Films français : seulement 2% sont RENTABLES AYAAAAAAAAAAAA
Le 26 juin 2024 à 08:52:14 :
L'objectif de la culture n'est pas la rentabilité
L'objectif de la culture c'est quand même de se diffuser
Le 26 juin 2024 à 11:32:35 1M95MAISPUCEAU a écrit :
[11:27:36] <Urayne>
Le 26 juin 2024 à 11:21:30 1M95MAISPUCEAU a écrit :
[11:14:01] <Urayne>
Le 26 juin 2024 à 11:06:59 1M95MAISPUCEAU a écrit :
> [10:55:06] <Sec_et_teigneux>
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> > Le 26 juin 2024 à 10:52:21 :
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> > > [10:46:07] <Sec_et_teigneux>
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> > > > Le 26 juin 2024 à 10:45:09 :
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> > > > > [10:40:14] <VlamonZob>
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> > > > > Les gaucho-démago qui ont pas compris que tout ce cirque est payé avec l'argent qu'ILS GENERENT et LEURS IMPOTS : "la logique de la culture n'est pas la rentabilité"
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> > > > > En terme d'échelle, 2% c'est problématique, ce serait 30-40% personne n'y verrait rien à redire.
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> > > > > Surtout que dans les 2%, il y a parfois des gros succès qui sont très très très rentables. Je pense par exemple au film récent : "un petit truc en plus".
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> > > > > Le budget du film était de 6m d'€, les recettes sont estimées à 50m d'€
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> > > > Je suis d'accord quite qu'un film français soit merdique j'estime que quand c'est financer par mes impôts que j'ai un droit de regard et surtout de décision et bien évidemment un droit de veto sur le fait que le film doit exister ou pas
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> > > Si tu ne vas pas au cinéma, ce n'est pas financé par tes impôts.
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> > > Et le problème de ces films n'est pas qu'ils ne soient pas rentables mais que les producteurs et les réalisateurs réussissent à se payer de très bons salaires sans dépenser de fric grâce à diverses combines.
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> > Je suis désolé mais quand tu fais des bon film peu importe que ton film est français ou américain il va finir par être rentable quoi qui arrive
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> Non, j'ai cité des exemples d'excellents films non rentables.
> Brian de Palma est considéré comme un excellent réal bien que la plupart de ses films ne soient pas des succès.
High rise un film américain avec un petit budget est pourtant bon et il est rentable
Requiem for a dream un film qui en France a fait 500 000 entre et purée que c'est un bon film et rentable comme par hasard
Ouais enfin, ça reste un biais du survivant, au demeurant critiquable.
Les rares films ayant réalisé un certain braquage niveau rentabilité, ce sont certes des productions minuscules qui sortent plus ou moins de nul part. En revanche, ça va souvent concerner des genres très populaires: l'horreur (le cas évident: Paranormal Activity), la comédie ou l'action, avec le film d'aventure éventuellement (qui invite déjà moins à la "petite prod", contrairement à ce que je lis, Star Wars était déjà une grosse production pour son époque et une prise de risque telle que George Lucas a failli crever d'hypertension en le faisant.
Mais ça reste ce qu'ils sont, des exceptions. La plupart du temps, mêmes les petits budgets ne seront pas rentables. Ou auront une rentabilité "normale". Et ça te limite à trois genres et demi.
Mec ce que tu vient de dire c'est littéralement l'exception qui confirme la règle et donc ça rejoint ce que je disais que tu qualifie de biais du survivant
Ouais mais ce que je relève justement, ce sont deux choses.
D'abord, que puisque c'est un biais du survivant, ça nécessite quand même de s'intéresser aux échecs, parfois très majoritaires. La plupart comme je l'ai dit, c'est une rentabilité "normale" voire pas de rentabilité du tout.
Et ensuite, manifestement, tu n'arriveras pas à faire des braquages de ce genre avec tous les films. Seuls certains genres prédéterminés de films arriveront à le faire. Et dès lors, si t'as une logique purement comptable, tu miseras sur ce genre au détriment des autres genres.
Sauf que je suis pas sur qu'un réalisateur aussi talentueux que Gaspar Noé va gentiment accepter de faire une comédie française bien gogole à 3 millions avec un influenceur montant. Lui, il voudra faire ses variantes de Salo. Et c'est très bien comme ça.On peut pas à la fois se prétendre libéral et estimer que "Oui bon voilà, on va surtout faire ça et les artistes prendront ce qu'il y a". Le libéralisme par définition, c'est bien la mise en avant des libertés et la nécessité de combattre tous les dictats
Et les dictats sont partout, y compris dans l'argent.Encore heureux car le pognon il faut bien le trouver quelque part
Mais ça n'empêche pas que si le CNC n'existerait pas peut être que la majorité de l'industrie de l'audio visuel française ferait l'effort de se bouger un peu plus et ne pas attendre que ça leur tombe dans le bec
Ou alors ils resteraient en état de mort cérébrale, comme en Italie.
Mais prenons un contre-exemple, le financement du cinéma par les chaînes de télé.
C'est une obligation légale qui avait, à l'origine, pour but de créer un certain cercle vertueux et de booster les résultats en salle menacés par la télévision elle même. En gros, les chaines financent des films et ont une grosse priorité dans la diffusion en prime time à la télé (voire une exclusivité à long terme, je crois par exemple que Mission Cléopatre n'a jamais été diffusé sur M6, étant une coproduction Canal+/TF1).
C'était du tout garanti à l'époque où la télé était à son apogée. Tu finances des films, tu mets tes stars (j'y viens), tu en fais la promo sur ta chaîne directement puis, à la fin, tu le rentabilises par deux fois au cinoche puis à la télé.
Et dans une certaine mesure, ça a bien marché. Canal est l'exemple évident. Premier gros essai: la cité de la peur, un film 100% de Les Nuls. Film culte, rentable, qui permet d'encore plus faire exploser la popularité de Chabat, notamment auprès des non abonnés de Canal+.
C'est comme ça que beaucoup de stars ont émergé, rien qu'en prenant Canal: Omar et Fred, Eric et Ramzy, Jamel Debbouzze, Kad Merad et, plus récemment, on peut penser à Camille Cottin ou Blanche Gardin (et autant Cottin me laisse indifférent, autant Gardin on respecte).
En gros: les stars de la télé garantissaient un certain nombre d'entrées, le bouche à bouche en amenaient d'autres qui les connaissaient
TF1 va suivre le pas en mettant en avant des stars d'autres chaines de télé (notamment France Télé) ou les siennes, bien que c'était peu fréquent. Soit via des co productions avec Canal+ (Mission Cléopatre ou Les trois frères), soit via des productions seuls. Mais ça a permis aussi l'éclosion au cinéma d'autres stars comme Foresti (on respecte aussi) ou Dubosc.
Et surtout, TF1 a énormément participé aux promotions de ces films, notamment via le 20h et, surtout, Les enfants de la télé (qui, soyons honnêtes, était autant une émission de divertissement qu'une véritable publicité de deux heures pour les prochaines sorties cinéma).
La rentabilité était là. Ainsi que la qualité, puisqu'au final, on avait déjà des personnes qui avaient finalement faits leurs preuves en utilisant les chaînes comme de gros laboratoires. On retrouve totalement l'humour des Nuls dans La cité de la peur et Mission Cléopatre, et même leur méthode de "production de l'humour". Ce qui fait qu'on adore Mission Cléopatre, c'est parce qu'il y a quasiment un gag tous les dix secondes dont facilement 60% font mouche au premier visionnage, en plus d'être totalement en phase avec l'humour de Goscinny. Quant au 40% restants, tu pourras toujours les saisir une prochaine fois (à chaque visionnage sur le forum, y'a toujours des kheys qui admettent saisir seulement un gag alors qu'ils ont vu le film 15 fois).
Mais au final, ça s'est totalement sclérosé. Pour deux raisons. Déjà car on le voit finalement là, ce qui compte pour la télévision, c'est bel et bien l'impact des films sur leur marché premier... Qui est la télévision.
Qu'un film marche très bien au box office ou non a finalement une importance dérisoire. A long terme, les films finiront par devenir rentable sauf flop intersidéral (le cas de Turf que j'ai évoqué y'a une heure est parlant, même pas 10% de rentabilité) grâce à l'exploitation télé qui permet, en prime, d'en remporter un deuxième: le marché de la télé. Si on parvient, en prime, à conserver les comédiens sur la chaîne, c'est le jackpot.
Or déjà, ça nécessite de totalement repenser la production des films. Ce qui marche à la télé n'est pas forcément ce qui constitue, au cinéma, un gage de rentabilité et, surtout, de qualité. Sur ce point, c'est surtout manifestement l'influence de TF1 qui a bien formaté la chose (suffit de voir à quel point Les Inconnus ont été bridés par la suite) et l'effondrement de Canal+ déjà amorcé en 2000 quand la chaîne cesse progressivement d'être transgressive pour rentrer dans le moule.
Cela m'amène au deuxième point: ben la télé s'essouffle progressivement. Déjà car on est passé de six chaines à une pléthore de chaines dans les années 2000 et, aujourd'hui, on a déjà une vingtaine de chaînes via la TNT. Puis Internet a créé son propre média avec le succès de Youtube notamment, puis des autres réseaux sociaux.
Déjà, la sécurité offerte par le succès à la télé n'est plus garantie. En particulier quand tu démontres à la télé moins des talents de comédien que de présentateur, et c'est pire encore si tu es négativement connoté pour certains. C'est par exemple pour ça qu'on a jamais essayé de mettre en avant au cinéma un comique pourtant ultra populaire à l'époque: Patrick Sébastien. C'est aussi sans doute pour ça qu'on misera probablement jamais sur Cyril Hanouna. Idem, dans une moindre mesure car lui a tenté une tentative par lui-même en s'entourant hyper mal ce qui a conduit à un énorme flop qui tache: Vincent Lagaf' (alors que lui, je pense, avait un vrai potentiel cinématographique).
Qui plus est, à force de présenter positivement un certain nombre de mauvais films, tu finis fatalement par perdre la confiance des gens. Sauf qu'Arthur dans Les enfants de la télé avait, la plupart du temps, une grosse facilité à vendre n'importe quoi. Je crois que le seul film qu'il a absolument pas réussi à vendre et à même en dire du bien, où la langue de bois était ultra manifeste, c'était pour Les Visiteurs en Amérique (en précisant que Clavier, présent sur le plateau, a totalement échoué aussi à vendre le film et semblait au contraire très honteux d'être là).
C'est pour ça d'ailleurs que je parlais de système incestueux, de la télé à la télé en passant par la télé. Système tellement naze que beaucoup de comédiens (et d'écrivains, faut pas l'oublier) ont préféré quitter ses chaînes de télé pour faire leur truc au cinéma dans leur coin. Ayant perdu leur "laboratoire" faute de comédiens et par recherche de tempérer la subversion voire l'effacer, on se retrouve en fin de compte avec des films complètement boursoufflés.
Moi par exemple, j'avoue avoir un faible pour Kev Adams". Je l'assume 50 fois. Mais pas parce que j'aime son humour, bien au contraire. Je lui trouve par contre un énorme potentiel de comédien. Bien sur que les sketchs sont déjà usés jusqu'à la corde et que c'est, au fond, du sous-Gad Elmaleh pour ados. Je pense justement au contraire qu'il fallait un énorme talent pour rendre ça supportable, voire drôle par moment, vu la pauvreté d'écriture. Typiquement le genre de bougres que j'aurai adoré voir sur Canal+ dans les années 90.
Mais tu prends un comédien qui s'en contrefout de jouer dans des trucs standardisés, tu vois le résultat.
Quelqu'un qui a mon avis à de fortes chances d'en faire les frais de ce système, c'est Théo Fernandez (celui qui joue "Donald" dans les Tuche). Alors que même chose, il a un vrai talent et je vous invite vraiment à regarder la série Stalk si vous avez des doutes. Certes c'est plus de la comédie (et j'suis pas fan de la saison 2), mais je trouve que dans ce rôle de nerd qui inspire autant la pitié que l'antipathie, il fait un taf de dingue.
Le 26 juin 2024 à 12:07:21 :
Le 26 juin 2024 à 11:59:58 :
Pourquoi vous parlez seulement de rentabilité niveau économique ? Niveau culturel/soft power, la rentabilité n’est pas au rendez-vous non plusles chinois envoient leurs enfants étudier le cinéma en france
37 millions de places vendues à l'export en 2023, 234 millions d'euros de recettes
anatomie d'une chute (soutenu par le cnc) couronné d’une Palme d’or au Festival de Cannes 2023 + Oscar du meilleur scénario original
Les Chinois en envoient partout en fait, et ce sont les losers qui n’arrivent pas à être pris dans leur univ qui viennent si c’est pas pour intégrer des Harvard et compagnie. Puis bon c’est juste l’héritage du soft power passé, les touristes asiatiques chopent le syndrome de Paris depuis les années 80 tellement ils ont une vision idéalisée de la France
Et pour le coup, j’ai déjà vu un passage d’une émission chinoise qui s’est moquée d’un étudiant qui a eu un double ou triple diplôme en France dont un dans cinéma, ce passage est devenu connu car le mec est tombé dans les pommes quand les animateurs l’ont trouvé nul et ont pensé qu’il avait falsifié ses diplômes et l’ambassadeur de France en Chine avait même reconnu l’authenticité des diplômes sur les réseaux sociaux
Oser parler des recettes alors que le topic dit justement c’est un gouffre financier et ces chiffres restent ridicules surtout comparés à des pays qui font plus et sans être connus comme des pays du cinéma, sauf qu’ils font du benef au lieu de multiplier les dépenses par 10 pour seulement multiplier par 3 le nombres de billets vendus
Le 26 juin 2024 à 08:55:07 :
Le 26 juin 2024 à 08:53:15 :
Bah justement, on peut être content d'avoir une institution qui soutient des projets audacieux et qui n'attireront pas forcément des millions de personnes au lieu de laisser la loi de la rentabilité décider et donc forcer les films à se conformer à ce que veut le public
Décidément c'est pas la droite qui défend l'artÇa s'appelle une caste de bobo déconnectés du public financés grâce aux impôts qui produisent de la merde.
Je te jure.
Si un truc n'est pas rentable c'est qu'il n'intéresse PERSONNE
Et beaucoup de gens sont con comme des chèvres. Mais si tu fais un truc qualitatif t'aura toujours un publique.
La ces merdes sont subventionnée par nos impots et ne servent qu'a enrichir une gauche caviar consanguine qui se goinfre de subventions
Le 26 juin 2024 à 12:12:25 :
Je veux bien discuter, mais si vous êtes en mode haineux, aigris, on va pas y arriverJe prends le topic en cours, donc je suppose que beaucoup de mes arguments auront été exposés, mais je vais vous donner mon point de vue
On est l'un des cinémas en Europe le moins financé par l'argent public
Les autres pays filent beaucoup plus que nous des crédits d'impôts
L'accord avec les américains est incroyable, ile permet de taxer tous les films qui sortent en France et de financer la production culturelle français.
Les TV aussi avec leur obligation de participer à la production.
Il ne faut pas voir que la rentabilité en salle, les films sont souvent à l'équilibre grâce aux ventes à la TV.
Il y a des dizaines de très bon films français chaque année.
Un réalisateur qui fait des bides ne trouvera pas de financement.
Le marché se régule de lui-même.On a clairement le meilleur modèle économique possible pour le cinéma
This
Mais les Low droitardé qui bouclent la dessus alors qu'ils y connaissent rien
Après je comprends c'est la dernière mesure du RN ou ils ont pas dit " Ah ouais nan en fait on peux pas on s'en occuperas plus tard
Rien que le fait que vous crachiez sur les "comédies" prouvent que vous y connaissez rien vu que c'est principalement grace a ça que tous le reste se finance
Ps on attends toujours le grand cinéma de droite
Après le magnifique réeussir ou mourrir j'espère que le film de Papacito et Thais arriveras un jours encore un classique dont on parleras encore dans un siècle
Données du topic
- Auteur
- Riche_Million
- Date de création
- 26 juin 2024 à 08:50:37
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