Mort de BADINTER au moment où l’EUTHANASIE va être légalisée
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> > >> Le 10 février 2024 à 01:55:22 :
> > > >> Le 10 février 2024 à 01:51:40 :
> > > > >Bordel comment ont peut être contre l euthanasie médicalisé en 2k24 , oser comparer ça a la peine de mort faut vraiment oser
> > > >
> > > > Ce sont des lâches et des égoïstes.
> > > > Ils ont peur de la mort, donc ils veulent l'interdire à ceux qui ont le courage de l'accepter.
> > >
> > > Heu non, ce qui est lâche, c'est tuer des gens en se persuadant que l'on fait une bonne action et qu'il n'y avait pas d'autre moyen d'aider la personne à vivre.
> >
> > Certaines personnes n'ont plus envie de vivre.
> > On devrait venir s'exploser la gueule sous vos fenêtres pour obtenir un peu de dignité ?
>
> "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en DIGNITE et en droits". Personne ne peut t'enlever ta dignité. C'est un conditionnement social qui te fait croire que tu peux la perdre.
C'est inutile de parler avec des zombies conditionnés dans ton genre.
Les hommes naissent égaux...
Le progrès social serait justement qu'on puisse mourir égaux en droit.On ne mourra pas égaux, et ce sera pire avec ce soi-disant "droit": les personnes peu entourées, les malades psychiques, les plus pauvres, n'auront pas les mêmes chances que les autres et se feront euthanasier beaucoup plus vite.
Tu comprends que pour un pauvre, vivre est une épreuve ?
Que pour un pauvre, mourir peut sembler un soulagement ?Si tu fais parti des chanceux, des êtres élus qui aiment la vie, ne considère pas tout le monde comme ton égal, car c'est terriblement présomptueux de ta part.
Je comprends très bien que mourir puisse sembler un soulagement pour les pauvres. Mais ce n'est pas à la société, ce n'est pas à l'Etat, ce n'est pas au système de santé, de valider cela. Qu'est ce que tu préconises pour les pauvres dans ta grande compassion ? Un génocide ?
Le droit de faire un choix.
Celui de pouvoir refuser d'être un esclave de la bourgeoisie par exemple.
Et il n'y aurait que la mort pour échapper à la bourgeoisie ? C'est faire beaucoup de cas de la bourgeoisie actuelle, qui est sur le déclin +++ et qui le montre avec cette proposition d'euthanasie.
Les dérives sont inhérentes à la faillibilité d'un système, mais est-ce que ça peut nous donner le droit de penser que notre vision de la condition d'un malade légitime notre volonté de devenir le juge et accusateur d'un processus extrêmement complexe ?
Comment des êtres imparfaits tels que nous, pouvons définir de manière décomplexée ce qu'est la Vérité ?
Ce sujet démontre notre nature imparfaite, qui prouve notre besoin constant d'étaler la médiocrité de la prison de notre conscience.
Le droit à la vie est synonyme de droit à la souffrance, mais pour quoi la vie est si précieuse dans ce cas là ?
L'humanisme qui est orienté de cette manière est la cage de chasteté de ta conscience.
Au nom de la "beauté" superficielle de l'existence, la souffrance poussée à son paroxysme doit être contemplée et adulée.
Dieu est divin, il connait le présent, le passé et le futur. Chaque personne qui va exister à une vie qui est déjà préprogrammé (Sinon Dieu n'est pas dieu, il ne peut pas connaître leur vie). Chaque personne avant même qu'elle soit nait est déjà sur et certain d'allez en enfer ou au paradis. Toute vos actions bonnes et mauvaises sont programmés. D'ailleurs, pour le sujet du topic, bien évidemment c'est la vie qui te donne envie de mourir pour diverses raisons (maladie, mal-être..) et qui te force à y rester pour des raisons inutiles car de ce fait :
- Soit on est face à un "Dieu" qui ne veut pas notre bien, et qui de toute façon sais déja notre destination après la mort, auquel cas ton envie d'être euthanasier est déjà implémenter en toi et aucun effort ne changeras le résultat
- Soit il n'existe pas et de ce fait l'humain peut choisir de vivre ou mourir sans contrainte pour lui-même
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> > > > > >Bordel comment ont peut être contre l euthanasie médicalisé en 2k24 , oser comparer ça a la peine de mort faut vraiment oser
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> > > > > Ce sont des lâches et des égoïstes.
> > > > > Ils ont peur de la mort, donc ils veulent l'interdire à ceux qui ont le courage de l'accepter.
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> > > > Heu non, ce qui est lâche, c'est tuer des gens en se persuadant que l'on fait une bonne action et qu'il n'y avait pas d'autre moyen d'aider la personne à vivre.
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> > > Certaines personnes n'ont plus envie de vivre.
> > > On devrait venir s'exploser la gueule sous vos fenêtres pour obtenir un peu de dignité ?
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> > "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en DIGNITE et en droits". Personne ne peut t'enlever ta dignité. C'est un conditionnement social qui te fait croire que tu peux la perdre.
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> C'est inutile de parler avec des zombies conditionnés dans ton genre.
>
> Les hommes naissent égaux...
> Le progrès social serait justement qu'on puisse mourir égaux en droit.
On ne mourra pas égaux, et ce sera pire avec ce soi-disant "droit": les personnes peu entourées, les malades psychiques, les plus pauvres, n'auront pas les mêmes chances que les autres et se feront euthanasier beaucoup plus vite.
Tu comprends que pour un pauvre, vivre est une épreuve ?
Que pour un pauvre, mourir peut sembler un soulagement ?Si tu fais parti des chanceux, des êtres élus qui aiment la vie, ne considère pas tout le monde comme ton égal, car c'est terriblement présomptueux de ta part.
Je comprends très bien que mourir puisse sembler un soulagement pour les pauvres. Mais ce n'est pas à la société, ce n'est pas à l'Etat, ce n'est pas au système de santé, de valider cela. Qu'est ce que tu préconises pour les pauvres dans ta grande compassion ? Un génocide ?
Le droit de faire un choix.
Celui de pouvoir refuser d'être un esclave de la bourgeoisie par exemple.Et il n'y aurait que la mort pour échapper à la bourgeoisie ? C'est faire beaucoup de cas de la bourgeoisie actuelle, qui est sur le déclin +++ et qui le montre avec cette proposition d'euthanasie.
Quand la moitié des jeunes de 18-25 ans assument des pensées suicidaires, il est temps d'avouer que la démocratie a échoué, et que nous revenons aux plus sombres des époques.
Et si le peuple n'a plus la force de se battre pour rétablir la justice sociale (le traitement des gilets jaunes et des agriculteurs le prouve), alors oui, la mort devient préférable pour échapper à la bourgeoisie qui nous exploite sous couvert de pseudo humanité...
Mais la bourgeoisie refuse que les pauvres leur échappe, car elle devra se taper le sale boulot si on est plus là.
Je remets ici le discours de Théo BOER, professeur d'éthique et ancien membre du comité de contrôle de l’euthanasie du gouvernement néerlandais, le 20 janvier 2023 à la Convention Citoyenne sur la fin de vie. J'ai retranscrit le discours en entier car il en vaut la peine. Il n'a pas été vraiment écouté à cause de son accent et c'est extrêmement dommage. Il fait un résumé très inquiétant de l'expérience hollandaise.
"Mesdames, Messieurs,
Quatre décennies de discussions ont précédé la décision de légalisation de l’euthanasie aux Pays-Bas en 2002. L’euthanasie est définie comme « l’arrêt de la vie active par un médecin à la demande du patient ». Les décisions de non-traitement ne sont pas appelées euthanasie, pas plus que l’utilisation des soins palliatifs, qui peuvent avoir la mort pour conséquence. Peu à peu, la pratique existante a obtenu une base juridique, puis la loi a été finalisée en 2001. L’euthanasie reste punissable, mais si cinq critères sont remplis, le médecin sera exempté de poursuite. Ces critères sont :
-que le patient ait fait une demande volontaire et mûrement réfléchie
-que la souffrance du patient soit insupportable et qu’il n’y ait aucune perspective d’amélioration
-que le médecin et le patient soient parvenus ensemble à la conclusion qu’il n’y a pas d’alternative raisonnable à la situation du patient
-que le médecin ait consulté au moins un autre médecin indépendant
-que le médecin mette fin à la vie du patient ou l’aide à se suicider avec les soins médicaux nécessaires.
D’autres critères ont été débattus au fil des ans mais ils n’ont pas été inclus : qu’il s’agisse d’une maladie physique en phase terminale, la présence d’une relation médecin-patient durable, que le médecin soit en mesure de proposer des options alternatives à l’euthanasie, que le patient soit en pleine possession de ses facultés mentales lors de l’euthanasie, que les proches soient consultés avant une euthanasie.
Depuis 1998, 5 comités de révision sont en place pour évaluer si un cas d’euthanasie répond aux critères légaux. La loi sur l’euthanasie illustre une sorte de pragmatisme néerlandais qui sous-tend également d’autres lois réglementant par exemple les droits des homosexuels, les drogues douces et la prostitution. Plutôt que de laisser certaines pratiques sous le radar, nous croyons aux procédures basées sur la transparence, la faisabilité et le compromis. Et au début, cela a semblé fonctionner. Dans les premières années, à la fois les partisans et les critiques de l’euthanasie ont été impressionnés par les chiffres stables. Beaucoup ont conclu que d’autres pays pourraient suivre notre expérience en toute sécurité. Mais cette image a changé. Au cours des années où j’étais membre d’un des comités, j’ai examiné près de 4000 cas pour le gouvernement hollandais.
Premièrement, le nombre d’euthanasies a quadruplé depuis 2005. En plus de 8000 cas annuels, on estime qu’on a 2000 cas supplémentaires qui font partie d’une zone grise où il n’y a pas de rapport. Actuellement, l’euthanasie représente environ 5% de tous les décès, mais il existe des variations régionales considérables. Nous avons trouvé que localement, 20% des décés sont causés par l’euthanasie, et la hausse semble se poursuivre. Entre temps aussi, le nombre de suicides violents a considérablement augmenté.
Deuxièmement, nous avons vu une expansion des pathologies médicales. Traditionnellement, la majorité des cas survenaient dans un contexte de maladies en phase teminale : cancers, maladies neurologiques, quelques jours ou semaines avant la survenue d’une mort naturelle. Comme le montre la figure présente, les néerlandais sont dans une phase différente. La plus forte augmentation concerne les patients non-cancéreux. Le pourcentage de patients cancéreux est passé de 88 à 61% entre 2002 et 2021. Cela s’accompagne d’un changement dans l’espérance de vie des patients. Les cas rapportés par les médecins continuent d’être socialement contestés : l’euthanasie dans les plaintes liées à la vieillesse, en psychiatrie, et des cas exceptionnels tels que la cécité, l’autisme, le deuil ou le chômage, toujours en combinaison avec une condition médicale. Des dizaines de cas d’euthanasie pour 2 ont lieu chaque année. En 2020, la Cour Suprême a acquitté un médecin qui avait euthanasié une patiente atteinte de démence avancée sur la base d’une directive anticipée. Au moment où nous parlons, l’euthanasie est ouverte pour des enfants âgés de 1 à 11 ans. Nous débattons maintenant de l’euthanasie pour « vie achevée », c’est-à-dire du suicide assisté pour des personnes âgées sans problème médical grave qui souffrent de détachement, d’aliénation ou de solitude. Quand on y regarde de plus près, on constate une diminution de la tolérance de la société face à la souffrance, et une diminution de la capacité à faire face aux épreuves de la vie. Au fil des ans et malgré le progrès significatif de la médecine palliative, la description de ce qui constitue une souffrance insupportable est passée de causes physiques telles que la douleur, les nausées, la fatigue et la dyspnée, à des causes plus spirituelles et sociales : manque de contrôle, dépendance aux soins, attente inutile et solitude.
Tout cela était-il l’intention initiale de ceux qui l’ont défendue ? Je ne pense pas. Au lieu d’être une alternative pour éviter une mort horrible, l’euthanasie est en train de devenir un moyen d’éviter une vie terrible. Et pas seulement en Hollande. Je crois que pas un seul pays au monde n’a réussi à maintenir cette pratique dans les limites des objectifs initiaux. Partout où l’euthanasie devient légale, la logique est la même : pourquoi seulement l’euthanasie pour A et pas pour B ? Pourquoi seulement dans les maladies terminales et pas aussi pour les maladies chroniques ? Pourquoi seulement pour les maladies physiques et pas aussi pour les troubles psychiatriques ? Pourquoi seulement pour les personnes malades et pas aussi pour les personnes souffrant de conditions non-médicales telles que la perte irréversible, la solitude ou le non-sens ? Pourquoi seulement pour les patients compétents et pas aussi pour les patients incompétents dans des conditions bien pires ?
Partout, nous voyons que l’offre est destinée à créer la demande. Alors, quand les néerlandais, avec le meilleur système de contrôle du monde, n’ont pas été en mesure d’empêcher l’euthanasie de devenir une façon normale de mourir, quel autre pays le fera ? Les autres pays ne devraient-ils pas plutôt attendre et voir où finiront les Pays-Bas, la Belgique ou le Canada ?
Mesdames et Messieurs, sans aucun doute, l’euthanasie peut être un réconfort pour certains patients. Nous ne pouvons guère sous-estimer l’horreur de beaucoup de souffrances, en particulier chez ceux dont la souffrance est chronique et qui n’ont pas à s’attendre à une mort naturelle imminente. Nous ne devrions pas non plus remettre en question la sincérité de ceux qui font une demande, ni l’intégrité et la compassion des médecins qui procèdent à l’euthanasie. J’ai vu des exemples de souffrances déchirantes, tant chez les patients en phase terminale que chez ceux dont l’espérance de vie est plus longue. Mais mon observation est aussi que la liberté de certains de mettre fin à leurs jours affecte légalement d’autres qui sont psychologiquement, socialement, autrement vulnérables, à tel point que nous aboutissons à un scénario de désespoir organisé.
C’est pourquoi, plutôt que d’être en faveur de l’euthanasie légale, je préconise maintenant un certain tabou sur les médecins pratiquant la mise à mort active. Pour toute exception justifiée à ce tabou, je suis convaincu que nous devrons trouver des solutions autres que la légalisation. Tuer ne devrait plutôt pas être une tâche de médecin. S’il n’y a jamais eu un moment de l’Histoire de l’Humanité où l’euthanasie était moins nécessaire, c’est peut-être maintenant. Et quand la médecine n’a pas d’autre choix pour soulager les souffrances insupportables, j’espère que les cours de justice décident avec respect et compassion. Merci beaucoup pour votre attention."
Pour ceux qui veulent écouter, c'est ici : https://conventioncitoyennesurlafindevie.lecese.fr/travaux/session-04
Quand la moitié des jeunes de 18-25 ans assument des pensées suicidaires, il est temps d'avouer que la démocratie a échoué, et que nous revenons aux plus sombres des époques.
Et si le peuple n'a plus la force de se battre pour rétablir la justice sociale (le traitement des gilets jaunes et des agriculteurs le prouve), alors oui, la mort devient préférable pour échapper à la bourgeoisie qui nous exploite sous couvert de pseudo humanité...Mais la bourgeoisie refuse que les pauvres leur échappe, car elle devra se taper le sale boulot si on est plus là.
MDR le but plus ou moins assumé des élites est de diminuer la population mondiale, devenue inutile dans un contexte où les avancées techniques et l'IA remplacent de plus en plus de main d'oeuvre. Que tu demandes l'euthanasie, c'est ce qu'ils attendent ! Quitte à mourir, il serait autrement plus pertinent de le faire en se battant contre les injustices plutôt qu'entre les mains d'une équipe médicale hypocrite.
Le 10 février 2024 à 20:35:55 :
Quand la moitié des jeunes de 18-25 ans assument des pensées suicidaires, il est temps d'avouer que la démocratie a échoué, et que nous revenons aux plus sombres des époques.
Et si le peuple n'a plus la force de se battre pour rétablir la justice sociale (le traitement des gilets jaunes et des agriculteurs le prouve), alors oui, la mort devient préférable pour échapper à la bourgeoisie qui nous exploite sous couvert de pseudo humanité...Mais la bourgeoisie refuse que les pauvres leur échappe, car elle devra se taper le sale boulot si on est plus là.
MDR le but plus ou moins assumé des élites est de diminuer la population mondiale, devenue inutile dans un contexte où les avancées techniques et l'IA remplacent de plus en plus de main d'oeuvre. Que tu demandes l'euthanasie, c'est ce qu'ils attendent ! Quitte à mourir, il serait autrement plus pertinent de le faire en se battant contre les injustices plutôt qu'entre les mains d'une équipe médicale hypocrite.
Non, je veux avoir le droit de mourir paisiblement dans mon lit chez moi quand je le demande.
Je ne veux pas mourir en me battant, je suis un pacifiste non violent.
Nous voulons avoir le choix en fait, et on dirait que c'est ça qui vous égorge...
Le 10 février 2024 à 14:28:03 :
Les dérives sont inhérentes à la faillibilité d'un système, mais est-ce que ça peut nous donner le droit de penser que notre vision de la condition d'un malade légitime notre volonté de devenir le juge et accusateur d'un processus extrêmement complexe ?
Je ne sais pas trop où tu veux en venir. Pour ce qui est de la faillibilité du système, on ne peut pas s'y résoudre quand il s'agit de donner la mort. C'était le raisonnement de Badinter contre la peine de mort, et il est encore plus valable concernant l'euthanasie. Je ne juge ni n'accuse personne.
Comment des êtres imparfaits tels que nous, pouvons définir de manière décomplexée ce qu'est la Vérité ?
Raison de plus pour ne pas euthanasier quelqu'un sur la base d'une simple demande, ou pire, directive anticipée.
Ce sujet démontre notre nature imparfaite, qui prouve notre besoin constant d'étaler la médiocrité de la prison de notre conscience.
Tu vois la conscience comme une prison ? Se libérer de la prison de sa propre conscience : quel beau programme ! Cela entraîne de bien belles choses : abandonner ses parents, écraser les plus faibles, trahir, mentir, etc
Le droit à la vie est synonyme de droit à la souffrance, mais pour quoi la vie est si précieuse dans ce cas là ?
Tu sais très bien que la vie, ce n'est pas que de la souffrance. Que tout est mêlé, fluctuant. Ce qui la rend précieuse, c'est l'amour : celui qu'on reçoit et que l'on peut donner.
L'humanisme qui est orienté de cette manière est la cage de chasteté de ta conscience.
La vraie question est : est ce qu'il existe un humanisme sans conscience ? Chez le marquis de Sade, peut-être.
Au nom de la "beauté" superficielle de l'existence, la souffrance poussée à son paroxysme doit être contemplée et adulée.
S'il existe un domaine où la souffrance est contemplée et adulée, c'est certainement le sport de haut niveau, tellement valorisé dans notre société de compétition et de performance qui pousse au désespoir et au suicide les individus non performants. En médecine ce n'est pas le cas : la souffrance est accueillie et soulagée. Elle tente encore de le faire, mais pour combien de temps ?
Le 09 février 2024 à 22:48:41 :
C'était un sale franc mac
pour que le systeme lui lustre le chibre = grosse merde corrompue, c est systematique
Le 09 février 2024 à 22:32:34 :
A ce que je sache c'est une procédure qui ne peut être mise en place qu'avec le consentement de la personne concernée ?
Sachant qu'il est possible de pousser quelqu'un au suicide, le consentement n'a que peu de valeur.
D'ailleurs le consentement n'est pas intangible et intemporel, il est le reflet d'un état d'esprit à un moment et endroit donné.
Le 09 février 2024 à 22:17:17 :
Dans un des plus beaux discours qui aient jamais été écrits, Badinter expliquait qu’un système judiciaire par définition faillible ne pouvait pas prendre la décision irréversible d’envoyer des gens à la mort. Et maintenant, on veut donner ce droit au système médical, encore plus faillible, pour faire mourir des suicidaires qui n’ont fait de mal à personne. Badinter, qui était quelqu’un de logique, était contre l’euthanasie. Il incarnait une certaine vision de l’humanisme pour lequel le droit à la vie était le premier des droits de l’Homme. Mais il a été remplacé par le droit au bonheur, et bientôt par le devoir de bonheur sous peine de mort.Y a-t-il ici d’autres gens que l’hypocrisie et la fausse compassion qui entourent l’euthanasie dégoûtent profondément ? Des gens qui refusent qu’on leur applique ou qu’on applique à leurs proches le même protocole que pour les chiens ou les condamnés à mort américains ? Qui veulent se battre contre cette menace qui pésera sur chacun de nous ?
On l'applique dans mon pays. Ça permet à l'humanité d'avancer vers plus de droit.
Non, je veux avoir le droit de mourir paisiblement dans mon lit chez moi quand je le demande. Je ne veux pas mourir en me battant, je suis un pacifiste non violent.
Mais on ne peut même pas avoir un RDV chez un généraliste dans un délai correct ! Tu crois vraiment qu'il va se pointer chez toi avec la seringue au moment où tu le demandes ?
Nous voulons avoir le choix en fait, et on dirait que c'est ça qui vous égorge...
Parce qu'une fois que ça sera devenu la norme, beaucoup de gens n'auront plus le choix. Parce qu'on voit ce qu'il se passe aux Pays-Bas avec les euthanasies pour trouble psychique et que c'est extrêmement grave.
En quoi ça vous dérange que des gens, que l'on a arrachés du néant pour les forcer à vivre, puissent réclamer de mourir et de disposer de leur vie (imposée, à la base, je le rappelle) comme ils l'entendent ?
Pourquoi vous cherchez toujours à imposer aux autres votre vision du monde ? Vous bouclez sans cesse sur gneu gneu les gauchistes, mais vous êtes autant des fascistes intellectuels qu'eux
Données du topic
- Auteur
- mahalaleel
- Date de création
- 9 février 2024 à 22:17:17
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
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