[FIC] L'histoire officielle de Célestin

Cette fic comportera plusieurs chapitres, environ un chapitre par jour, c'est en cours d'écriture, je suis ouvert au mp si des kheys on des bonnes idées même si j'ai déja un fil conducteur.

Chapitre 1 : Le jour ou tout bascula

Nous sommes en Décembre 2008, il fait froid dehors, mais aussi dans les salles de classe du lycée Jules Ferry de Bourgoing Jailleu, c’est le lycée de de Célestin, 18 ans, en terminale STMG.

Célestin n’est pas un garçon comme les autres de sa classe, et il n’est surtout pas comme le populaire Julien qui est déjà sorti avec Eva, Claire, et Océane, ou encore comme Souphian, qui enchaine les relations courtes avec Yasmina, Laurine ou encore Nilia, des filles sur lesquelles se masturbe Celestin tous les soirs, il rêve de pouvoir un jour les culbuter, il se fait des scénarios des plus excitant, d’une baise rapide avec Yasmina ou Nilia dans les couloirs du lycée, ou nuit entière de sexe avec les filles les plus belles de son lycée dans le réfectoire du lycée, ou sur les matelas du gymnase.

Célestin est sans amis, il passe les pauses dans les toilettes du lycée, pour se cacher mais aussi pour se masturber discrètement en se refaisant le scénario imaginé durant les cours, quand il ne se masturbe pas, c’est que le moral n’est pas au rendez-vous, pas facile d’avoir le sourire quand chaque jour on est victime d’humiliation et brimades de la part de ses camarades garçons mais aussi filles, le plus dur pour Célestin c’est de voir le dégout qu’on les filles pour lui, ces filles sur lesquelles il fantasme tant. Les jours difficiles, il les passe aussi dans les toilettes avec sa PSP, à attendre la sonnerie, il ne sort que 2 ou 3 minutes après pour ne pas attendre dans le couloir avec ses camarades de classe, il maudit les professeurs qui arrive en retard et qui prolonge son attente dans le couloir.

Célestin est issu d’une famille très modeste, il vit dans un quartier difficile, ses parents sont au RSA. Il ne fait pas attention à son hygiène corporelle, ne s’essuie pas après une masturbation, a quoi bon, personne n’a de contact physique avec lui, même pas la bise que font toutes les filles à tous les garçons de la classe. Célestin est invisible aux yeux de tous, mêmes ceux des professeurs… Ses surnoms : « le muet », « le grumleux », « le nolife », « le puceau » …

« Célestin, pourquoi tu ne parles pas ? On t’entend jamais … lâche toi un peu plus enfin !» lui avait un jour dit madame Lesage, professeur d’anglais. Célestin n’a pas sur quoi répondre à cause des rires et moqueries des autres. Célestin n’adresse jamais la parole aux autres, il a déjà du mal à regarder la belle et intelligente Juliette, ou l’aguicheuse Nilia.

Célestin est un garçon malheureux, ça se voit sur son visage gris, terne, sans expressions, le regard vide et sans vie. Mais aujourd’hui, c’est le dernier jour de cours avant les vacances de Noel, il va pouvoir éviter le lycée pendant 2 semaines, 2 semaines sur l’ordinateur et sur ses jeux vidéo, c’est comme ça que Célestin s’évade, de sa vie et de sa cité difficile.

Ce dernier jour s’annonce comme la dernière étape d’une épreuve d’endurance, mais avec le gout de la victoire car elle touche à sa fin. C’est en ce vendredi de décembre que la vie de Célestin va basculer, en cette matinée froide d’hiver, et durant ce cours de gestion des entreprises de monsieur Abdelkrim, professeur d’origine marocaine. La classe de Célestin est intenable.

Nilia réclame une matinée « débat ».

« Hé m’sieur pourquoi on fait pas des jeux pour le dernier jours ?? » cria Souphian.

« Non mais Souphian on est plus au primaire, vous avez le BAC cette année, chaque heure de cours compte, alors calmez-vous … » répondit monsieur Abdelkrim.

Célestin observa la scène dans son coin, au fond de la classe, seul sur une table pour deux, il se demanda comment le professeur pouvait garder son calme devant la bêtise de certains de ses camarades…

Soudain,

« Monsieur Abdelkrim ? Vous avez un instant ? » demande madame Lemercier, responsable de la vie scolaire.

« Oui, bien sûr, j’arrive » répondit-il.

Les deux fonctionnaires sortirent de la salle pour discuter.

Célestin n’était pas à l’aise, il n’y avait pas d’adulte dans la salle, il était seul avec ses camarades, tout pouvait arriver, heureusement, monsieur Abdelkrim ne s’absenta pas longtemps, il se plaça devant sa classe et dit :

« ahem… alors on vient de m’apprendre l’arrivée d’un nouvel élève, qui va rester avec nous jusqu’à la fin de l’année… il ne devrait pas tarder, en attendant sortez vos affaires »

Brouhaha immédiat dans la classe.

Chapitre 2 : Le jour ou tous bascula, partie 2

« SILENCE ! »

« hey m’sieur c’est une fille ? » demanda Souphian.

« aller t’es un mort de faim ma parole toi … » rétorqua Claire.

Le professeur ne répondit pas.

Célestin regarder par la fenêtre, indifférent à cette nouvelle…

Quelques minutes passèrent, madame Lemercier réapparu devant la porte en faisant un signe de la main au professeur, ce dernier se leva, et alors, le temps sembla s’arrêter dans la salle lorsqu’entra une jeune fille absolument radieuse pour une saison comme l’hiver, d’environ 1m70, des longs cheveux châtains, légèrement bouclés aux reflets blonds, un visage angélique et malin à la fois, des petites taches de rousseurs sur son petit nez coquin, des yeux noisettes pleins de malice et de gentillesse, elle portée une jolie parka, un bonnet, et un sac à bandoulière en cuir. Elle fit un pas dans la salle avec un large sourire, cette fille pourrait attendrir une portée de petits chatons.

On aurait pu entendre une mouche volée dans la salle, cette jeune fille est magnifique, personne ne peut affirmer le contraire, même Océane, considérée comme la plus belle et intelligente était instantanément recalé au rang des bouseuses. On sentait la stupéfaction et le désir dans le regard des garçons et l’incompréhension et la jalousie dans celui des filles.

« ahem … Bonjour je suis monsieur Abdelkrim, ton professeur principal et professeur de gestion, tu t’appelles … ? »

La jeune fille répondit d’une voix douce et assurée :
« Je m’appelle Juliette monsieur. »

A ce moment-là, Célestin posa ses yeux sur la jeune fille, il sentit son cœur se fendre en deux, comme si, en une fraction de seconde, cette fille venait de lui donner et lui retirer tout l’amour qu’il n’aura jamais.

« Eh bien écoute Juliette, tu peux aller t’asseoir, comme c’est le dernier jour, on discutera de ce que tu as vu à la rentrée en janvier d’accord ? »

Juliette acquiesça avec un léger sourire aux lèvres. Elle regarda ses camarades, et posa ses yeux sur le fond droit de la salle, sur Célestin, et d’un pas timide se dirigea vers lui.

Célestin sentit tout l’intérieur de son corps tremblait, cette fille était la beauté et la gentillesse incarnée, jamais il ne pourrait se branler sur elle, tout le monde observer la scène, même monsieur Abdelkrim.
Une fois à son niveau, Juliette le fixa et chuchota, par politesse :
« Est-ce que je peux m’asseoir ici ? »

Pendant 2 ou 3 secondes, les lèvres gercées de Célestin tremblait sans qu’un son n’en sorte, puis il avala sa salive et dit d’un ton assez assuré, au grand étonnement de toute la classe qui assistait à la scène.
« Oui, … je t’en prie »

« Merci ! » chuchota-t-elle avec un sourire rassurée, elle ne semblait pas avoir envie de s’asseoir avec Souphian, stupéfait, qui occupé seul, l’autre bureau pour deux.

Yasmina chuchota à Nilia :

« wesh c’est qui elle ? »

« mais j’sais pas vas y laisse-moi … » répondit elle énervée devant la leçon d’élégance et de beauté naturelle qu’avait donné Juliette aux filles de la classe.