Topic de Dengism :

Je suis COMMUNISTE en 2024 : posez vos questions

le communisme c'est 100 000 milliards de mors chaud de ne pas le savoir :)

Je viens de survoler tes rĂ©ponses. Bordel, t’es cuit. :rire:

Tu vas ĂȘtre secouĂ© aprĂšs ça, je peux te l’assurer. Cela dit, garde en tĂȘte que ce sera probablement la derniĂšre rĂ©ponse que je t’offrirai. Parce que soyons clairs, tu n’auras rien de sĂ©rieux Ă  m’opposer. Tu pourras Ă  peine rĂ©itĂ©rer tes mĂȘmes Ă©lucubrations ou m’envoyer des liens vers des articles qui disent pas vraiment ce que toi tu dis en priant que je ne clique pas dessus. :rire:

J’ai dĂ©jĂ  captĂ© que t’avais jamais vraiment lu Kant ou mĂȘme compris ce que t’avais pu lire sur lui. Attends que je rentre dans les dĂ©tails. :rire:

Le 22 juin 2024 Ă  03:08:04 :
https://youtu.be/QqnY9riDbe4?t=1698 anti communiste 167 IQ a 10 ans https://image.noelshack.com/fichiers/2019/27/7/1562461649-matheux.png

https://fr.wikipedia.org/wiki/Theodore_Kaczynski

MK Ultra’d

Le 22 juin 2024 Ă  02:00:05 :
Je viens de survoler tes rĂ©ponses. Bordel, t’es cuit. :rire:

Tu vas ĂȘtre secouĂ© aprĂšs ça, je peux te l’assurer. Cela dit, garde en tĂȘte que ce sera probablement la derniĂšre rĂ©ponse que je t’offrirai. Parce que soyons clairs, tu n’auras rien de sĂ©rieux Ă  m’opposer. Tu pourras Ă  peine rĂ©itĂ©rer tes mĂȘmes Ă©lucubrations ou m’envoyer des liens vers des articles qui disent pas vraiment ce que toi tu dis en priant que je ne clique pas dessus. :rire:

J’ai dĂ©jĂ  captĂ© que t’avais jamais vraiment lu Kant ou mĂȘme compris ce que t’avais pu lire sur lui. Attends que je rentre dans les dĂ©tails. :rire:

J'attends tes arguments et tes dĂ©monstrations, car pour le moment Ă  part tes attaques personnelles, il n'y a pas grand-chose. J'ai hĂąte de voir comment tu vas montrer que je ne comprends pas mes propres rĂ©fĂ©rences. C'est marrant de me critiquer sur mes articles alors que tu prĂ©tends toi-mĂȘme avoir Ă  peine eu le temps de survoler mes messages. :rire: Je te rappelles que tu n'as pris le temps de rĂ©pondre Ă  aucun d'entre-eux, si ce n'est celui sur le QI oĂč ta rĂ©ponse se limite Ă  "ouais, cette critique se fonde sur un Ă©pouvantail rhĂ©torique" alors qu'elle ne fait que reflĂ©ter le consensus scientifique et qu'elle est largement acceptĂ©e par les psychologues et mĂȘme par des mathĂ©maticiens : https://infoproc.blogspot.com/2013/04/myths-sisyphus-and-g.html

Mais bon, Ă  force, on connaĂźt les mĂ©thodes des marxistes qui se basent plus souvent sur l'invective et le biais de confirmation qu'une dĂ©marche honnĂȘte, ouverte et rigoureuse (en tĂ©moignent les naĂŻvetĂ©s Ă©conomiques et philosophiques des "grands penseurs marxistes contemporains" tels que Jehu, Zero ou Haz ; s'ils finissent isolĂ©s dans leur tour d'ivoire et que bien peu les prennent au sĂ©rieux, c'est peut-ĂȘtre parce qu'ils ne le sont pas, je te rappelles par exemple que tu n'as jamais su rĂ©pondre Ă  mes critiques sur la valeur qu'accordait Jehu Ă  l'or alors que c'est de l'Ă©conomie de base).

La CorĂ©e du Nord qui se revendique du communisme et de l’auto suffisance

Me parait bien avancĂ© sur le terme militaire quand mĂȘme

Comme cela se fait ?

Un pays isolĂ© des autres , qui base tout sur l’autosuffisance on idĂ©ologie

Je prendrais le temps de consulter les références que tu as partagé à l'avenir, je ne vais pas revenir dessus sur ce topic. Comme tu le dis, l'échange commence à se faire long, mais il y a des points sur lesquels je dois revenir ou te répondre.

Et Ă©videmment, t'as rien trouvĂ© de mieux qu'enchainer plusieurs pavĂ©s pour ça. Tout ça pour rĂ©pĂ©ter les mĂȘmes conneries. Une perte de temps.

Je vois que tu cites Latour comme autoritĂ©, j'admet ne pas l'avoir encore lu (il est dans ma liste). Mais de ton cĂŽtĂ©, as-tu lu des auteurs tels que Ian Hacking ou Paul Boghossian ? Ou des philosophes des sciences tels que Bas Van Fraassen ou James Ladyman, qui sans accepter un bĂȘte rĂ©alisme scientifique ou poppĂ©rien, rejettent les interprĂ©tations relativistes ?

Qu'espÚres-tu accomplir avec un tel name-dropping ? Tu n'as pas lu Latour mais tu en as vaguement entendu parler. Assez pour réduire son travail à un relativisme épistémique alors que sa position s'est avérée plus nuancée et subtile au fil du temps. Prenons, parmi ceux que tu cites, l'exemple de Bas Van Fraassen. En étudiant son "volontarisme", il s'avÚre que non seulement sa défense de l'empirisme s'avÚre pauvre mais c'est bien chez lui qu'un relativisme épistémique se manifeste :
"If one’s values promote a commitment to the empirical stance, one will reject metaphysics. Unlike the doctrine empiricist, one does not reject metaphysics by making a metaphysical claim, which would be self-defeating. Rather, one rejects metaphysics by committing to epistemic policies that are incom- patible with those of metaphysics.
But what sort of case does this offer against metaphysics? I suggest that it offers no case at all. If rationality is the only constraint that applies uniformly to all agents adopting stances, and different, mutually incompatible stances are rational, the frame- work for debate on the level of stances is a relativistic one. Crucially, relativism is premised on the idea that there is no view from nowhere, no view that cuts across perspectives so as to serve as a sufficient common ground from which to debate. From the perspective of the empiricist, metaphysics is not irrational, but nevertheless wrong-headed. The qualifying phrase ‘from the perspective of’ is inseparable from any statement of the correctness of a stance. That is why van Fraassen is moved to describe the adoption of different stances in terms of having different values. From within the perspective of a stance, one may talk about correctness and incorrectness, but the sophisticated relativist uses terms like ‘values’ to accommodate what she views as the mistaken habit of attempting to speak from nowhere: saying that differ- ent communities have different values is shorthand for saying that correctness and incorrectness are relativized to perspectives, and have no meaning otherwise.
(...)
"The disanalogy between prospects for constructive philosophical debate in the cases of epistemic and other stances presents van Fraassen with a dilemma. On the assumption that both empiricism and metaphysics are rational, the empiricist critique of metaphysics is ineffectual, because the correctness of rejecting metaphysics by appealing to empiricism is inescapably relative. On the other hand, one might embrace relativism and argue as sophisticated relativists do. The sophisticated rela- tivist attempts to argue that her opponent’s position is inconsistent or incoherent by his own lights, and thus untenable. But this is precisely what van Fraassen cannot do, for he thinks that metaphysics is indeed a rationally permissible stance. Some- thing has to give, here: either the radical critique of metaphysics, or the view that metaphysics is consistent and coherent. The former is central to van Fraassen’s anti- realist program in the philosophy of science, the latter to his voluntarist program in epistemology; but he cannot have both."

Source : Stance relativism: empiricism versus metaphysics
Anjan Chakravartty (2004)

Toi, finalement, as-tu lu ces auteurs que tu cites ? Surtout, les as-tu compris ? As-tu pu faire l'examen critique de leurs travaux ? Tu t'es vraiment renseigné sur ce qu'on leur opposait ? J'en doute. Tes idées reposent sur - au mieux - un certain dogmatisme et - au pire - une profonde incompréhension des références que tu évoques, qu'elles soient scientifiques ou philosophiques.

Pour commencer, rapidement : tes rĂ©fĂ©rences sur la Chine ne remettent pas en question le processus que j'ai dĂ©cris plus haut, qui laisse Ă  penser que la croissance chinoise devrait ralentir. Bien sĂ»r, d'un point de vue scientifique, la Chine possĂšde un gros potentiel, d'autant qu'elle attire bon nombre de cerveaux occidentaux. À voir si elle saura lutter contre le fort taux interne de corruption et de fraudes, et si les USA et l'Europe sauront se rĂ©veiller et rĂ©agir suffisamment. Pour le moment, les grandes percĂ©es se font toujours principalement aux USA, on Ă©voquera l'IA, et celle-ci est d'une importance capitale.

J'en ai strictement rien à foutre des prédictions apocalyptiques de tes "économistes" occidentaux. Tu peux relever des contradictions, des problÚmes et je peux leur donner du crédit. En revanche, ce que je peux balayer aussi bien d'un revers de la main, c'est les élucubrations pessimistes que tu régurgites alors que celles-ci se répÚtent inlassablement depuis quarante ans. Les USA tentent tant bien que mal de maintenir leur avancée sur les innovations en sanctionnant le plus possible les compagnies chinoises :
https://www.scmp.com/news/china/science/article/3262319/chinas-quantum-tech-core-strength-targeted-latest-us-trade-blacklist-chinese-physicists-warn
https://www.economist.com/leaders/2024/06/13/how-worrying-is-the-rapid-rise-of-chinese-science
https://resources.altium.com/p/newly-updated-us-export-rules-china-target-ai-chips
https://thediplomat.com/2024/04/ai-chips-for-china-face-additional-us-restrictions/#:~:text=The%20U.S.%20imposed%20a%20series,safeguard%20U.S.%20national%20security%20interests.
Ce n'est plus qu'une question de temps avant que la percée de la Chine ne se fasse, toutes ces mesures ne font qu'offrir un délai aux US.

Du reste, crois-tu que le dĂ©veloppement du gĂ©nie gĂ©nĂ©tique et de la technologie OGM se sont faits sur la base d'une pleine comprĂ©hension de la biologie ? Ou mĂȘme pour des domaines encore moins scientifiques que la psychologie ou la sociologie, que le succĂšs historique des gĂ©nies en stratĂ©gie militaire reposait seulement sur le hasard et la divination ?

Alors bonne nouvelle : on a actuellement une compréhension suffisamment poussée de la génétique et des statistiques pour déterminer que ton eugénisme n'est qu'une pseudoscience, évidemment fondée sur des postulats erronés, des connaissances obsolÚtes et surtout - surtout - une conception métaphysique. T'inquiÚte, je vais m'atteler à te le faire comprendre.

Cadeau : https://direct.mit.edu/books/oa-edited-volume/5634/Evolution-On-Purpose-Teleonomy-in-Living-Systems

Ce livre - disponible gratuitement et légalement dans le lien donné - redéfinit totalement le rÎle de la sélection et la place de l'épigénitique.

Quoi que ça fait beaucoup de mots.... Et toi, quand c'est pas écrit par des n.azis, t'as du mal. :-(

Attends, attends, c'est pas fini.

La CorĂ©e du Nord qui se revendique du communisme et de l’auto suffisance

Me parait bien avancĂ© sur le terme militaire quand mĂȘme

Comme cela se fait ?

Un pays isolĂ© des autres , qui base tout sur l’autosuffisance on idĂ©ologie

Enfin, le nĂ©o-eugĂ©nisme est inĂ©vitable compte-tenu des Ă©volutions technologiques, Ă  moins d'accepter un autoritarisme Ă©tatique qui interdirait toute intervention sur les embryons (et pourquoi autoriser l'avortement ou la contraception, si c'est le dĂ©ontologisme qui prime ? Pourquoi mĂȘme ne pas les interdire, aprĂšs tout on sait que la contraception fĂ©minine peut avoir des effets dĂ©lĂ©tĂšres sur le systĂšme nerveux et le psychisme des femmes, quid des consĂ©quences imprĂ©visibles Ă  long terme ? Peut-ĂȘtre faudrait-il mĂȘme abandonner toutes nos technologies, qu'est-ce qui justifie dĂ©ontologiquement d'avoir jouĂ© Ă  Dieu en altĂ©rant Ă  ce point la nature, en Ă©puisant les ressources, en modifiant le climat ?).

Inévitable selon le WEF, les néo-malthusiens et autres fraudes intellectuelles comme Harari, ouais. :rire:
Ton argument sur le prĂ©tendu "autoritarisme Ă©tatique" peut tout aussi bien ĂȘtre retournĂ© contre toi. En supposant que ce nĂ©o-eugĂ©nisme soit efficient, il deviendra la base d'une division sociale qui distinguerait ceux qui ont Ă©tĂ© gĂ©nĂ©tiquement "augmentĂ©s" et ceux qui sont "naturels", une division forcĂ©ment dĂ©favorable pour ces derniers qui se verront discriminĂ©s parce qu'on leur prĂ©fĂšrera ceux qui sont "augmentĂ©s" et qui seront trĂšs probablement forcĂ©s d'accepter des tĂąches ingrates pour avoir de quoi subsister. Une division du travail fondĂ©e sur des prĂ©supposĂ©s fascistes, le progrĂšs ! :ouch:
Autre hypothĂšse, j'en viens Ă  l'autoritarisme Ă©tatique : on peut supposer que le fait de refuser "d'augmenter" son enfant serait une mise en danger de celui-ci et une forme de maltraitance. On considĂ©rerait alors que les parents ne sont pas pleinement "autonomes" puisqu'ils sont prĂȘts Ă  soumettre leurs enfants Ă  des risques et des dangers contournantes. De facto, cet eugĂ©nisme deviendrait alors obligatoire et imposĂ© par un autoritarisme Ă©tatique implacable.

Que nous promettrait le néo-eugénisme si ce n'est la réduction de la liberté de l'homme à la maximisation de "fonctions", de "capacités" et de "compétences" (qui ne trouveraient un sens nulle part ailleurs que sur le marché) ? Fondamentalement, l'eugénisme et son pendant libéral considÚrent l'homme comme un moyen et son utilité ne relative qu'aux capacités qu'il aura augmenté ou non.

et pourquoi autoriser l'avortement ou la contraception, si c'est le déontologisme qui prime ?

Tu n'as pas une bonne comprĂ©hension de ce qui constitue le "dĂ©ontologie", d'oĂč ces questions.

Peut-ĂȘtre faudrait-il mĂȘme abandonner toutes nos technologies, qu'est-ce qui justifie dĂ©ontologiquement d'avoir jouĂ© Ă  Dieu en altĂ©rant Ă  ce point la nature, en Ă©puisant les ressources, en modifiant le climat ?

Je peux t'offrir une réponse kantienne mais il s'avÚre que je suis hégélien et marxiste. Fais l'effort de revenir à Kant si c'est ce qui t'intéresse.

Le progrĂšs et l'exercice de la volontĂ© de l'homme sur la nature et son environnement ne sont que les maniĂšres dont la libertĂ© - soit, je le rappelle, l'auto-dĂ©termination rationnelle - de l'homme se dĂ©veloppe au fil de l'histoire. LĂ  oĂč l'eugĂ©nisme ne peut ĂȘtre associĂ© Ă  cette libertĂ© dĂ©veloppĂ©e dans l'histoire et s'avĂšre mĂȘme en ĂȘtre l'opposĂ©, c'est qu'en supposant qu'on puisse dĂ©cider des attributs de nos enfants, on leur interdit la possibilitĂ© de s'auto-dĂ©terminer et donc, on les rĂ©ifie nous-mĂȘmes jusqu'Ă  atteindre un seuil de dĂ©shumanisation qui les sĂ©parerait mĂȘme de la bestialitĂ©. "Je ne veux pas d'un enfant comme d'une fin en soi que je pourrai - par mon Ă©ducation et mon amour - amener Ă  l'autodĂ©termination, je veux dĂ©cider prĂ©cisĂ©ment des qualitĂ©s de mes enfants et en faire ce que moi, j'ai dĂ©cidĂ© d'en faire". C'est ça, en derniĂšre instance, la logique de ton eugĂ©nisme : rĂ©duire chaque gĂ©nĂ©ration Ă  des avatars, des personnages de jeu vidĂ©o qu'on personnalise soi-mĂȘme, la simulation de l'humanitĂ©.

Et si ce n'était que ça, mais quid des conflits géopolitiques ? L'occident peut-il raisonnablement laisser la Chine développer ces technologies, augmenter le QI de sa population, pendant que nous, nous ne faisons rien, par déontologisme ?

Qui a dit ça ? Moi ? Je crois pas avoir offert une quelconque prescription sur la maniÚre dont l'occident devrait agir avec la Chine depuis le début de notre discussion (et les opinions que j'ai vont naturellement qualifier la déontologie dont tu parles comme d'un formalisme abstrait tout comme le conséquentialisme dont tu te réclames comme une idiotie pure).

Quelle morale peut justifier de laisser à la nature le contrÎle de notre génétique ?

Si prendre le contrÎle de notre génétique implique de traiter les futures générations comme des moyens, les maux que nous infligent la nature seront diminués mais de l'autre cÎté, la déshumanisation imposée de l'homme se perpétuera. Une déshumanisation en ce qu'elle nous retire toute possibilité d'autodétermination, je le répÚte. Puisque tu insistes avec Kant, je t'invite à lire ce qu'il répondait aux délires eugénistes de Maupertuis.

La connivence avec les communistes qui vouent un culte aux forces productives et Ă  la planification rationnelle n'est-elle d'ailleurs pas Ă©vidente ?

Voilà ce qui arrive quand on ne lit pas ce que Marx et Engels répondaient au darwinisme et au malthusianisme... Une confusion intellectuelle totale. :rire:

Le nĂ©o-eugĂ©nisme n'est jamais que la continuitĂ© de la domination de l'homme sur les forces aveugles de la nature. C'est aussi une rĂ©sultante naturelle du pragmatisme kantien : la science n'est plus une mĂ©thode pour dĂ©voiler la nature dans son ĂȘtre, mais pour la contrĂŽler.

Le néo-eugénisme est une rupture de la domination libre de l'homme sur les forces aveugles de la nature parce que c'est une rupture avec la liberté et donc avec l'homme.

Je prĂ©cise que l'eugĂ©nisme libĂ©ral ne saurait permettre n'importe quoi : les parents ont une responsabilitĂ© Ă  l'Ă©gard de la vie qu'ils souhaitent crĂ©er, on parle d'ĂȘtres sensibles susceptibles de souffrir.

Ah ouais... Mais du coup, on se torche avec la responsabilitĂ© des "ĂȘtres sensibles susceptibles de souffrir" le temps qu'ils servent de cobaye pour qu'on puisse enfin affiner nos mĂ©thodes de sĂ©lection, qu'importe le nombre de gĂ©nĂ©rations que ça prendra ? Qu'importe si on ne peut ĂȘtre sĂ»r que ça soit vĂ©ritablement rĂ©alisable ? :rire: :rire: rire:

On ne saurait autoriser, malgré que certains gauchistes le souhaitent, la création artificielle d'enfants à la carte aveugles ou handicapés, sous prétexte d'inclusion ou de relativisme à l'égard des caractéristiques humaines (ce qui est déjà une forme de totalitarisme anti-pluraliste puisqu'on ira absolutiser le caractÚre relativiste et immanent du monde).

Mais du coup, qu'est-ce te permet de décider des critÚres de sélection ? L'eugénisme, libéral ou non, implique déjà un anti-pluralisme totalitaire puisqu'il place comme supérieurs un ensemble de caractéristiques décidées arbitrairement. Pourquoi un handicap ne représenterait pas un critÚre de sélection souhaitable ? Si j'arrive à déterminer précisément que la surdité de mon enfant et une prédétermination pour la musique feront de lui le prochain Beethoven, pourquoi me le refuser ? Au nom de quoi, puisqu'on cherche à maximiser les qualités, les dons, les capacités, les fonctions ? Aucun rapport avec le gauchisme, je ferai ça pour élever un génie similaire voire supérieur à Beethoven. Je respecterais les fondements éthiques de ton eugénisme puisqu'on chercherait à pondre des marmots surdoués. Une interdiction nécessiterait une coercion étatique forcément illibérale.

Enfin, toutes ces tergiversations et autres hypothÚses fantasques sur cette dystopie eugéniste, je ne les avance que pour te faire comprendre que tes prétentions morales sont totalement connes et contradictoires. :sleep:

Dans tous les cas, le respect de la subjectivité d'autrui ne s'applique pas aux enfants qui ne sont pas encore nés, puisqu'ils n'existent pas encore, on ne saurait donc parler de négation de leur subjectivité en leur léguant le meilleur patrimoine génétique possible

https://youtu.be/7ZI4eDej1JM?si=AtF3QQhB516AGSNh

Ouais... Du coup, on a aucun devoir quant aux générations futures ? Tu parlais du climat, non ? Bah on s'en bat les couilles, les générations futures ne sont pas encore nées, elles auront rien à nous reprocher puisqu'elles n'étaient pas là pour faire quoi que ce soit, hein ? :rire:

Eh, attends, attends... J'ai une idée !
Avec cette logique, pourquoi pas infliger des souffrances à des foetus in utero pour tester leur résistance ? Ils ne sont pas encore nés donc aucun problÚme, non ? AprÚs tout, ces foetus torturés, qu'est-ce qui les distingue des générations de foetus qui serviront de cobayes dans des expérimentations génétiques (dont on ne saura si elles aboutiront, quelle est leur fin, combien de temps ça prendra etc.) ?

D'accord, ces enfants vont finir par naitre et ils seront directement affectés par des parents qui souhaiteront déterminer leurs attributs au mépris de leur capacité d'autodétermination mais tranquille, tant qu'ils sont pas encore là, hein ?

Quand j'y pense, avec une logique comme la tienne, on peut regarder en arriÚre et se dire que ces bons vieux scientifiques de l'unité 7.3.1 étaient des héros incompris, les révolutionnaires de la grande cause eugéniste.

il n'en reste pas moins un devoir de leur prĂ©parer la meilleure vie possible et le plus large accomplissement possible de leur autonomie rationnelle et de leurs souhaits futurs, et je crois qu'il serait immoral de prĂ©fĂ©rer laisser faire le hasard naturel Ă  un stade oĂč la planification serait possible sans risques majeurs

Quelle idée de parler d'un quelconque devoir pour les générations futures quand simultanément, tu sembles omettre que la mise en place de cette planification génétique fantasmée mettra en danger voire détruira des générations entiÚres au nom d'un idéal incertain.
Quelle idée de parler "d'autonomie rationnelle" quand tu souhaites voir des parents concevoir leurs enfants comme des personnages de MMORPG.
Quelle ignorance et quelle idiotie d'affirmer que cette planification serait possible. D'une part, une comprĂ©hension rĂ©elle de ce qu'implique un processus Ă©volutionnaire dans toute sa complexitĂ© rĂ©cuserait l'idĂ©e mĂȘme d'une planification parce que cette planification implique un DESSEIN. D'autre part, la complexitĂ© et la multi-dimensionnalitĂ© (sans parler de l'imprĂ©visibilitĂ© de l'environnement) de l'homme rendent, en pratique comme en thĂ©orie, impossible la sĂ©lection pour plus d'un trait. Et encore, sĂ©lectionner un trait aurait de possibles consĂ©quences dĂ©sastreuses pour d'autres.

ce qui conduirait Ă  la damnation volontaire d'un grand nombre de vies humaines (maladies gĂ©nĂ©tiques : incapacitĂ© de vivre dignement et/ou sans souffrances chroniques, propension aux troubles mentaux ou Ă  la dĂ©pression : incapacitĂ© d'ĂȘtre heureux, laideur physique : incapacitĂ© d'ĂȘtre pleinement dĂ©sirĂ© et aimĂ©, limites cognitives : incapacitĂ© d'accomplissement de certains rĂȘves, par exemple ĂȘtre physicien ou poĂšte, et limitation de notre rationalitĂ©) sous prĂ©texte d'une valeur intrinsĂšque accordĂ©e Ă  l'Ă©tat de nature (lĂ  justement se situe un biais mĂ©taphysique anti-kantien et anti-pragmatiste).

Tu ne comprends ni le Bien ni le mal.
Tu ne comprends pas que la finitude, dont les manifestations sont infinies, prĂ©sente dans la nature est justement l'un des moteurs de la libertĂ© de l'homme : c'est en voulant surmonter ces maux nĂ©cessaires que l'homme trouve de quoi se transcender lui-mĂȘme. Dans chaque cas que tu mentionnes, tu ne vois que la finitude. Quid des malades chroniques qui trouvent une dignitĂ© dans la lutte contres les pathologies (y compris les plus lourdes) ? Quid de ceux qui surmontent leurs dĂ©pressions (tu t'adresses Ă  l'un d'eux) et autres troubles mentaux ? Qu'est-ce qui donnerait Ă  la dĂ©pression un caractĂšre insurmontable (ne fais pas l'erreur de mentionner les fameux "dĂ©sĂ©quilibres dans la chimie du cerveau", idĂ©es reçues et dĂ©montĂ©es depuis des dĂ©cennies mais rĂ©pandues uniquement pour servir big pharma et ses traitements nocifs) ? Quid de ces gens laid qui dĂ©veloppent d'autres qualitĂ©s charmantes ? Pourquoi quelqu'un de limitĂ© sur le plan cognitif devrait ĂȘtre "corrigĂ©" ? La nĂ©gation de la finitude est Ă  la fois signe d'immaturitĂ© et d'un mal intellectuel : l'incapacitĂ© Ă  trouver l'unitĂ© dans la diffĂ©rence. On ne surmonte pas les maux que nous inflige la nature et effaçant ce qui constitue notre nature, cette capacitĂ© Ă  transmuter la matiĂšre pour acclimater le rĂ©el Ă  notre existence. Et cette capacitĂ© se constitue et se dĂ©veloppe en se confrontant, encore et encore, Ă  la finitude. En soi, tu es aussi naĂŻf et immature que ces milliardaires qui investissent dans des start-up qui leur promettent l'immortalitĂ©. Tu n'es pas foutu de te rĂ©concilier avec ce qui t'effraie.

De plus, le nĂ©o-eugĂ©nisme sera probablement Ă  terme le seul moyen d'empĂȘcher l'effondrement des sociĂ©tĂ©s avancĂ©es et de la mĂ©decine personnalisĂ©e, je n'ai toujours vu personne capable de rĂ©futer ce papier, Ă©crit par une autoritĂ© dans le domaine de la gĂ©nĂ©tique : https://academic.oup.com/genetics/article/202/3/869/5930150

Ce papier ne préconise pas le néo-eugénisme, c'est toi qui le fais. Une solution adaptée, applicable en dehors de toute fantaisie sortie d'un mauvais roman de science fiction, serait plutÎt de repenser l'environnement dans lequel baigne les américains et par extension, l'occident... Donc le mode de production.

Il n'y a rien de mĂ©taphysique dans le fait d'accorder de l'intĂ©rĂȘt Ă  l'eugĂ©nisme, c'est tout le contraire, ce n'est que la rĂ©sultante de la domination de l'homme sur la nature, et donc de l'accomplissement sans restrictions mĂ©taphysiques de la volontĂ© de celui-ci (ce qui n'empĂȘche pas de construire une tĂ©lĂ©ologie esthĂ©tique promĂ©thĂ©enne, cosmiste ou teilhardienne).

Tu te contredis, mon grand. Relis bien.

Je t'amener Ă  comprendre :
Il faudrait que l'homme puisse asseoir sa domination sur la nature tout en s'inquiĂ©tant de principe comme l'autonomie ? Il faudrait que cet eugĂ©nisme soit en principe libĂ©ral tout en rĂ©cusant une mĂ©taphysique ? Il faudrait que la sĂ©lection se fasse sans restrictions mĂ©taphysiques mais il faudrait quand mĂȘme ne pas dĂ©cider volontairement d'avoir des mĂŽmes aveugles ? Il faudrait que l'on puisse construire une "tĂ©lĂ©ologie esthĂ©tique promĂ©thĂ©enne, cosmiste ou teilhardienne" sans prĂ©supposĂ© mĂ©taphysique ? :rire: :rire:
C'est quoi ce sketch ? :rire:

Bien sûr, se pose la question : quelle fin doit-on rechercher ? Je crois qu'il faut permettre le pluralisme (et donc la liberté comme but en soi), car nous ne saurions imposer de façon totalitaire à l'humanité une fin plutÎt qu'une autre, et les fins que cherchent les hommes sont parfois incompatibles entre-elles.

Il est mignon, ton petit style. On croirait que ton texte se donne les prétentions d'un pamphlet.
Ton eugĂ©nisme imposerait Ă  des gĂ©nĂ©rations entiĂšres une fin, celle de la maximisation artificielle de certains de ses attributs. Dans le mĂȘme temps, le pluralisme est niĂ© puisque le marchĂ© opĂ©rerait une sĂ©lection qui valoriserait des attributs plutĂŽt que d'autres, ce qui inciterait les gens Ă  favoriser ceux-lĂ  plutĂŽt que d'autres pour leurs progĂ©nitures. On maximiserait les attributs de son mĂŽme pour lui assurer d'avoir une place, un travail, une fonction. Elle est lĂ , la fin cynique de ton projet naĂŻf.

Néanmoins, je crois que la morale impose d'universaliser le respect de la subjectivité de chacun (ce qui permet ensuite le pluralisme)

Mais la subjectivité de cet enfant qui servira de cobaye, on s'en branle, hein ? T'façon, il était pas né donc il pouvait pas consentir. Il servira juste à faire avancer le progrÚs de la grande cause eugéniste.

et la recherche du bonheur contre la souffrance, cela se constate par introspection de la valence de nos Ă©tats psychiques, analyse des rapports sociaux intersubjectifs

Il peut y avoir du bonheur dans la souffrance et de la souffrance dans le bonheur. Des situations de lutte et d'adversitĂ© peuvent rĂ©trospectivement ĂȘtre comprises comme des moments de bonheur. Certaines pĂ©ripĂ©ties de l'enfance, effrayantes et confuses lorsqu'on les vit, peuvent combler de joie nos coeurs lorsqu'on se les remĂ©more. S'adonner, entrainement aprĂšs entrainement, Ă  un sport peut nous Ă©prouver tout en nous offrant la satisfaction et le bonheur qui surviennent lorsque nous surpassons nos limites. Mon Ă©pouse peut me rendre heureux au quotidien et lors d'une dispute me faire souffrir.

Je le répÚte, tu ne comprends ni le Bien ni le mal.

La libertĂ©, les capabilitĂ©s et le bonheur sont en partie liĂ©s Ă  l'intelligence, Ă  la beautĂ©, Ă  la santĂ©, Ă  la vitalitĂ©, etc. Et toutes ces vertus naturelles peuvent ĂȘtre favorisĂ©es par l'eugĂ©nisme.

En admettant que ces "vertus naturelles" soient purement génétiques (comme si l'épigénétique n'existait pas ou n'était qu'anecdotique :sarcastic:), c'est trahir une incompréhension fondamentale de la liberté que d'affirmer que lui lier de telles vertus serait la garantir. :pf:

Ces générations de gens beaux, intelligents, comblés de vitalité et en pleine santé ne serait pas plus libres que toi, petit aliéné, parce que leurs attributs seraient donnés, ils n'auraient pas eu à s'engager dans un processus d'auto-détermination.

Pour aller plus loin, augmenter l'intelligence de la population ne pourra qu'augmenter tendanciellement notre autonomie et notre faculté à nous comporter dignement comme agents moraux, que ce soit envers d'autres agents moraux ou envers les sujets moraux

Nul besoin de toucher Ă  nos gĂȘnes pour ça, il suffit simplement d'organiser la production de sorte Ă  ce que les hommes aient tout le temps (et un Etat qui incarnerait la vie Ă©thique commune) pour dĂ©velopper leurs individualitĂ©s selon leurs propres capacitĂ©s d'auto-dĂ©termination. Et bonne nouvelle ! Ça n'implique nullement de sacrifier des gĂ©nĂ©rations entiĂšres pour en faire les cobayes d'expĂ©rimentations dont le rĂ©sultat n'est pas garanti. Et ça n'implique pas de faire de ces gĂ©nĂ©rations l'Ă©quivalent de personnages de MMORPG personnalisables. :content:

(que sont les animaux, les enfants de bas Ăąge, les ĂȘtres humains atteints de pathologies mentales ou cognitives et, de façon gĂ©nĂ©rale, tous les ĂȘtres sentients incapables de libertĂ© considĂ©rĂ©e comme autonomie rationnelle ; on rappellera qu'actuellement, la quasi-totalitĂ© de l'humanitĂ© mange de la viande et prĂ©fĂšre donc le conformisme social psychopathique plutĂŽt que l'exercice de leurs facultĂ©s Ă©thiques d'agents rationnels, lĂ  oĂč prĂšs de la moitiĂ© des philosophes acadĂ©miques - un des groupes sociaux avec le plus haut QI - accepte le vĂ©gĂ©tarisme, qui n'a soit dit en passant rien de rĂ©cent puisqu'il en allait de mĂȘme de bon nombre de philosophes antiques).

:rire: :rire: :rire: :rire:
https://www.youtube.com/watch?v=pct1uEhAqBQ
Il n'y a rien de "psychopathique" dans le fait de manger de la viande.
On peut traiter les animaux humainement (c'est Ă  dire avec Ă©gard pour leur bien-ĂȘtre) pendant qu'ils vivent et/ou travaillent sous notre supervision, et on peut aussi les utiliser comme ressource de maniĂšre humaine. Mais ça ne signifie pas que nos relations avec les animaux, en particulier celles avec les animaux de compagnie, doivent ĂȘtre supplantĂ©es par une logique froide qui considĂšre les animaux comme de simples bĂȘtes par rapport Ă  nous. Il existe ici une neutralitĂ© appropriĂ©e et nĂ©cessaire envers la Nature dans son ensemble, ce qui fait que le vĂ©gĂ©tarisme ou le vĂ©ganisme ne sont pas des positions par dĂ©faut. On a aucune raison prĂ©alable de nous considĂ©rer comme des sauveurs de la Nature, et jusqu'Ă  prĂ©sent, nous n'avons aucune raison impĂ©rieuse de le faire. Il n'y a tout simplement aucune raison morale pour laquelle nous devrions consommer des produits animaux et de la viande, je peux te l'accorder. Mais il n'y a aucune raison pour laquelle nous ne devrions pas le faire mĂȘme si nous pouvions nous en passer. À mesure que la conscience sociale et la vie Ă©voluent, nos conditions concrĂštes façonneront de maniĂšre significative les raisons utilitaristes conditionnelles pour lesquelles nous pouvons ou devons modifier les attentes sociales dans un sens ou dans l'autre. Il existe de nombreuses façons par lesquelles notre rapport Ă  la Nature pourrait grandement s'amĂ©liorer tout en conservant nos habitudes carnivores, et il existe des façons par lesquelles elles pourraient s'amĂ©liorer diffĂ©remment et changer radicalement si nous cessons de consommer des animaux et leurs produits (le vĂ©gĂ©tarisme ayant ses propres problĂšmes Ă©cologiques).

Au niveau de l'ĂȘtre animal, il n'y a pas de justification autre que la force brute. L'essence de la simple vie biologique est l'auto-consommation de la nature sous ses diverses formes (ça rejoint la finitude dont je parlais). Nous n'avons pas besoin de nous justifier auprĂšs des animaux, mais dans une communautĂ© Ă©thique, nous devons nous justifier auprĂšs de nos semblables et de notre propre raison. Alors que la conscience sociale de la modernitĂ© converge vers la reconnaissance que, bien que les animaux soient inĂ©gaux aux ĂȘtres humains, ils sont nĂ©anmoins partiellement humains (puisqu'il y a des aspects par lesquels nous nous reconnaissons en eux), nous avons choisi de leur accorder le privilĂšge de la protection au niveau mĂȘme de la loi. C'est donc une relation Ă©thique objective qui est le plus souvent motivĂ©e par une prĂ©occupation pour l'inhumanitĂ© de l'acte plutĂŽt que pour la qualitĂ© de vie des animaux. Ce qui n'est pas encore reconnu dans ce privilĂšge, c'est sa nature liĂ©e Ă  la libertĂ©, c'est-Ă -dire non pas fondĂ©e sur la simple sympathie ou empathie immĂ©diate pour les sentiments de souffrance ou de joie des animaux, ni mĂȘme sur un vague sentiment que celui qui fait de telles choses a tort parce que la communautĂ© le ressent ainsi, mais sur le fait que pour nous - ĂȘtres libres - la libertĂ© est prĂ©cieuse partout, et favoriser cette libertĂ© est notre plus grande mission Ă  la fois dans le monde humain et animal. C'est parce qu'un ĂȘtre humain cruel n'est pas libre qu'un animal devrait ĂȘtre libre de toute cruautĂ© humaine.

(s/o Antonio Wolf, il a la meilleure formulation de ce contre-argument)

Si ta seule justification Ă©thique pour ton vĂ©gĂ©tarisme, c'est le fait qu'un groupe auquel tu attribues une intelligence supĂ©rieure comporte une grande partie de vĂ©gĂ©tariens/vegans, ta justification est fallacieuse donc irrationnelle. En somme, elle ne reflĂšte pas ta libertĂ© mais un simple dĂ©sir mimĂ©tique. Ce qui m'amĂšne Ă  reconsidĂ©rer toutes tes Ă©lucubrations, finalement. En fait, t'as ce dĂ©sir d'eugĂ©nisme parce que tu t'estimes toi-mĂȘme bien pourvu, c'est ça ? Ou pire encore, parce que tu constates que cette idĂ©ologie est populaire chez des gens que tu estimes intelligents ? :rire:

Le mec adhÚre à des idées selon la valorisation qu'il en tire. :rire:
Bravo ! Tu as intégré le club des super eugénistes qui se réfÚrent à des données et des systÚmes obsolÚtes ! :rire:

Quoi que tu en dises, la rationalitĂ© est d'abord hĂ©ritĂ©e, car nul ĂȘtre ne peut devenir rationnel sans possĂ©der le capital cĂ©rĂ©bral requis, qui est de l'ordre de la biologie. On a jamais vu un ĂȘtre humain en Ă©tat de dĂ©mence avancĂ©e capable de s'autodĂ©terminer rationnellement, pas plus qu'un enfant de trois ans, qui n'a jamais que l'intelligence d'un mammifĂšre Ă©voluĂ©, qui est gouvernĂ© par ses instincts.

Et pourtant :
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/cerveau-patient-bizarre-son-cerveau-compose-90-liquide-100658/
Le sous-développement du cerveau est corrélé avec le sous-développement des capacités cognitives (mais pas de maniÚre aussi linéaire qu'on le pense, le binding problem est un problÚme crucial des neurosciences). Mais cette corrélation ne permet pas de faire une quelconque inférence sur ce soi-disant "capital cérébral requis" et prétendument "hériéditaire".
Je t'invite à lire (qui suis-je en train de berner ? tu ne vas pas lire parce que tu veux croire dur comme fer à tes conneries pseudo-scientifiques) cette analyse qui compile et compare de nombreuses recherches sur le QI et le facteur g, écrite par un généticien spécialiste en statistique :
http://gusevlab.org/projects/hsq/
"Cross-sectional IQ score is thus indexing a bundle of multiple different and confounded processes: population-level heterogeneity via ability differentiation, past individual-level growth via confounding by SES, and societal-level growth coupled with latent change via the Flynn Effect. To return to the car analogy, we are attempting to learn how an engine functions by observing the relative position of cars in a photograph of a race, while uncorrelated and unknown external factors make certain cars go faster than others and the cars farther ahead drive fundamentally differently than the ones behind. In short, there is no good reason to think that IQ scores are more causal or biological than any other social achievement index (EA, SES, material deprivation, etc) and are in fact likely to be confounded in ways that are even more complex to disentangle."

Le problĂšme est de tout rĂ©duire Ă  cela, par exemple lorsque tu suggĂšres que les idĂ©es eugĂ©nistes de la gauche anglaise Ă  l'Ă©poque du colonialisme du 20e siĂšcle constituaient une pseudo-science idĂ©ologiquement justifiĂ©e (et quand bien mĂȘme ce le serait, ce n'est pas le cas du nĂ©o-eugĂ©nisme actuel), ce que tu ne dĂ©montres pas

"Harrison (2005) stresses that imperialism and the expansion of the empire had a crucial role in the development of scientific racism. This refers to the idea of using scientific observations, usually flawed, to justify racist attitudes and policies, and to allege the superiority of one race (usually European) above all others. Adas (2016) briefly describes the emergence of scientific racism in the early days of colonialism. Ethnologists, who according to Adas usually had no formal training, began to report on the different groups of people they encountered, and the observations they made were used to classify different races. This was an allegedly scientific process but as Adas points out, the classifications were usually hierarchical. This allows us to see the way in which science was used, straight from the beginning of the colonial period, to promote the superiority of the European colonisers and to establish a system of dominance which would last for hundreds of years.
Curtin’s 1960 paper ‘“Scientific” racism and the British theory of empire’ provides a comprehensive history of scientific racism, and thus it is a good starting point in the literature to examine this field. In the early days of colonialism, various Biblical arguments were used when debating racism and xenophobia, but it wasn’t until the latter half of the 18th century that ‘scientific’ arguments became popular. This coincided with the period when science began to gain more respect and be taken seriously. Curtin identifies that although many scientific justifications were made, the defining component was skin colour. When scientists attempted to classify and rank human races, there was much debate around the intricacies of this; where certain races should be placed, how distinct they were, and how much separation there should be. However, one aspect that was almost universally agreed upon was that lighter skinned humans were superior, and darker skinned humans inferior. Thus, when European scientists created a scale to classify humans, light skinned Europeans were placed at the top and darker skinned races were ranked lower.
This is an important point to note, as it clearly shows a blatant racist agenda at the heart of science in the colonial era. While scientists were perfectly happy to argue about their methods, it was taken for granted that white Europeans were superior, and there is no evidence of any consideration that this should not be the case."

https://www.gla.ac.uk/media/Media_834239_smxx.pdf

Et cet article ne fait que compiler des recherches et les synthétiser. Ce que j'ai dit était une évidence pour quiconque sait réfléchir mais apparemment, comme un zététicien, tu demanderais une source si je te disais qu'un ciel dégagé d'été est bleu. :pf:

et que Darwin Ă©tait lui-mĂȘme dĂ©jĂ  partisan de certaines thĂšses eugĂ©nistes et racistes,

C'est pas comme si j'avais postĂ© un podcast qui introduit l'histoire des thĂšses eugĂ©nistes et racistes en lien avec l'Ă©conomie politique de l'empire anglais et qui rappelait que les thĂšses de Darwin n'apparaissent pas "ex nihilo" (je mets des guillemets parce que je me cite et je me cite parce que je l'ai dĂ©jĂ  sur ce mĂȘme topic, en rĂ©ponse Ă  l'un de tes posts).

au mĂȘme titre en passant que l'ensemble des philosophes Ă  travers l'histoire,

https://youtube.com/shorts/o4niiAKJ8hI?si=5aKQVVnqshlaeANf

y compris Kant que tu considÚres comme une autorité.

Kant adopta effectivement, pendant un temps, une défense du colonialisme et du racisme avant de changer radicalement de perspective dans les années 1790 à mesure que se développait son cosmopolitisme. Il faut lire, igo. Pas juste régurgiter ce dont tu as entendu parler. Lire.
https://philpapers.org/rec/KLETDO-2

Tout ramener à la matérialité, appliquer constamment ce biais de confirmation, comme si nous étions incapables de la moindre autonomie psychique, scientifique et rationnelle, voilà ce qui est fallacieux.

Ouais, cool, j'ai jamais dit ça. Marx non plus, d'ailleurs.

Les thĂšses de Bruce Gilley sont acadĂ©miquement minoritaires, et ses idĂ©es, au mĂȘme titre que celles de la sphĂšre HBD, sont broyĂ©es et pratiquement passĂ©es sous silence dans l'acadĂ©mie (pourrait-on dire par la cathĂ©drale, pour reprendre le concept des nĂ©orĂ©actionnaires). Les partisans de l'HBD sont mĂȘme persĂ©cutĂ©s, censurĂ©s et ont bien du mal Ă  faire publier leurs travaux.

Tant mieux.

MĂȘme des transhumanistes et des rationalistes, plutĂŽt de gauche et de la sphĂšre de l'altruisme efficace, comme Nick Bostrom, pour prendre un scandale rĂ©cent, subissent des reprĂ©sailles invraisemblables pour, en l'occurrence, avoir suggĂ©rĂ© dans un mail vieux et personnel qui date de deux dĂ©cennies que les noirs Ă©taient tendanciellement moins intelligents que les blancs (ce que la littĂ©rature scientifique confirme abondamment).

Tant mieux.

Beaucoup, comme Scott Alexander, tiennent pour acquis ce fait sans jamais l'assumer publiquement. Tu n'as pas l'air de réaliser que tes idées marxisantes sont pratiquement dominantes idéologiquement tout en prenant la forme d'une néo-inquisition, et on ne saurait ouvrir un bouquin récent d'Oxford (je pense notamment aux VSI) sans trouver des dizaines de pages quasiment hors-sujet consacrées aux études décoloniales et aux biais induits par le suprémacisme occidental et patriarcal dans la science et la politique.

Rien Ă  foutre.

De nos jours, le meilleur moyen d'ĂȘtre frappĂ© d'anathĂšme par les institutions intellectuelles est d'ĂȘtre hĂ©rĂ©ditarien, paradoxal pour une sociĂ©tĂ© fondĂ©e sur le nĂ©olibĂ©ralisme et le darwinisme social ! D'ailleurs, quitte Ă  rester sur une analyse matĂ©rialiste des rapports de pouvoir, je crois que la domination des idĂ©es constructivistes et antiracistes dans l'acadĂ©mie s'explique plutĂŽt bien par le concept de lĂ©ninisme biologique dĂ©veloppĂ© par Spandrell, ce qui renverse complĂštement ta perspective.

Ah, ça ne te suffit pas d'avoir atteint le fond, tu continues de creuser, hein ? :rire:
T'appelles ça carrément un "concept", ce minable épouvantail rhétorique ? :rire:

Non pas que je sois partisan de la nĂ©orĂ©action dans son ensemble (je trouve les idĂ©es de Yarvin assez adulescentes), je reconnais qu'on y trouve des analyses pertinentes. Nick Land lui-mĂȘme, dont tu t'inspires en partie, fait partie de la nĂ©orĂ©action.

Ouais, Nick Land est devenu un vieil abruti raciste qui ne cesse de se planter dans tout ce qu'il prédit (voire le cas comique de son fameux bouquin qui ne surviendra jamais sur le Bitcoin). Ses derniers apports notables remontent à son blog qu'on trouve plus que sous la forme d'archives. Là encore, j'ai l'impression que tu cherches à te conforter dans une sorte de proximité idéologique avec des autorités au lieu d'examiner de maniÚre critique leurs idées.

Pour finir, je dois admettre une erreur : en effet, les soviétiques n'ont pas fusillé tous les philosophes slaves et détruits se faisant la philosophie russe, ils se sont contentés pour la plupart de les expulser brutalement de leur pays, sans pouvoir emporter ni leurs affaires ni leurs ouvrages, par centaines, car ils avaient leurs propres idées qui n'entraient pas en concordance avec le totalitarisme idéologique antipluraliste du communisme soviétique. Quelle magnanimité !

C'est quand je lis tes tentatives assez pathétiques de verser dans le sarcasme que je regrette l'indulgence des soviétiques. Si ça avait pu t'indigner plus encore, ils auraient dû les fusiller.

Voilà ce qu'il résulte de la "critique radicale" que tu te plais à prÎner (c'est pourtant toi qui parle de déontologisme, de respect de la subjectivité d'autrui et de l'importance qu'on devrait accorder à l'amour). AprÚs tout, comment nier que des philosophes comme Berdiaev constituaient une menace existentielle pour l'URSS en construction ? Qui sait d'ailleurs s'ils n'étaient pas secrÚtement des agents du néolibéralisme ?

Berdiaev tenait des positions fonciÚrement anti-révolutionnaires et bourgeoises :

In the wake of the revolution of 1905-07, Berdyaev, along with other former Marxist intellectuals, began arguing ever more insistently that only individually transformative Chris- tianity could lead to the resolution of social problems. For example, in 1907 Berdyaev asserted that, ‘prayerfulness, inner communion (soedinennost’) with God should be carried over into social life, onto the path of history’, which required ‘the mystical act of self-renunciation’ from the believer. He equated the ‘ultimate surrender of the self into the will of God’ with ‘ultimate freedom’.

En gros, précisément l'usage de la religion comme mystification idéologique que Marx critiquait.
Mais t'inquiÚte, Bozo, c'est pas tout. Son discours lui aura valu une proximité avec la YMCA (une des nombreuses organisations de couverture de la CIA/OSS, rappelons-le) parce qu'il mettait justement l'accent sur la religion comme outil pour combattre le communisme. En somme, il était réellement un agent du néolibéralisme, de gré ou de force.

Lowrie was one of several YMCA secretaries who employed Berdyaev’s ideas in a religious struggle against atheism and communism, a struggle to sacralize society, that began before the Cold War and continued into it.17 Other key YMCA secretaries in this regard include, among others, Anderson, the Methodist Ethan T. Colton, Gustav Kullmann (a Swiss Reformed Christian who eventually converted to Orthodoxy), and the long-time head of what the YMCA called ‘the Russian Work’, John R. Mott, a well-connected Methodist who spoke extensively in the United States and overseas, and who shared Berdyaev’s belief in the necessity of Chris- tianity for positive social development.18 Berdyaev was not the only prominent Orthodox Russian to influence these mainline Protestants. A wider study could also take into account the influence of figures such as Fr Sergius Bulgakov (a close associate of Berdyaev before both were expelled from the Soviet Union), Fr Vasily Zenkovsky, Lev Zander, Fr Georges Florovsky, Georgy Fedotov, Mother Maria Skobtsova, Boris Vysheslavtsev, Metropolitan Eulogius, and others. Nor should it be forgotten that there were YMCA secretaries more sympathetic to the Soviet Union and suspicious of the Orthodox Church, such as Sherwood Eddy, Julius Hecker, and Jerome Davis.19 Yet, despite contending voices, Berdyaev served as senior editor of the Russian-language YMCA Press from 1923 until his death. Lowrie was also closely associated with the press, succeeding Anderson as its director in 1947.20 In his editorial capacity, Berdyaev certainly had the ear of the secretaries involved with the Russian Work, as well as a substantial influence over their reading on Russian matters and their interpretations of what they read.

Source : ‘A Christian solution to international tension’: Nikolai Berdyaev, the American YMCA, and Russian Orthodox influence on Western Christian anti-communism, c.1905-60

Oups. On dirait que t'aurais mieux fait de t'enfoncer profondément tes sarcasmes.
Ouais, ils ont vraiment été trop indulgents avec ce chien, finalement.

Concernant Taleb, puisque tu persistes Ă  le citer : https://emilkirkegaard.dkk/en/2019/09/replies-to-taleb/

Aucune rĂ©futation des critiques mĂ©thodologiques, que du verbiage et Taleb a dĂ©jĂ  Ă©ditĂ© son article pour leur rĂ©pondre (certaines de ces rĂ©ponses n'existent plus que sous la forme d'archives... Bizarre :)). Par ailleurs, la vidĂ©o et l'article postĂ©s ne sont mĂȘme pas pris en compte par ce lien qui compile ces articles Ă  la con. Tu ne regardes pas ce que je t'envoie.

Maintenant, il serait intéressant de se rappeler qui - dans un élan de panique, probablement - a compilé ces articles torchés par des abrutis... Surprise ! Il s'agit d'un déchet fasciste, eugéniste et utilitariste (non, je ne parle pas de toi mais j'aurais pu) connu pour ses papiers pseudoscientifiques et son pseudo-journal scientifique (dont il écrit la majorité des articles, articles dans lesquels il se cite de trÚs nombreuses fois comme sa propre référence, c'est dire le sérieux du type) dans lequel il partage des positions racistes, antisémites ou encore sexistes. C'est à ce bon vieux Emil Kierkegaard, à qui l'on doit des déclarations telles que :
"My remark was simply that if you have sex with someone [children] while they are asleep and somehow don’t wake up from it and they never discover it later somehow, it is not likely for there to be any causal effects on mental health. How would there be?"
Tu dois ĂȘtre d'accord parce que ça obĂ©it aux critĂšres d'une logique utilitariste comme la tienne, non ? :)
Mais c'est pas tout :
"However, incest does no harm nowadays and should therefore not be illegal. This I have written about before."
LĂ  aussi, la fameuse logique utilitariste en action. Je suis vraiment ravi de voir qu'aux failles soulevĂ©es par Taleb, tu m'opposes des articles auxquels il a dĂ©jĂ  rĂ©pondu, compilĂ© par une immense merde dont les idĂ©es sont trĂšs proches des tiennes (j'irai pas jusqu'Ă  t'accuser de faire l'apologie de la pĂ©docriminalitĂ© mais votre logique fallacieuse repose sur les mĂȘmes fondations bancales et inhumaines).

Concernant les échecs des prédictions de Marx : https://socialdemocracy21stcentury.blogspot.com/2016/04/marxs-capital-volume-1-chapter-32.html

T'as déjà posté un article de ce blog et le clown qui les écrit se fait éviscérer en commentaires pour ses nombreuses erreurs et incompréhensions, j'ai pas besoin de faire quoi que ce soit. :rire:

Il te diras que ces chiffres sont issus de manipulations historiques, que Staline - le petit pÚre des peuples - a fait ce qu'il a pu pour aider l'Ukraine à l'époque de la famine (provoquée par des causes naturelles) et te citeras des pseudo-historiens comme Grover Furr (curieux d'ailleurs que la CIA ne l'ai pas neutralisé). :)

Mais Bozo, t'as citĂ© UNE MEUF QUI N'A MÊME PAS DE PHD et qui a Ă©tĂ© Ă©pinglĂ©e pour ses erreurs. De mon cĂŽtĂ©, je me rĂ©fĂšre Ă  un historien certes controversĂ© mais qui a au moins le mĂ©rite de se fonder sur des archives et des sources directes. :rire

Pour revenir rapidement sur l'éthique, sur le rapport étroit que Kant aurait pu entretenir avec l'utilitarisme (du développeur de l'utilitarisme à deux niveaux) : https://ir101.co.uk/wp-content/uploads/2018/05/hare-1993-could-kant-have-been-a-utilitarian.pdf

"My aim in this paper is to ask a question, not to answer it. To answer it with confidence would require more concentrated study of Kant's text than I have yet had time for. I have read his main ethical works, and formed some tentative conclusions which I shall diffidently state."

Ptdr

Cependant, ce n'est pas parce qu'il existe une connivence entre une science et une domination politique que celle-ci doit ĂȘtre Ă  rejeter complĂštement.

Quand elle se fonde plus sur des présupposés métaphysiques que sur une rigueur méthodique, si.

Il s'agissait à bien des égards d'un raisonnement proto-scientifique qui a par la suite été confirmé par le darwinisme, la génétique, etc.

Non.

qui se sont développés bien plus tard, d'autant que la défaite de certains peuples par d'autres ne s'explique pas toujours seulement par le hasard ou des spécificités géographiques ou climatiques (qui ont cela dit pu expliquer, par pression sélective, l'acquisition de certains traits avantageux par une ethnie par rapport à une autre).

Explications et hypothĂšses ad hoc, essaye encore. En fait, n'essaye pas, j'ai plus rien Ă  te dire, Bozo.

les marxistes sont souvent obligés d'user de contorsions et d'acrobaties historiques pour essayer de créer un lien entre le fascisme, les américains et le néolibéralisme bourgeois

Tout ça est attestĂ© et documentĂ©, Bozo. M.ussolini Ă©tait financĂ© par Wall-Street, il a travaillĂ© pour le renseignement britannique et il a Ă©tĂ© notamment financĂ© par l'un des hommes les plus influents et riches de son Ă©poque, W.R Hearst. De mĂȘme, aprĂšs la seconde guerre mondiale, la CIA et l'OTAN entreprennent une multitude d'opĂ©rations qui visent Ă  financer, appuyer et rĂ©habiliter des groupes fascistes dans le cadre de la lutte contre le communisme : ça va de l'opĂ©ration Gladio et la fameuse stratĂ©gie de la tension en passant par les nationalistes ukrainiens (des n.azis pro-Bandera) arrosĂ©s dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1950 (et dont on peut Ă©tablir une filiation avec Azov, par exemple).

Voilà, Bozo, c'est ici que notre discussion s'achÚve. Je vais évidemment pas lire le substack du déchet f.asciste (pardon, pléonasme) que tu as posté. Pas plus que les clowns qui espÚrent déformer la pensée de Kant jusqu'à essayer de faire passer leur sentimentalisme envers les animaux pour une position éthique. Je n'ai rien appris. J'ai juste perdu beaucoup de temps et d'énergie à mettre en lumiÚre la stupidité de tes propos et l'étendue de ton ignorance. En somme, je t'ai offert gracieusement une éducation que tu aurais pu obtenir par tes propres moyens si, au lieu d'adopter une vision du monde selon le pourcentage de personnes au haut QI qui y souscrivent, tu avais pris le temps de chercher, lire, critiquer.

Tu peux répondre ce que tu veux : tu as perdu. Rien ne sauvera les contradictions fondamentales que je viens de te renvoyer à la figure. Ton néo-eugénisme n'est que de la pensée magique, tu es fondamentalement immature donc tu espÚres naïvement que la science pourra effacer les tares de l'humain.

En trois mots : TOTAL COMMUNIST VICTORY.

PS :

Je te rappelles que tu n'as pris le temps de rĂ©pondre Ă  aucun d'entre-eux, si ce n'est celui sur le QI oĂč ta rĂ©ponse se limite Ă  "ouais, cette critique se fonde sur un Ă©pouvantail rhĂ©torique" alors qu'elle ne fait que reflĂ©ter le consensus scientifique et qu'elle est largement acceptĂ©e par les psychologues et mĂȘme par des mathĂ©maticiens : https://infoproc.blogspot.com/2013/04/myths-sisyphus-and-g.html

Ah ouais, un blogger tout à fait sérieux qui affirmait il y a plus de dix ans, je cite:
"Optimistically, we are only a decade away from genomic prediction of g scores (see Eric, why so gloomy?). The existence of such a predictor may allow us to finally push the boulder to the top, and keep it there."
https://www.youtube.com/watch?v=AqI0a_biziA
On y est toujours pas. Et on y sera jamais. :)
Là encore, je n'ai aucun besoin de répondre directement à cet article puisque les commentaires offrent des réfutations claires auxquelles notre ami Steve ne répond pas directement ou qui l'amÚnent à botter en touche. Je pense à l'échange avec Joshua W. Burton qui lui répond sur des points techniques précis et clarifie donc la confusion de Hsu.

Mais bon, Ă  force, on connaĂźt les mĂ©thodes des marxistes qui se basent plus souvent sur l'invective et le biais de confirmation qu'une dĂ©marche honnĂȘte, ouverte et rigoureuse

On salue l'absence de biais de confirmation dans tes rĂ©ponses quand tu te mets Ă  citer des articles de blogs qui sont rĂ©futĂ©s dans leurs propres commentaires, l'honnĂȘtetĂ© de ta dĂ©marche quand tu cites des articles qui n'appuient mĂȘme pas les points que tu tentes dĂ©sespĂ©rĂ©ment de me faire accepter, la rigueur qui t'amĂšne Ă  rĂ©gurgiter ce que t'as entendu ou rapidement lu et accumuler le plus de noms Ă  lĂącher pour intimider ton interlocuteur et le laisser crouler sous une pile de rĂ©fĂ©rences (comme si ça pouvait fonctionner sur moi :rire:). Je te conseille de continuer tes petits discords de dĂ©veloppement personnel entre losers dysgĂ©niques... Pardon, eugĂ©nistes.

Deux de mes posts ont été supprimés presque instantanément.
Le premier est disponible ici :
https://jv
archive.com/forums/message/1259968561
Le deuxiÚme n'a pas été sauvegardé. Voici ma réponse en intégralité, la partie manquante atteste notamment de ton incompréhension de ce qui constitue la déontologie, la morale kantienne et note d'autre erreurs et contradictions :
https://rentry.org/rizoe5nn

Tu es fini.

Mea culpa, j'ai cru que t'avais repostĂ© le mĂȘme article du mĂȘme blog. C'Ă©tait le mĂȘme blog mais pas le mĂȘme article. Aucune importance, Jehu a dĂ©jĂ  dĂ©montĂ© ses Ă©lucubrations et clarifiĂ© des points comme "the expropriators are expropriated" :
https://therealmovement.wordpress.com/2019/04/03/the-collapse-already-happened-adam/

J'enfonce le clou sur le frauduleux facteur g en citant Tel Yarkoni, un des chercheurs en neurosciences les plus importants actuellement :

As Cosma Shalizi notes, it also doesn’t tell you anything about heritability or malleability. The fact that we tend to think intelligence is highly heritable doesn’t provide any evidence in favor of a unitary underlying mechanism; it’s just as plausible to think that there are many, many individual abilities that contribute to complex cognitive behavior, all of which are also highly heritable individually. Similarly, there’s no reason to think our cognitive abilities would be any less or any more malleable depending on whether they reflect the operation of a single system or hundreds of variables. Regular physical exercise clearly improves people’s capacity to carry out all sorts of different activities, but that doesn’t mean you’re only training up a single physiological pathway when you exercise; a whole host of changes are taking place throughout your body.

So, assuming you buy the basic argument, where does that leave us? Depends. From a day-to-day standpoint, nothing changes. You can go on telling your friends that so-and-so is a terrific athlete but not the brightest crayon in the box, and your friends will go on understanding exactly what you meant. No one’s suggesting that intelligence isn’t stable and trait-like, just that, at the biological level, it isn’t really one stable trait.

The real impact of relaxing the view that g is a meaningful construct at the biological level, I think, will be in removing an artificial and overly restrictive constraint on researchers’ theorizing. The sense I get, having done some work on executive control, is that g is the 800-pound gorilla in the room: researchers interested in studying the neural bases of intelligence (or related constructs like executive or cognitive control) are always worrying about how their findings relate to g, and how to explain the fact that there might be dissociable neural correlates of different abilities (or even multiple independent contributions to fluid intelligence). To show you that I’m not making this concern up, and that it weighs heavily on many researchers, here’s a quote from the aforementioned and otherwise really excellent NRN paper by Deary et al reviewing recent findings on the neural bases of intelligence:

The neuroscience of intelligence is constrained by - and must explain - the following established facts about cognitive test performance: about half of the variance across varied cognitive tests is contained in general cognitive ability; much less variance is contained within broad domains of capability; there is some variance in specific abilities; and there are distinct ageing patterns for so-called fluid and crystallized aspects of cognitive ability.

The existence of g creates a complicated situation for neuroscience. The fact that g contributes substantial variance to all specific cognitive ability tests is generally thought to indicate that g contributes directly in some way to performance on those tests. That is, when domains of thinking skill (such as executive function and memory) or specific tasks (such as mental arithmetic and non-verbal reasoning on the Raven’s Progressive Matrices test) are studied, neuroscientists are observing brain activity related to g as well as the specific task activities. This undermines the ability to determine localized brain activities that are specific to the task at hand.

I hope I’ve convinced you by this point that the neuroscience of intelligence doesn’t have to explain why half of the variance is contained in general cognitive ability, because there’s no good evidence that there is such a thing as general cognitive ability (except in the descriptive psychometric sense, which carries no biological weight). Relaxing this artificial constraint would allow researchers to get on with the interesting and important business of identifying correlates (and potential causal determinants) of different cognitive abilities without having to worry about the relation of their finding to some Grand Theory of Intelligence. If you believe in g, you’re going to be at a complete loss to explain how researchers can continually identify new biological and genetic correlates of intelligence, and how the effect sizes could be so small (particularly at a genetic level, where no one’s identified a single polymorphism that accounts for more than a fraction of the observable variance in intelligence-the so called problem of “missing heritability”). But once you discard the fiction of g, you can take such findings in stride, and can set about the business of building integrative models that allow for and explicitly model the presence of multiple independent contributions to intelligence. And if studying the brain has taught us anything at all, it’s that the truth is inevitably more complicated than what we’d like to believe.

https://talyarkoni.org/blog/2010/03/07/what-the-general-factor-of-intelligence-is-and-isnt-or-why-intuitive-unitarianism-is-a-lousy-guide-to-the-neurobiology-of-higher-cognitive-ability/

Allez, quelle dĂ©ception, c'est comme ça que tu prĂ©tends me "secouer" ? :rire: Tu te vautres ou bien dans la sophistique, ou bien dans des arguments et du recrachage de cours de philosophie basiques que j'ai dĂ©jĂ  vu des dizaines de fois, je vais me faire un plaisir de rĂ©pondre Ă  tout ça. Si tu avais pris un peu de temps pour consulter mes rĂ©fĂ©rences tu aurais pris conscience du tort qu'il t'as pris de me prendre pour un con, en particulier sur Kant, comme si je n'avais pas dĂ©jĂ  conscience de tout ce que tu Ă©voques et que l'utilitarisme kantien dĂ©veloppĂ© par les auteurs que j'ai citĂ© n'Ă©tait pas une tentative de dĂ©passer ces limites (un conseil, en passant : relis Schopenhauer, que tu mĂ©prises tant, tu me parles d'ĂȘtre muet comme une carpe face aux n.zis voir de leur fermer la porte au nez comme solution pour ne pas mentir, Ă  croire que tu plaisantes si tu trouves ça crĂ©dible :rire:).

Je vais fractionner mes réponses, étant donné la masse de texte à laquelle je vais devoir répondre, et je ne pense pas répondre dans le détail à tout, pour des raisons évidentes.

PremiĂšre fournĂ©e, je ne sais pas si j'aurais le temps d'en faire d'autres aujourd'hui, mais je vais quand mĂȘme Ă©viter de te faire poiroter, par respect au cas oĂč tu me lirais :

Qu'espÚres-tu accomplir avec un tel name-dropping ? Tu n'as pas lu Latour mais tu en as vaguement entendu parler. Assez pour réduire son travail à un relativisme épistémique alors que sa position s'est avérée plus nuancée et subtile au fil du temps. Prenons, parmi ceux que tu cites, l'exemple de Bas Van Fraassen. En étudiant son "volontarisme", il s'avÚre que non seulement sa défense de l'empirisme s'avÚre pauvre mais c'est bien chez lui qu'un relativisme épistémique se manifeste.

L'hĂŽpital et la charitĂ©, tu m'accuses de faire du name-dropping en Ă©tant le premier Ă  me conseiller d'un ton paternaliste tout un tas d'auteurs pour que je fasse "mĂ»rir" mes positions, comme s'ils Ă©taient des rĂ©fĂ©rences absolues. Je n'ai fait que t'opposer d'autres auteurs que j'apprĂ©cie et qui tiennent une position plus rĂ©aliste Ă©pistĂ©miquement. Je suis assez humble pour suspendre mon jugement en l'attente d'avancer dans mes lectures, ne t'attends pas Ă  que je gobe tes idĂ©es relativistes et constructivistes sans leur opposer un regard critique et sans avoir pris le temps de les peser. Peut-ĂȘtre suis-je un demi-habile lorsque je m'attache plutĂŽt au consensus scientifique sur des sujets que je maĂźtrise mal. Soit dit en passant, le relativisme n'est pas forcĂ©ment pĂ©joratif ou rĂ©ducteur, tu as pu constater que j'ai citĂ© bon nombre d'auteurs analytiques, et le relativisme n'est jamais qu'une position respectable (bien que controversĂ©e) parmi d'autres comme cela peut se constater sur les encyclopĂ©dies de philosophie analytique qui traitent du sujet.

Et quel superbe travail d'investigation ! C'est bien, tu as tapĂ© "van fraassen relativism" sur Google, tu as cliquĂ© sur le premier lien, et tu prĂ©tends maintenant juger pauvre ses positions (tu affirmes carrĂ©ment avoir "Ă©tudiĂ© son volontarisme" !) en te basant sur le papier critique de Chakravartty (qui est un dĂ©fenseur de la naturalisation de la mĂ©taphysique, donc du physicalisme scientiste, paradoxal de ta part de te baser sur un tel auteur, qui va Ă  rebours de toutes tes positions Ă©pistĂ©mologiques et mĂ©taphysiques !) et qui ne se gĂȘne pas pour qualifier van Frassen de relativiste (jugement critique et manifestement orientĂ©), ce qui semble pour le moins dire douteux (je t'invite Ă  consulter sa position sur la mĂ©thode scientifique, son rĂ©alisme Ă  l'Ă©gard des observables et la page SEP dĂ©diĂ©e au "constructive empiricism") et demeure en tout cas trĂšs Ă©loignĂ© d'un relativisme Ă  la Feyerabend. Tu m'accuses de n'avoir pas lu Latour (ce que j'assume explicitement) et de l'avoir catĂ©gorisĂ© en relativiste (ce qu'il accepte lui-mĂȘme !) mais tu ne te gĂȘnes pas pour accuser un auteur que tu n'as pas lu (van Fraassen) de relativiste (terme qu'il rĂ©cuse) sur la base de la critique d'un scientiste que tu n'as probablement pas lu non plus alors mĂȘme qu'il est ton opposĂ© philosophique. AprĂšs tout, pour ĂȘtre tout le temps sur l'invective, un ton professoral et sĂ»r de lui, sans doute dois-tu mieux t'y connaĂźtre qu'eux et l'ensemble de leurs commentateurs ! N'est-ce pas lĂ  le comble de la cuistrerie ? À vouloir absolument montrer que je ne connais pas les auteurs que je cites, voilĂ  dans quelle situation tu te retrouves. Tu n'as pas mieux sous la manche ? Pourquoi dĂ©sirer Ă  ce point m'enfoncer, quitte Ă  employer ce genre de mĂ©thodes malhonnĂȘtes ? N'est-ce pas toi qui prĂŽnais le respect de la subjectivitĂ© d'autrui ? Pour ma part, je n'ai pas de problĂšmes Ă  reconnaĂźtre la pertinence et l'intelligence de certains de tes Ă©crits, en tĂ©moigne toutes les fois oĂč j'ai congratulĂ© tes topics et les ai partagĂ©s Ă  des gens., voilĂ  qui tĂ©moigne d'un pluralisme pratique par opposition Ă  l'exclusivisme marxiste-lĂ©niniste et Ă  sa "critique radicale".

Toi, finalement, as-tu lu ces auteurs que tu cites ? Surtout, les as-tu compris ? As-tu pu faire l'examen critique de leurs travaux ? Tu t'es vraiment renseigné sur ce qu'on leur opposait ? J'en doute. Tes idées reposent sur - au mieux - un certain dogmatisme et - au pire - une profonde incompréhension des références que tu évoques, qu'elles soient scientifiques ou philosophiques.

Tu te fous de moi ? D'une part, tu ne connais sans doute aucun des auteurs que j'ai citĂ©, car leurs positions sont contradictoires, ce qui m'empĂȘcherait d'adhĂ©rer en mĂȘme temps Ă  leurs idĂ©es, ce qui rĂ©fute ton propos selon lequel j'y adhĂ©rerais dogmatiquement. D'autre part, je n'ai jamais affirmĂ© qu'ils Ă©taient mes rĂ©fĂ©rences, mais que je les prenais au sĂ©rieux. Je n'ai jamais cachĂ© ĂȘtre dans une dĂ©marche ouverte et de recherche, ayant dit que je comptais lire Latour et les rĂ©fĂ©rences que tu m'avais partagĂ©. J'ai lu les auteurs que j'ai citĂ©, pas tout leurs travaux bien sĂ»r, et je n'ai pas prĂ©tendu avoir encore tout compris non plus (des Ă©crits de philosophie des sciences appliquĂ©e Ă  la mĂ©canique quantique, ce n'est pas comme un roman). Le fait mĂȘme que j'ai citĂ© des auteurs opposĂ©s dans leurs thĂšses Ă©pistĂ©mologiques indique que je suis dans une dĂ©marche critique et de comparaison. Les empiristes constructifs et les rĂ©alistes structurels ontiques passent leur temps depuis ces vingts derniĂšres annĂ©es Ă  se rĂ©pondre et Ă  se critiquer mutuellement. Tout ce que tu fais, c'est dresser un homme de paille pour mieux essayer de m'enfoncer, dĂ©marche agressive et malhonnĂȘte s'il en est. Enfin, ayant explicitement dĂ©clarĂ© tendre vers le nĂ©okantisme, cela m'Ă©loigne de fait des thĂ©ories de van Fraassen ou de Ladyman.

J'en ai strictement rien à foutre des prédictions apocalyptiques de tes "économistes" occidentaux.

Tu montres encore une fois que tu ne sais pas de quoi tu parles. J'ai citĂ© Louis Gave, et ses prĂ©dictions n'ont rien d'apocalyptiques puisqu'il recommande d'investir en Chine. Un peu d'humilitĂ© ne te ferait pas de mal, tu peux prendre exemple sur moi qui ai plusieurs fois pris la prĂ©caution de prĂ©ciser que l'analyse de ces Ă©conomistes n'Ă©tait pas certaine ni que je l'a partageait nĂ©cessairement. LĂ  oĂč j'Ă©mets des doutes sur l'avenir de la Chine, qui ne sont ni fonciĂšrement optimistes ni pessimistes, tu poses des certitudes sur la base d'un cherry picking d'articles et de donnĂ©es que n'importe quel macroĂ©conomiste connaĂźt dĂ©jĂ .

Tu parles de sanctions des USA envers la Chine comme si c'Ă©tait surprenant. Je n'ai jamais niĂ© que la Chine Ă©tait une menace, et il est bien normal que les USA tĂąchent de prĂ©server leur avance et leur statut de puissance dominante, c'est le principe de la guerre Ă©conomique, d'autant que la Chine investit massivement dans l'espionnage industriel. En fait, on pourrait mĂȘme retourner ta perspective, en suggĂ©rant que c'est plutĂŽt la Chine qui est Ă  la traĂźne : lĂ  oĂč la dĂ©marche des USA est dĂ©fensive, celle de la Chine est offensive, puisqu'ils essaient de rattraper leur retard en copiant la technologie occidentale.

Alors bonne nouvelle : on a actuellement une compréhension suffisamment poussée de la génétique et des statistiques pour déterminer que ton eugénisme n'est qu'une pseudoscience, évidemment fondée sur des postulats erronés, des connaissances obsolÚtes et surtout - surtout - une conception métaphysique.

Donc la sĂ©lection artificielle, le passage du loup au chien, les OGM, c'est de la pseudoscience ? :rire: Pourquoi pas de la science bourgeoise tant que tu y es, pour reprendre le terme de Staline. Tu me diras, peut-ĂȘtre Ă©tait-ce l'oeuvre secrĂšte des particules de Gould et de Lewontin en interaction dans l'air qui ont permises ces Ă©volutions gĂ©nĂ©tiques. :) Comme le disait Dawkins : l'eugĂ©nisme, on peut trouver ça immoral, mais ça marche. Affirmer le contraire est une absurditĂ© empirique. Et puis, l'Ă©mergence du nĂ©o-eugĂ©nisme dans les milieux acadĂ©miques, ça sortirait de nulle part ?

Ta source ? Une revue systématique de la littérature, le consensus sur le sujet parmi les biologiques... ? Ah non, un bouquin de presque 400 pages qui prétend défendre une perspective particuliÚre et relativement novatrice de la biologie et de l'évolution, carrément. Ton bouquin s'adresse aux biologistes qui veulent débattre avec Dawkins et Pigliucci, pas à moi. Facile de se cacher derriÚre une autorité pareille, et d'autant plus hypocrite quand on accuse les autres de se cacher derriÚre un simple article... Ce n'est pas toi qui parlais de discussion, qu'il suffisait de d'échanger avec des mots ? Merci pour la référence nonobstant, elle ira enrichir ma liste consacrée à l'évolution, mais comme telle, comme critique de l'eugénisme, elle n'est pas recevable.

Et toi, quand c'est pas Ă©crit par des n.azis, t'as du mal.

Quelle attaque honorable ! Dis-moi, parmi les auteurs sur lesquels je me base, lesquels sont n.zis ? Peut-ĂȘtre les nĂ©o-eugĂ©nistes actuels qui prĂŽnent l'administration d'ocytocine pour rendre les populations occidentales plus ouvertes Ă  l'immigration ? Ou Bernard Sergent, sur lequel je m'appuie pour mes propos sur les Indo-EuropĂ©ens, qui s'Ă©tait ralliĂ© Ă  MĂ©lenchon lors des prĂ©sidentielles ? Ou peut-ĂȘtre encore Scott Alexander, qui accepte certaines positions HBD Ă  l'Ă©gard du QI, qui est juif et qui envoie 10% de ses revenus aux charitĂ©s en Afrique tous les mois ? Mes rĂ©fĂ©rences ont l'air trĂšs biaisĂ©es, en effet, mais peut-ĂȘtre pas dans le sens que tu crois...

Allez, quelle dĂ©ception, c'est comme ça que tu prĂ©tends me "secouer" ? :rire: Tu te vautres ou bien dans la sophistique, ou bien dans des arguments et du recrachage de cours de philosophie basiques que j'ai dĂ©jĂ  vu des dizaines de fois, je vais me faire un plaisir de rĂ©pondre Ă  tout ça. Si tu avais pris un peu de temps pour consulter mes rĂ©fĂ©rences tu aurais pris conscience du tort qu'il t'as pris de me prendre pour un con, en particulier sur Kant, comme si je n'avais pas dĂ©jĂ  conscience de tout ce que tu Ă©voques et que l'utilitarisme kantien dĂ©veloppĂ© par les auteurs que j'ai citĂ© n'Ă©tait pas une tentative de dĂ©passer ces limites (un conseil, en passant : relis Schopenhauer, que tu mĂ©prises tant, tu me parles d'ĂȘtre muet comme une carpe face aux n.zis voir de leur fermer la porte au nez comme solution pour ne pas mentir, Ă  croire que tu plaisantes si tu trouves ça crĂ©dible :rire:).

Je vais fractionner mes réponses, étant donné la masse de texte à laquelle je vais devoir répondre, et je ne pense pas répondre dans le détail à tout, pour des raisons évidentes.

PremiĂšre fournĂ©e, je ne sais pas si j'aurais le temps d'en faire d'autres aujourd'hui, mais je vais quand mĂȘme Ă©viter de te faire poiroter, par respect au cas oĂč tu me lirais :

Qu'espÚres-tu accomplir avec un tel name-dropping ? Tu n'as pas lu Latour mais tu en as vaguement entendu parler. Assez pour réduire son travail à un relativisme épistémique alors que sa position s'est avérée plus nuancée et subtile au fil du temps. Prenons, parmi ceux que tu cites, l'exemple de Bas Van Fraassen. En étudiant son "volontarisme", il s'avÚre que non seulement sa défense de l'empirisme s'avÚre pauvre mais c'est bien chez lui qu'un relativisme épistémique se manifeste.

L'hĂŽpital et la charitĂ©, tu m'accuses de faire du name-dropping en Ă©tant le premier Ă  me conseiller d'un ton paternaliste tout un tas d'auteurs pour que je fasse "mĂ»rir" mes positions, comme s'ils Ă©taient des rĂ©fĂ©rences absolues. Je n'ai fait que t'opposer d'autres auteurs que j'apprĂ©cie et qui tiennent une position plus rĂ©aliste Ă©pistĂ©miquement. Je suis assez humble pour suspendre mon jugement en l'attente d'avancer dans mes lectures, ne t'attends pas Ă  que je gobe tes idĂ©es relativistes et constructivistes sans leur opposer un regard critique et sans avoir pris le temps de les peser. Peut-ĂȘtre suis-je un demi-habile lorsque je m'attache plutĂŽt au consensus scientifique sur des sujets que je maĂźtrise mal. Soit dit en passant, le relativisme n'est pas forcĂ©ment pĂ©joratif ou rĂ©ducteur, tu as pu constater que j'ai citĂ© bon nombre d'auteurs analytiques, et le relativisme n'est jamais qu'une position respectable (bien que controversĂ©e) parmi d'autres comme cela peut se constater sur les encyclopĂ©dies de philosophie analytique qui traitent du sujet.

Et quel superbe travail d'investigation ! C'est bien, tu as tapĂ© "van fraassen relativism" sur Google, tu as cliquĂ© sur le premier lien, et tu prĂ©tends maintenant juger pauvre ses positions (tu affirmes carrĂ©ment avoir "Ă©tudiĂ© son volontarisme" !) en te basant sur le papier critique de Chakravartty (qui est un dĂ©fenseur de la naturalisation de la mĂ©taphysique, donc du physicalisme scientiste, paradoxal de ta part de te baser sur un tel auteur, qui va Ă  rebours de toutes tes positions Ă©pistĂ©mologiques et mĂ©taphysiques !) et qui ne se gĂȘne pas pour qualifier van Frassen de relativiste (jugement critique et manifestement orientĂ©), ce qui semble pour le moins dire douteux (je t'invite Ă  consulter sa position sur la mĂ©thode scientifique, son rĂ©alisme Ă  l'Ă©gard des observables et la page SEP dĂ©diĂ©e au "constructive empiricism") et demeure en tout cas trĂšs Ă©loignĂ© d'un relativisme Ă  la Feyerabend. Tu m'accuses de n'avoir pas lu Latour (ce que j'assume explicitement) et de l'avoir catĂ©gorisĂ© en relativiste (ce qu'il accepte lui-mĂȘme !) mais tu ne te gĂȘnes pas pour accuser un auteur que tu n'as pas lu (van Fraassen) de relativiste (terme qu'il rĂ©cuse) sur la base de la critique d'un scientiste que tu n'as probablement pas lu non plus alors mĂȘme qu'il est ton opposĂ© philosophique. AprĂšs tout, pour ĂȘtre tout le temps sur l'invective, un ton professoral et sĂ»r de lui, sans doute dois-tu mieux t'y connaĂźtre qu'eux et l'ensemble de leurs commentateurs ! N'est-ce pas lĂ  le comble de la cuistrerie ? À vouloir absolument montrer que je ne connais pas les auteurs que je cites, voilĂ  dans quelle situation tu te retrouves. Tu n'as pas mieux sous la manche ? Pourquoi dĂ©sirer Ă  ce point m'enfoncer, quitte Ă  employer ce genre de mĂ©thodes malhonnĂȘtes ? N'est-ce pas toi qui prĂŽnais le respect de la subjectivitĂ© d'autrui ? Pour ma part, je n'ai pas de problĂšmes Ă  reconnaĂźtre la pertinence et l'intelligence de certains de tes Ă©crits, en tĂ©moigne toutes les fois oĂč j'ai congratulĂ© tes topics et les ai partagĂ©s Ă  des gens, voilĂ  qui tĂ©moigne d'un pluralisme pratique par opposition Ă  l'exclusivisme marxiste-lĂ©niniste et Ă  sa "critique radicale".

Toi, finalement, as-tu lu ces auteurs que tu cites ? Surtout, les as-tu compris ? As-tu pu faire l'examen critique de leurs travaux ? Tu t'es vraiment renseigné sur ce qu'on leur opposait ? J'en doute. Tes idées reposent sur - au mieux - un certain dogmatisme et - au pire - une profonde incompréhension des références que tu évoques, qu'elles soient scientifiques ou philosophiques.

Tu te fous de moi ? D'une part, tu ne connais sans doute aucun des auteurs que j'ai citĂ©, car leurs positions sont contradictoires, ce qui m'empĂȘcherait d'adhĂ©rer en mĂȘme temps Ă  leurs idĂ©es, ce qui rĂ©fute ton propos selon lequel j'y adhĂ©rerais dogmatiquement. D'autre part, je n'ai jamais affirmĂ© qu'ils Ă©taient mes rĂ©fĂ©rences, mais que je les prenais au sĂ©rieux. Je n'ai jamais cachĂ© ĂȘtre dans une dĂ©marche ouverte et de recherche, ayant dit que je comptais lire Latour et les rĂ©fĂ©rences que tu m'avais partagĂ©. J'ai lu les auteurs que j'ai citĂ©, pas tout leurs travaux bien sĂ»r, et je n'ai pas prĂ©tendu avoir encore tout compris non plus (des Ă©crits de philosophie des sciences appliquĂ©e Ă  la mĂ©canique quantique, ce n'est pas comme un roman). Le fait mĂȘme que j'ai citĂ© des auteurs opposĂ©s dans leurs thĂšses Ă©pistĂ©mologiques indique que je suis dans une dĂ©marche critique et de comparaison. Les empiristes constructifs et les rĂ©alistes structurels ontiques passent leur temps depuis ces vingts derniĂšres annĂ©es Ă  se rĂ©pondre et Ă  se critiquer mutuellement. Tout ce que tu fais, c'est dresser un homme de paille pour mieux essayer de m'enfoncer, dĂ©marche agressive et malhonnĂȘte s'il en est. Enfin, ayant explicitement dĂ©clarĂ© tendre vers le nĂ©okantisme, cela m'Ă©loigne de fait des thĂ©ories de van Fraassen ou de Ladyman.

J'en ai strictement rien à foutre des prédictions apocalyptiques de tes "économistes" occidentaux.

Tu montres encore une fois que tu ne sais pas de quoi tu parles. J'ai citĂ© Louis Gave, et ses prĂ©dictions n'ont rien d'apocalyptiques puisqu'il recommande d'investir en Chine. Un peu d'humilitĂ© ne te ferait pas de mal, tu peux prendre exemple sur moi qui ai plusieurs fois pris la prĂ©caution de prĂ©ciser que l'analyse de ces Ă©conomistes n'Ă©tait pas certaine ni que je l'a partageait nĂ©cessairement. LĂ  oĂč j'Ă©mets des doutes sur l'avenir de la Chine, qui ne sont ni fonciĂšrement optimistes ni pessimistes, tu poses des certitudes sur la base d'un cherry picking d'articles et de donnĂ©es que n'importe quel macroĂ©conomiste connaĂźt dĂ©jĂ .

Tu parles de sanctions des USA envers la Chine comme si c'Ă©tait surprenant. Je n'ai jamais niĂ© que la Chine Ă©tait une menace, et il est bien normal que les USA tĂąchent de prĂ©server leur avance et leur statut de puissance dominante, c'est le principe de la guerre Ă©conomique, d'autant que la Chine investit massivement dans l'espionnage industriel. En fait, on pourrait mĂȘme retourner ta perspective, en suggĂ©rant que c'est plutĂŽt la Chine qui est Ă  la traĂźne : lĂ  oĂč la dĂ©marche des USA est dĂ©fensive, celle de la Chine est offensive, puisqu'ils essaient de rattraper leur retard en copiant la technologie occidentale.

Alors bonne nouvelle : on a actuellement une compréhension suffisamment poussée de la génétique et des statistiques pour déterminer que ton eugénisme n'est qu'une pseudoscience, évidemment fondée sur des postulats erronés, des connaissances obsolÚtes et surtout - surtout - une conception métaphysique.

Donc la sĂ©lection artificielle, le passage du loup au chien, les OGM, c'est de la pseudoscience ? :rire: Pourquoi pas de la science bourgeoise tant que tu y es, pour reprendre le terme de Lyssenko longtemps dĂ©fendu par Staline. Tu me diras, peut-ĂȘtre Ă©tait-ce l'Ɠuvre secrĂšte des particules de Gould et de Lewontin en interaction dans l'air qui ont permises ces Ă©volutions gĂ©nĂ©tiques. :) Comme le disait Dawkins : l'eugĂ©nisme, on peut trouver ça immoral, mais ça marche. Affirmer le contraire est une absurditĂ© empirique. Et puis, l'Ă©mergence du nĂ©o-eugĂ©nisme dans les milieux acadĂ©miques, ça sortirait de nulle part ?

Ta source ? Une revue systématique de la littérature, le consensus sur le sujet parmi les biologiques... ? Ah non, un bouquin de presque 400 pages qui prétend défendre une perspective particuliÚre et relativement novatrice de la biologie et de l'évolution, carrément. Ton bouquin s'adresse aux biologistes qui veulent débattre avec Dawkins et Pigliucci, pas à moi. Facile de se cacher derriÚre une autorité pareille, et d'autant plus hypocrite quand on accuse les autres de se cacher derriÚre un simple article... Ce n'est pas toi qui parlais de discussion, qu'il suffisait de d'échanger avec des mots ? Merci pour la référence nonobstant, elle ira enrichir ma liste consacrée à l'évolution, mais comme telle, comme critique de l'eugénisme, elle n'est pas recevable.

Et toi, quand c'est pas Ă©crit par des n.azis, t'as du mal.

Quelle attaque honorable ! Dis-moi, parmi les auteurs sur lesquels je me base, lesquels sont n.zis ? Peut-ĂȘtre les nĂ©o-eugĂ©nistes actuels qui prĂŽnent l'administration d'ocytocine pour rendre les populations occidentales plus ouvertes Ă  l'immigration ? Ou Bernard Sergent, sur lequel je m'appuie pour mes propos sur les Indo-EuropĂ©ens, qui s'Ă©tait ralliĂ© Ă  MĂ©lenchon lors des prĂ©sidentielles ? Ou peut-ĂȘtre encore Scott Alexander, qui accepte certaines positions HBD Ă  l'Ă©gard du QI, qui est juif et qui envoie 10% de ses revenus aux charitĂ©s en Afrique tous les mois ? Mes rĂ©fĂ©rences ont l'air trĂšs biaisĂ©es, en effet, mais peut-ĂȘtre pas dans le sens que tu crois...

J'en ai strictement rien à foutre des prédictions apocalyptiques de tes "économistes" occidentaux.

Tu montres encore une fois que tu ne sais pas de quoi tu parles. J'ai citĂ© Louis Gave, et ses prĂ©dictions n'ont rien d'apocalyptiques puisqu'il recommande d'investir en Chine. Un peu d'humilitĂ© ne te ferait pas de mal, tu peux prendre exemple sur moi qui ai plusieurs fois pris la prĂ©caution de prĂ©ciser que l'analyse de ces Ă©conomistes n'Ă©tait pas certaine ni que je l'a partageait nĂ©cessairement. LĂ  oĂč j'Ă©mets des doutes sur l'avenir de la Chine, qui ne sont ni fonciĂšrement optimistes ni pessimistes, tu poses des certitudes sur la base d'un cherry picking d'articles et de donnĂ©es que n'importe quel macroĂ©conomiste connaĂźt dĂ©jĂ .

Tu parles de sanctions des USA envers la Chine comme si c'Ă©tait surprenant. Je n'ai jamais niĂ© que la Chine Ă©tait une menace, et il est bien normal que les USA tĂąchent de prĂ©server leur avance et leur statut de puissance dominante, c'est le principe de la guerre Ă©conomique, d'autant que la Chine investit massivement dans l'espionnage industriel. En fait, on pourrait mĂȘme retourner ta perspective, en suggĂ©rant que c'est plutĂŽt la Chine qui est Ă  la traĂźne : lĂ  oĂč la dĂ©marche des USA est dĂ©fensive, celle de la Chine est offensive, puisqu'ils essaient de rattraper leur retard en copiant la technologie occidentale.

Données du topic

Auteur
Dengism
Date de création
17 juin 2024 Ă  23:26:48
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