[FIC] "Bienvenue dans la police criminelle monsieur Célestin Chancla"
Le 23 novembre 2024 à 00:25:38 OuestLarry a écrit :
Le 23 novembre 2024 à 00:13:13 :
Le 22 novembre 2024 à 23:40:40 :
Le 22 novembre 2024 à 23:28:37 :
Le 22 novembre 2024 à 23:25:06 :
J'arrive au bout du premier jet du chapitre
Bon, je crois que ça va être en quatre partiesDis donc, elle va bien s'occuper de nous la masseuse
Une prestation trois étoilesVous faites souvent référence aux étoiles lorsque vous parlez de Kaya. J'ai raté un truc dans la fic ?
Non, pas vraiment, il faut être du topic d'Arseneur pour avoir cette référence
C'est en lien avec l'intérêt du personnage de Laura pour les centaures, non ?
Le 23 novembre 2024 à 01:35:00 :
Le 23 novembre 2024 à 00:25:38 OuestLarry a écrit :
Le 23 novembre 2024 à 00:13:13 :
Le 22 novembre 2024 à 23:40:40 :
Le 22 novembre 2024 à 23:28:37 :
> Le 22 novembre 2024 à 23:25:06 :
>J'arrive au bout du premier jet du chapitre
> Bon, je crois que ça va être en quatre parties
Dis donc, elle va bien s'occuper de nous la masseuse
Une prestation trois étoilesVous faites souvent référence aux étoiles lorsque vous parlez de Kaya. J'ai raté un truc dans la fic ?
Non, pas vraiment, il faut être du topic d'Arseneur pour avoir cette référence
C'est en lien avec l'intérêt du personnage de Laura pour les centaures, non ?
Le 23 novembre 2024 à 01:01:54 :
Nooooon, j'arrive trop tardVous allez nous mettre dans la merde, je comprends que la frustration de l'autre fic rejaillisse mais tout de même
Cela n’a aucun rapport, dans tous les thriller et trucs policier qui se respectent y’a toujours un personnage torturé qui a un lien avec le milieu de la prostitution c’est donc normal de s’y intéresser
+ faut pas voir ça comme une waifu road. Il y a possiblement moyen que ça finisse en romance mais je crois pas que ce soit le but de la fic que de poursuivre les petites fesses
Rien que le fait qu’on soit là en tant "qu’adulte" et pas en tant qu’enième fic ou célestin est à l’école et cherche a ken toute sa promo. rien que la derniere de massko, la romance c’est pas le sujet important et pourtant LE twist de la fic implique de la romance, les waifus sont clairement affichées en tant que tel, ca fait des tier list a tout va et les pavés argumentés sont mieux argumentés quand ça parle de fesse que du jeu de la mort (oui je troll un peu en disant ca mais vous voyez l’idée non ?)
Bref bref tout ça pour que yes we can fix kaya, tout va bien spasser
Le 23 novembre 2024 à 09:08:33 :
Le 23 novembre 2024 à 01:01:54 :
Nooooon, j'arrive trop tardVous allez nous mettre dans la merde, je comprends que la frustration de l'autre fic rejaillisse mais tout de même
Cela n’a aucun rapport, dans tous les thriller et trucs policier qui se respectent y’a toujours un personnage torturé qui a un lien avec le milieu de la prostitution c’est donc normal de s’y intéresser
+ faut pas voir ça comme une waifu road. Il y a possiblement moyen que ça finisse en romance mais je crois pas que ce soit le but de la fic que de poursuivre les petites fesses
Rien que le fait qu’on soit là en tant "qu’adulte" et pas en tant qu’enième fic ou célestin est à l’école et cherche a ken toute sa promo. rien que la derniere de massko, la romance c’est pas le sujet important et pourtant LE twist de la fic implique de la romance, les waifus sont clairement affichées en tant que tel, ca fait des tier list a tout va et les pavés argumentés sont mieux argumentés quand ça parle de fesse que du jeu de la mort (oui je troll un peu en disant ca mais vous voyez l’idée non ?)
Bref bref tout ça pour que yes we can fix kaya, tout va bien spasser
Dans le même esprit, j'ai rarement vu dans les fics du forum un personnage féminin très présent comme Barrios être traitée sans la moindre sexualisation ou jeu d'éventuelle tension comme ici
Le 23 novembre 2024 à 09:08:33 :
Le 23 novembre 2024 à 01:01:54 :
Nooooon, j'arrive trop tardVous allez nous mettre dans la merde, je comprends que la frustration de l'autre fic rejaillisse mais tout de même
Cela n’a aucun rapport, dans tous les thriller et trucs policier qui se respectent y’a toujours un personnage torturé qui a un lien avec le milieu de la prostitution c’est donc normal de s’y intéresser
+ faut pas voir ça comme une waifu road. Il y a possiblement moyen que ça finisse en romance mais je crois pas que ce soit le but de la fic que de poursuivre les petites fesses
Rien que le fait qu’on soit là en tant "qu’adulte" et pas en tant qu’enième fic ou célestin est à l’école et cherche a ken toute sa promo. rien que la derniere de massko, la romance c’est pas le sujet important et pourtant LE twist de la fic implique de la romance, les waifus sont clairement affichées en tant que tel, ca fait des tier list a tout va et les pavés argumentés sont mieux argumentés quand ça parle de fesse que du jeu de la mort (oui je troll un peu en disant ca mais vous voyez l’idée non ?)
Bref bref tout ça pour que yes we can fix kaya, tout va bien spasser
Dans le même esprit, j'ai rarement vu dans les fics du forum un personnage féminin très présent comme Barrios être traitée sans la moindre sexualisation ou jeu d'éventuelle tension comme ici
Elle est pourtant loin d'être moche, je lui donne du "capitaine" quand elle veut
Vos pensées se bousculent dans votre tête. Devez-vous intervenir ? Le pouvez-vous vraiment ?
CHAPITRE 17 : JEUX DE HIÉRARCHIE
D’un brusque coup de volant, vous vous rangez le long du trottoir. À peine avez-vous arrêté la voiture que vous courrez tant bien que mal sur la neige gelée. L’agent vient d’ouvrir la porte arrière de sa voiture et s’apprête à y faire rentrer Kaya lorsque vous approchez d'eux.
L’agent et la jeune femme vous regardent, surpris. Parvenu à eux, vous plongez votre main dans la poche de votre manteau et en sortez votre plaque.
- Bonjour Brigadier. Major Chancla, criminelle. Pourquoi l’emmenez-vous ?
- Je... je l’ai surprise en plein racolage. Je l’emmène pour qu’elle me donne le nom de son client.
L’homme est visiblement troublé par votre arrivée inopinée. Vous ressentez dans ses gestes et ses paroles l’ascendant psychologique que votre grade vous donne sur lui. Cela a pour effet de gonfler votre confiance.
- Mais n’importe quoi ! J’ai jamais fait le trottoir de ma vie moi.
- En mini-short et collant percé alors qu’il fait à peine deux degrés ? Tu me la feras pas à moi.
- Est-ce que je m’inquiète de la couleur des culottes de ta sœur pour savoir si c’est du racolage ?
- Heyheyhey, on se calme ! Brigadier, c’est tout ce que vous avez contre elle ? Ses collants ?
- Non, elle parlait avec une voiture à l’arrêt. C’est du flagrant délit et je veux le nom du client.
- Elle parlait avec une voiture ?
- Oui, vous voyez l’idée, la fenêtre ouverte et elle penchée.
- Et où est la voiture ?
- Elle a démarré lorsque j’ai mis les giros.
- Et vous ne l’avez pas poursuivi ?
- Non, je me suis dit qu’elle était plus facile à attraper que le client.
- Une plaque ?
- Elle était tordue et...
- Vous êtes sûr que c’était la procédure ?
- Oui, mon maj...
- Je ne suis pas sûr. Vous alliez où avant de l’arrêter ?
- En intervention à la maison de retraite des Cyclamens pour une visite du maire.
- Donc, on vous attend. Laissez là moi, je vais m’en occuper.
- ...
Le nez rougi par le froid du policier renforce l'air bête que lui donne son incompréhension. Devinant ce que vous êtes en train de faire, Kaya retrouve sa confiance et arbore un sourire satisfait et moqueur.
- Tu n’as pas entendu. Il faut aller retrouver Monique, elle a un avis de recherche à déposer pour son dentier.
- Je...
- Retirez-lui les menottes, je l’emmène.
Après un moment de flottement, le brigadier finit par s’exécuter et libère Kaya non sans afficher une mine de désapprobation. Vous attrapez le bras de la jeune femme et l’emmenez à votre voiture. Alors que vous arrivez à sa hauteur, une voix derrière vous vous interpelle.
- Major Chancla ! C’est Major Chancla n’est-ce pas ?
Vous vous tournez vers Kaya.
- Monte dans la voiture.
- D’accord.
Elle se glisse à la hâte sur le siège passager et referme la portière derrière elle. Vous faites face au journaliste.
- Comment connaissez-vous mon nom ?
- Ce n’est pas un secret d’État que de savoir qui sont les policiers sur une affaire, alors je me suis renseigné.
- Vous vous intéressez donc à mon affaire ?
- L'Ornemaniste des bois ? Mais tout le monde s’y intéresse, monsieur Chancla. Tout le monde dans cette ville aimerait connaître la vérité derrière ces macabres mises en scène. Avez-vous une piste ? Vous ne m’avez pas rappelé, d’ailleurs !
Agacé et pressé, vous commencez de faire le tour de votre voiture.
- Non, ma chef y réfléchit encore.
- C’est une erreur.
- Je n’en doute pas.
Vous ouvrez votre portière.
- Les vidéos de surveillance fonctionnaient ce soir-là, ils vous ont menti.
Vous vous arrêtez net.
- Qu’avez-vous dit ?
- Je sais que des enregistrements de vidéo-surveillance proches du lieu du premier meurtre vous ont été refusés sous prétexte d’une panne, or j’ai la preuve qu’elles fonctionnaient très bien ce soir-là.
- ... Vous bluffez.
- J’ai dit que je pouvais le prouver.
Vous le toisez encore quelques instants avant de finir par prendre place derrière votre volant, pressé par le froid qui vous mordait le visage.
- Je n’ai pas changé de numéro !
Le claquement de la portière vient vous couper du monde extérieur et vous vous retrouvez seul avec Kaya. Vous soufflez sur vos mains pour les réchauffer, tandis que la jeune femme reste silencieuse. En tournant la tête vers elle, vous accrochez son regard. Ses deux yeux bleus cerclés de noirs pénètrent en profondeur les vôtres. Vous attendez celui qui parlera le premier.
- Merci...
- Je t’en prie. Mais... tu faisais vraiment du racolage ?
- Bien sûr que non, c’est lui qui a tout inventé !
- La voiture aussi ?
- Non, ça, c'était ma coloc.
- Pourquoi elle a fui ?
- C’est un interrogatoire ?
- Je peux te ramener au brigadier si tu veux ?
Contrariée, elle tourne son visage vers sa vitre.
- ... Rien, elle aurait été positive à un dépistage, c’est tout.
Vous la regardez vous tourner le dos et remarquez ses doigts jouant doucement avec la poignée. Après une longue expiration, vous vous mettez en position pour conduire.
- Où est-ce que je te dépose ?
- Chez moi s’il te plaît... c’est à deux rues.
Vous appuyez sur le bouton de contact et vous engagez sur la route. Il ne vous faut que cinq minutes pour arriver devant une petite maison aux volets rouges d’un quartier pavillonnaire.
- C’est là. Merci de m’avoir ramenée.
Elle se tourne vers vous et vous dévisage.
- Pourquoi es-tu intervenu ?
- Car le destin t'avait encore mis sur ma route.
À votre réponse, un sourire vient chasser avec douceur ses traits inquiets. Elle pose sa main sur la vôtre.
- Merci beaucoup d’être venu m’aider.
Le son de la portière résonne dans l’habitacle et Kaya se glisse hors de la voiture avant de faire réapparaitre son visage dans l’ouverture.
- Si tu veux, tu peux passer... un jour où cela te dit.
- D’accord. Je le ferai à l’occasion.
- Alors... Salut !
- Salut.
Elle referme la portière et se dirige à pas pressés jusqu’à la maison aux volets rouges avant de disparaître à l'intérieur. Vous contrôlez l’heure sur votre tableau de bord : 8 h.
_______________
En arrivant, vous jetez votre manteau sur votre chaise avant de vous y asseoir. Gréville vous attendait sur une chaise voisine qu’il avait amené à votre bureau et était plongé dans un dossier.
- On a eu du mal à retrouver le chemin ?
- J’avais oublié de prendre en compte le temps de dégivrer la voiture.
Le lieutenant ne levait pas la tête des documents qu’il lisait.
- Barrios a vu que j’étais en retard ?
- ...moui.
- Elle était énervée ?
- ... Tu vas vite le savoir. Je l’entends arriver.
Vous levez les yeux vers le couloir et y trouvez comme Gréville l’avait annoncé Barrios marchant dans votre direction. Malgré vos craintes, elle semblait de bonne humeur.
- Célestin, comment vas-tu ?
- Je me remets. La douleur se réveille parfois, mais c’est supportable.
- Bien. J’ai quelque chose à te dire.
- C’est pour mon retard ? Je suis vraiment désolé, c'est...
- Non non, ce n’est pas ça, et ce n’est pas grave ton retard de toute façon.
- ...
- Célestin, les documents pour la régularisation de ta situation sont arrivés l’après-midi du 24. Tu vas pouvoir retrouver ta vraie vie.
- ...
L’idée que votre intégration à la brigade soit corrigée était sortie de votre esprit ces dernières semaines et vous ne vous imaginiez plus ailleurs. Le spectre de votre vie d’avant ressurgit et envahit votre esprit. Un mal-être aussi. Vous ne vous étiez pas rendu compte toutes ces années que quelque chose en vous n’allait pas, vous rongeait de l’intérieur et vous empêchait de vous sentir bien. Ce mal avait disparu ces dernières semaines de la manière la plus naturelle, et sa résurgence subite vous faisait prendre conscience de son existence pour la première fois. Vous retombiez dans une trappe obscure dont vous étiez sorti et dont vous aviez oublié l’existence. Votre poitrine se serre et vous vous décomposez. Barrios est surprise de votre réaction et ne trouve plus ses mots. Elle discernait le voile qui venait de s’étendre sur vos yeux.
- Tu... Tu devrais aller voir le commissaire.
Vous vous levez, raide, sans envie, comme un corps sans âme et prenez la direction du bureau. Vous frappez.
- Entrez !
- Bonjour, monsieur le commissaire.
- Ah, monsieur Chancla ! Asseyez-vous.
Vous vous avancez jusqu’à une chaise et échouez sur elle.
- Eh bien, mon garçon, les nouvelles sont bonnes. Notre petit problème est réglé. Voici ce qui va vous rendre votre vie d’avant.
« Votre vie d’avant », vous n’en vouliez pas, vous n’en vouliez plus. Mais comment lui dire, comment lui faire comprendre que pour vous, malgré tout ce qui vous était arrivé ces dernières semaines, tout était préférable à l’apathie et au vide de votre vie d’avant. La détresse qui s’empare de votre esprit charrie avec elle un lot de sensations.
La première qui vous revient est la pointe de ce stylo qui vous piqua la main lorsque vous tentiez de trouver appui sur le bureau pour soulager votre cou tandis que Barthod le meurtrissait avec votre propre col. À nouveau, vous en ressentez la douleur et vous ne pouvez vous empêcher de caresser discrètement du doigt le creux de votre paume. Vous repensez ensuite au plaisir que vous eûtes lorsque ce même Barthod vous offrit, non sans ronchonner, un cahier identique au sien durant cette même après-midi. Vous jurez entendre au loin la sirène d’une voiture de police, la même que vous aviez activée pour traverser la ville à toute allure avec lui suite à l’appel radio. Il y a ensuite le goût des bonbons de Gréville qui revient à votre palais tandis que, cheminant d’une idée à une autre, vous vous remémoriez la conduite criminelle de Barrios lorsqu’elle est pressée. Vous revoyez les deux visages de vos collègues amusés de vous surprendre à l’hôpital dans une situation inexplicable avec une inconnue. Et enfin, il y a cette douce odeur de pomme qui remplit à nouveau vos narines, odeur agréable que dégagent les cheveux bien trop souvent décoiffés de Kaya. L’idée que le premier souvenir venant de celle qui vous avait cassée le nez soit une odeur vous fait sourire.
- Ah, je crois qu’il se réveille.
- Pardon ?
- Non, gardez le truc que vous commenciez là, vous savez, un sourire. Parce que votre tête du matin en entrant dans mon bureau...
- ...
- Bien, je disais donc...
Il relève la première feuille du paquet agrafé qu’il avait positionné devant vous.
- Signez-en bas de cette page et vous serez de nouveau un civil.
Vos yeux laissent tomber votre désespoir sur le stylo qui oscille sur votre dossier, attendant que vous stoppiez son balancement en le prenant en main pour parapher la fin de votre parenthèse policière de ces dernières semaines.
- Mais avant, je dois vous parler de ça.
Le commissaire jette un nouveau paquet de feuilles agrafées entre elles sur le premier.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Le paquet du dessus ? La demande qui m’a été remise ce matin par le lieutenant Gréville que j’égare pendant encore quelque temps le paquet du dessous, le temps que vous résolviez l’enquête. Il y détaille longuement vos qualités et ce que vous avez apporté jusque-là à l’enquête. Il y développe aussi à mots à peine couverts que je serais un crétin si je vous laissais partir alors que nous n’avons toujours pas de perspectives d’arrivée de nouveaux éléments dans la brigade alors que vous n’êtes déjà que trois.
Vos émotions remontèrent et vous sentez vos yeux se mouiller.
- Si ça ne tenait qu’à mes impressions, ce rapport aurait été le premier papier de la journée à remplir ma corbeille, mais il a été rédigé par un lieutenant au parcours exemplaire, voire même brillant, et qui prépare à terme le concours pour devenir capitaine. Ajoutons à cela que votre tueur a récemment gonflé sa liste de victimes, ce qui fait de cette affaire la plus importante du moment.
Il imposa un silence pour augmenter la solennité de ce qu’il s’apprêtait à vous demander.
Il avait dit cela les yeux plongés dans les vôtres, sondant votre esprit. La surprise passée, vous vous redressez et lui rendez son regard profond.
- Elle est ici, commissaire.
- Alors nom de Dieu qu’est-ce que vous foutez dans mon bureau, Major ? Vous n’avez pas du boulot ?
L’excitation vous fait vous dresser sur vos pieds.
Mauroy retrouve une voix plus calme.
- Allez, ne traînez pas et envoyez-moi le capitaine Barrios.
Ce nom fit redescendre votre euphorie. Vous ignoriez si Barrios serait contente de vous garder sous ses ordres. Elle vous avait même semblé heureuse de vous annoncer l’arrivée des documents. Vous retournez à votre bureau, soucieux, cherchant comment lui apprendre la nouvelle. Barrios s’était assise à côté de Gréville qui était toujours absorbé par sa lecture. Vous retrouvez sans un mot votre chaise et attendez. Une interrogation point sur le visage du capitaine, tandis que le lieutenant continue de ne montrer aucune réaction.
- Tu ne rassembles pas tes affaires ?
Vous gardez la tête basse, ne trouvant pas le courage d’affronter le regard de Barrios.
- Tu devrais aller voir le commissaire.
Elle tourne son regard vers le bureau de Mauroy avant de le reporter sur vous. Barrios finit par quitter sa chaise et se rendre avec précipitation dans le bureau du commissaire. Gréville lève le nez de son dossier pour la première fois depuis votre arrivée.
- Alors tu as demandé à rester.
- Ça te surprend ?
- Non. C’est l’inverse qui m’aurait surpris.
- Et Barrios, elle va en penser quoi ?
- Elle va sortir très énervée de ce bureau et elle aura raison. Je sais que tu t’apprêtes à le faire, mais ne me remercie pas pour ce que j’ai fait. On te fait prendre des risques incommensurables et Barrios va surtout voir ça. Mais on a besoin de toi sur ce coup-là, et j’en suis le premier surpris.
Il referme son dossier qu’il jette sur votre bureau.
- Comment tu savais que je resterais ?
- Nous faisons un métier très particulier, qui demande d’avoir quelque chose qui nous anime à l’intérieur et qui nous pousse à le faire. C’est ça la vraie différence entre un bon et un mauvais enquêteur. Peu importe ta technique, si tu as quelque chose en toi d’indépassable qui te pousse à faire ce travail, alors tu es fait pour ce métier. Toi, tu l’as trouvé ce quelque chose en venant ici, c’est un sens à ta vie. Tu sais désormais pourquoi tu veux te lever le matin, mais aussi pourquoi tu vas te coucher tard le soir. Partir aurait-été perdre le sens que tu avais trouvé à ta vie.
Vous pensez à ce que vient de vous exposer Gréville, à la justesse de son propos malgré l’air détaché qu’il arbore présentement. Une question vous vient.
- Et toi, qu’est-ce que c’est la chose qui fait que nous sommes en train d’avoir cette discussion ?
- J’ai toujours voulu des enfants. Je ne saurais pas l’expliquer mais, les enfants, c’est tout pour moi. Mais il y a aussi ce monde dans lequel je les fais venir, et cela, ça me terrifie. Je ne rendrai jamais le monde bon, mais je peux faire qu’il y ait moins de mal dans celui-ci. J’ai un fils aujourd’hui, et je m’inquiète pour lui, mais si demain j’ai une fille ? Je ne me fais pas à l’idée d’avoir une fille et qu’un fêlé qui attache des femmes aux arbres en leur coupant les mains vive dans la même ville qu’elle. Alors, je le cherche, je le traque, et je le sors de ce monde. Et lorsque je rentrerai chez moi ce soir-là et que je regarderai mon enfant dans les yeux, je saurai pourquoi je continuerai de me lever demain.
- C’est beau ce que tu dis.
- Tu comprendras le jour où tu seras père.
- … Et Barrios, qu’est-ce qui l’anime ?
Un sourire en coins vient déformer le visage de Gréville.
- Tu n’as toujours pas compris ? Je ne sais pas ce qui l’a poussée à faire ce métier à l’origine, mais aujourd'hui, je sais pourquoi elle le continue.
- Pourquoi ?
- Il y a un truc qui la terrifie plus que tout dans ce monde, c’est d'être chez elle. Pourquoi ? Je l’ignore, mais elle en a peur. Ça l’effraye plus que n’importe quel monstre que notre humanité pourra créer. Alors, elle court après les monstres pour ne pas avoir à rentrer chez elle.
Vous remarquez que le visage de Gréville s’assombrit légèrement.
- Encore ce matin, je l’ai trouvé endormie à son bureau. Elle était venue au poste hier en fin d’après-midi pour travailler. Elle y a passé la nuit.
- Je ne savais pas...
Le bruit de la porte du commissaire s’ouvrant avec force vous parvient. Barrios apparaît et regarde dans votre direction, visiblement très remontée.
- Lieutenant Gréville, dans mon bureau !
Lucien se lève nonchalamment tandis que Barrios se dirige vers son bureau.
- Promets-moi de résoudre mon meurtre, le génie.
- Facile. Barrios dans le bureau avec le pot à crayon.
Le lieutenant sourit.
- Bien joué, major Moutarde. Tu apprends vite.
Tandis qu’il se dirige vers le bureau du capitaine, il se retourne vers vous.
- J’ai failli oublier. Premier tiroir à gauche.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Ton cadeau de Noël. J’ai bien vu qu’il en manquait dans ma voiture.
Vous tirez à vous le tiroir et découvrez, posée sur les dossiers, une petite boite en métal ovale avec une gravure de scène amoureuse imprimée dessus. Les bonbons étaient à la violette, comme ceux de Gréville.
Après une vingtaine de minutes, le lieutenant Gréville réapparaît à la sortie du couloir et s’approche de vous.
- Allez, à toi.
- Comment ça à moi ?
- Eh bien, après avoir grondé celui qui était passé outre son commandement, elle veut s’en prendre à l’imbécile qui a accepté de rester.
Vous avalez votre salive d’inquiétude et vous levez tandis que Gréville retrouve sa chaise. C'est avec appréhension que vous vous dirigez vers le bureau de votre capitaine. Une fois arrivée à l’entrée, vous trouvez Barrios derrière son bureau tapant à l’ordinateur. Vous toquez sur la porte ouverte pour vous signaler. Elle reporte sur vous un regard plus neutre que ce à quoi vous vous attendiez. Ses traits présentent les stigmates d’une colère passée encore en voie d’apaisement.
Tandis que vous vous exécutez, Barrios fouille dans un de ses tiroirs et en sort une clef de voiture et une arme qu’elle fait glisser jusqu’à vous.
- Tu auras désormais ta propre voiture et une arme à feu. Tu rangeras l’arme dans ton tiroir à serrure et je veux que tu t’entraînes avec dès que tu pourras.
- D’accord.
- Aujourd'hui, nous allons d’abord rendre une visite au légiste, ensuite j’irai interroger la famille Martin. Toi, je veux que tu suives la piste de ton choix, ce que tu veux. Tu m’en feras un rapport écrit détaillé que tu me remettras demain dans la journée, c’est compris ?
- D’accord. Et Gréville ?
- Je lui ai prévu quelques tâches pour la journée, ne t’en préoccupe pas.
Vous la dévisagez, ne comprenant pas sa réaction.
- Tu ne m’engueules pas ?
- Pourquoi ? Tu as besoin que je le fasse ?
- Non, mais... tu ne voulais pas que je reste.
- Oui, car je suis la seule personne à avoir un cerveau fonctionnel dans cette équipe, mais ça ne sert à rien de te sermonner. Tu as fait le choix qui t’a semblé être le bon, alors je vais te demander d’en être à la hauteur.
- Merci Barrios.
- ... Merci à toi d’être resté.
- ...
- Je veux ton rapport demain sans faute.
- Promis
Qu’allez-vous faire ?
Vous allez avoir deux choix à faire. Je vous demanderai donc de bien mettre en évidence vos votes, s’il vous plaît, pour faciliter le décompte, particulièrement pour le second, vous allez comprendre.
Premier vote : Qu’allez-vous décider par rapport aux propos de ce matin du journaliste sur les caméras en panne de la nuit du meurtre de Léa Vacquerie.
1) Ne rien dire et ne rien faire par rapport aux propos du journaliste pour le moment.
2) Rapporter à Barrios les propos du journaliste.
3)Ne rien dire à Barrios pour l’instant et le recontacter de votre côté.
Deuxième vote : Je vous demande de nommer la personne sur qui vous allez vouloir concentrer votre journée. Tous les personnages sans exception que vous avez rencontrés dans la fic sont éligibles. J’ai mis à jour le post des personnages pour vous aider dans votre choix.
TOUR D'HORIZON DES PERSONNAGES
Basé sur ce que Célestin sait
POLICE :
- Commissaire Pierre "Pépé" Dauroy
58 ans. Commissaire historique de la brigade criminelle de la ville.
- Capitaine Alice Barrios
35 ans. Récemment mutée à la nouvelle brigade. A une certaine confiance en Célestin malgré sa situation. Elle travaille très souvent tard le soir.
- Lieutenant Lucien Gréville
30 ans. Récemment muté à la nouvelle brigade. Marié et père d'un petit garçon. Bon enquêteur mais qui peut être parfois impulsif et un brin moqueur. Il reconnaît certaines qualités à Célestin, qu'il surnomme "Le génie" mais n'apprécie pas qu'un quidam se retrouve dans la brigade.
- Major Célestin Chancla
25 ans. Vous. Brigade Barrios. RSAiste en attente de l'AAH, une erreur administrative le fait temporairement major de police. Un certain sens de l'observation et une bonne logique lui permette pour l'instant de combler ses défauts athlétiques, sociaux et de connaissances du milieu policier. A repris l'habitude de Barthod de tout noter dans un grand cahier.
- Capitaine Daniel Cortero
45 ans. Homme charismatique et meneur d'hommes. Il ignore la réalité de la situation de Célestin.
- Lieutenant Camille Mendes
27 ans. Brigade Cortero. Excellente tireuse, elle déteste Barthod et apprécie Célestin. Elle ignore la réalité de la situation de Célestin.
- Major Mike Landru
38 ans. Brigade Cortero. Présente un physique hors-norme. Personne naturellement gentille et serviable. Il apprécie beaucoup Célestin et l'accompagne à la salle de sport pour l'aider. Il ignore la réalité de la situation de Célestin.
- Ex-Lieutenant Joseph Barthod
46 ans. Mis en retraite anticipée suite à la tournure de sa dernière enquête, l'affaire du cimetière d'enfants, durant laquelle son capitaine est mort. Personnage aigri et misanthrope, il a toujours une cigarette aux lèvres. Certains prétendent qu'il est devenu fou. Pour lui, Célestin participe à la médiocrité du monde tout en restant quelqu'un qui veut bien faire.
- Docteur Élie Raymond
Médecin légiste de votre département. Il est aussi diplômé en psychologie.
CIVILS :
Que vous avez interrogés:
- Isabelle Vacquerie
Mère de la victime du tueur, Léa Vacquerie. Son mari était en voyage lorsque vous êtes allés la voir.
- Amir Rahim
Professeur de français dans la fac de médecine de Léa Vacquerie. Se dit en dehors d'un groupe sociale de profs et d'élèves.
- Vincent Turpinier
Père de Sarah Turpinier. Léa Vacquerie était a une petite fête chez lui en début de soirée. Il est parti en voiture peu après les jeunes et n'est jamais rentré chez lui avant d'aller au travail cette nuit là.
Groupe présent à la soirée de la nuit du meurtre :
- Sarah Turpinier
21 ans. Amie de Léa Vacquerie. En 4ème année de médecine. En couple avec Alexis.
- Chloé Brun-Dauroy
22 ans. Amie de Léa Vacquerie. En quatrième année de médecine. Elle semble vous apprécier.
- Léonie "Léo" Rose
21 ans. Amie de Léa Vacquerie. En quatrième année de médecine.
- Arthur Marchand :
21 ans. En quatrième année de médecine. Ex-compagnon de Léa Vacquerie. Ne vous apprécie pas. Il aurait un faible pour Charlotte Samain.
Autres personnages :
- Alexis Longeais
Compagnon de Sarah Turpinier. En cinquième année de médecine. Vous l'avez involontairement bousculé pendant votre infiltration. Il ne fait pas partie de la base du groupe d'amis de Léa.
- Amaury Mouret
Ami avec Arthur Marchand. Ami de Charles Bianchon. Plus sociable que Charles, il partage néanmoins les mêmes passions. Il a trouvé Célestin sympa.
- Charles Bianchon
Ami d'Amaury Mouret. Garçon timide et solitaire qui se réfugie dans les jeux-video. Il n'apprécie pas le groupe d'amis de Léa mais vous apprécie beaucoup.
- Marie Samain
Voisine de Célestin et mère de Charlotte Samain. Mariée. Semble apprécier Célestin.
- Charlotte Samain
Voisine de Célestin. Sa mère prétend qu'elle n'est pas proche du groupe d'amis de Léa mais l'expérience a prouvé le contraire. Elle vous a d'elle même aidé pour votre couverture durant votre infiltration à la soirée.
- Albert Mortin
Journaliste indépendant excentrique. Il prétend pouvoir prouver que des enregistrements de caméra vous ont été cachés. Pas plus d’information pour le moment.
- "Kaya" Escort Masseuse. Elle connaissait l'ancien locataire de votre appartement, n'apprécie pas Marie Samain et est en froid avec ses parents. Selon ses dires, elle serait en colocation. Elle s'en veut d'avoir cassé le nez de Célestin et l'apprécie.
SOMMAIRE DE LA FIC
Chapitre 1 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000585
Chapitre 2 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000681
Chapitre 3 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000785
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000809
Chapitre 4 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272064289
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272064417
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272064505
Chapitre 5 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272129577
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272129625
Chapitre 6 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272198881
Chapitre 7 :
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272442065
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272442161
Chapitre 8 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272591081
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272591153
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272591249
Chapitre 9 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272713385
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272713417
Chapitre 10 :
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272965009
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272965105
Chapitre 11 :
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273058777
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273059009
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273059137
Chapitre 12 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273214481
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273214569
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273214713
Chapitre 13 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273430081
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273430177
Chapitre 14 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273531817
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273531897
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273532009
Chapitre 15 :
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273609193
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273609625
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273609825
Chapitre 16 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273679769
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273680025
Chapitre 17 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273794633
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273794657
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273794761
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273794897
Rappel des personnages : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1273794993
La vraie enquête commence MAINTENANT
Vote 1 tout d'abord, l'atout du journaliste me séduit mais ce serait précipité que d'y avoir recours juste après notre régularisation
Quant au choix libre, mon coeur balance entre Barthod et Sarah Turpinier.
Barthod car ça fait un moment qu'on ne l'a pas vu et j'apprécie les mentors bourrus. D'autre part, le gars a une expérience de dingue avec les grosses affaires et en sait plus qu'il ne voulait dire au début de la fic
Et Sarah parce que c'est un personnage clé de l'enquête, amie de la première victime mais aussi petite copine de l'ex, ça commence à faire beaucoup. Ouvert aux arguments des kheys pour se concentrer sur une autre personne du groupe mais celle-ci me parait charnière et on a peu d'info dessus
Pour l'instant je vote Barthod
Pas mal comme choix à faire ça !
Très cool ce chapitre, on avait oublié que Célestin était un intrus et non un vrai policer. Va falloir qu’il continue à faire des preuves.
Sinon, je vote 3) et Vincent Turpinier
Le père de la victime m’intrigue énormément ! La façon dont il disparut via les caméras soit disant effacé, j’ai bien envie de tirer ça au claire.
Après, voir les bandes pourrait aussi très utiles niveau sources d’information
Données du topic
- Auteur
- PubliusOvidius
- Date de création
- 30 octobre 2024 à 20:15:02
- Nb. messages archivés
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