Topic de mahalaleel :

Mort de BADINTER au moment où l’EUTHANASIE va être légalisée

Dans un des plus beaux discours qui aient jamais été écrits, Badinter expliquait qu’un système judiciaire par définition faillible ne pouvait pas prendre la décision irréversible d’envoyer des gens à la mort. Et maintenant, on veut donner ce droit au système médical, encore plus faillible, pour faire mourir des suicidaires qui n’ont fait de mal à personne. Badinter, qui était quelqu’un de logique, était contre l’euthanasie. Il incarnait une certaine vision de l’humanisme pour lequel le droit à la vie était le premier des droits de l’Homme. Mais il a été remplacé par le droit au bonheur, et bientôt par le devoir de bonheur sous peine de mort.

Y a-t-il ici d’autres gens que l’hypocrisie et la fausse compassion qui entourent l’euthanasie dégoûtent profondément ? Des gens qui refusent qu’on leur applique ou qu’on applique à leurs proches le même protocole que pour les chiens ou les condamnés à mort américains ? Qui veulent se battre contre cette menace qui pésera sur chacun de nous ?

On serait donc perdus au point que ça n'intéresse personne ?
A ce que je sache c'est une procédure qui ne peut être mise en place qu'avec le consentement de la personne concernée ?

Non mais c'est tellement mieux de laisser crever quelqu'un d'un cancer dans un lit pendant 2 mois sans s'en occuper dans un état de coma et sans antidouleur parce que "lé antidouleur pouré la tuer" (RIP ma grand-mère)

Quand t'es finito, t'es finito, inutile de souffrir plus longtemps, tu peux crever dignement et pas comme un chien dans un fossé.

Up, en Belgique, ils euthanasient même des victimes de viol :
https://www.7sur7.be/belgique/victime-d-un-viol-une-mere-obtient-le-feu-vert-pour-l-euthanasie-la-nathalie-que-j-etais-est-morte-ce-matin-la~a646fe4c/
Si on légalise l'euthanasie, il faudra aussi à terme légaliser à nouveau la peine de mort, car personne ne peut accepter que des victimes se fassent euthanasier pendant que leur bourreau est peinard à faire du sport et des études en prison pendant 10 ans maxi.

Le 09 février 2024 à 22:34:21 :
Non mais c'est tellement mieux de laisser crever quelqu'un d'un cancer dans un lit pendant 2 mois sans s'en occuper dans un état de coma et sans antidouleur parce que "lé antidouleur pouré la tuer" (RIP ma grand-mère)

Quand t'es finito, t'es finito, inutile de souffrir plus longtemps, tu peux crever dignement et pas comme un chien dans un fossé.

Mettre des antidouleurs, c'est pas euthanasier, hein, ça se fait déjà largement, et on accepte très bien que l'antidouleur puisse raccourcir la vie.

Petite présentation du sujet pour ceux qui n’y connaissent pas grand chose :

-Euthanasie = injection au patient d’un produit dans le but de le tuer. Les produits employés en Belgique sont les mêmes que ceux utilisés pour les injections léthales aux USA et dans d’autres pays : midazolam (pour induire le sommel), puis barbiturique (pour provoquer un coma profond), puis curare (pour paralyser les muscles respiratoires).

-Suicide assisté : administration d’un anti-émétique (les mêmes qu’avant une chimio), puis d’un barbiturique largement surdosé sous forme de sirop. Lorsque le coma est profond, on injecte le curare.
Ces pratiques sont à opposer à ce qui se fait actuellement dans notre pays :
-Sédation profonde et continue jusqu’au décés : morphine + midazolam 1 mg/h, à doser de façon à ce que le patient soit confortable, jusqu’à ce que le décés se produise naturellement

-Limitation et arrêt des thérapeutiques actives (LATA) : décision prise par plusieurs médecins, en accord avec les proches du patient, d’arrêter certains soins qui semblent disproportionnés (ex : décision de ne pas faire de massage cardiaque à un patient très âgé atteint de multiples pathologies).

Soins palliatifs : spécialité médicale dont l’objectif est de prendre en charge de façon globale les personnes atteintes de maladies graves en phase terminale, de manière à lutter contre l’inconfort et la souffrance sous toutes ses formes. Ils se pratiquent dans des unités dédiées, où l’on trouve en général un personnel pluridisciplinaire très dévoué, avec une grande capacité d’écoute, très compétent en ce qui concerne la titration des sédatifs et les analgésiques (ce qui est loin d’être simple). Malheureusement, les places dans ce type d’unités sont très limitées. Il y a aussi des équipes mobiles de soins palliatifs qui se déplacent dans les services pour conseiller les médecins qui prennent en charge des patients en fin de vie.

Le 09 février 2024 à 22:32:34 :
A ce que je sache c'est une procédure qui ne peut être mise en place qu'avec le consentement de la personne concernée ?

Le consentement peut s'obtenir par la manipulation. Si on te fait bien sentir toute ta vie que les vieux et les fragiles sont un poids pour la société, qu'on te fait voir plein de film présentant les suicidaires comme des gens courageux et les euthanazieurs comme des héros, si les mutuelles deviennent encore plus hors de prix qu'elles ne le sont déjà, si les fauteuils roulants électriques, certains médicaments, etc, ne sont pas accessibles, évidemment que tu demanderas l'euthanasie. Elle le dit, d'ailleurs, la femme violée dans le lien que j'ai donné "ma mutuelle ne prend pas en charge les hospitalisations psychiatriques".

Pareil, si commences à parler de ta difficulté de vivre avec ta famille, et qu'on te soutient à fond pour faire l'euthanasie, ben tu vas la faire, bien obligé. Si par contre quelqu'un est là pour te retenir et t'aider de façon concrète, ben l'euthanasie, tu ne la feras pas.

Ce n'est pas le rôle de l'Etat de favoriser la mort. Ce n'est pas le rôle des médecins de faire le tri entre les suicidaires qui méritent la mort et ceux qui méritent d'être aidés. A partir du moment où on veut mourir, on est suicidaire. On a besoin d'aide pour vivre, pas pour débarrasser le plancher. Malheureusement, on a un Etat mortifère, qui favorise les loups au détriment des brebis, les assassins au détriment des innocents, et l'euthanasie au détriment des soins palliatifs. Et ce n'est que pour faire des économies.

Le 09 février 2024 à 22:40:28 :

Le 09 février 2024 à 22:34:21 :
Non mais c'est tellement mieux de laisser crever quelqu'un d'un cancer dans un lit pendant 2 mois sans s'en occuper dans un état de coma et sans antidouleur parce que "lé antidouleur pouré la tuer" (RIP ma grand-mère)

Quand t'es finito, t'es finito, inutile de souffrir plus longtemps, tu peux crever dignement et pas comme un chien dans un fossé.

Mettre des antidouleurs, c'est pas euthanasier, hein, ça se fait déjà largement, et on accepte très bien que l'antidouleur puisse raccourcir la vie.

Petite présentation du sujet pour ceux qui n’y connaissent pas grand chose :

-Euthanasie = injection au patient d’un produit dans le but de le tuer. Les produits employés en Belgique sont les mêmes que ceux utilisés pour les injections léthales aux USA et dans d’autres pays : midazolam (pour induire le sommel), puis barbiturique (pour provoquer un coma profond), puis curare (pour paralyser les muscles respiratoires).

-Suicide assisté : administration d’un anti-émétique (les mêmes qu’avant une chimio), puis d’un barbiturique largement surdosé sous forme de sirop. Lorsque le coma est profond, on injecte le curare.
Ces pratiques sont à opposer à ce qui se fait actuellement dans notre pays :
-Sédation profonde et continue jusqu’au décés : morphine + midazolam 1 mg/h, à doser de façon à ce que le patient soit confortable, jusqu’à ce que le décés se produise naturellement

-Limitation et arrêt des thérapeutiques actives (LATA) : décision prise par plusieurs médecins, en accord avec les proches du patient, d’arrêter certains soins qui semblent disproportionnés (ex : décision de ne pas faire de massage cardiaque à un patient très âgé atteint de multiples pathologies).

Soins palliatifs : spécialité médicale dont l’objectif est de prendre en charge de façon globale les personnes atteintes de maladies graves en phase terminale, de manière à lutter contre l’inconfort et la souffrance sous toutes ses formes. Ils se pratiquent dans des unités dédiées, où l’on trouve en général un personnel pluridisciplinaire très dévoué, avec une grande capacité d’écoute, très compétent en ce qui concerne la titration des sédatifs et les analgésiques (ce qui est loin d’être simple). Malheureusement, les places dans ce type d’unités sont très limitées. Il y a aussi des équipes mobiles de soins palliatifs qui se déplacent dans les services pour conseiller les médecins qui prennent en charge des patients en fin de vie.

Mon père a, je crois, toujours été contre l'euthanasie. Malheureusement il a été diagnostiqué d'un cancer du pancréas en décembre de l'année dernière et il s'est retrouvé en soins palliatifs fin juillet. Je veux bien comprendre que les soins palliatifs soient faits dans l'optique de la fin de vie mais quand même, c'était horrible de le voir allongé dans un lit sans qu'il puisse faire autre chose d'autre que regarder la télé. Il ne marchait plus, ne mangeait plus, ne s'amusait plus, il ne vivait plus en quelque sorte. La seule chose qui le tenait en vie, c'était de nous voir tous les jours. Et j'ai su de mon frère, qui lui a parlé du sujet car il est beaucoup plus direct que moi, qu'il avait changé d'avis sur l'euthanasie peu de temps avant. Et honnêtement j'aurai pu très bien le comprendre s'il avait voulu se tuer. C'était horrible pour nous, mais pour lui...

Le 09 février 2024 à 22:48:41 :
C'était un sale franc mac

En tous cas, sa position sur l'euthanasie n'était pas celle des francs-maçons, qui ne font que pousser toujours plus à fond pour que ça passe.
A la Convention Citoyenne, ils étaient tous pour : ici pour les voir et les entendre :https://www.youtube.com/watch?v=whLr9F5Cs9c&t=7s

Le 09 février 2024 à 22:47:38 :

Le 09 février 2024 à 22:32:34 :
A ce que je sache c'est une procédure qui ne peut être mise en place qu'avec le consentement de la personne concernée ?

Le consentement peut s'obtenir par la manipulation. Si on te fait bien sentir toute ta vie que les vieux et les fragiles sont un poids pour la société, qu'on te fait voir plein de film présentant les suicidaires comme des gens courageux et les euthanazieurs comme des héros, si les mutuelles deviennent encore plus hors de prix qu'elles ne le sont déjà, si les fauteuils roulants électriques, certains médicaments, etc, ne sont pas accessibles, évidemment que tu demanderas l'euthanasie. Elle le dit, d'ailleurs, la femme violée dans le lien que j'ai donné "ma mutuelle ne prend pas en charge les hospitalisations psychiatriques".

Pareil, si commences à parler de ta difficulté de vivre avec ta famille, et qu'on te soutient à fond pour faire l'euthanasie, ben tu vas la faire, bien obligé. Si par contre quelqu'un est là pour te retenir et t'aider de façon concrète, ben l'euthanasie, tu ne la feras pas.

On est d'accord sur ce point, personne ne devrait être manipulé à ce sujet. Pareil pour le cas de la femme violée, même si c'est un événement horrible je ne trouve pas que ça justifie le suicide. Je parlais plutôt de l'euthanasie en cas de maladie incurable, où plus rien n'est possible, pas vraiment par rapport à l'état psychologique d'une personne

Le 09 février 2024 à 22:56:11 :

Le 09 février 2024 à 22:40:28

Mon père a, je crois, toujours été contre l'euthanasie. Malheureusement il a été diagnostiqué d'un cancer du pancréas en décembre de l'année dernière et il s'est retrouvé en soins palliatifs fin juillet. Je veux bien comprendre que les soins palliatifs soient faits dans l'optique de la fin de vie mais quand même, c'était horrible de le voir allongé dans un lit sans qu'il puisse faire autre chose d'autre que regarder la télé. Il ne marchait plus, ne mangeait plus, ne s'amusait plus, il ne vivait plus en quelque sorte. La seule chose qui le tenait en vie, c'était de nous voir tous les jours. Et j'ai su de mon frère, qui lui a parlé du sujet car il est beaucoup plus direct que moi, qu'il avait changé d'avis sur l'euthanasie peu de temps avant. Et honnêtement j'aurai pu très bien le comprendre s'il avait voulu se tuer. C'était horrible pour nous, mais pour lui...

C'est très dur. En même temps, même s'il ne pouvait plus faire grand chose, tu dis qu'il était content de vous voir, et vous avez pu le voir jusqu'au bout, et il était avec des gens qui essayaient de le soulager. Est-ce que vraiment il aurait préféré que ça s'arrête d'un coup ? De devoir lui-même choisir le moment ? A mon avis c'est une charge mentale énorme pour une personne en fin de vie...

Le 09 février 2024 à 22:48:41 :
C'était un sale franc mac

Un énième J qui nous dicte comment vivre et ferait l'inverse pour lui même

Le 09 février 2024 à 22:59:36 :

Le 09 février 2024 à 22:47:38 :

Le 09 février 2024 à 22:32:34 :
A ce que je sache c'est une procédure qui ne peut être mise en place qu'avec le consentement de la personne concernée ?

Le consentement peut s'obtenir par la manipulation. Si on te fait bien sentir toute ta vie que les vieux et les fragiles sont un poids pour la société, qu'on te fait voir plein de film présentant les suicidaires comme des gens courageux et les euthanazieurs comme des héros, si les mutuelles deviennent encore plus hors de prix qu'elles ne le sont déjà, si les fauteuils roulants électriques, certains médicaments, etc, ne sont pas accessibles, évidemment que tu demanderas l'euthanasie. Elle le dit, d'ailleurs, la femme violée dans le lien que j'ai donné "ma mutuelle ne prend pas en charge les hospitalisations psychiatriques".

Pareil, si commences à parler de ta difficulté de vivre avec ta famille, et qu'on te soutient à fond pour faire l'euthanasie, ben tu vas la faire, bien obligé. Si par contre quelqu'un est là pour te retenir et t'aider de façon concrète, ben l'euthanasie, tu ne la feras pas.

On est d'accord sur ce point, personne ne devrait être manipulé à ce sujet. Pareil pour le cas de la femme violée, même si c'est un événement horrible je ne trouve pas que ça justifie le suicide. Je parlais plutôt de l'euthanasie en cas de maladie incurable, où plus rien n'est possible, pas vraiment par rapport à l'état psychologique d'une personne

Le problème, c'est que dans tous les pays qui ont accepté l'euthanasie, il y a eu un glissement. En Belgique et aux Canada, ils euthanasient maintenant des malades psychiques et des personnes âgées souffrant de solitude. Alors qu'à la base, c'était réservé aux souffrances insupportables en fin de vie. Ce que ça montre, c'est que l'axiome de départ n'est pas bon. Ce n'est pas à une loi de légiférer là-dessus. Il me semble qu'un médecin peut, dans des cas extrêmes, y avoir recours, mais alors il est normal qu'il s'en explique devant la justice (qui l'acquittera s'il avait de bonnes raisons de le faire).

Le 09 février 2024 à 23:06:33 :

Le 09 février 2024 à 22:48:41 :
C'était un sale franc mac

Un énième J qui nous dicte comment vivre et ferait l'inverse pour lui même

Ben pourquoi ? Il ne s'est pas fait euthanasier, que je sache.

Je me suis fait ban temporairement de Twitter pour avoir critiqué un twitt citant badinter insultant nos ancêtres.

Le 09 février 2024 à 23:11:53 :
Je me suis fait ban temporairement de Twitter pour avoir critiqué un twitt citant badinter insultant nos ancêtres.

Comment ça ? Quels ancêtres ? En tous cas, sur la peine de mort et sur l'euthanasie, il avait raison.

Il a passé son temps à cracher sur les goys

Données du topic

Auteur
mahalaleel
Date de création
9 février 2024 à 22:17:17
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