[DEPRIME] Entourée de médecins

Y'a énormément de médecins qui arrêtent en ce moment, preuve que ce n'est plus de tout repos.

En comparaison avec 1990, un médecin avait 4x plus de pouvoir d'achats qu'actuellement
Et on était moins emmerdé avec les problèmes psycho sociaux qui n'ont plus rien à voir avec la médecine
+ y'avait moins de casses couilles, mais ca c'est dans tous les métiers

ta coloc t'as répondu "On récolte ce que l'on sème" après un pavé pareil ?

et tes potes médecins triple dosés pensent quoi du covid ?

C'est marrant parce que je suis dans une situation à la fois identique et opposée à la tienne.

Identique car je ne me sens pas du tout épanoui, j'ai aucun cercle social, je ne fais jamais de soirée et je n'ai pas spécialement envie d'avoir une vie palpitante à faire des trucs de fou tous les jours et rencontrer sans cesse de nouvelles personnes. J'aurais aimé avoir un petit groupe de potes et vivre une vie tranquille à faire des sorties de temps en temps, des soirées jeux-vidéos etc. Malheureusement j'ai fait aucun effort pour rencontrer ces gens durant mes études et maintenant je me retrouve solo.

Là où ma situation s'oppose à la tienne c'est que je suis interne en médecine. J'ai très bien réussi mes études et je suis dans un domaine qui m'intéresse relativement et pourtant c'est aussi ce qui m'empêche d'être vraiment heureux. Car comme tu l'as très bien développé dans ton message, c'est un milieu de yes-life riches à la vie palpitante. Tous les gens avec qui j'ai fait mes études et que j'ai rencontrés en stage sont hyper extravertis, sont tout le temps en train de faire la fête, de partir en voyage etc. Forcément moi à côté je fais tâche, surtout que je viens pas d'une famille de bourgeois dans j'ai pas tous leurs codes. Je ne me sens pas à ma place dans cet environnement et c'est source d'un réel malaise intérieur.

Tout ça pour dire que même si tu avais eu le même parcours professionnel qu'eux, tu n'aurais pas forcément profité des éléments de leurs vies que tu envies.

Peut être que tu devrais arrêter de te comparer à eux et te demander ce que tu aimerais réellement faire de ta vie. Moi je sais que mener la même vie qu'eux ne me conviendrait pas car je n'ai pas l'énergie sociale requise pour cela. Ne serais tu pas plus heureuse si tu te trouvais une passion et un groupe d'amis avec qui tu t'entends bien même si ils sont peux nombreux ? De mon côté c'est ce que je vais essayer de faire, j'ai déjà perdu assez d'années de ma jeunesse à ne strictement rien faire de ma vie en dehors des études. Même si je sais qu'à notre âge (je suppose que tu es au moins dans la mi-vingtaine) c'est plus compliqué de faire des rencontres.

Le 09 septembre 2023 à 17:43:57 :
ta coloc t'as répondu "On récolte ce que l'on sème" après un pavé pareil ?

et tes potes médecins triple dosés pensent quoi du covid ?

Je lui ai juste fait part de mon mal-être mais très vaguement, en lui disant que socialement, je me sentais en décalage, avec elles dans la coloc et pendant les soirées.
Elle m'a dit ça en mode "si je reçois plus que toi, c'est parce que je me donne davantage" (en gros).

Ils sont tous vaccinés, évidemment, avec grand plaisir. Moi, non mais je leur ai pas dit pour éviter qu'ils essaient de me convaincre, flemme.

Le 09 septembre 2023 à 17:48:10 :
Taille/poids ?
Je pense que ça explique tout

Mon physique n'est pas le problème sinon, en tant que meuf, je l'aurais évoqué dès mon 1er post en disant que mes colocs étaient aussi plus belles, etc. Non, physiquement, ça va très bien à mon goût C'est dans ma tête et mon caractère que c'est le waï.

Le 09 septembre 2023 à 17:51:57 :

Le 09 septembre 2023 à 17:48:10 :
Taille/poids ?
Je pense que ça explique tout

Mon physique n'est pas le problème sinon, en tant que meuf, je l'aurais évoqué dès mon 1er post en disant que mes colocs étaient aussi plus belles, etc. Non, physiquement, ça va très bien à mon goût C'est dans ma tête et mon caractère que c'est le waï.

Pardon ? Le ?

perso j'ai compris en croisant ce genre de personnes que la réussite se programme, ce n'est jamais un coup de bol

si ces gens ne doutent de rien, c'est qu'ils sont dans un cercle vertueux depuis leur enfance (cours particuliers, cercle social, gens ultra positifs autour d'eux, valorisés dès qu'ils font un truc etc...) qui les a amenés à devenir très performants

y a pas de miracles dans la vie, j'avais des parents insecure, sans confiance, qui se noyaient dans une goutte d'eau. Ben je suis pareil

Le 09 septembre 2023 à 17:53:15 :
perso j'ai compris en croisant ce genre de personnes que la réussite se programme, ce n'est jamais un coup de bol

si ces gens ne doutent de rien, c'est qu'ils sont dans un cercle vertueux depuis leur enfance (cours particuliers, cercle social, gens ultra positifs autour d'eux, valorisés dès qu'ils font un truc etc...) qui les a amenés à devenir très performants

y a pas de miracles dans la vie, j'avais des parents insecure, sans confiance, qui se noyaient dans une goutte d'eau. Ben je suis pareil

La reproduction sociale. Triste mais vrai.

La très grosse majorité des étudiants en médecine ont des parents qui exercent déjà des métiers assez valorisants. Le parcours scolaire des parents conditionne celui des enfants.

Le 09 septembre 2023 à 17:45:59 :
C'est marrant parce que je suis dans une situation à la fois identique et opposée à la tienne.

Identique car je ne me sens pas du tout épanoui, j'ai aucun cercle social, je ne fais jamais de soirée et je n'ai pas spécialement envie d'avoir une vie palpitante à faire des trucs de fou tous les jours et rencontrer sans cesse de nouvelles personnes. J'aurais aimé avoir un petit groupe de potes et vivre une vie tranquille à faire des sorties de temps en temps, des soirées jeux-vidéos etc. Malheureusement j'ai fait aucun effort pour rencontrer ces gens durant mes études et maintenant je me retrouve solo.

Là où ma situation s'oppose à la tienne c'est que je suis interne en médecine. J'ai très bien réussi mes études et je suis dans un domaine qui m'intéresse relativement et pourtant c'est aussi ce qui m'empêche d'être vraiment heureux. Car comme tu l'as très bien développé dans ton message, c'est un milieu de yes-life riches à la vie palpitante. Tous les gens avec qui j'ai fait mes études et que j'ai rencontrés en stage sont hyper extravertis, sont tout le temps en train de faire la fête, de partir en voyage etc. Forcément moi à côté je fais tâche, surtout que je viens pas d'une famille de bourgeois dans j'ai pas tous leurs codes. Je ne me sens pas à ma place dans cet environnement et c'est source d'un réel malaise intérieur.

Tout ça pour dire que même si tu avais eu le même parcours professionnel qu'eux, tu n'aurais pas forcément profité des éléments de leurs vies que tu envies.

Peut être que tu devrais arrêter de te comparer à eux et te demander ce que tu aimerais réellement faire de ta vie. Moi je sais que mener la même vie qu'eux ne me conviendrait pas car je n'ai pas l'énergie sociale requise pour cela. Ne serais tu pas plus heureuse si tu te trouvais une passion et un groupe d'amis avec qui tu t'entends bien même si ils sont peux nombreux ? De mon côté c'est ce que je vais essayer de faire, j'ai déjà perdu assez d'années de ma jeunesse à ne strictement rien faire de ma vie en dehors des études. Même si je sais qu'à notre âge (je suppose que tu es au moins dans la mi-vingtaine) c'est plus compliqué de faire des rencontres.

Super intéressant. Merci pour le partage. Désolée que tu ressentes ce malaise intérieur en étant toi-même de la profession, ça doit être super difficile aussi.
Oui, pour le reste, globalement ça rejoint ce qu'on disait il y a quelques pages : le problème n'est pas leur profession. Je l'écris bien dès le 1er message, cela dit : je n'envie pas leur taf, je n'aurais pas voulu être médecin même si l'opportunité se présentait.
Ce que j'envie c'est plus la certitude d'une petite vie bien remplie, aimé, entouré de gens "comme soi".
Ca provient effectivement, en partie, de notre nature introvertie et l'incapacité de nourrir des relations sociales épanouissantes.

Oui, je dois réfléchir à ce que je veux faire de ma vie et à trouver une passion ou du moins une activité plaisante à laquelle m'adonner. J'ai déjà ma petite idée mais c'est vrai que j'ai énormément déménagé dans ma vie, je me suis expatriée, etc. Donc ça n'a pas facilité la création d'un réseau social et une activité long terme.
Pour les phrases en gras : c'est ce que j'aurais souhaité également et c'est aussi ce que je crains, je trouve ça super difficile de nouer une relation amicale maintenant que nous sommes dans la vie active. J'ai des rapports super agréables avec mes collègues de travail, mais ça ne va pas plus loin.

Le 09 septembre 2023 à 17:53:15 :
perso j'ai compris en croisant ce genre de personnes que la réussite se programme, ce n'est jamais un coup de bol

si ces gens ne doutent de rien, c'est qu'ils sont dans un cercle vertueux depuis leur enfance (cours particuliers, cercle social, gens ultra positifs autour d'eux, valorisés dès qu'ils font un truc etc...) qui les a amenés à devenir très performants

y a pas de miracles dans la vie, j'avais des parents insecure, sans confiance, qui se noyaient dans une goutte d'eau. Ben je suis pareil

Le 09 septembre 2023 à 17:55:40 :

Le 09 septembre 2023 à 17:53:15 :
perso j'ai compris en croisant ce genre de personnes que la réussite se programme, ce n'est jamais un coup de bol

si ces gens ne doutent de rien, c'est qu'ils sont dans un cercle vertueux depuis leur enfance (cours particuliers, cercle social, gens ultra positifs autour d'eux, valorisés dès qu'ils font un truc etc...) qui les a amenés à devenir très performants

y a pas de miracles dans la vie, j'avais des parents insecure, sans confiance, qui se noyaient dans une goutte d'eau. Ben je suis pareil

La reproduction sociale. Triste mais vrai.

La très grosse majorité des étudiants en médecine ont des parents qui exercent déjà des métiers assez valorisants. Le parcours scolaire des parents conditionne celui des enfants.

C'est très juste.
J'imagine qu'on peut tirer du positif de notre situation ? Le fait de se battre, de se remettre en question, de douter ? Pour atteindre une vie un peu meilleure...
Mais une fois qu'on rencontre la facilité incarnée (enfin, tout est relatif, ils se sortent les doigts pour leurs concours et pendant leur internat, hein), on réalise ce que vous écrivez avec un peu d'amertume, oui.

Mais bon, je suis pas assez combattive depuis toute gamine, trop mélancolique et désabusée, faut que je réfléchisse à comment faire des efforts vers une voie positive. Mais je me bats seule et contre moi-même

Le 09 septembre 2023 à 15:44:53 :

Le 09 septembre 2023 à 15:37:38 :
Prof de quoi ?
Et oui, c'est pas nouveau qu'il faut faire de bonnes études
Tu répètes un truc toute la journée à tes élèves, c'est que c'est vrai

Je n'ai pas très envie de dévoiler ma discipline ici.

Je ne sais pas si ça se limite à ces études spécifiquement, j'ai l'impression que je pourrais avoir le même vague à l'âme avec des meufs d'école de commerce yes life. C'est l'impression de ne pas réussir à connecter, de vivre dans un autre monde qu'eux, peut-être que c'est relié à la dépression. Le fait qu'ils aient l'air d'avoir TOUT renforce ma fixette, oui. D'ailleurs, j'écris bien que je ne veux pas être médecin. Ce que j'envie c'est plus cette confiance absolue en qui ils sont, à ne jamais douter de rien.

Mes élèves ne sont pas des ados et je ne suis pas conseillère d'orientation Mais si je l'étais, je pense que je serais très mauvaise car je ne recommanderais pas de faire absolument de "bonnes études" (sous-entendu quoi ? Médecine, pharma ? Ingénieur ?).

je suis prof certifié dans l'EN en arrêt depuis deux ans.
Fuis dans le privé, c'est rempli de gauchistes et d'élèves de plus en plus débiles dans l'EN.
+ envoie ton 07 en MPax

Bon, l'op. T'as l'air chiante

Viens-en au vif au lieu de palabrer à base de poncifs

Tu veux quoi ? Dis-moi

Demande toi si tu ne les idolâtres pas, si tu as les mêmes codes qu’eux ( reproduction sociale ), si ce n’est pas dû à tout ce que tu as vécu jusqu’ici qui t’as placé dans ce mode opératoire, trouves des choses qui te font te sentir bien et accepte qui tu es et ce que tu penses

Finalement ça ruisselle d’une comparaison et d’une recherche de ton identité

Le 09 septembre 2023 à 15:22:07 Maracudjadja a écrit :
hormis le salaire incroyable dont je peux seulement rêver,

Ah ? Pourtant je pensais qu'ils touchaient le minimum syndicale

Le 09 septembre 2023 à 15:22:07 Maracudjadja a écrit :
ils sont tout le temps dynamiques, "fiers" d'eux-mêmes, ont énormément d'amis, ils sortent tout le temps, ont plein d'activités.

En bref ce sont des yes lifes quoi