Mon histoire, mon projet, aurais-je le soutient des khey ?

Le 25 octobre 2023 à 14:56:03 :

Le 25 octobre 2023 à 01:13:31 Lockon-Stratos a écrit :

Le 25 octobre 2023 à 00:21:55 :
Comme prévu, tu es complètement fou

Cependant très attachant, histoire sympa, bon courage pour ton projet même s'il relève vraiment de la bipolarité pure, en vérité pourquoi pas s'il fait de mal à personne

Peut-être bien qu'à l'époque Jesus aurait été pareil que toi s'il se prenait pas pour Joy Boy

Je te chambre mais je crois plutôt en toi, j'espère que t'es quand même conscient que la gueule de montagne russe de ton compte en banque c'est pas pour rien c'est une vraie histoire de chimie de ton cerveau (mais au pire osef ? je valide ton délire de liberté )

PAR CONTRE le FACT indéniable c'est que sur ta photo ici là t'as beaucoup trop de style enfoiré, vraiment super super classe, si tu veux faire une bonne action vers moi un jour donne-moi tes astuces vestimentaires

Franchement si j'ai moyen j'essaierai de te donner un coup de main comme je peux dans ton projet même si j'y crois pas du tout, ça a un côté cool de tenter l'impossible juste parce que ça fait sourire. Je pense pas que beaucoup de clés te suivent par contre parce que tu as donné trop d'éléments (même si c'est fait de manière honnête) qui laissent penser que le projet sera aussi instable que toi

BON COURAGE à toi Léon LaClasse

Wow, enfin un message cool ! Merci !

Oui, je suis complétement fou. Mais j'ai bien trouvé ma stabilité maintenant, après tout ça. J'ai arrêté de me réprimer et ai réussi à dominer mon plus grand ennemi : moi-même. La petite voix de l'insécurité qui te dit que tu ne réussiras pas, te décourage dès le matin en te faisant visualiser tous les obstacles qui pourrait se présenter sur ton chemin. Je sais que je ne retomberai pas en dépression.
Je me maintiens tranquillement dans la normalité et l'hypo-mania, avec quelques piques de mania quand j'ai besoin de "super-pouvoir".

Et oui, mon compte en banque fait peur à voir, je sais. La vérité, c'est que je ne dépense pas grand-chose pour moi-même et que je n'ai jamais eu aucune attache à l'argent, surtout aux "miettes"
Je préfère nourrir les démunis et investir dans les autres. Comme tu as pu le comprendre, la balance karmique finie toujours par me sourire à un moment ou un autre.

Petite anecdote : Vous vous souvenez que j'étais l'agent mère de Robbie lorsqu'il est arrivé à Milan ?
Il n'a pas eu une très bonne relation avec Boom Models. Ils prenaient un trop gros pourcentage sur sa poire et il était en contrat d'exclusivité, ce qui l'empêchait de signer pour d'autres agences
À l'époque, il était également en difficulté financière.
J'ai donc envoyé un mail à la boss de l'agence, leur demandant de verser les 10% que je devais prendre sur tous ses jobs directement sur son compte. Pas loin de 900€ quand même. Et demandant par ailleurs, dans un mail très bien écrit, s'ils pouvaient rompre son contrat avant le terme pour le laisser explorer d'autres avenues. Ce qu'ils accordèrent.
Pour moi, c'est ça l'amitié. Je donnerai ma vie pour mes amis. Je n'ai que faire de bas calculs. J'aide comme je peux ceux qui en ont besoin.
Comme tu vois, des années plus tard, il était pareillement là pour moi, et c'est assez pour moi.

Je peux te conseiller si tu veux. Ce style, c'était il y a quelques jours. Sache que j'ai porté des trucs beaucoup plus risky, des styles à la matrix avec la veste qui va avec. L'autre jour, je suis sorti comme ça :
C'est un complet maillot de bain short/chemise.

Parfois, je sors en pyjama. Ou avec ma guitare électrique hors de sa house.
Je ne rigole pas quand je dis que 100% des gens se tournent vers moi dernièrement, musique ou pas. De temps en temps, ils restent collés et me fixent, les meufs me font des sourires.

Hier, les mecs de l'unicef qui m'ont abordé m'ont demandé si j'étais célèbre.
J'entends parler certains entre eux, pensant que je ne connais pas l'italien et se demander si je suis untel ou untel.

Si tu veux donner un coup de main, tu es le bienvenu et tu seras bien le premier ! Mais sache que ton message me fait déjà chaud au cœur et que ça me donne de la force.
Moi, je ne peux plus reculer, j'ai passé le point de non-retour et ai déjà annoncé publiquement, IRL et IVL, mon projet. La honte de ne pas continuer et avancer chaque jour serait bien plus grande que celle provoquée par le regard des gens décontenancés.

Je ne me trahirai plus jamais khey !

LET'S GO LEON JOY BOY LE KHEY QUI SUIT SES KHEYVES

Je te soutiens à 100% malgré ton millier de bêtises c'est la vie on s'en fiche, envoie-moi en mp ton patreon (et peut-être ton insta si on peut y voir les photos ? j'ai pas moi-même de compte mais c'est juste que je trouve tes photos très stylées, ce qui est peut-être normal vu ton parcours au final) Je suis un clé sans-sous qui y attache aussi peu d'importance que toi mais si j'ai une occasion je le ferai

Sinon c'est super vrai qu'on dirait bien que t'es célèbre, réfléchis à une carrière de chanteur ou de guitariste ou de truc comme ça, je produis un tout petit peu de son ça se trouve tu m'envoies une piste de guitare ou des lyrics, on explique ton projet avec une chanson dont tu fais un clip de dingue avec tes skills de production vidéo et tu seras vraiment lancé ! (ou même avec un compositeur/producteur mieux installé que moi, je doute pas une seconde que tu puisses convaincre facilement) Il y a des chances que ça puisse faire une meilleure base que jvc si tu inclus le lien patreon en description d'une chanson/que les lyrics et le clip sont en total lien avec l'idée que tu as fait. Ce serait une sorte d'appel musical à soutenir ton projet, l'hymne de joy boy leon

Force à toi caillou, la route sera difficile, tu peux avoir des phases creuses encore et tu vas devoir essayer de garder la maîtrise de toi comme tu dis que tu essaies déjà de le faire. Mais si tes intentions sont bonnes qu'est-ce qu'on peut au fond te reprocher que tu contribues du mieux que tu puisses sans être ni parfait, ni le modèle idéal de ce qu'attendent des gens qui veulent être sereinement rassurés avec une happy end mais aussi un happy beginning et happy au-milieu, le tout sans aspérité ni péripéties. La piraterie n'est jamais finie.

Merci khey, heureusement que tu m'as répondu avant que je sorte. J'avais le blues.

Tu as raison sur la chanson. Je comptais le faire. Si tu veux, on peut échanger par MP et créer un projet, ça me ferait plaisir.

Vu que tu apprécies mon style, c'est comme ça que je m'apprête à sortir donner le sourire aux gens :

Encore merci.

Pour mes réseaux, autant les donner à tout le monde : lilaluleo sur patreon et ig

Le 25 octobre 2023 à 14:20:39 :
Je partage avec vous la traduction deepL du texte que Sara m'avait écrit pour mon anniversaire, l'année dernière :

Musique de fond : https://www.youtube.com/watch?v=WRHZoMq3TXc

En tant qu'humain d'âge mûr, il tapait trop fort des talons sur le sol, comme si la terre en dessous, étrangère, oui, presque oubliée, lui manquait. Le rythme était rapide, rapide et douloureux ; en revanche, il avait fallu le souffle glacé du burán pour atteindre la zone franche. La franchise s'était révélée tout sauf bénéfique et sa fonction de le soulager d'un fardeau passé avait fini par peser sur son animalité : ses entrailles s'enflammaient, son âme grinçait et l'autorité, tache attachée à l'ego, avait cédé la place à une colère libératrice. Alors, par devoir de lèse-majesté, il décide de ne pas céder et de parier sur Dieu, après avoir donné un coup de pied au destin. Le mutisme sélectif s'accompagne d'une mystique dionysiaque tout aussi silencieuse, faite de descentes et de montées vers l'absolu. Parfois éloigné de l'intimité libératrice, tout entier pris par le déracinement, il est pourtant, même en cela, peut-être à cause de cela, mon plus proche.

Léonid, Léon, Léonidas, dans leurs aires d'influence linguistique respectives, est bien là dans les non-lieux, dans les non-dits, dans les désintérêts. Ce qui le hante, je crois, c'est la tentation de se donner une fin au lieu de son absence, la séduction de se heurter à une limite fixée en termes d'utile. En effet, elle lui échappe, la lutte contre l'autorité le précède comme un souffle survolant le socle, la terre mère. C'est pourquoi il vise la limite, il le fait avec ses pieds, avec sa tête, dans l'esprit.

Il le fait aussi avec ce non-moi que je suis, cette sorte de prodige sacrificiel, ma propre absence. Pour ma part, l'indétermination m'a précédé comme une catastrophe, car j'ai longtemps été aux prises avec une sorte d'identité par laquelle je jouais aux dés avec l'autre côté de l'existence.
Par une poussée d'excès, je me suis retrouvé sur ses traces bien avant de connaître ce quelqu'un et, je crois dès l'enfance, il a lui aussi parcouru cette même quête : sans racines, les uns emportés par le souffle mortel, les autres par le buràn, le seul fondement incontesté était la certitude de ce manque, de cette blessure qui, comme la Volga, traverse toute l'histoire de l'homme eurasien et se reflète en nous jusqu'à aujourd'hui.
La recherche d'un objet extérieur ou d'une subjectivité hédoniste singulière pour en être le maître est peu importante, voire ridicule, quand on traîne un tel héritage d'absence. C'est là que l'esprit broute le plus volontiers, chacune de ses bêtes et chacun de ses anges peuvent s'y rendre aisément, sans enchevêtrement, sans trop de contrats, autrement dit, il s'y ébat sans fin dans l'absence de fin.
Ce fut le cas, et il fallut attendre environ un quart de siècle après ma naissance, près de deux ans de plus depuis la sienne, pour que s'installe cette lueur de recherche tant espérée.

En hiver, le pas rapide a rencontré mon cœur indompté, et c'est une zone que le langage humain n'atteint pas ; moi qui ai toujours logos pour tout, j'ai depuis rencontré ce silence qui sera toujours pour moi un maître secret, tandis qu'à Leonid se révèle le cœur d'une femme brûlante, qui ramène à l'avenir les racines cachées sur lesquelles brûler. Il n'y a rien à regarder, aucun point d'appui pour la raison ou pour faire taire la charité, mais notre propre blessure vécue au plus profond de nous-mêmes, c'est-à-dire l'unité.
Il y a un temps où l'homme déchu reçoit la grâce de pardonner, de considérer sa blessure comme une demeure, d'être un avec celui qui a été soufflé, travaillé et sauvé par le même esprit. C'est notre temps, notre aperçu de l'époque.

Joyeux anniversaire, mon grand Leonidas au pas rapide. Toi en moi, moi en toi comme la goutte d'eau dans l'eau.

Je viens de le retrouver et je chiale maintenant

Cette musique me semble plus appropriée
https://m.youtube.com/watch?v=c0JSBWKaAjc&list=PLZr2awTGtNzsNuuxcUqFEzrzLBDCrOf3o&index=14

Le 25 octobre 2023 à 14:59:45 :

Le 25 octobre 2023 à 12:41:06 Lockon-Stratos a écrit :

Le 25 octobre 2023 à 12:34:05 :
AYAAA j'ai tout lu, tu es un sacré zinzin l'op et ça me fait plaisir de savoir que des gens comme toi existent parce que je mreconnais un peu dans certains trucs (étant moi meme souvent considéré comme quelqu'un "d'atypique" ou de zinzin ahi) + on rencontre peu de gens comme ça dans une vie .
j'écoute de la musique quasi tt le temps sur mon temps libre et ce depuis des années ahi et effectivmeent c'est quelque chose de primordial dans la vie .
Par ailleurs il se trouve que je fais des films d'animation experimentaux, voilà le lien du dernier en date https://www.youtube.com/watch?v=y7mqACe-Feg&ab_channel=ULTRAALLIGATOR300%25PROTEINES , je me permet de poster directement le lien sur ton topic car je suis quasi convaincu que mon film peut te plaire ahi ( tu me diras si j'ai tord si jamais t'as le temps de regarder ahi)

Salut khey ! Ravi de rencontrer des autres zinzolins !
Je regarde ton film en mangeant d'ici à cinq minutes.
Je viens d'upgrade ma playlist, je t'invite à la suivre. Il y en a pour 200h de bons sons ! https://spotify.link/FcA21kRlaEb

AYAAAAAAAAAAAAAAAAA

c'est toi zinzin morveux je te reconnais caillou réalisateur !!!!!!!!!!!

C'est Nicéphore, comme par hasard on se retrouve ici à soutenir le même clé incroyable, vrais reconnaissent vrais purée

ayaao cette révélation incroyable
ekip ekip
les grands esprits se rencontrent, salut au passage nicé

Le 25 octobre 2023 à 15:20:33 :

Le 25 octobre 2023 à 11:37:08 :

Le 25 octobre 2023 à 11:27:01 :
Aille-aille-aille, l'auteur pense que c'est en faisant chier son monde avec de la musique qu'il va accomplir quelque chose... Il va falloir grandir attardin, normalement on passe cette phase là vers ses 16 ans
La dame a 100% raison, tu n'as aucun savoir vivre.

Pourquoi ignores-tu donc le fait que le reste des passagers étaient contents ? Que les hôtesses n'ont pas eu à venir me dire d'arrêter ?

Dans cette société malade jusqu'à la moelle, je n'ai pas à me soumettre au diktat du "savoir-vivre", prôné à tout bout de champ lors du Covid. Et puis la blague orwelienne : savoir-vivre qui équivaut à restreindre les véritables initiatives de vie, pour une politesse qui n'a jamais rien apporté à personne. Je suis bien content d'être un fauteur de trouble.

"C'est en faisant n'importe quoi, que l'on devient n'importe qui "

Couché Golemin !

Ils devaient probablement sourire devant ton sans-gêne, t'en sais rien de si l'ensemble du reste était content
Ce qui est sur c'est que t'as déjà cassé les couilles à ta voisine qui entendait ta musique

Y a que toi et ton discours ici, donc on peut rien vérifier. Si l'hôtesse n'a rien dit, tant mieux pour toi. Elle n'avait p-ê pas envie de se confronter à un excentrique dans ton genre pour un SMIC italien. Ce qui est sur en tous cas, c'est que diffuser de la musique à destination de tous n'améliore pas le monde. Il y a des gens qui veulent se reposer, qui veulent la paix, le silence, mais toi tu ne peux pas le comprendre, car tu es égocentrique, et tu présume savoir ce qui est bon pour l'entièreté des passagers d'un avion, alors même que rien que la passagère la plus proche de toi a dû changer de place tellement tu lui cassais les couilles.

Tu es un cas social.

Tu parles de covid mais ça n'a aucun rapport. On peut militer contre les mesures covid comme ce fut mon cas: no masque, no vax, et expliquer aux gens ce qu'il se passe sans être partisan de ton type de comportement complètement irrespectueux. Il n'y a aucune espèce de lien entre les deux.

Tu n'es pas aussi intelligent que tu le crois apparemment.

Tu es "bien content d'être un fauteur de troubles" parce que tu es immature et paumé, c'est un comportement qui ne se conçoit que parce que t'es complètement à la masse. Soit les gens sont avec toi, soit contre toi dans ton esprit binaire. Selon toi tu es dans le droit chemin et tout le monde a tort. C'est lunaire.

Tu es dans le déni.

Les mecs qui jouent de la guitare dans la rue et distribuent des mandarines, tu sais ce que c'est ? Des vagabonds, des marioles. Change vite de cap si tu veux avoir accompli quoi que ce soit de ta vie à 30 ans, pour l'instant tu es nulle part.

Tu en es nulle part.

Ok Jean-je "réussis" ma vie. En attendant il va mourir tout comme toi un jour, dans ce monde insensé. Et son bilan sera très probablement plus plein que le tien. Alors ça sert à rien de rager, si t'aimes tellement ton mode de vie ne t'acharnes pas de toute la puissance de ta petite bourgeoisie sur les avatars de Bukowski et de Villon.

J'ai aussi connu une Italienne. De Côme. La femme la plus noble que j'ai jamais connue. Elle m'a littéralement choisi. Elle m'écrivais aussi des longs beaux textes pleins de profondeur comme celui là. Elle m'aimait comme personne ne m'aimera plus jamais.

Courage l'op, tout finit par passer. Avec le temps va, tout s'en va.

Un Polyeucte moderne, un martyr élu par sa volonté propre, cherchant désespérément une croix à porter, une forme d'égocentrisme mâtiné de cynisme, gentiment cachée derrière une glace fumée d'humanisme

Tu sembles plus avide des voluptés romanesques offertes par la souffrance qu'amoureux des hommes pour dire le vrai

Ceci dit tu t'es concocté une chouette petite vie, avec ce goût de l'absolu qui a, à tout le moins, le mérite de garantir pour soi-même un certain sens et une certaine substance à l'existence, suffisamment pour passer le temps jusqu'à ce que l'on crève une bonne fois pour toute. Bref, je te souhaite bonne chance pour ton projet, en te souhaitant bien sincèrement d'y parvenir, je trouve l'idée charmante au fond

Le 24 octobre 2023 à 22:58:51 :
Resumax du projet de l'op svp, j'ai un peu la flemme de terminer la lecture

En 2 mots : Léon Durif

Il a une enceinte a la place d'une flute de pan et une paire de lunette de soleil remplace la bmw

Bordel la dernière photo détruit l'adage "l'habit ne fait pas le moine"

Courage nonobstant l'OP, tu as mon soutien (virtuel)

Dédi maseltov

J'atterris donc à l'aéroport de Bruxelles. À savoir, j'étais habillé dans le même style que sur la dernière photo. Avec un autre pantalon plus élégant.

La musique qui passait lorsque je déambulais dans les couloirs était https://www.youtube.com/watch?v=6MdABLcI7RI
Je marche toujours au rythme des musiques qui passe. Les talons de mes chaussures sont en bois. On m'entend donc venir, musique ou pas.

Je devais rejoindre un très bon ami Italien que j'avais connu à l'université de Milan lorsque j'étudiais les sciences politiques. Daniele.
Je prend le train, il m'attend Gare du Midi.
Arrivé à la gare, je me dirige vers la sortie, et le croise. Je lui fais un grand sourire, lui aussi. Il ne me reconnait pas ce con et à l'air de vouloir continuer son chemin. J'ouvre grand les bras et il réalise que c'est moi.
Il me dit dans l'embrassade qu'il était en train de penser "tiens, il en a de la classe celui-là, je me demande bien ce qu'il fait". On se tape une tranche de rire et allons chez lui.
Bien qu'ayant habité la majeure partie de ma vie à la frontière belge, je n'ai jamais vraiment visité Bruxelles.
Il habite Avenue de la Toison d'Or, avec vu sur le Palais de Justice, en rénovation depuis des décennies qu'il m'explique.

On sort faire un tour et il me fait guide touristique.
Il me reste 20€ sur mon compte à ce moment-là. Dans les environs de la Grand Place, une famille de migrant Ukrainien nous accoste et nous disent qu'ils ont faim.
Je balbutie le peu de russe qu'il me reste et me dirige dans un restaurant qui sert du poulet grillé.
Je dépense mes derniers sous pour leur offrir un repas et 3 bouteilles d'eau.

Je demande à mon ami si c'est Ok qu'il m'avance pendant mon séjour en tenant bien les comptes des dépenses qu'il fait pour moi. Je le rembourserai à ma prochaine paie. Les bons comptes font les bons amis après tout. Pas de soucis ! C'est un bon gars le Daniele.

Il est à Bruxelles depuis 2 ans maintenant et son Français est impeccable. Il est toujours en Sciences Politique, à l'Université Libre de Bruxelles. Il fréquente régulièrement le parlement Européen.
J'adore l'ambiance de cette ville. Les gens y sont aussi fous que moi.

Il me fait faire la connaissance de son groupe d'amis. De bonnes gens, ma foi. Tous plus sympas que les autres. On se lance dans des conversations endiablées sur la politique et autres sujets. Ils excellent, et moi, je ne fais pas mauvaise figure.
Le lendemain, on part au bord de mer. Je n'avais pas vu la mer depuis plus d'un an !

Bref, je passe 5 jours à Bruxelles à déambuler dans les rues avec mon ami et je dois aller rendre visite à ma sœur quand même.
J'essayais de faire quelques coups de prom pour le Patreon que je venais de lancer :

Je marquais quelques artistes dans mes story et aussi Andrew Tate.
Je recevais des likes, mais certainement était-ce les SMM de ces dits comptes et non les personnages eux-mêmes

Si je réussissais à ramener à ma cause d'aussi gros sponsors, mon projet pouvait passer à la vitesse supérieure. Mais bon, ce ne fut pas le cas donc... Tant pis, ça restera un One Man Show.

Je devais me diriger vers le sud de la Hollande pour voir ma sœur.

Cependant, le voyage était compliqué et il y avait des changements. Moi, je n'avais plus un centime sur le compte depuis mon arrivée à Bruxelles.
À la dernière minute, je décidai de grimper dans le train à direction d'Amsterdam pour un deuxième round.
Je n'avais pas de ticket et, j'avais de plus oublié mon portefeuille avec ma carte d'identité dedans, chez Daniele qui m'envoya un message alors que j'étais déjà dans le train.

Pour ne rien arranger, j'étais monté en 1ere classe. Je décidai de jouer mon propre jeu jusqu'au bout, je sortis donc mon pc Haut de gamme et un bouquin afin de feinter une apparente richesse.
Petite distribution de café et un petit encas, on se mettait bien à l'avant du train.

On passe les arrêts, toujours pas de contrôle. À Rotterdam, je me place là où il y a les portes entre deux wagons et je lis. Ma musique passe doucement, histoire de pas attirer trop d'attention sur moi.
Pendant le dernier quart d'heure du voyage, le contrôleur était juste à côté de moi, à taper la discute à un voyageur régulier de la ligne. Je restais impassible, ils peuvent sentir la peur.

Par miracle, j'arrivais à Amsterdam sans contrôle, béni de Dieu que j'étais

Toujours sans un sous en poche, je me dirige vers le centre.
Une fille du groupe avec qui j'avais fait amitié le mois précédent et que j'ai contacté durant le voyage en train m'a proposé de m'héberger.

Je contacte un autre de mes bons amis marocain, Youssef, de l'époque de la résidence universitaire, avec une bonne situation sur Paris et lui demande de m'avancer 250€ que je lui promis de rendre la dernière semaine de Septembre ou je devais recevoir ma paye. Sans discuter, il me les envoya sur Paypal et après quelques transferts avec Yeru, hop, je pouvais manger et me payer quelques joints.
Heureusement que j'avais ma carte sur mon téléphone.

Après quelques pétards bien chargés, je pris un taxi pour aller jusqu'à chez Monika ou je dormis sur le canap, bien qu'elle m'invitât à la rejoindre dans son lit.
Je ne pouvais plus céder aux basses tentations de la chair avec des ambitions aussi grandes. Il n'y avait plus que mon projet et toute mon énergie devait lui être dédié.

Le lendemain, je déambulais à Amsterdam. M'arrêtant seulement pour nourrir les clodos et me rouler un joint.
Pour moi, c'était leg day tous les jours. Heureusement que je n'avais pas de jambes de coq.
Mes pieds étaient cependant dans un sale état à la fin de chaque jour de ma mission. Rien ne m'arrêtait nonobstant.

Je devais toujours aller rendre visite à ma sœur. Il faut savoir qu'elle était épuisée après son accouchement. Autres points importants :
- On n'a jamais été très proche, je la chamaillais beaucoup quand nous étions gamins.
- Elle est hypersensible et se met sur la défensive dès qu'elle se sent menacée.
- Mon frère ou ma mère, après quelques disputes avec eux, lui ont fait part de mes problèmes de l'été

Donc bien qu'on se soit mis d'accord début Septembre pour une courte visite, lorsque je lui envoyai le message annonçant ma venue imminente, elle m'envoya balader sans façon.
Je ne cherchai pas à m'imposer et acceptai donc de ne pas la voir, lui fit mes meilleurs vœux et félicitations.

Je devais rentrer à Milan pour le 17 au soir maximum pour reprendre le travail le lendemain, vu qu'ils m'avaient refusé la possibilité de travailler depuis l'étranger. J'avais la haine contre ma boite. Ils étaient clairement de mauvaise volonté, bien que la qualité de mon travail était irréprochable. Ils m'attendaient au tournant, et je savais qu'ils saisiraient le moindre faux pas pour me virer.

J'étais de nouveau à sec et je n'avais même pas ma carte d'identité, donc je devais repasser à Bruxelles d'abord pour récupérer mon portefeuille.

Je contactai alors la dernière personne que j'aurais imaginé contacter : Robin. Le mec que Sara fréquenter avant que je me mette avec elle.
C'était un gars sympa avec qui je m'étais toujours bien entendu dans le passé. Je n'avais aucune raison de lui en vouloir dans le fond.
À ma grande surprise, il me répondit, je lui expliquai brièvement ma situation et il m'envoya 400 balles sans poser plus de questions, heureux d'entendre de mes nouvelles.
Je pris dans la foulée un billet pour Bruxelles, et un billet d'avion pour le 18 au soir. Je n'avais pas le choix, c'était le premier billet dans mon budget.

Je fis également le faux pas que Meininger attendait impatiemment : je me suis booké une staff night à Amsterdam, et une à Bruxelles par le biais de mon pc pro, que j'avais avec moi. Sinon c'était la rue.

Avant de quitter Amsterdam, je laissais le parfum Guerlain destiné à ma mère, au couple de colocataires de Monika, car ils avaient prévu de se marier.
À Monika, je laissais un rouge à lèvre.

À Bruxelles, le lundi, j'ai demandé à mes collègues de la réception d'utiliser un espace dédié au employé de l'entreprise pour travailler.
Je me suis donc connecté à 9h pour commencer mon shift.
Une demi-heure plus tard, ma manager m'appelle et me dit que j'ai rompu mes obligations de contrat de smart-working et de me déconnecter.

Je m'exécute, lui signifiant que c'était quand même ridicule. Soit.

Le soir, je rentre à Milan et vais chez Yeru, qui m'avait proposé de devenir colocataires. Nous étions plus que cela évidemment, et j'en riais.

Le lendemain au bureau, lors de la pause déjeuner, je croise la RH, une expat française. Je lui parle en français et lui demande le pourquoi du comment je me suis vu refuser le travail à l'étranger, sous prétexte qu'on m'avait accepté une avance sur salaire déjà. Je savais pertinemment que des collègues avaient déjà travaillé depuis l'étranger sans même demander. Elle parle chinois.
Je dis que c'est quand même bien injuste et hypocrite tout ça et repars travaillé.

À la fin de mon shift, je me fais convoquer dans le bureau avec le boss des opérations italiennes, la RH, et un collègue lèche-cul, avec qui je n'avais pourtant pas de problèmes.
Ils me présentent ma troisième lettre de contestation, me demandent de laisser mon pc pro au bureau.

En gros, ils me contestent les points suivants :

1 : Avoir travaillé depuis Bruxelles sans l'autorisation.
2 : Avoir réservé moi-même une staff night qu'ils me factureraient 200€ sur la prochaine fiche de paie.
3 : Avoir posté un meme sur insta, en marquant Meininger. Le meme est celui de la troisième photo
4 : Celui-là, c'est le meilleur. Léa prétend que j'étais agressif, que j'agitais les poings et que j'hurlais lors de la pause déjeuner. Et le collègue, même pas présent, se fait témoins.
J'hallucine. Leur dit que ce sont des menteurs et part sans dire un mot de plus.

Le 27, je reçois un message whatsapp de ma manager à Berlin :

Message auquel je répondis comme suit :

Donc voilà, je suis donc sans emploi.

Entre-temps, j'ai reçu une publicité d'American Express Platinum sur Insta, entre toutes les autres pubs pour jet privé, appartement de luxe etc.. Apparemment, je suis profilé comme un très riche.

Je fis ma demande de carte, en prétendant que je gagnais 45k€ par an, le minimum pour prétendre à la platinum.

À ma grande surprise, sans plus de vérification qu'une attestation de résidence, une facture de Yeru que j'ai modifié pour mettre mon nom dessus, ils acceptèrent et émirent ma carte que je reçus le 5 octobre

Je m'en servis pour faire les courses, m'acheter un vélo, inviter Yeru au restaurant et finalement, aller chez le coiffeur et me faire une teinture que j'ai maintenant :

Il y a 10 jours, en appelant leur service client pour demander si l'option pour étaler les paiements était disponible sur cette carte, je tombe directement sur le service de prévention des fraudes et des risques.
Ils me demandent de leur envoyer mes deux derniers extrait de compte, et qu'en attendant, la carte était bloquée.

Je modifie mes extrait de compte grâce à Adobe, supprime les métadonnées et leur envoi dans les 2 heures.
Ils ont cependant un logiciel qui flag les documents modifiés.
Pour l'instant ma carte est encore bloquée et je viens de recevoir ce matin la notification du prélèvement qui aura lieu le 31 :

Pour info, je n'ai toujours pas reçu mon solde de tout compte de la part de Meininger. Donc je commence à suer à grosse goutte

Autre détail important. Vous vous souvenez de mon accident de voiture sans permis et du délit de fuite ?

Le juge m'avait condamné en 2021 à 8 mois de service communautaire. Que je n'ai pas pu réaliser vu que j'ai eu mes problèmes mentaux.
À la deuxième audience, à mon retour à Milan, il a reconduit le service et fixa la prochaine audience le 13 décembre, mon anniversaire. Je ne l'ai pas réalisé. J'étais en dépression profonde et je n'y pensais même pas.

Lors de la 3eme audience, que j'ai laissé géré à mon avocat sans m'y présenter, je fus condamné à 6 mois de sursis pour les 5 prochaines année, sans inscription au casier.

Pour résumer ma situation actuelle :

Je dois :
- 12k€ à la CAF pour le RSA versé indûment, mais ils sont vraiment easy sur les mensualités, donc c'est à part

- 1900€ à American express
- 1200€ à Yeru pour le loyer et les quelques avances qu'elle m'a faite.
- 600€ étalés sur 5 mois à Cityscoot pour l'accident de scooter du mois dernier.

C'est donc prêt de 15k€ de dettes en tout, 3500€ dans l'immédiat et je suis toujours sans emploi.

J'ai eu un entretien d'embauche récemment, pour un autre poste dans le customer care qui payait 30k€ par an. L'entretien s'est passé à merveille, mais le mec m'a dit que je n'avais pas le profil pour un poste opératif, mais plutôt celui de responsable dans le growth hacking.
Je me suis inscrit à The Real World, "l'université" en ligne de Tate, et les cours étaient quali.
Pas mal de truc que je connaissais déjà, mais j'étudiais quotidiennement.
Ils m'ont perma-ban sans sommation il y a 10 jours, parce que j'ai posté cette vidéo dans la channel des wins : https://www.youtube.com/watch?v=hEQFuwrCXEM&t=4s

Quelques échanges avec le support :

Je suis donc en train de me concentrer sur le développement de mon LinkedIn, histoire d'avoir de la crédibilité, sur mes compétences en copywriting, que je déploie actuellement, producteur de contenu multi-media, SEA et ma maitrise des outils IA.
Aujourd'hui je mets à jour mon CV pour centrer sur ça et je me mets à démarcher les employeurs.

Je suis au dos du mur. Mon projet est au point mort, et je suis endetté jusqu'au cou, plus un arc prison qui me pend au nez

À savoir, depuis que Robbie m'a demandé de faire les pompes, je n'ai pas arrêté. J'en tape minimum 50 par jours, dès le matin, plus mes longues marches.
Je n'ai également pas touché un joint depuis mon retour d'Amsterdam le mois dernier.

C'est donc là que mon récit s'arrête pour l'instant. Je continuerai de poster la suite des événements comme promis, au fur et à mesure des imprédictibles développements de ma vie.

Merci à tous ceux qui ont suivi jusqu'ici, à ceux qui donnent de la force et même ceux qui, je le comprends, tente de me raisonner et me faire revenir sur terre.
À ceux-là, je dirai quand même que dans la vie, il n'y a rien à refaire.
Sous notre contrôle, aussi limité soit-il dans la grande toile qu'est la vie, il n'y a que les décisions faites dans le moment présents, celles qui influenceront le futur. Je m'efforce dorénavant, le plus possible, de faire les bons choix, de faire les meilleurs mouvements sur le Grand Échiquier.

Priez pour moi.
Merci.