Tuto - passer de no life à yes life
Le 23 mars 2018 à 18:31:11 Bushido_Kensei a écrit :
Comment redevenir un yes life en ayant couper les ponts avec tout ceux que je considérais comme des potes mais qui racontaient dans la merde dans mon dos ?Étant devenu solitaire et timide (manque de confiance aussi)..
Sans taff c'est chaud de redevenir yes life..
2/3 de mes potes viennent de forums Souvent tombé sur des mecs cool en plus ils habitent dans d'autres villes donc ils viennent ou je voyage.
Je suis plutôt sociable et drôle mais j'arrive pas à garder des contacts avec les gens, je passe beaucoup de temps seul ça me fait chier.
Des conseils l'auteur ?
Salut à tous Je reposte ici au complet vu que mes posts ont été effacés : ma biographie et le tuto en question. Vous pouvez passer directement au tuto, mais je vous conseille tout de même de lire mon vécu car vous comprendrez mieux ma légitimité pour conseiller
J'espère que mon histoire et le tuto pourront aider les descos du coin et autres paumés
MON HISTOIRE (pavé à suivre)
Phase I
Mes parents se sont séparés avant ma naissance. Pendant longtemps, je n'ai pas eu de contact avec mon père, même pas une photo à disposition. Je suis de cette génération où les femmes peuvent faire des « bébés toutes seules. » Par contre, j'ai toujours connu mon beau-père.
Petite enfance assez cool. Je suis un enfant timide mais précoce et très curieux. Je m'intéresse aux dinosaures et envisage de devenir paléontologue plus tard. A la maternelle, je suis pas un des gamins les plus populaires mais j'ai quand même pas mal de copains et de copines. Je suis élevé par ma mère, sa meilleure amie et mes grands-parents. On va dire que malgré l'absence de figure paternelle forte (un grand-père macho mais c'est tout), je suis entouré d'amour et j'évolue dans un bon cadre, propice à l'épanouissement. Mon beau-père est présent de temps à autre et se montre cool avec moi. Je mate beaucoup la télé, je commence à lire un peu à l'âge de 5 ans et pas mal à l'âge de 6 ans. Toutefois, je fais pas mal de cauchemars récurrents dans lesquels je me fais bouffer par une marionnette atroce. Mon plus vieux cauchemar encore en mémoire doit remonter à l'âge de 3 ans.
Vers l'âge de 7 ans, les choses commencent à changer. Mon petit frère naît et là, mon beau-père passe de mec cool à mec tyrannique Le genre à trouver des punition à la c*n sans jamais rien expliquer, châtiments physiques compris. Moi qui n'avait pas trop besoin d'autorité puisque j'étais un enfant calme et poli, ça a fait tout drôle. Je commence à devenir un gamin anxieux et les cauchemars sont toujours là, je développe des tics. Malgré tout ça, j'excelle à l'école. C'est même moi qui apprend des trucs à la maîtresse parfois :pf : Je reste un gamin qui a la soif d'apprendre, tout en faisant pas mal de dessins, constructions Lego perso etc. Et niveaux potes, j'en ai de moins en moins mais des bons. Je perds mon arrière grand-père. Un vrai bonhomme d'un autre temps, paysan, militaire et pompier. Première fois que je suis confronté à la mort. En CE2, je tombe amoureux d'une fille. Je l'invite même à mon anniversaire… Mais il ne se passe rien, elle me trouve trop « sérieux. »
En CM1, je manque pas mal l'école à cause d'un staphylocoque doré. Pour passer le temps, je joue à la console, mate la tv et des films (j'étais un gros télévore). En CM2, je ne sais pas ce qui arrive, mais mes notes commencent à baisser légèrement. Je passe d'un 19 de moyenne récurrent à un 15,5.
Globalement, je n'ai pas eu une enfance trop médiocre. Les points négatifs étant l'absence du père et les vexations répétées de mon beau-père comme me foutre ses crottes de nez au visage, sa salive, me soulever de tout mon poids par les cheveux etc...
Phase II
J'entre en 6e. Bien entendu, le beau-père est toujours casse-bonbon. Même si j'ai encore d'excellentes notes parfois, ma moyenne baisse à 14 j'ai aussi des cartons, parallèlement). Je commence à faire le con sévère car j'ai de mauvaises fréquentations. Vous savez, ces jeunes crétins qui se foutent de tout. En classe, j'ai de plus en plus de mal à me concentrer et mon esprit vagabonde sans cesse. Je me fais des orgies de bonbons Il faut aussi savoir que la meilleure amie de ma mère qui m'a aussi élevée en partie meurt. C'était comme une seconde mère, d'autant plus que c'est cruel car elle et ma mère se sont embrouillées pendant un temps et il y avait un projet de réconciliation...
En 5e, j'ai ma première copine. C'était une catho tradi avec le look qui va avec mais osef Je l'ai séduit en tchatchant et en faisant un peu le fou. Donc je connais mes premiers smacks et la relation dure un mois. Elle décide ensuite de casser en envoyant une copine messagère Je suis effondré et je pleure en rentrant chez moi pour faire une PLS. D'autant plus qu'elle était amoureuse d'un autre qui en avait rien à foutre d'elle (surtout que c'était un peu la honte de se maquer avec une fille « pas du tout à la mode »). Je tombe amoureux d'une autre fille mais après la rencontre pour voir si je suis à son goût, j'apprends par la suite qu'elle a dit que je suis une « horreur.» Là, le peu de confiance que j'avais en moi s'évapore. Les notes continuent à baisser, je passe à 13 de moyenne.
La 4e. Moment terrible où les choses commencent vraiment à basculer. Je deviens très anxieux, renfermé, terriblement concerné par mon apparence et porte des survêts Lacoste, Sergio Tacchini, des Air Max car c'est la mode. Je voulais me « fondre dans la masse » (ce que j'ai dit à un pote, sic). Surtout que je commence à être très complexé par ma taille. J'étais dans une classe de redoublants en plus et certains avaient déjà des corps d'homme. Y avait même un type d'1m93 et costaud Oui oui, en 4e. Surtout que moi, j'étais en-dessous du mètre 60 pour 40 kg tout mouillé. La majorité de la classe me méprise car j'ai 0 énergie, et mon attitude renfermée fout le malaise. Je suis comme éteint, à tel point que des profs s'en inquiètent. En classe, j'ai énormément de mal à suivre et mon esprit vagabonde souvent. J'ai des crises de panique au tableau et tout le monde se moque de moi Mes moyennes chutent à 11. Je traîne avec les plus oufs de la classe car ce sont les seuls qui m'acceptent (tout en me taillant sévère). En fait, il y avait un mec simplet dans la classe et le groupe s'est acharné sur lui. J'ai décidé de suivre (avec culpabilité) pour pas être moi-même la victime. Je suis mis à pied trois jours à cause d'une histoire avec lui. Quant aux filles, je me retrouve dans la classe de celle qui m'avait traité d'horreur, avec un gros malaise Hors de question de draguer avec mon manque d'énergie et ma confiance en moi anéantie, surtout que mon beau-père est plus horrible que jamais. Il me confisque même mes sapes pour que je mette celles de mon petit frère et me paye la honte au collège Je précise aussi que je ne fais que regarder la tv ou jouer à la console, n'ayant plus la force de lire. Autre détail, le fou de la classe organisait des espèces de Fight Club. Je voulais pas me battre contre un type mais lui s'est pas gêné et m'a salement pété la gueule. Je suis entré en classe la gueule défoncée (bon, pas autant que dans Irréversible) et la prof m'a même pas envoyé à l'infirmerie, elle s'est même permise de me descendre
J'entre en 3e. Suite à l'histoire avec le type, l'établissement disloque notre groupe qui a eu l'histoire de harcèlement et le leadeur part dans un autre collège (on y reviendra). Je me retrouve donc isolé dans la classe. Même si j'ai d'anciennes connaissances, c'est plus pareil. Je traîne avec un groupe « alternatif », enfin disons carrément bouche-trous. Je tombe amoureux d'une fille populaire avec qui je suis à côté en classe. Le courant passe bien. Elle m'écrit même sur ma trousse « bisou où tu veux », autant vous dire que j'avais la demi-dure Mais là, catastrophe, le groupe populaire de la classe lui monte la tête en disant que je suis un fou et un psychopathe (j'en avais un peu l'attitude chelou à ne montrer aucune émotion). Elle décide d'un coup de me mépriser. Confiance en moi : very low. Je passe ma 3e avec 11 de moyenne et difficultés en Maths, sans conviction. Je me fais toutefois pote avec un des yes life de la classe, ce qui me permet d'incruster une partie du groupe dominant, mais ça me taille ponctuellement. J'ai mon brevet, sans trop briller. Je revois par hasard l'ancien leadeur organisateur de fight club en rue et il décide de reprendre contact. Le salaud a pris au moins 12 cm :pf : Je suis encore complexé par ma taille car en fin de 3e, je devais faire à peine 1m64. Le beau-père est moins pénible car je suis presque aussi volumineux que lui même si les histoires avec sa personne ne sont pas terminées.
Vacances en Corse. Je pars deux semaines au Club Med où je rencontre de jolies filles. Mais étant trop lâches pour traîner avec des gens de mon âge, je traîne avec ceux qui ont deux ans de moins (pour être le plus grand aussi) Je tombe amoureux d'une tennisgirl mais qui en préfère un autre. PLS. Je jette ensuite mon dévolu sur une grande hollandaise avec qui le courant passe bien. Mais PLS de nouveau, je dois partir le lendemain J'entre ensuite en centre aéré pour ado dans une ville de prolos (chez mes grand-parents). Là, une fille pas trop dégueu veut sortir avec moi. Mais je le sens pas et je ne donne pas suite sèchement. Elle décide de se venger et envoie une amie me cracher de l'eau au visage
J'entre en seconde, à 1m66 Je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais je regagne d'un coup un peu de confiance en moi. Je tchatche avec des filles. J'obtiens même un rencard avec une jolie antillaise. Le rencard se passe pas trop mal. Puis elle décide de ne pas donner suite. Nouvelle PLS, mais heureusement que je n'étais pas amoureux. Plus tard, j'ai appris qu'elle s'était faite doigter dans un coin par une racaille Je reperds confiance en moi et passe à 10,5 de moyenne. Avec le leadeur de 4e devenu grand, on se fréquente beaucoup. On commence la musculation ensemble (pas sérieuse), on va régulièrement au centre commercial, on mate des clips de Britney Spears, Michael Jackson, Justin Timberlake (il est dans un délire fan de stars et je finis par être contaminé)... Je traîne avec le peu de garçons de ma classe, ce sont juste des bouche-trous. Je fais ma première fête pour le réveillon. Mais je n'intéresse aucune nana, je passe assez inaperçu. En mai, je décide de sécher les cours pour partir seul au festival de Cannes 2005, hyper deg du lycée. La première nuit est dure, je dors sous un buisson avec les moustiques. Le fameux pote me rejoint plus tard et on pionce sur la plage. Dure confrontation du réelle, tous les soûlards et tarés sont en notre présence. On assiste même à des bastons avec des cailleras. Mais malgré tout, on est contents car on voit des gens connus. Je retourne en classe plus deg que jamais et décide carrément de ne plus y aller avant la fin. J'ai totalement décroché. Ma seconde est tout de même validée. On me suggère de m'inscrire dans un autre lycée mais je ne donne pas suite.
Phase III
Je deviens officiellement desco (nous sommes en septembre 2005). J'arrête la muscu (j'avais pas pris grand chose de toute manière). Mon quotidien se résume à glander sur les forums dont celui-ci, suivre les Feux de l'Amour (si si), regarder E ! Entertainment (la chaîne sur les stars anglo-saxonnes), jouer aux jeux vidéo. Je ne fréquente plus trop les anciennes connaissances, à part le fan de star qui me rabaisse allègrement. Mon grand-père est atteint d'un cancer au poumon et va mal. Il est amaigri et des fois je le ramasse par terre. Moments pénibles. Je pars toutefois me changer les idées en Angleterre un mois pour apprendre l'anglais, dans deux familles d'accueil successives. Le but était déjà de changer d'air puis de mieux parler la langue de Shakespeare pour faciliter un futur voyage aux USA tenter ma chance dans l'acting oue le mannequinat J'avais ce genre d'ambition à cause de mon pote. Faut dire que c'était tout trouver pour me faire fantasmer d'autres choses dans ma vie de merde. Mon niveau d'anglais monte pas mal, mais retour du réel. Il faut rentrer chez soi. Mon grand-père va de plus en plus mal à cause de son cancer du poumon. C'est la fin, il meurt. Gros coup dur, vu que même s'il y avait pas une grande complicité, c'était pas un inconnu pour autant (j'allais chez mes grands-parents quand c'était possible les week ends et vacances pour échapper au beau-père). Confiance en moi anéantie, je deviens même parano. J'ai l'impression que les gens ne font que me fixer en rue pour se moquer de moi Le pire étant les bus scolaires aux feux. J'en arrive même à prendre le train à 6h30 du matin pour ne croiser personne, pour aller chez ma grand-mère ou revenir chez moi. Bref, archétype du desco asocial. Je squatte des RPG à fond, ou des jeux chronophages comme Animal Crossing. Je me frite avec mon beau-père qui faisait le chaud à table. Maintenant, je peux rivaliser.
" Je rencontre " une fille sur un forum et on commence une « relation » virtuelle sur MSN. Je développe même des sentiments. Mais elle m'envoie des photos bidon, sort des histoires abracadabrantes et on me fait même croire qu'elle est morte Encore pas de chance. Je consulte psychologue et psychiatre. Mais ça n'arrange rien à mon malheur car je parle peu et j'ai du mal à identifier mes soucis profonds. Je reprends un peu le sport avec des pompes et des footings.
Je monte à Paris un jour en 2007 et je tombe sur une superbe fille dans le métro. Le genre fille de l'est archi-mignonne avec des traits parfaits et tout. Je la fixe et elle me fixe aussi quand je sors du wagon (elle a du se dire « mais c'est qui ce cas social qui me dévisage?). Bref, malheureux car je sais que je ne la reverrai jamais. ET POURTANT, en consultant un site de mannequinat, devinez sur qui je tombe ? Je l'ai reconnu à cause d'un grain de beauté à la même localisation. Plus tard, je prendrai contact avec elle sur Facebook, même si j'ai mis plusieurs années à lui avouer qui j'étais. On y reviendra sur les filles de l'est. Peu après, je décide de partir tenter ma chance aux US en bossant illégalement, comme un ouf, rien à perdre. Je me fais refouler à la douane de l'aéroport aux US pour une histoire de billet de correspondance que j'avais pas (on la leur fait pas, j'ai fini par craquer, surtout vue la pression et mon côté asocial peureux). Je rentre donc chez moi en traversant des hordes de racailles, retour du réel. Je dors même dans mon grenier pour pas que ma famille me croise mais ça fail Grosse PLS. Puis un mois plus tard, le coup de grâce : ma grand-mère que j'aimais beaucoup meurt elle aussi d'un cancer. Je l'ai accompagné jusqu'à la fin. Je suis effondré.
Quelques mois après, trop déprimé, je décide de suivre un traitement psychiatrique. Mais je tiens trois jours avec cette polymédication de mer*e qui flingue plus qu'autre chose. J'arrête le traitement d'un coup et là, c'est la PLS littérale : je n'ai plus goût à rien, l'énergie psychique et physique au plus bas. J'ai envie de mettre fin à mes jours et je finis hospitalisé.
Après ce choc, je décide de me reprendre en main. Reprise du lycée mais par correspondance au Cned pour préparer le Bac L (celui que je sentais le mieux). Retour à la muscu, je commence mon premier taffe comme plongeur en resto (on me garde pas car je suis trop lent) et je suis avec une espèce de gros beauf qui me taille. Je fais ensuite un taffe d'aide-déménageur. Chaud mais jouable et je gagne ma première vraie paye de plus de 1000 euros. Je pète un peu les plombs niveau look et je décide de me teindre en blond platine, avec un look Rock ringardos (je tiens deux mois comme ça). Je deviens une espèce de paria et on se moque ouvertement de moi en rue. En plus je marche bizarre avec mes grosses pompes. Je fais les vendange : une portugaise beauf a l'air de s'intéresser à moi mais je ne tente rien car me plaît pas. Une autre fille sympa qui me plait mieux a l'air intéressée. Mais après quelques échanges sur MSN par la suite, elle ne donnera pas suite justement. Encore un échec. Je m'énerve et tombe sur des articles parlant du succès sexuel du bad boy (je suis toujours puceau bien entendu). Je décide de porter un masque de trou du cul, je me dégote des stéroïdes anabolisants, d'autant plus que je reprends contact avec une fille de maternelle via Facebook. J'ai donc mon second vrai rencard et je me conduis comme un conna*d. Mais bizarrement, elle est ok pour un second rdv. J'arrête les stéroïdes car il y a plus d'inconvénients que d'avantages. Je cherchais la demer à tout le monde, ça allait mal finir. Je suis passé du type effacé au surconfiant, sans aucune maîtrise. Je revois la fille un mois plus tard et je vois qu'elle est moins bien sapée. Je sens que c'est mal parti. Je suis moins conna*d et à la fin, je tente de l'embrasser. Elle me sort un « nan la bise ! Rien d'autre. » Sur cet énième échec, je décide de ne plus la revoir. Trop humiliant. Entre-temps, mon pote a réussi à sortir avec la fille qui lui faisait fantasmer depuis longtemps, par un gros coup de chance en plus. La petite bourge à la vie dorée, mais mon pote ne m'en fait pas profiter (faut dire que je suis encore asocial, ça parle même dans mon dos en salle de muscu). Une arrière-grande tante (que je connaissais bien) meurt. Ouais, ça commence à faire beaucoup.
La solitude me pèse plus que jamais. Je réussis toutefois à faire venir un contact fille de MSN chez moi. La meuf est passée d'un road trip australien de 11 mois à chez moi, dans une ville de province moyenne chez un mec louche Le courant passe pas trop mal et ça finit dans mon lit… Sauf qu'elle est pas à mon goût, du coup, c'est mort pour coucher avec elle. Mais j'ai un nouveau smack et des câlins, tout en ayant la demi-dure. J'ajoute des filles de l'est au hasard sur mon Facebook et je sympathise avec certaines. Une fille me dit même qu'elle est amoureuse de moi. Puis je commence à être virtuellement romantique, et je sens qu'elle s'éloigne. En stalkant son FB, je sentais qu'un truc clochait avec un kéké de son coin (je pigeais pas le lituanien, mais forte intuition). Elle finit par m'avouer qu'elle s'est faite dépuceler par son kéké PLS. Je réussis quand même à lui faire accepter de me rencontrer à Londres où elle commence ses études. Je suis toutefois très isolé car mon pote a changé de ville. Je reprends un traitement psy car la solitude est insupportable. Je tiens 4 mois comme ça, mais j'ai des effets secondaires gênants, comme pioncer 12 heures par jour ou avoir une jambe presque paralysée après le sport Je décide d'arrêter d'un coup comme la dernière fois, avec les risques que ça comporte. Mais heureusement, ça s'est beaucoup mieux passé.
Je rencontre une fille à l'épreuve du bac. J'obtiens un rencard, je vais en boîte (une petite) pour la première fois et ça ne me plaît pas. Je l'invite dans ma chambre et on sent qu'elle attend un truc physique. Mais pareil, elle n'est toujours pas à mon goût et je fais rien. J'obtiens mon bac L sans briller, juste le minimum syndical. La rencontre avec la lituanienne se rapproche, je déprime dans mon coin à rien glander (même pas de muscu) en attendant. Je vide des bières et je glande sur le PC. Je tente malgré tout un peu de drague après avoir vu le film réalisé par Soral. Que des échecs. Je ne tremble pas, mais ça se voit que je suis mal à l'aise et que je manque d'intelligence sociale.
Arrive enfin la rencontre à Londres. Je parle anglais couramment. Le feeling passe, les échanges sont fluides. Puis baisse d'énergie. Mon anglais devient médiocre et je parle de moins en moins Elle finit par me trouver zarbe. Je tente de la serrer et elle me repousse en rigolant. Au final, il ne s'est rien passé. Le comble du malaise a été quand elle a amené sa petite soeur de 12 ans au dernier rendez-vous Je précise qu'elle fait 1m83 (la grande, pas la petite hein) et moi, me suis arrêté à 1m70 Je suis vénère, archi-vénère Je décide de m'enfiler plein d'ebooks sur la drague et la séduction et de vraiment changer car j'en avais marre de tous ces échecs. Il se trouve aussi que je vais entrer en fac, en filière poubelle mais osef.
Phase IV
Après tous mes putai*s d'échec, j'entre enfin en fac en 2010. J'étais pas allé dans un établissement depuis 5 ans. Avantage : peu de chances de tomber sur des connaissances (vu le décalage des années desco), réputation à 0. J'aborde des filles dans l'amphi, aux arrêts de transports… J'ai parfois des numéros ou des FB, mais ça n'aboutit jamais. Je passe même pour un mec lourdingue et chelou en fac. Un jour, je réussis à m'incruster chez une fille pour dormir. Mais je sens qu'elle est mal à l'aise. Je tente une approche mais rien. J'ai cassé le peu de feeling qu'il y avait. Enorme frustration. J'étais à deux doigts d'aller voir une professionnelle, même si ça me tentait absolument pas, j'en voulais une à la régulière. Je décide de persévérer et me dit que statistiquement, à force, j'aurai enfin ma chance.
Cependant, vous vous souvenez de fameux pote fan des stars (l'organisateur de fight club de la 4e si vous suivez), celui qui m'avait un peu lâché ? Il se trouve que c'est devenu un pur yes life, qui enchaîne soirées sur soirées (au moins trois par semaine). Il m'a même avoué s'être tapé 33 filles en 6 mois, et je le crois, vu la tchatche qu'il a pété, le nombre de belles filles circulant chez lui et son réseau. Du coup, je commence vraiment à faire des soirées et à me familiariser avec ce nouveau monde (rappel : je n'en avais fait qu'une seule avant ça). Je rencontre mon père pour la première fois (on aurait dit moi à 45 ans), ça fait bizarre. Par un heureux hasard, je parle avec une chaudasse sur MSN. Il se trouve qu'elle est chaude pour me rencontrer chez une tante à elle à 200 km de chez moi. Risqué, mais j'accepte l'invitation. Effectivement, elle vient me chercher à la gare en voiture avec sa tante et je passe la soirée chez elle. Et là, s'en suit une baise magistrale. ENFIN ! Ce poids qui me pesait tant, enlevé. Le pire, c'est que j'étais pas mauvais du tout : endurant, positions variées, cunnis, des trucs que j'ai vu dans des pornos Je pense même qu'elle a eu différents orgasmes sincères. Je me suis même marré en pensant à ceux qui font un missionnaire sans conviction en 2 minutes chrono leur première fois Je repars heureux et comme libéré.
Ensuite, j'emballe des filles en soirées. Nouveau pour moi et je fais des erreurs grossières, mais j'ai enfin ce que je veux. Il se trouve qu'un antillais yes life de ma classe d'anglais m'a vu aborder une sénégalaise dans le tramway et a été impressionné. Il vient me parler, on sympathise car il a un côté geek sans complexe. Ce sera un mec qui m'invitera a des soirées. Le genre de mec qui peut faire venir 100 personnes pour son anniv dans sa chambre étudiante en roulement. Un jour, j'aborde une fille 7/10 dans la BU de la fac en lui glissant un petit mot à sa table. On se revoit et nouvelle baise. Sénégalaise rencontrée à une soirée : nouvelle baise. Un grand-oncle meurt au passage.
Je serre. J'ai en plus pris de la masse en pratiquant sérieusement la muscu. Les filles aiment bien mon côté « dominant ». Alors que un an auparavant, j'étais un gros no life polymédicamenté qui pensait pas passer l'année Bien entendu, il y a eu de gros râteaux encore et beaucoup de frustration. Encore le rejet social de certaines personnes me trouvant zarbe. Mais maintenant, je ne suis plus puceau malgré mon passé asocial et mon mètre 70, j'ai un bac + 3 et des diplômes du privé. J'ai un peu voyagé. J'ai eu deux ex. Bref, je me suis rapproché de cette fameuse moyenne et n'ai plus à complexer. J'ai toujours des moments asociaux, taiseux, solitaires. Mais il y a eu du vécu. J'ai aussi eu pas mal de nouveaux contacts que j'apprécie beaucoup.
Bref, je n'ai plus à rougir et même si j'ai encore beaucoup de choses à accomplir, de nombreux poids sont enlevés désormais. A l'heure actuelle, je suis encore au domicile familial à bientôt 30 ans mais j'envisage l'expatriation. J'ai aussi le permis et un vélo
TUTO
Voici une liste de choses à faire pour devenir yes life, selon ma propre expérience :
-Go muscu, go muscu et encore go muscu. Faites-vous un physique, peut-être pas 115 kg sec, mais bâtissez-vous un corps. Le regard des femmes et des hommes changera, même si vous êtes petit. Il vaut mieux être un petit carré avec de bonnes perfs physiques qu'un petit faible. Si vous voulez compléter votre entraînement physique par un sport de combat complet, c'est génial. Le yoga est aussi parfait pour les angoissés et pour tout le monde en général (la douche cérébrale tête en bas, c'est top). En plus, on peut se faire quelques relations en club
-Mangez sainement. Adieu les sodas, la junk food et les saloperies en général (sauf craquage de temps à autre). Allez au marché, mangez bio, local et de saison. Il faut nourrir votre corps et bien éliminer les toxiques et les toxines. Faites-vous des jus maison avec la centrifugeuse ou mieux, l'extracteur de jus. Prenez de la vitamine C l-ascorbique sans additif, 500 mg/jour. Privilégiez les viandes maigres d'élevages plein air. Mangez des céréales complètes, demi-complètes, ou des pseudo-céréales. Préférez les vieilles variétés de blé. Mollo sur le lait. Privilégiez les fromages frais, surtout de chèvre. Tentez les légumineuses et allez-y à fond sur les oléagineux (surtout amandes et noix de cajou), sauf si vous êtes allergiques. Surveillez particulièrement votre consommation d'acides gras essentiels (notamment omega 3) et de magnésium, elle doit être plus élevée. Faites de petits jeûnes de temps à autre. Buvez de l'eau faiblement minéralisée
-Prenez soin de vous, respectez-vous. Hygiène : brosse à peau, masque d'argile. Tondeuse corporelle, ciseaux à nez et pince à épiler pour les poils disgracieux. Allez chez le coiffeur. Sapez-vous à la mode avec des fringues à votre taille, sans pour autant faire les fashion victims hyperconsommatrices non plus. Mettez par contre le prix pour des pompes de qualité, une bonne ceinture et éventuellement une belle montre
-Rencontrez des gens, sans cesse. Clubs sportifs, festivals, bars, même la rue. Faites des compliments gratuits aux gens, surtout aux filles. N'attendez rien en retour. Faites des sondages en rue, pourquoi pas. Inscrivez-vous éventuellement au théâtre. Blaguez, soyez cool et ouverts d'esprit, amicaux. Pour les cas difficiles, tentez les thérapies cognitives. Reprenez des études, même si c'est par correspondance
-Lisez, soyez curieux. Cultivez-vous, dans divers domaines. Affirmez vos opinions, tout en respectant ceux d'autrui. Tentez de nouvelles choses, même si votre confort mental vous dit « non »
Vous vous dites tout ça pour ça ? Ces conseils sont certes bateaux pour des gens lambdas. Mais pour des descos, ce sont des choses à apprendre. J'espère que mon récit en inspirera plus d'un.
CONCLUSION
La chance sourit aux audacieux
Dans le tuto, il n'y a que le "rencontrer des gens" où c'est compliqué sinon le reste je suis en train d'y remédier.
Merci pour les conseils mec
Le 23 mars 2018 à 23:51:14 Bushido_Kensei a écrit :
Dans le tuto, il n'y a que le "rencontrer des gens" où c'est compliqué sinon le reste je suis en train d'y remédier.Merci pour les conseils mec
Pourquoi compliqué ?
En ce moment pas de taff, donc pour rencontrer des gens..
Je me vois pas m'incruster Dans une conversation avec des gens que je ne connais pas.
Le 24 mars 2018 à 11:29:42 Bushido_Kensei a écrit :
En ce moment pas de taff, donc pour rencontrer des gens..Je me vois pas m'incruster Dans une conversation avec des gens que je ne connais pas.
3/4 de mes potes viennent du Net perso + eu deux copines grâce au culot de la drague. Je signale aussi que toutes les personnes que tu connais ont d'abord été des inconnues...
Très content pour toi mec et de voir le chemin parcouru depuis ces moments difficiles c’est beau.
Bravo et continues !
Le 25 mars 2018 à 22:34:15 Chakalouzou a écrit :
Perso j'ai go boxe et maintenant niveau confiance je suis bon. J'ai fait mon premier gala devant environs 1000 personnes alors qu'avant j'avais peur d'aller a la boulangerie. Go faire un sport pour la confiance apres parler aix gens ect ca passe naturellement
GG à toi. Même moi malgré tout le boulot je serais même pas sûr de pouvoir assurer un rôle au théâtre ou quoi Ceci dit une fois j'ai fait un défi pour gagner 100 balles à une fête foraine (où il faut se tenir accrocher à une barre pendant 2 minutes), y avait bien 35 personnes qui regardaient je l'ai fait sans problème. Enfin j'ai foiré le défi à 47 secondes mais je me suis foutu du regard des autres
Faire de la place dans sa vie :
Ayant été déménageur, j'ai été surpris des masses de choses que les gens conservent et qui les encombrent (les clients m'ont déjà refilé plusieurs objets). L'intérêt de faire du vide autour de soi est d'avoir moins de choses à gérer et pourquoi pas se faire un petit billet au passage.
-Se poser la question : de quoi ai-je vraiment besoin ? Dois-je garder ce vieux cadeau qui ne m'est d'aucune utilité ? Et ça au cas où, je le garde quand même parce qu'on ne sait jamais ?
-Dans la mesure du possible, se débarrasser des objets liés à l'enfance et l'adolescence à part les trucs qu'on a fait soi-même ou les objets préférés, ou bien les trucs qu'on aimerait transmettre à nos gosses. Je rechignais à vendre ma collection de Picsou Mag et de cartes Pokémon. Pourtant, une fois débarrassé, j'en avais plus rien à foutre
-Y a-t-il des vêtements que je ne mets jamais ou que je ne mettrai plus jamais ?
-Idem pour les gadgets et le matos vieillissant
Plusieurs moyens de se faire un petit billet : Leboncoin, Ebay, vide-grenier (il faut juste réserver, se lever tôt pour s'installer, payer un petit quelque chose et avoir sa pièce d'identité), magasins type Easy Cash, dépot vente ou bien vendre à une de nos connaissances...
Notez que cette logique peut s'appliquer à l'informatique donc tout ce qui concerne les mails, les fichiers conservés etc
Le 23 mars 2018 à 20:27:30 Everett-Jones a écrit :
Phase III
Je deviens officiellement desco (nous sommes en septembre 2005). J'arrête la muscu (j'avais pas pris grand chose de toute manière). Mon quotidien se résume à glander sur les forums dont celui-ci, suivre les Feux de l'Amour (si si), regarder E ! Entertainment (la chaîne sur les stars anglo-saxonnes), jouer aux jeux vidéo. Je ne fréquente plus trop les anciennes connaissances, à part le fan de star qui me rabaisse allègrement. Mon grand-père est atteint d'un cancer au poumon et va mal. Il est amaigri et des fois je le ramasse par terre. Moments pénibles. Je pars toutefois me changer les idées en Angleterre un mois pour apprendre l'anglais, dans deux familles d'accueil successives. Le but était déjà de changer d'air puis de mieux parler la langue de Shakespeare pour faciliter un futur voyage aux USA tenter ma chance dans l'acting oue le mannequinat J'avais ce genre d'ambition à cause de mon pote. Faut dire que c'était tout trouver pour me faire fantasmer d'autres choses dans ma vie de merde. Mon niveau d'anglais monte pas mal, mais retour du réel. Il faut rentrer chez soi. Mon grand-père va de plus en plus mal à cause de son cancer du poumon. C'est la fin, il meurt. Gros coup dur, vu que même s'il y avait pas une grande complicité, c'était pas un inconnu pour autant (j'allais chez mes grands-parents quand c'était possible les week ends et vacances pour échapper au beau-père). Confiance en moi anéantie, je deviens même parano. J'ai l'impression que les gens ne font que me fixer en rue pour se moquer de moi Le pire étant les bus scolaires aux feux. J'en arrive même à prendre le train à 6h30 du matin pour ne croiser personne, pour aller chez ma grand-mère ou revenir chez moi. Bref, archétype du desco asocial. Je squatte des RPG à fond, ou des jeux chronophages comme Animal Crossing. Je me frite avec mon beau-père qui faisait le chaud à table. Maintenant, je peux rivaliser." Je rencontre " une fille sur un forum et on commence une « relation » virtuelle sur MSN. Je développe même des sentiments. Mais elle m'envoie des photos bidon, sort des histoires abracadabrantes et on me fait même croire qu'elle est morte Encore pas de chance. Je consulte psychologue et psychiatre. Mais ça n'arrange rien à mon malheur car je parle peu et j'ai du mal à identifier mes soucis profonds. Je reprends un peu le sport avec des pompes et des footings.
Je monte à Paris un jour en 2007 et je tombe sur une superbe fille dans le métro. Le genre fille de l'est archi-mignonne avec des traits parfaits et tout. Je la fixe et elle me fixe aussi quand je sors du wagon (elle a du se dire « mais c'est qui ce cas social qui me dévisage?). Bref, malheureux car je sais que je ne la reverrai jamais. ET POURTANT, en consultant un site de mannequinat, devinez sur qui je tombe ? Je l'ai reconnu à cause d'un grain de beauté à la même localisation. Plus tard, je prendrai contact avec elle sur Facebook, même si j'ai mis plusieurs années à lui avouer qui j'étais. On y reviendra sur les filles de l'est. Peu après, je décide de partir tenter ma chance aux US en bossant illégalement, comme un ouf, rien à perdre. Je me fais refouler à la douane de l'aéroport aux US pour une histoire de billet de correspondance que j'avais pas (on la leur fait pas, j'ai fini par craquer, surtout vue la pression et mon côté asocial peureux). Je rentre donc chez moi en traversant des hordes de racailles, retour du réel. Je dors même dans mon grenier pour pas que ma famille me croise mais ça fail Grosse PLS. Puis un mois plus tard, le coup de grâce : ma grand-mère que j'aimais beaucoup meurt elle aussi d'un cancer. Je l'ai accompagné jusqu'à la fin. Je suis effondré.
Quelques mois après, trop déprimé, je décide de suivre un traitement psychiatrique. Mais je tiens trois jours avec cette polymédication de mer*e qui flingue plus qu'autre chose. J'arrête le traitement d'un coup et là, c'est la PLS littérale : je n'ai plus goût à rien, l'énergie psychique et physique au plus bas. J'ai envie de mettre fin à mes jours et je finis hospitalisé.
Après ce choc, je décide de me reprendre en main. Reprise du lycée mais par correspondance au Cned pour préparer le Bac L (celui que je sentais le mieux). Retour à la muscu, je commence mon premier taffe comme plongeur en resto (on me garde pas car je suis trop lent) et je suis avec une espèce de gros beauf qui me taille. Je fais ensuite un taffe d'aide-déménageur. Chaud mais jouable et je gagne ma première vraie paye de plus de 1000 euros. Je pète un peu les plombs niveau look et je décide de me teindre en blond platine, avec un look Rock ringardos (je tiens deux mois comme ça). Je deviens une espèce de paria et on se moque ouvertement de moi en rue. En plus je marche bizarre avec mes grosses pompes. Je fais les vendange : une portugaise beauf a l'air de s'intéresser à moi mais je ne tente rien car me plaît pas. Une autre fille sympa qui me plait mieux a l'air intéressée. Mais après quelques échanges sur MSN par la suite, elle ne donnera pas suite justement. Encore un échec. Je m'énerve et tombe sur des articles parlant du succès sexuel du bad boy (je suis toujours puceau bien entendu). Je décide de porter un masque de trou du cul, je me dégote des stéroïdes anabolisants, d'autant plus que je reprends contact avec une fille de maternelle via Facebook. J'ai donc mon second vrai rencard et je me conduis comme un conna*d. Mais bizarrement, elle est ok pour un second rdv. J'arrête les stéroïdes car il y a plus d'inconvénients que d'avantages. Je cherchais la demer à tout le monde, ça allait mal finir. Je suis passé du type effacé au surconfiant, sans aucune maîtrise. Je revois la fille un mois plus tard et je vois qu'elle est moins bien sapée. Je sens que c'est mal parti. Je suis moins conna*d et à la fin, je tente de l'embrasser. Elle me sort un « nan la bise ! Rien d'autre. » Sur cet énième échec, je décide de ne plus la revoir. Trop humiliant. Entre-temps, mon pote a réussi à sortir avec la fille qui lui faisait fantasmer depuis longtemps, par un gros coup de chance en plus. La petite bourge à la vie dorée, mais mon pote ne m'en fait pas profiter (faut dire que je suis encore asocial, ça parle même dans mon dos en salle de muscu). Une arrière-grande tante (que je connaissais bien) meurt. Ouais, ça commence à faire beaucoup.
La solitude me pèse plus que jamais. Je réussis toutefois à faire venir un contact fille de MSN chez moi. La meuf est passée d'un road trip australien de 11 mois à chez moi, dans une ville de province moyenne chez un mec louche Le courant passe pas trop mal et ça finit dans mon lit… Sauf qu'elle est pas à mon goût, du coup, c'est mort pour coucher avec elle. Mais j'ai un nouveau smack et des câlins, tout en ayant la demi-dure. J'ajoute des filles de l'est au hasard sur mon Facebook et je sympathise avec certaines. Une fille me dit même qu'elle est amoureuse de moi. Puis je commence à être virtuellement romantique, et je sens qu'elle s'éloigne. En stalkant son FB, je sentais qu'un truc clochait avec un kéké de son coin (je pigeais pas le lituanien, mais forte intuition). Elle finit par m'avouer qu'elle s'est faite dépuceler par son kéké PLS. Je réussis quand même à lui faire accepter de me rencontrer à Londres où elle commence ses études. Je suis toutefois très isolé car mon pote a changé de ville. Je reprends un traitement psy car la solitude est insupportable. Je tiens 4 mois comme ça, mais j'ai des effets secondaires gênants, comme pioncer 12 heures par jour ou avoir une jambe presque paralysée après le sport Je décide d'arrêter d'un coup comme la dernière fois, avec les risques que ça comporte. Mais heureusement, ça s'est beaucoup mieux passé.
Je rencontre une fille à l'épreuve du bac. J'obtiens un rencard, je vais en boîte (une petite) pour la première fois et ça ne me plaît pas. Je l'invite dans ma chambre et on sent qu'elle attend un truc physique. Mais pareil, elle n'est toujours pas à mon goût et je fais rien. J'obtiens mon bac L sans briller, juste le minimum syndical. La rencontre avec la lituanienne se rapproche, je déprime dans mon coin à rien glander (même pas de muscu) en attendant. Je vide des bières et je glande sur le PC. Je tente malgré tout un peu de drague après avoir vu le film réalisé par Soral. Que des échecs. Je ne tremble pas, mais ça se voit que je suis mal à l'aise et que je manque d'intelligence sociale.
Arrive enfin la rencontre à Londres. Je parle anglais couramment. Le feeling passe, les échanges sont fluides. Puis baisse d'énergie. Mon anglais devient médiocre et je parle de moins en moins Elle finit par me trouver zarbe. Je tente de la serrer et elle me repousse en rigolant. Au final, il ne s'est rien passé. Le comble du malaise a été quand elle a amené sa petite soeur de 12 ans au dernier rendez-vous Je précise qu'elle fait 1m83 (la grande, pas la petite hein) et moi, me suis arrêté à 1m70 Je suis vénère, archi-vénère Je décide de m'enfiler plein d'ebooks sur la drague et la séduction et de vraiment changer car j'en avais marre de tous ces échecs. Il se trouve aussi que je vais entrer en fac, en filière poubelle mais osef.
Khey, comment tu as dégoté des stéroïdes ?
Données du topic
- Auteur
- Everett-Jones
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- 25 août 2016 à 15:50:54
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