[Photo] 5 ans de voyage en Asie Resumé

CHRONIQUE D'un VAURIEN

7.00 mon reveil sonne, ce batard. Il faudrais que je songe à le changer ma sonnerie car du cut killer qui te hurle de "niquer la police" au pays du zen, on a vu mieux.

8.30 putain je me suis rendormi ... j'ai une gueule de bois ... ce voyage commence bien.

10.00 j'arrive à la gare. Je vais prendre le train jusqu'à hanamaki dans l Iwate. De la je commencerais le stop. Le train part à 10.45. Il me reste du temps à tuer. Faut que je mange un truc. Allez je vais profiter de mes derniers instants de civilisation pour engloutir un hot dog avec un ice tea. Mais alors que je me dirige vers la chaine dotdor ou un truc du genre ... Oh putain le fou me salue !!!
Je vous explique brièvement qui est le fou, un homme à la calvitie accompagné de long cheveux gras le tout agrémenté d'un sourire littéralement jaune. Pour accentuer le contraste cet homme s'habille avec un costard plus mort que celui de james bond à la fin d'une scene d'action.

Il m'avait suivit tout une journée à Sendai il y a 3 jours. Et le revoila ... si je le vois dans les bois ce soir, je le defonce ! eh merd j'espère que je ne part pas dans un trip façon fight club.

11h-13h le train avance à une alure reguliere tandis que mes pensées voguent librement au gres du paysage et de la musique qui me parvient de mon téléphone. Le tohoku est une région fascinante. Considéré comme japonaise depuis plus de 1000 ans mais cependant les gens du sud continuent à denigrer ces terres essentiellement agricole.
Alors que le japon est réputé pour son modernisme. Les seul éclats de civilisation qui jalonnent ces vallée entouré de montagnes, sont des gares rouillés ou attendent des petits vieux qui ont tant d'histoire à transmettre... ( ou qui bouffent vos cotisations retraite je vous laisse le choix de la perception )

Bref je commence à ressentir de la mélancolie et la musique de Joe hisaishi et Sting n'aide sûrement pas.

13h : je suis arrivé Hanamaki le début de mon périple! Je me sens revivre putain ca fait du bien de marcher. Je me prends un bol de nouille (udon) et je me dirige vers l'office de tourisme. Demandant tant que bien que mal en Japonais ou est la route menant à Tono. La pauvre femme ne comprends pas pourquoi je m obstine à vouloir faire le trajet à pied alors que des trains partent fréquemment. Et accessoirement elle doit se demander ce que vient faire un blanc dans son bled paumé.

14.00 ça y est je me casse ! Enfin d'abord je tourne en rond. Ca march3 pas le truc de merd pour trouver l'est que j'avais vu avec Bear Grills. Et d'ailleurs il m'explique comment il fait pour regarder le soleil ce rosbeef. Perfide d'albion ! Apres avoir demandé mon chemin je comprends ce que voulait dire l officine de touriste. Putain c'est long et il fait chaud ! Et mes fringues de merd pas adapté pour deux sous. J'ai un ruisseau qui démarre de mon dos de gorille argenté pour finir entre la vallée de mon cul. C'est dégueulasse j'ai l'impression de me chier dessus. Et je me tâte à acheter un short et foutre mon jeans à la poubelle!

14.50 : je commence le stop bon spot !
15.00 : je commence à perdre patience
15.05 j'invente toute les insultes les plus raciste ça defoule et ça fait du bien 15.15 je me casse ! Je m'en fout j'y vais à pieds ! Pour mieux comprendre ma situation imaginait un jap qui ne parle pas français qui fait du stop dans la creuse ...

15.20 un couple de mon age s'arrête. Il me trouve beau qu'elle drôle d'idée... du coup je dois me faire prendre en photo. Il me demande ou je vais. Je leur dit à tono (40km). Ils me prennent en pitié et font un detour pour me déposer. Couple super sympa la fille à 24 le mec 25, ils attendent un bébé. Pour etre franc ils ont l'air bien nunuche. Mais ils reveillent en moi une amertume doublé dune melancholie. Ils ont peut etre l'air con mais heureux. Et moi je voyage seul en me essayant de me persuader que j'ai besoin de rien et personne. Je ne bouge que car j'ai l'illusion que bouger et avancer sont synonyme. Une quete vaine de clebard à la con qui court après sa queu. Bref les batards ils ont réveillé de vieux demon.

17.00 je suis à tono. Il va faire nuit. Je bad et mon nouveau pote m a dit que deux touristes se sont fait attaquer par un ours. Je suis plutôt vener la sans savoir pourquoi. Je prend un hôtel pour protéger les ours. J'ai pas envie de me defouler sur eux.
Je trouve une auberge jap pour 35 euro.

Depuis j'ai mangé un ramen. Je pense j'ai de la melancholie et j'essaie de me persuadé que je dois continuer à avancer et pas rentré. Il n'y a rien à esperer chez moi. Je veux garder l'espoir que pous loin se trouve le bonheur tout en sachant très bien que celui est dans mon propre coeur.
Fin jour 1.

Petit dej

train

Je marche vers la bonne route

Personne me prend en stop ça me blase

Pris en stop c'est cool !

Tono ...

Et enfin ma chambre

IBUYA! Ptain j'étais en Asie cet été et je te cherchais pour avoir de bonnes adresses!! :p
Au final je me suis posé dans une école dans les 4000 îles au Laos c'était juste énorme!

Je note ton nouveau pseudo pour une prochaine fois ;)

12.10 Eh merd j'ai trop squatte sur l'ordi. Il ne me reste que 10 minutes pour atteindre la gare. Je m'habille rapidement je sors je court. Je ressemble à un bouffon à piquer un sprint dans la rue avec ma veste en cuir et mon jeans slim. Mais je suis bon la. Je ne raterais pas mon train. Je cours 200 metre, je m'arrête essoufler. Il faut que j'arrête de blamer menes.

Je décide d'optimiser ma physionomie de girafe anorexique. Je marche à un rythme rapide. Je croise un amerloque. Je ne l'aime pas mais je crois que ce n'est pas reciproque. comme d'habitude il me demande
- hey man pourquoi tu es si grand ?
Je lui repond avec un sourire
- et toi pourquoi tu es si con.

Il rigole, fait chier il m'apprecie vraiment.

La prochaine fois je me taterais à lui repondre :
"C'est pour mieux baiser ta mère mon enfant ..."
En plus d'être riquain il est con ...

Je suis devant le conbini. Je suis dans les temps. Un conbini c'est une superette ouverte 24/24 7/7 un miracle de la civilisation consommatrice. Tu en trouves partout et il y a de tout. Surtout de la bouffe préparé qu'il te rechauffe directement au micro onde. Pour resumer imagine tu fais un cauchemar, disons que tu apprends que le nain de game of throne est ton pere. Tu te leves en sueur. T'as besoin de prendre lair. Tu marches 3 minutes. Tu vois ce lieu illuminé dans cette nuit noir. Tu rentres. Tu achètes un magazine un hamburger et yn yahourt. Tu vas mieux, tu te rendors. Bon faut que j'arrête de rêvasser. J'accélère.

12.17 j'y suis ! Dieu que j'ai soif. Il y a un vending machine. Autre singularité du japon. Des distributeur de boisson super moderne, au choix faramineux et installe partout. J'en ai même trouvé un au milieu de la forêt une fois. Je tente une boisson gazeuse à la pêche. Ça passe.

12 :40 je suis dans le train je me laisse porter par les paysages qui defilent. Je suis bien mais un truc dans mon nez me derange. Je me gratte l'enlève. Une bonne crotte de nez m'obstruait les parois nasale. Une personne âgée me regarde avec degout. Il n'a pas pardonné lui.

13.20 J'arrive à yamadera. Jai vue des paysage dans le train. Juste magnifique. Des vallées boisé encaissé traverse par des torrent qu lit rocaillleux. J'irais la bas c'est sur.

J'ai la dalle. Je trouve quelque restaurant sympa. La spécialité ça a l'air d'être le soba et le mochi ici. Mais le problème c'est que les japonais sont des queutard. Non ne t'imagines pas des trucs. Je veux simplement dire que le peuple nippon a une patience remarquable. Ils sont capable d'attendre des heures pour manger un ramen vu dans une emission tv. Juste car il sera légèrement différent des concurrents.

On dit la france est un pays gastronomique certe mais les japonais sont un peuple gastronomique.

Finalement je trouve un resto ou il n'y a pas d'attente. Je remarque de l'agitation au fond. Des ritals essayent désespérément de se faire comprendre. Ils veulent le menu du jour sans champignon et avec plus de viande. Ils sont serieux en plus ces abrutits. Ça m'énerve. Premièrement c'est impoli, deuxièmement quand tu ne pipes pas un mot de Japonais tu fermes ta gueule et tu prend ce qu'il y a.

Je connais ce sentiment. À l'époque j'arrivais dans un resto au cambodge, montrais un truc au pif sur la carte car le prix me convenais et me retrouvais avec une chauve souris grillé dans l'asiette.

mais putain fermez la et mangez si vous avez faim ! Ne foutez pas les locaux dans l'embarras. Et merd ça m'énerve. J'avance dans le restaurant. Prend une chaise. Putain de macaroni si ils ne sont pas content ils ont qu'à manger des pates ! Et je m'assois. Tu croyez quoi? Que j'allais leur balancer la chaise sur la gueule ? Je sais me tenir. J'ai choisis un ragout au pomme de terre et à la viande. C'est bon je suis content de mon choix.

14.00 je commence l'ascension jusqu'au temple. Ça grimpe les japonais soupirent s'essouffle et des echos parcours le chemin " chaud fatigue attention" ça peut se montrer communicatif un nippon. Ça me fait rire je les depasse tous en montant les marches deux par deux. Arrivé au 3/4 du chemin je suis mort. Les japonais me depasse tous, ça les fait rire.

Enfin je suis au sommet de la montagne. La vue est à couper le souffle. Un temple vermeil perche en équilibre sur un piton rocheux. En contrebas des foret à perte de vue, presentant toute les nuances de vert.

Je ferme les yeux. Je m'imagine moine zen au temps de la grande edo. Assis en tailleur je médite, je suis en symbiose avec les quatres éléments. Je me sens uni au monde. Mon environnement est la perfection même, à moi de suivre la voi pour atteindre le nirvana. Je sens la force entre en moi et la voi de Berlusconi entre dans mon coeur. Berlusconi? Putain c'est tout un car de hipster italien qui c'est ramené. Ils ont nique mon nirvana. Ils me regardent tous. C'est vrai que j'étais dans une pose chelou. Un peu comme rose à la prou du titanic. Je les emmerde quand on change de camps pendant les deux grandes guerres, on fait profil bas. Je m'en fout je méditerais une autre fois. Il faut que je me trouve une nana, je ressentirai sûrement la même chose face au courbe d'une belle femme.

Je redescend je remarque qu'il y a beaucoup de grand père avec leurs petit enfant. Mais oui ! C'est la fête des enfants ! Un brin de nostalgie m'envahit, je me souviens de l'époque ou j'allais en montagne avec mon grand pere. Soudainement il me manque. Mon grand pere est un homme genial, c'est à lui que je dois mon chauvinisme mon sarcasme mon ego ainsi que mon racisme primaire anti anglo saxon. Comme le tigre ( Clemenceau aimait le dire " l'Angleterre est une colonie française qui a mal tourné "
Ce n'est peut etre pas le cadre pour une déclaration d'amour. Mais ma famille particulièrement mes grands parents sont des gens admirable. Je leur dois tout !

Et merd je vois un train traverser le paysage. C'est le mien. Je l'ai loupé. Le prochain est dans une heure. Je me pose près d'une rivière au eaux cristalline le son de son combat perpétuelle contre la roche m'apaise. L'humain n'est pas le seul à se confronter à tout ce qui l'entoure. Des familles avec enfants s'amuse pres de la riviere. Ils ont l'air si heureux. Je souris. Dieu merci !

Je viens d'arriver à yamagatha ! Ce soir je sors. Je suis en chasse !

Plus ma video
https://youtu.be/x9JgoatxvhA

GUEULE DE BOIS VOLE ET INDONESIEN

Je me retourne. Bien sur il est la, il me suit comme un petit chien depuis que je suis arrivé en Indonésie, il y a une semaine. Il c’est ben, un nom de chien pour un comportement de chien. J’ai la dent dure je suis mauvais, mais j’ai mes raisons, j’ai l’impression d’avoir jeté par la fenêtre 1000 €. On marche au bord d’une route, il souri, il est content, et me présente à chaque passant comme un pauvre amis, qu’il a pris la peine de guider en Indonésie. Je ferme les yeux, déconnecte toi, imagine toi ailleurs.

J’entend une vibration, un 6 tonnes arrive à vive allure, il n’y a personne sur cet route perdu sur l’ile de Java. Ben est devant moi, le camion s’approche. J’hésite, et puis âpres tout, ils sont 250 000 000, un de plus un de moins …. Le camion est à quelque mètre, je le pousse d’un coup d’épaule. Son expression est stupéfaite, aucun sont ne sort de sa bouche. Un crissement strident, se fait entendre, un choc, une explosion rougeoyante, le camion prend la fuite. Ben n’est plus qu’une masse uniforme. Je souris enfin.
- Thibaut tu penses à quoi ? Hein dis moi !
Eh merd ce n’était que mon imagination, il est la …
Il faudrait que j’explique qui est ce pygmée qui a décidé que l’on était frère de sang, après une rencontre d’une après midi.

C’était il y a un an, je voyageais en autostop en Indonésie, j’avais trouvé un hôtel lugubre à Kuala Lumpur. J’utilisais le wifi dans le hall, j’étais bien je dialoguais avec ma copine, et elle me manquait. Une voix m’interrompt
- Salut je m’appelle Ben, tu es toujours tout seul, ca ne te dérange pas ?
- Non je m’aime bien
- Ah, on part avec un australien dans un temple hindou prés d’ici, tu veux venir ?
Il a l’air cool, j’ai accepté, j’aurais mieux fait de finir de télécharger mon porno comme prévu.

On part en ensemble, la journée se passe bien, il est un peu lourd, mais c’est un bon bougre, il me dit que son surnom c’est Facebook car il se fait des amis partout. C’est curieux je pensais plutôt à passe partout.
Un an plus tard, je le recontacte, j’avais eu un bon contact avec lui, je lui dis que si il est à Jakarta le mois prochain, si il est dans le coin, on peut se boire un verre. Je reçois la réponse 2 heures plus tard. QUOI ? C’est quoi ce malade putain !
« Hi Thibaut, je suis tellement heureux de te voir, j’ai demandé des congés, je viens de prendre mon billet d’avion au même date que toi, tu te rends compte, on va pouvoir voyager ensemble ! Ne me remercie pas ca me fait plaisir de t’aider ! »
Je déteste être collé par quelqu’un, je ne suis sociable que sur le court terme, et la je voyais que j’allais devoir me coltiner deux semaines avec cet inconnu. Et je ne pouvais pas annuler, il avait déjà tout prévu. Je détestais ca, mais je suis un bon gars parfois, j’ai relativisé, si ca se trouve ca va être génial.
Arrivé en Indonésie, il est la. C’est rapidement l’enfer ! Aucune autonomie …
« Mais Thibaut, ce resto n’a pas l’air bon, et puis pense au cholestérol, attend ce soir »
« Humm non trop cher, viens on va la bas »

Ne me parlez pas de communication, la seul fois ou je lui ai dis gentiment que j’aimais etre seul parfois, et que si on veut faire des activités différentes, on peut se séparer, et se retrouver plus tard. Il m’a regardé avec des yeux larmoyant dignes du beagle qui m’avait touché à la SPA quand j’avais 8 ans. Et m’a dit.
« Si tu ne m’aimes pas je m’en vais, je ne veux que t’aider » Il a 43 ans putain …
Je hais les gens trop gentil, tu ne peux pas t’énerver contre eux, ils sont irréprochable et c’est ca qui m’énerve, aucune forme, aucune personnalité, on dirait des putains de rat comme ce connard de mickey. Les gentils mêlez vous de votre cul ! Et allez baiser votre minnie sans nous faire chier ! Nous les Donald on ne vous à rien demandé, on est fainéant, on picole, on râle, on espère, on se bagarre et on aime vraiment! On est vivant ! Allez mourir ailleurs !
Mais ce soir, c’est le grand soir, la sangsue c’est trouvé des potes amerloques, il veut sortir avec eux, je refuse de le suivre ! Il hésite à partir. J’insiste. Il part !
Je m’achète une bouteille de vodka pour fêter ça ! Et j’invite des Indonésiens vraiment sympa à la tiser avec moi. Je veux faire mon bonhomme, j’enchaine les gorgé de Vodka cul sec ! Ils m’admirent, je commence à avoir la tète qui tourne, la vie est génial après tout !

J’enchaine avec des bières locales ! Putain j’ai la permission de minuit par oncle ben, et ca fait du bien ! Je pense sérieusement à me faire la mal cette nuit ! Je suis lâche dans les relations sociales, ca me travaille, je bois un peu plus. J’ai bue la moitié de la bouteille à moi tout seul ! Un quart et sur ma chemise, l’autre quart chez mes compagnons d’un soir.

Putain je veux sauter partout, je titube vers le hall, prend un taxi.
- I want to dance , dance !!! BOUM BOUM BOUM !
J’imite le mec qui veut danser, je crois que mon chauffeur comprend. Apres un court trajet, je me retrouve à l’entré d’un hangar, ca pourrait être glauque, mais il y a des néons des culs et des néons. Oui les néons c’est important. J’arrive je lance ma stratégie d’ivrogne. Je prends une bière. Je la sirote. Je regarde chaque table avec une bouteille, je trinque.
Ca marche, les mecs et filles sont super content un mec de deux mètre complètement décaler par rapport à la musique, vient à leur table, je suis le seul blanc, je suis l’attraction de la soirée. Un peu comme dans un zoo humain, je m’exhibe pour de l’alcool. Et je m’en fous. J’ai revêtu mon masque de bouffon, je veux juste boire et oublier ! L’esprit complètement embrumé, je vois un podium, il me faut 30 minutes pour l’atteindre, il est loin. Au moins a 10 mètres, et il y a beaucoup de shooter que l’on peut t’offrir sur 10 mètres. Le podium des dieux et la devant moi. Tout le public attend ma performance, je monte, je suis debout, je saute ! Personne ne me rattrape, je m’éclate le genou sur le sol. Putain sa mere ! Je souffre ! C’est sur je vais mourir dans d’atroce souffrance, mais il faut sauver la face ! Je remonte ! Le public est fier de moi, il m’offre de nouvelle rasade. Je prends la bouteille de whisky offerte par celle que j’ai surnommé gros melons. Elle est moche, mais je m’en fous, j’ai une copine et puis mon regard est posé ailleurs que sur sa face de fouine. Oh putain la rasade passe mal ! ca me brule ! Un gout acre remonte ! Un verre d’eau ! J’en vois un ! Je le bois c’est de la vodka ! Je vomis sur les deux filles en contrebas ! Crie et rire ! Je m’ecroule !
BLACK OUT !
Toilette sombre ! Videur, Taxi Ben qui m’enlève les chaussures pourquoi …

J’émerge du noir, un homme me secoue, ca pue. Ma tête va exploser, j’ai la bouche pâteuse
- TERMINUS TERMINUS
- What ?
- GO OUT
Je ne comprends pas, je vois un compartiment vide, je sors, je suis ou bordel. Mon sac est avec moi bon point. Je vois écrit en gros JAKARTA ! Mais c’est quoi cette merde, hier j’étais à 500 km de la. J’ai mal partout. Je marche au radar, j’ai la dalle malgré les nausées. J’ouvre mon portefeuille, plus de liquide. Et merd j’ai vraiment claqué 50 billets hier soir. Je suis trop con putain. Je retire ma chaussure, j’ai foutu mes réserves dans la semelle.
- PUTAIN ILS SONT OU MES 200 € !
Je cherche partout rien, et comment je suis arrivé ici ! Je regarde mon tel, des photos explicites avec le gnome.


Mais... mais ! il m’a balancé dans le train ce con. Et l’argent … Je commence à comprendre. Je me suis fait avoir comme un bleu. Je sors dehors, je cherche du wifi pour prévenir ma famille. Mousson et canalisation bouché. Bref je suis dans la merd et je marche dans la merd …

Eh l'auteur je suis jamais aller au Cambodge mais ma copine est cambodgienne
Un jour j'irait avec elle
En plus c'est une 8/10

Enfin bon, beaux voyages que tu as eu

NOMIODAI et ENTORSE

Il est 22.30, je me tate à rentrer, je jette à coup d’oeuil sur mon téléphone, la conversation commune, à été active.
Hugo : NIQUE LA ! Et si tu échoues on se retrouve à un autre nomiodai à 23.00
Igor : Today russian birthday for the victory ! Thank staline
Jan ( allemand) : Ta gueule !
Etc …
L’ambiance à l’air au beau fixe, je les rejoins dans un bar. Ils sont tous la, mongolie, japonais, vietnam, France, Allemagne, kazakh, russe, suede etc … J’aime cette ambiance international. Quand j’arrive les questions fusent ! C’était comment ! Tu l’as niqué ? Elle puait de la gueule ? Alors ? Playboy ? etc, je prend une clope, et leur répond.
- L’honneur de la France est sauf !
En ces temps de crise, j’essaie de sauver les meubles, ils nous restent plus que les clichés, on fait avec. On commence à boire, j’enchaine avec tout ce qui passe, piquette bon marché, vodka frelaté, tequila, rhum, whiskey, bière, ca commence à monter. Soudain le russe se lève sur la table.
Il essaie de faire un discours, sur la victoire soviétique, tout le monde applaudit même les allemand, on n’a pas trop compris, mais il y a un truc à fêter c’est bien. On décide de prendre une photo souvenir, avec la quenelle, je leur ai expliqué le sens, c’est un fist contre le système, ca vient de France et c’est cool, ca c’est bien importé sur Sendai, j’ai vu un Japonais que je n’ai jamais croisé le faire dans un bar une fois. Désolé le CRIF, sans rancune hein ?

Je suis maussade pas trop d’humeur à la fête mais je fais semblant d’être heureux, on m’apprécie pour ca.
Soudain, un sujet de conversation idiot est mis sur la table, mon changement. D’après eux, j’étais vraiment chiant suite à ma rupture, infrequentable, impoli, pas drole, cynique, trop pensif, les qualificatifs sur ma vraie nature fusent. Mais depuis mon retour de l’Inde, je suis redevenu un mec drôle et sympa.
Je souris et me tourne en dérision, pourtant, cela me fait mal. La traduction est claire, depuis que tu as remis ton masque de bouffon, on t’aime bien ! Allez tous crever ! A l’heure d’Armageddon, je serais le scorpion qui dansera sur vos tombes.
Je suis ailleur, je rigole, j’enchaine les blagues, et surtout je bois, j’enchaine les verres à un rythme effroyable, des images fusent, des souvenir refont surface. Je bois ! Je repense au petit Prince
« La planète suivante était habitée par un buveur. Cette visite fut très courte, mais elle plongea le petit prince dans une grande mélancolie:

- Que fais-tu là? dit-il au buveur, qu'il trouva installé en silence devant une collection de bouteilles vides et une collection de bouteilles pleines.

- Je bois, répondit le buveur, d'un air lugubre.

- Pourquoi bois-tu? lui demanda le petit prince.

- Pour oublier, répondit le buveur.

- Pour oublier quoi? s'enquit le petit prince qui déjà le plaignait.

- Pour oublier que j'ai honte, avoua le buveur en baissant la tête.

- Honte de quoi? s'informa le petit prince qui désirait le secourir.

- Honte de boire! acheva le buveur qui s'enferma définitivement dans le silence.

Et le petit prince s'en fut, perplexe.
Les grandes personnes sont décidément très très bizarres, se disait-il en lui-même durant le voyage »
Le nomiodai est finit, mon esprit est en mauvaise posture, j’ai assez bu, pour réaliser, pour analyser, pour voir tout ce que je ne veux pas voir. Je n’ai pas assez bu pour oublier. J’essaie de me changer les idées, l’ascenseur est plein. Je descends les escaliers le plus rapidement. Le traditionnel jeu de la course contre l’ascenseur. Je viens d’avoir 24 ans putain, faudrait grandir. Je saute, mauvaise réception !
Oh putain sa mère, douleur fulgurante, je n’y prête pas attention tout va bien. J’ai gagné la course.

On arrive au Bar isn’t it ? Le seul nightclub de Sendai, si on peut qualifier ca de Night club, l’entré coute 2000 yen, j’ai meme pas envie de chopper ce soir la, mais je suis la foule, parfois ca fait du bien. Je m’emmerde, l’ambiance est top, je me fais aborder, mais j’ai la tête ailleurs. Je regarde mes potes essayaient de chopper, ils s’y prennent comme des pieds.

Il faut savoir que pour draguer en boite, il faut toute une stratégie, il faut attaquer en équipe, j’explique ca, à un jeune allemand, il a à peine 19 ans, c’est sa premiere fois en club.
- Yo petit frere, tu veux niquer ?
- Hein ? Euhh oui pourquoi pas …
- Ok, tu vois elles sont toujours par deux, tu me dis laquel t’interressse, je me farcis la moche, tu geres la beauté
- Oh tu es trop sympa !
- Ouep je sais …
Il me montre un duo, oh l’enculé ! Une pure bonasse, avec une bouche qui pourrait servir d’allégorie à mister freeze, et l’autre une naine courte sur patte au nez épaté, elle est degueulasse, mais bon le sens du sacrifice c’est important. Je prend la schtroumpf par la patte, elle est choqué, elle sourit. Oh merd ! Ne souris pas, je ne vais pas pouvoir tenir sinon. Le plan marche parfaitement, la nymphe se retrouve prise au dépourvu, mon pote s’approche, il danse avec. Ma chose est trop chaude, je n’avais pas prévu ca dans le plan, elle se blottit contre moi, se frotte, et me fait des bisous sur le torse, oh putain. Il en est ou le jouvenceau, je ne vais pas tenir. Il n’est plus la, mais la nymphe est toujours la. Sa race ! Sacrifice inutile. Je m’extirpe de la chose, c’est gluant ca colle, j’ai du mal. Et mon pied commence à me faire sacrement mal. J’utilise l’excuse classique

- Je dois aller au toilette ?
- Oh je t’attends, tu vas faire pipi c’est ca
Putain c’est quoi cette question de merd. Elle est conne en plus
- Non je dois chier, ca grouille dans mon ventre, je vais lâcher une grosse merd coulante !!!
Elle me regarde d’un air dégouté, exfiltration réussit mon commandant !
Alors que je me dirige vers les toilettes, je vois mon pote vietnamien posé par terre, il est pas bien. Je l’emmène au toilette, il vomit. On est vraiment pote maintenant, frotter le dos de ton pote quand il gerbe, ca crée des liens, à default de frère d’arme, on a des frères d’ivresse. Société de merd !
Il s’assoit dans le vestiaire, un videur, l’attrape par le T-shirt et le balance violemment. L’alcool aidant ca me fait sortir de mes gonds
- Oh tu fais quoi la !!! C’est mon pote ok ! Je m’en occupe, tu ne le choppes pas comme ca, tu as cru que c’était ta meuf ou quoi ?
- Ok, je comprends, mais il ne reste pas la, emmène le à un taxi
Je retourne récupérer ma veste, je vois une autre allemande complètement mort, je l’attrape en passant, je les emmène dehors et les balances dans un taxi. Alors que je devais retourner en boite, mon pied se met à me lancer horriblement, impossible de marcher, je me traine également jusqu'à un taxi.
Black out, je me réveille dans mon lit. Impossible de marcher, direction l’hôpital.
- Qu’est ce que tu as ?
- Mal au pied
- Pourquoi j’ai sauté des escaliers
- Hein pourquoi
- Nomiodai …
Le médecin éclate de rire, j’ai une entorse, j’ai grillé mon budget pour deux semaines, je me sens con. Soirée de merd

La boite s’ouvre ! Enfin de la lumiére, putain qu’est ce que je fous la, j’ai rien demandé moi. J’étais bien dans mon œuf avant que l’on me trimballe partout. Moment heureux dans un jardin, voyage traumatisant dans un camion digne des heures les plus sombres de notre histoire, marché bruyant, et maintenant ces quatre tête de bipède qui me regardent avec un sourire béat.

Je ne les sens pas, je n’y peux rien, je n’ai jamais pu sentir personne. Il y a une blonde un peu nunuche qui nous regarde avec plein de tendresse, une grande perche au nez prédominant qui me regarde avec un sourire malsain, et les deux autres, ils s’en foutent de nous. Du coup cela je les aime bien. Je retiens vite le prenoms des deux primates qui nous regardent, manon et thibaut. Ca peut toujours servir de le savoir. Mes compagnons de la galére piaille dans tous les sens, putain qu’ils sont con … Ils croient que cette espèce est assez intelligente pour nous comprendre.

Mes compagnons parlons en ! Je ne suis pas dans la mouise. Il y a bobo un abrutit certain que les humains sont nos amis, et qu’on peut leur faire confiance, tout ce qu’il leur manque c’est de l’éducation. Ensuite il y a Dieudo un poussin mi black mi blanc, il ne pense qu’a se faire la mal et à courir loin vers l’ouest dans une sorte de réseau de résistance peta bardot, je ne sais plus. Enfin il y a bibi, elle est pas mal, elle est réaliste, elle sait qu’on doit profiter de notre vie de poussin avant de se faire manger par des thaï. Une destiné pas si mal après tout.
Dans le fond tandis que l’on regarde les humains galéraient chaque jour, nous on reçoit peinard notre RSA Revenue de Semence Automatique. Il y a même certains membres de notre espèce qui s’amuse à gueuler chaque matin pour les réveiller afin qu’il trime pour notre RSA, on les appels les coqs.

Je suis perdu dans mes pensées, quand la chose appelé Thibaut et la godiche nous attrape, putain ils font quoi la ? Je rêve ou quoi ils nous câlinent, eh ! pour vos choses dégoutante achetez vous un chat ou un chien, nous les gallinacés on est réputé à travers le monde pour notre fierté. Je vois dieudo, en train de parler de complot pour mieux nous attendrir tandis que bobo pialle de joie.
- Regardez ils essaient de communiquer !
Moue ta gueule, leur peau est flasque et moite c’est degueulasse !

Les jours se suivent et se ressemblent, je commence à m’habituer, mise à part leur connerie tactile on mange bien, et je m’en sors mieux que tout mes comparses envoyé dans les camps de la mort du redouté mac Donald. Bobo nie farouchement l’existence des mac nuggets, ca donne lieu à des débats animés avec Dieudo qui finit invariablement par le traité de lobotomisé aux ordre du système. Bibi et moi on traine dans notre coin, plus tard je me la taperais cette poule, et je me vengerais des bipèdes en gueulant chaque matin. L’avenir s’annonce radieux.
Alors que l’on trainait dans notre box tranquillement à profiter de la lumiere du soleil et de notre rsa, je vois Thibaut s’approcher, il a un mauvais regard dans ses yeux, je ne le sens pas. Je l’entends discuter avec manon.
- On les lâche dehors ?
- Tu es fou c’est dangereux. Laisse les tranquilles
- Oh la ferme, c’est des bêtes, il faut leur laisser de la liberté, t’inquiètes j’ai le sens des responsabilités je suis animateur BAFA et je demanderais aux autres de jeter un coup d’œil de temps en temps.
C’est quoi son plan foireux à cet abrutit, je ne sais pas c’est quoi un BAFA mais vu sa gueule dégueulasse, je sais qu’il n’arrive même pas à se responsabiliser lui-même, putain je n’ai pas confiance ! Ils nous attrapent et nous lâche dehors.

C’est la pagaille, on est complètement déboussolé, Dieudo court partout
- YAHOUUU l’ouest ! L’heure de la dissidence est arrivé ! Je me barre ! Je vous laisse dans le système bande de mouton ! Euhhh les copains c’est ou l’ouest déjà ?

Qu’il est con ce con, je lui repond,
- l’ouest c’est vers la ou le soleil se couche …
- et il se couche quand le soleil ?
- Avant la nuit ?
- Euhh mais après il fait noir
Il me blase je me tourne vers bobo qui est en pleur
- Les humains nous ont abandonné, c’est dramatique, nous n’avons pas été assez docile, c’est le jugement dernier ! J’entend le bruit des pattes, la bête immonde arrive !
Hein quelle bete immonde ? Oh putain un chien arrive, je n’aime pas son approche, Il est à un saut de Bibi !
- BIIIIBIIIIIIII !
C’est l’horreur devant mes yeux, bibi se retourne, un piaillement un claquement, du sang ! Le chien qui se lèche les babines, mon amour qui a disparu !
Je reste tétanisé, tandis que Dieudo et bobo se cache dans un buisson. Le temps c’est arrêté. Quand je reprends conscience, je vois ces deux salopards d’humain devant moi. Manon nous caline, ca me rend furieux, elle se prend pour ma mère ou quoi ? Tandis que Thibaut rit aux éclats !
- Oh putain le con, j’ai servi un mac drive au chien !
Il éclate de rire, enculé !
Les jours passe et se ressemble Dieudo, regarde chaque soir ou se couche le soleil et l’oubli le lendemain matin, moi je reste dans ma torpeur, je me vengerais.

Puis un jour nouveau drame, bobo, veut mieux connaitre leur culture, il s’avance vers la bassine rempli d’eau qui sert à nettoyer le tissus qu’ils appellent vêtement, il est impressionné, il a soif, se penche un peu trop, il tombe. Je l’ai entendu crier à l’aider pendant des heures, on criait en écho, mais peine perdu, ils étaient loin, en train de jouer à leur jeux débile. Il s’est noyé, sa curiosité l’a tué.

La mélancolie me gagne, un amour perdu, une solitude et une destiné toute tracé, les idées de Dieudo commence à germer dans mon esprit. Puis vint ce jour ou ma décision fut prise. Je regardais en direction du soleil couchant, quand la main, du grand teigneux attrapa Dieudo, putain, il fait quoi

? Il ouvre la bouche ! Une odeur immonde envahit l’espace ! Je tremble d’effroi, l’image du chien noir me revient ! Il va le manger bordel de merd ! Non pas Dieudo aussi ! Je m’y suis attaché à ce drôle de gaillard ! Il le prend en bouche, et le maintient putain mais il joue à quoi ? C’est du pur sadisme, l’autre godiche le prend en photo et ils rigolent ensemble, dieudo est sauf mais hagard !

- Oh poto ça va ? T’inquiete ne cherche pas à comprendre, tout va bien ok. On se fera la malle, je te dis, c’est bon je te suis ! On marchera vers l’ouest, je suis avec toi, tient le coup ok !
Il a le regard fou, il ne m’écoute pas !
- Je pars maintenant, j’ai compris, tout est au dessus du soleil, au dessus c’est le soleil, j’ai eu une révélation, des années de servitude et d’abrutissement nous font croire que l’on est des rampant de la sous chiasse, mais je m’envole, je vais partir loin maintenant !
- Oh ne déconne pas, tu fais quoi ?
Il se dirige vers la fenêtre ouverte, il ouvre ses ailes atrophié et … Saute ! Quoi ? Il est fou c’est trop haut, j’entends un craquement au sol, puis un silence de mort.
Je n’en peux plus de cet enfer !
Ce n’est que deux heures plus tard que Thibaut éclate de rire !
- Putain il est c’est pris pour dumbo ou quoi ? Oh les gars, on a battu notre record, en une semaine on a déjà perdu un troisieme poussin, ce couillon est tombé !

J’en peux plus putain, c’est quoi ces tarés ! Depuis j’attend je reste dans ma boite, me gave de mon RSA, j’ai compris une chose, quand tu es au RSA, ferme ta gueule, et prends ! Je n’aurais jamais d’autre plaisir que gueuler chaque matin, et voir ces connards trimé en la mémoire de Bibi BOBO et Dieudo…

Putain mais qu’est ce que je fous la ? Je suis debout sur une scène devant des centaines de japonais. J’ai l’impression qu’il me regarde tous, et ils auraient de bonne raisons. Je suis habillé comme un paysan japonais, ce qui me donne un air de hippi qui c’est paumé en allant Woodstock.

De plus mes deux mètre de haut, n’aide pas à se faire discret. Je me sens telment con, sa mère. Tous mes potes sont en train de danser sur scene ou faire du tambour, et moi ? Je tiens un drapeau. Je me souviens de la blague que j’ai faite, le jour ou la prof nous à dit que l’on allait soit danser, ou faire de la musique pour un festival.
« Putain les gars , je ne suis tellement pas doué, vous verrez je serais le débile qui fera du triangle. » Si j’avais su, on a trouvé pire pour moi….

C’était il y a deux semaines, la prof nous a emmené dans un gymnase pour nous entrainer à danser, j’étais mauvais jamais dans le rythme, dyslexique, je confondais tout, je me sentais con, j’ai demandé à faire de la musique plutôt. J’espérais, m’en tirer avec une flute et j’aurais fait semblant de siffler dedans. Je savais très bien, que je ne suis pas foutu de danser ou faire de la musique. C’est un problème mental qui m’est depuis l’enfance. Je suis incapable de me coordonner avec les autres ou de suivre un rythme. Quand j’étais gosse, tout les médecins et pseudo spécialiste pensaient que je serais un débile qu’il faudrait mettre dans une classe pour attardé … Normal, j’étais bien au dessus de leur jeu de merd, vas y tape dans tes mains comme les autres, aller fait le mouton ! J’y arrivais pas, ca m’emmerdait je me refermais, si ma mère n’avait pas insisté pour que je suive un cursus scolaire normal, je serais surement sur la page mustapha SEGPA. Dieu merci, mon sens critique, et mes capacité d’analyse m’ont permis d’avoir une scolarité relativement brillante par rapport à mon investissement. Bref je suis autiste.
Le lendemain, venait le moment fatidique du cours de musique. Oh bordel j’étais grillé ! C’estait un tam tam ! Un putain de tambour geant ! Et mon playback avec cet engin ? Un petit vieux tout sourire s’est approché vers moi, pour m’expliquer un rythme basique. Tout etait flou dans ma tete, ca ne marchait pas ! Je ne comprenais pas ! La salle est silencieuse, ca empirait mon état. Une trentaine de paire d’yeux était braqué vers moi pendant plus de 20 minute ! Et je ne pouvais pas faire ce rythme que je savais basique. J’explosais et demandé à aller au toilette.
Je detestais ca, ma décision était prise, je suis allé voir la prof.
- Madame tant pis pour vos crédits, je ne peux pas ! Je ne peux pas ! J’abandonne ! Je vous l’ai dit je ne voulais pas faire ça, je suis à l’université pas tambourin sous Napoleon !
Je m’emportais, je dois avoué, j’étais vraiment en panique, plein de moment que j’avais enterré resurgissait dans mon esprit.
- Thibaut je vous comprends, calmez vous, j’ai vu que vous étiez different, j’ai trouvé un role à votre mesure pour un beau jeune homme comme vous, vous allez porter la banniere de notre université !
Voila comment je me retrouve, sur cette scène à porter un drapeau. Je suis la cinquième roue du carrosse. Tiré de mes pensé, je vois la prof venir vers moi d’un air paniqué, c’est quoi ce merdier ? Je suis debut je tiens le drapeau, tout devrait aller pour le mieux ?
- Thibaut le drapeau ! Il est à l’envers !
- Quoi mais non ?
Oh putain de merd ! Je le tiens à l’envers depuis 10 minutes, pour ca qu’il me regarde tous ! J’essaie de le remettre à l’endroit. Il s’enroule autour du mat ce batard ! Putain la galère ! Apres de nombreuse tentative, je le remets à l’endroit ! La honte ! Même tenir un putain de drapeau, je suis foutu de me louper ! J’ai les nerfs, et envie de disparaitre !

https://www.youtube.com/watch?v=vLeDYSlkDgs

à 2 minute au fond

On rentre au vestiaire, tout c’est bien passé, sauf mon accident mais tout le monde est content. Je les entends ce moquait de moi gentiment, je n’ai rien à dire, je rigole avec eux. Je fais le m’enfoutisme.

- Bon les bouffons, ce n’est pas tout. Mais moi j’avais un rôle honorifique et ca m’a donné la dalle, on se retrouve au vestiaire.

Ce qui est bien en matsuri il y a plein de stand de bouffe, je me prends quelque brochette avec des nouilles grillées, que l’on appelle Yaki soba.

Etre seul me fait franchement du bien, j’en pouvais plus de cette ambiance, tout le monde est heureux etc. Je les comprends, j’avoue que je suis content d’avoir eu cette expérience unique, mais quand je vois ce type d’humeur de foule, ca me fait peur, je préfère m’en écarter.

Apres avoir bouffé, je retrouve tout le monde, une ambiance euphorique y regne, ca m’énerve. Je comprends vite pourquoi.

- Exile va venir ! Un membre va prendre une photo avec nous ! Woow c’est geniale !
Ca me soule, je déteste l’idolisation, c’est vrai exile est un groupe super connu. Et j’ai du respect pour ces gars la. Et après ? C’est eux qui me nourrisse ou m’éduque ? Non ! Je ne leur dois rien ! Et le comble la prof nous demande de crier et d’applaudir quand il arrive ! Putain allez-vous faire foutre ! Mes potes me traite de rabat joie, et d’intellectualiser trop. Moi j’appelle ca des principes et de l’honneur. Quand on n’est pas foutu de porter un drapeau correctement, on essaie de sauver les meubles.
Le mec arrive tout le monde se lève et applaudit, ca me débecte. Il me voit assis au fond, je lui fais un signe de tète pour le saluer. Peut être que je me trompe mais on dirait que mon comportement l’horripile.

Apres la séance photo, ou la starlette prend sa dose d'helium dans la cheville, je décide de me barrer, je suis de retour en civil, il fait nuit, la fete continue et je sens que ma journée ne fait que commencer. Je dois rejoindre des potes pour un restaurant et un nomiodai

sweet

La suite sera dans ma tradition sexe et alcool

"Elle arrive dans ma chambre, on parle de tout et rien. J'y prete une oreille distraite " putain je la defonce !" Ça m'emmerde je veux baiser. Je l'interrompts

- approche tu es si belle il faut que je te dise un secret.
- oh quoi

Elle s'approche je l'embrasse.

On baise je peux decrire ça brièvement.

Oh ah ih uh bip hummpfff raaa oooohhh popopo plapplaplplap iku iku bokumo haaaaaa.

Bref j'ai réalise mon fantasme. Encore une catégorie sur laquel je ne me branlerais plus"

JERRY faut que je toast tien

Mec t'abuses la

T'as baisé au moins en Asie ?