[Risitas] Un marlou en quête d'existence en Asie du Sud-Est
Le 15 mars 2023 à 16:52:51 :
flemme de tout lire, c'est quelles pages les passages où tu ken ?
Partie 1 :
Chap.5
Chap.7
Chap.12-13
Partie 2 :
Chap.5 (pas décrit car j'en suis pas fier)
Le reste à venir
Le 15 mars 2023 à 17:03:13 :
Le 15 mars 2023 à 16:52:51 :
flemme de tout lire, c'est quelles pages les passages où tu ken ?
Partie 1 :
Chap.5
Chap.7
Chap.12-13Partie 2 :
Chap.5 (pas décrit car j'en suis pas fier)Le reste à venir
Clé j'ai bandax. J'ai bien bandax. Je vais peut-être aller au même endroit .gif ":)")
Je suis black (enfin, café au lait) mais go muscu et pas forcément moche (sans être un gros bg), j'ai mes chances tu penses ? 
Je m’éveille totalement revigoré. Comme un réflexe mes yeux s’ouvrent et se déposent sur l’écran de mon téléphone, un message de Beth m’attends : « hey salo* (beach en réalité, on s’appelle réciproquement de cette manière, un jeu qui nous amuse, maintenant que je l’écris ça fait un peu copain gay pour moi, non ?), on va te chercher un déguisement ? ». Merci Beth pour ce réveil tout en douceur. Je lui dis que je suis chaud et voilà la petite demoiselle débarqué sur son énorme moto-cross une quinzaine de minutes plus tard, mon cerveau n’a pas encore déployé ses capacités cognitives que je me retrouve sur le cul d’une moto à slalomer à 70 à l’heure entre scooters et chiens, les cheveux de Beth dans la tronche en direction d’un marché de fringues seconde main afin de me dégoter un truc à me mettre pour la soirée à venir.
Nous voilà arrivé et ma mission du jour commence.
Il faut savoir que je suis un type très blasé, tout ce qui soirée à thème ne m’inspire absolument aucune créativité ou si j’en ai, le simple fait de devoir faire un effort pour trouver le costume et me déguiser me débecte au plus haut point. J’ai aussi horreur de ne pas être en confort donc des costumes qui nécessite un masque, du maquillage ou d’être dans des habits chauds, collants me désempare. Enfin, je déteste avoir un costume trop tape à l’œil car je n’aime pas être le centre de l’attention. Autant dire que je vais en chier à trouver quoi que ce soit.
On arrive sur place, en gros le lieu c’est un énorme marché sur 50 mètres où sont entassés des tonnes de fringues de seconde main sur des planches placés sur des tréteaux. Il y en a pour absolument tous les goûts, t-shirt, maillots de foot, robes, jupes, jeans, fringues de tafs, déguisements, chemises et j’en passe. Il y a de tout et les prix sont dérisoires. Alors que je vadrouille avec un regard hagard ne sachant que chercher, Beth s’amuse à essayer toutes les merdes que l’on trouve sur notre chemin jusqu’à ce que l’on croise Laura, la néerlandaise est en train d’admirer des robes type Disney et s’empresse d’abandonner sa tâche afin de faire un câlin à ma camarade philippine avant de m’en offrir un plus timide.
Qu’est ce que vous faites là ?
On cherche un costume pour Marlou
Ah…et vous avez trouvé quelque chose ?
Non, on vient de commencer, et puis Beth essaye toutes les fringues qu’elles trouvent donc on avance pas
Pfff, ferme là bitch
Hahaha, allez si tu veux je t’aide Marlou
Ouais, pourquoi pas.
Me voilà à suivre Laura qui a l’air de connaître par cœur les environs. Elle navigue et m’emmène vers divers habits qui pourrait me permettre de passer Halloween déguisé et donc comme un être normal. On commence par un stand où séjourne de multiples chapeaux, masque de luchador, de zorro et tête d’ours me donne quelques idées, puis nous arrivons en face des costumes une pièce, squelette XXL, Spiderman en taille enfant, une sorte de robocop et d’autres costumes affreux. Rien ne m’inspire, je rebrousse chemin et laisse Laura devant une masse de robe, elle n’en a plus rien à faire de moi. Je repars vers ma première idée, la tête d’ours. Sobre, discret, peut être trop, tant pis je fond pour elle telle la banquise et me retrouve à arborer mon pire ennemi et à devenir le symbole de celui que je hais : le bear market.
J’arbore alors les lieux muni de ma tête d’ours sur le crâne quand je croise le chemin de Beth, la gourgandine est toujours en train d’essayer divers vêtements et accessoires quand son regard croise le mien :
Hey bitch, j’ai besoin de 100 php pour l’essence.
T’as pas d’argent ?
Non désolé
Ah, sale pauvre. Tiens.
Ouais, ferme là baguette, t’es bien content que je te conduise.
C’est plutôt vrai.
Bon, on se rejoint à l’entrée du shop, ça te va ?
Ouais, ça me va, à toute.
La salope n’a même pas capté ma tête d’ours ! Bordel, il faut savoir que moi et Beth avons une relation d’amour-haine assez viscérale tout en étant totalement assumé, il n’y a pas d’amour ambigüe derrière la chose. Je ne sais pas pour vous mais cette forme d’affection m’est probablement venue de ma relation avec mon père et je la maîtrise plutôt bien par conséquent. Avec mon abruti de paternel, pour se dire je t’aime on va plutôt s’envoyer un bon vieux connard ou s’envoyer des punchlines comme tu le ferais avec ton meilleur pote. Ce qui est magique dans ce genre de relation, c’est que tu connais les limites et que tu peux y aller de manière très énervé car même si tu vexes l’autre personne, ce sera oublié dans la minute car t’es sa putain de création.
Pour revenir à ma relation avec Beth, on est beaucoup dans ce délire de punchline tout en ayant un vrai dosage car l’on ne peut pas être aussi bourrin avec son père qu’on ne le serait avec une jeune philippine allumé de vingt ans. Néanmoins Beth est un sacré cas et j’ai des sacrés cartouches pour la foutre à terre, elle a un tatouage sur la fesse droite d’un mec dénommé Simon qu’elle a côtoyé pendant un mois à Siargao et qui l’a largué très rapidement. Puis côté finance, la jeune femme est un peu dans un délire malsain de Sugar Daddy, elle se fait facilement entretenir par des mecs qui viennent sur l’île et tombe amoureux d’elle. Je ne dirais pas que c’est de son fait, l’opprobre est à jeter sur les malheureux qui se font attirés par le chant des sirènes.
Fier de mon costume, je m’en vais attendre Beth de l’autre côté du shop quand mes yeux croisent la route d’une beauté. Le genre de beauté que vous ne voyez que dans vos rêves les plus fous. Elle m’a projeté vingt ans en arrière et lorsque je lançais le meilleur jeu que la terre est jamais porté : GTA Vice City. Une chemise rose, type Miami Vice, avec des fleurs blanches et colorés, je me jette dessus, la teste, elle est un peu serré mais c’est presqu’une qualité pour moi car elle me permet de paraître un peu plus stock que mon corps de lâche ne laisserait présagé. Je ne négocie pas, pour 150 Php cette beauté est mienne, elle sera mon atout charme pour le reste de mon voyage.
J’en avais brièvement parlé dans le passé lors de ma première rencontre avec Nino et Ben mais je vais vous en faire une description plus approfondie. Le Mad Monkey est une franchise d’hostel présente un peu partout en Asie du Sud-Est (peut être ailleurs mais flemme de chercher) et qui s’évertue à faire des activités tous les soirs afin de créer cohésion et tout le tralala afin de vous faire cracher le maximum de billets. Ce n’est clairement pas ma came.
Beth adore cet endroit à la *** et plus particulièrement les soirées Karaoké (qui est une religion dans ce pays), je hais le putain de Karaoke, j’aime chantais sous la douche ou lâcher un bon gros couplet de rap de temps à autre mais pas chanter du Céline Dion devant d’autres personnes. Donc elle a voulu me traîner à une de ses soirées, je me suis laissé convaincre car Kaï et Paco y allaient aussi, j’ai tenu cinq minutes ; j’ai commandé une bière ; pris quatre gorgées ; me suis barré sans le dire à mes compères ; la soirée la plus rapide de ma vie.
Revenons au cœur du sujet, nous arrivons au Mad Monkey qui est décoré pour l’occasion, squelettes, tête de mort, citrouilles, scène de viols, cadavres et hémoglobines sont situés ça et là, rien d’effrayant par rapport à ce qui traînait dans mon lieu de vie lors de mon année de chômage. A notre entrée Laura s’empresse d’aller voir She, la monitrice de surf que j’avais rencontré le premier soir, je ne la reconnais pas à cause de son déguisement (cela aura son importance dans le futur) et je lui dis un timide bonjour avant de rejoindre mon comparse Paco qui commande deux San Miguel.
Quelle pussy tu es, ce soir il n’y aura que de la Red Horse !
Ouais, je sais mais faudrait pas que tu te perdes comme à ton habitude. Donc accepte cette San Miguel que j’offre généreusement à l’éponge à vinasse que tu es et calme-toi sur la Red Horse.
D’accord chef !
On ne contrarie jamais quelqu’un qui vous offre quelque chose, en particulier lorsque c’est de l’alcool, de la drogue ou du sexe. La bière est torpillée en quelques gorgées, nous prenons quelques photos souvenirs avec toute notre équipe (à savoir moi, Paco, Kaï et Laura) devant une décoration servant à ce propos et nous voilà parti en direction d’un nouveau lieu de fête dont j’ai malheureusement oublié le nom ; pour que le récit reste flamboyant nous l’appellerons l’Alhambra.
Le tricycle nous dépose devant l’entrée et dans le rôle du physio nous retrouvons de nouveau Dizzle.
Je ne suis pas encore ivre et c’est un grave problème. Mon camarade Josh est là, nous nous empressons d’aller commander une bière et là, j’ai l’impression de connaître la serveuse. Elle me fait un grand sourire « Marlou ! Comment ça va ? », je me gratte le crâne et mon visage trahit ma réflexion et mon manque de mémoire. « C’est Y (oui j’ai oublié de nouveau son nom au moment où j’écris ses lignes), tu ne te souviens pas ?! » « Ah mais oui ! Ca me revient. »
Elle et son frère, X, avaient été les tenanciers du stand de bière à la première soirée d’halloween, deux soirs avant mais aussi à la première soirée à la pool party que j’ai omis de vous conter car je ne m’en souvenais plus. Bref, bien que mes souvenirs à leur propos et en particulier à celui de Y soit très flou, eux à mon propos les ont très clair. Y se souvient très bien de moi et à l’air de m’apprécier, c’est déjà un bon point. Ne pas se souvenir de quelqu’un qui se souvient de vous n’est pas une mauvaise chose, ça en est une lorsque la personne n’a pas l’air de vous apprécier.
Y va ensuite m’annoncer une mauvaise nouvelle : ils n’ont pas de Red Horse, seulement de la San Miguel classique et light. Comment vais-je faire pour être saoul à bas coût ? Nous disposons d’un système de ticket avec une bière qui coûte 3 tickets et des shots qui eux ne sont qu’à un ticket.
Je suis le crevard du système. Et quand il s’agit de se défoncer la gueule, je privilégie avant tout la quantité de la défonce à sa qualité et le coût en est un aspect primordial. Le système de ticket a été un aspect important dans la stratégie que j’ai adopté au cours de cette soirée. A notre disposition était offert des verres d’eaux à volontés et des glaçons, un parfait diluant pour tout alcool fort. Les shots ne coutait qu’un ticket soit une dose de bar par ticket alors qu’un cocktail au bar était à quatre tickets, soit une unité d’alcool pour quatre tickets, la bière elle n’était qu’à 5 degrés, la superbe Red Horse n’étant pas au programme ce soir et ayant un coût de trois tickets n’avait aucun intérêt et nous offrait un coût de trois tickets par dose d’alcool.
Les shots représentaient donc, et de loin, le meilleur rapport ticket/unité d’alcool, néanmoins se trimballer avec un shot est fort pénible, c’est ici que les verres d’eau et les glaçons gratuit font leur entrée en jeu. Pour me sustenter et remplir mes poches de quelques grammages, je me rendais au stand de mon ami dont j’ai oublié le nom, elle me laissait foutre les shots dans mon verre empli d’eau et de glaçon, auquel je pouvais ajouter des citrons qu’elle m’offrait. Je vous livre donc la recette de mon cocktail :
1 shot de vodka
1 shot de rhum
De l’eau
Des glaçons
Deux citrons vert
Avec ce merveilleux cocktail, j’étais rapidement ivre. Au bout de deux j’ai demandé à Y de me servir directement dans mon verre le rhum et la vodka, les doses n’étaient plus tout à fait les mêmes. J’étais ivre et je racontais un paquet de merde, comme à mon habitude mais toujours dans la joie et la bonne humeur.
Allez savoir, mais tant que vous êtes un connard sympa, tout se passe bien pour vous. Vous pouvez lâcher quelques punchlines, raconter des conneries, parler de cul pour détendre l’atmosphère, faire participer les gens, chercher à les mettre mal à l’aise, il vous suffit d’un sourire pour vous ouvrir la porte du rire et il devient aisé d’être con, toutefois il faut savoir le dosé ou vous êtes foutu ; ce qui n’est pas toujours ma qualité première. En étant con, on se souvient de vous et on vous privilégiera toujours par rapport à un random. Devenir pote avec votre caissière de chez carrefour ne vous servira pas à grand-chose mais avec votre barman, c’est intéressant. Sachez-choisir vos copains par intérêt, rien ne sert de sacrifier du temps ; dans le cas présent j’étais pote avec la barman et j’avais sacrifié du temps dont je ne me souvenais plus, un bénéficie risque nul dira t’on, je n’aurais pu qu’en sortir gagnant.
La soirée suit son cours, je découvre un arbre avec des pommes monstrueuses non comestibles, j’étais chaud pour mettre un croc mais Neil m’en retient, j’aurais la chance de faire une photo avec Dora l’exploratrice et de surtout surkiffé le son qui était énorme pour une fois. Je vous ai déjà parlé de mon horreur de la musique aux Philippines, il est donc plus qu’agréable de pouvoir bouffer des bons sets. A tel point que je finirais sur un des caissons de basses à hurler sur la foule avant qu’une gonzesse ne me chasse pour faire son show. Pour être honnête, je n’en aurais eu aucun souvenir si mon ami germain Josh ne m’avait fait visionner la vidéo le lendemain.
Bref la soirée fut ivre et agréable mais au bout d’un temps, je ne trouvais plus aucun de mes frères d’armes. Ils m’avaient tous abandonnés, mon ivresse était violente et je tanguais quelque peu, je me suis posé en face de la mer, ma tête d’ours sur le crâne pour observer les alentours, les lieux se vidaient à mesure que ma clope se consumait, il ne m’en restait d’ailleurs plus beaucoup. Il était temps de rentrer pour cracher mon venin à ces traitres.
Le 15 mars 2023 à 12:17:48 :
Le 14 mars 2023 à 09:16:28 :
Je viens de tout lire et franchement merci de raconter tes aventures khey, c'est super intéressant
Hâte d'avoir la sweet
Merci clé, je sais pas ce que j'ai foutu, le dernier chapitre était censé être posté mais j'ai du avoir un message non valide comme souvent.
Le 15 mars 2023 à 02:00:52 :
Je viens de découvrir ton topic, je me souviens de toi sur le FF et le topic du $PSGJ'ai fait pareil que toi l'an dernier, j'ai passé 5/6 mois en Asie du sud-est. Mais je suis pas allé aux Philippines et ton topic me donne envie d'y aller
C'est quoi ton taf dans l'it ?
Ahyaa, je me souviens de toi aussi mon clé. J'ai pris un gros bag de city d'ailleurs, je penserais que ça grimperais plus, j'ai l'impression que les FT c'est finito.
Franchement top les Philippines, mon pays favori dans la zone, à voir quand j'irais guetter Malaisie et Cambodge. Le Vietnam est top aussi et la zone nord Thaïlande (le reste est à jeter là bas). T'étais aller où ?
Je vais faire du recrutement mais je suis encore en mode branlette jusqu'à septembre
Les FT comme PSG et City c'est finito, tout le monde s'attend à un gros pump mais t'as jamais rien. Faut viser les petits FT, comme le POR ou ARG pdt la cdm 
Ou les FT qui n'ont jamais pump
Je suis allé en Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam et Japon.
Thaïlande et Japon mes pays préférés, Laos le pire (sous développé et très pauvre). Tu restes à Chiang Mai jusqu'à quand ? J'aimerai bien bien y retourner cet hiver
Le 30 mars 2023 à 18:45:49 :
Le 15 mars 2023 à 12:17:48 :
Le 14 mars 2023 à 09:16:28 :
Je viens de tout lire et franchement merci de raconter tes aventures khey, c'est super intéressantHâte d'avoir la sweet
Merci clé, je sais pas ce que j'ai foutu, le dernier chapitre était censé être posté mais j'ai du avoir un message non valide comme souvent.
Le 15 mars 2023 à 02:00:52 :
Je viens de découvrir ton topic, je me souviens de toi sur le FF et le topic du $PSGJ'ai fait pareil que toi l'an dernier, j'ai passé 5/6 mois en Asie du sud-est. Mais je suis pas allé aux Philippines et ton topic me donne envie d'y aller
C'est quoi ton taf dans l'it ?
Ahyaa, je me souviens de toi aussi mon clé. J'ai pris un gros bag de city d'ailleurs, je penserais que ça grimperais plus, j'ai l'impression que les FT c'est finito.
Franchement top les Philippines, mon pays favori dans la zone, à voir quand j'irais guetter Malaisie et Cambodge. Le Vietnam est top aussi et la zone nord Thaïlande (le reste est à jeter là bas). T'étais aller où ?
Je vais faire du recrutement mais je suis encore en mode branlette jusqu'à septembre
Les FT comme PSG et City c'est finito, tout le monde s'attend à un gros pump mais t'as jamais rien. Faut viser les petits FT, comme le POR ou ARG pdt la cdm
Ou les FT qui n'ont jamais pump
Je suis allé en Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam et Japon.
Thaïlande et Japon mes pays préférés, Laos le pire (sous développé et très pauvre). Tu restes à Chiang Mai jusqu'à quand ? J'aimerai bien bien y retourner cet hiver
Je n'y suis plus depuis mars. J'ai bien kiffé mais j'ai decidé de retourner aux Philippines, de très loin mon pays préféré.
Flemme de faire Laos et Cambodge, je vais aller à Macau sinon et je pense que j'aurais fais le tour, à la limite Malaysie et Taiwan aussi mais je pense m'installer definitivement dans la zone donc je vais avoir le temps d'y aller.
Bon, j'envoi le prochain chapitre dans l'heure qui vient, il sera assez lourd. Je vais essayer de finir la partie Siargao dans le mois et de vous l'envoyer puis viendront Vietnam et Thaïlande qui seront beaucoup plus condensé, pour diverses raisons, principalement le fait qu'ils sont en partie moins intéressant et surtout que je ne les ai pas encore écrit et donc que ma mémoire va être très bancale pour certains évènements, je n'en conterais donc que les grands évènements. Ensuite se passe encore de nouvelles aventures que je ne vous spoilerais pas et surtout que je n'ai pas encore vécu
Bref, dans tous les cas même si ça me prend encore une année pour finir ce risitas, je le terminerais.
Dimanche 6 novembre 2022,
Entre ce jour et la fête d’Halloween, la vie à continuer à battre son plein de la même manière. Alcool, plage, surf, fête, les amitiés se resserrant au fil du temps. Je rencontre de plus en plus de monde et j’ai une facilité déconcertante à me lier d’amitié avec de nouvelles personnes. Je n’ai jamais ressenti ça de toute mon existence. Quelque soit le genre de la personne ou sa nationalité, les mots fusent et me permettent de créer de l’interaction. Une forme d’alchimie qui se créé avec quiconque je rencontre alors que ceci n’était réservé qu’à quelques rencontres dans le passé. Je ne dirais pas que je me sens charismatique mais je me sens bien quelque soit la situation, les blancs qui créent le malaise dans une discussion n’existent plus et j’ai l’impression d’être aussi naturel avec tous que je pourrais l’être avec seulement ma famille et mes amis les plus proches.
Bref, depuis la fête certaines personnes ont quittés le navire comme Théo qui est rentré en France en emportant avec lui une planche de surf à 500 euros et en laissant aux Philippines la petite Jella, rentré elle à Cebu.
Une journée au paradis débute de nouveau. Il est 10 heures, je me lève, sors avec mes trois bananes, mon sachet de thé et mon sourire ; la vie est merveilleuse ; aujourd’hui je m’apprête à aller voir des combats de coqs.
Josh est là, sur la table à boire son café.
Prêt pour le combat de coq ?
Bien entendu, j’ai loué un scooter. On y va dans trente minutes ?
Ouais, ça va être incroyable.
Je me brosse les dents et nous voilà parti pour 20 minutes de scooter. Nous nous garons aux abords du complexe. La clameur se fait déjà entendre. Nous arrivons à l’entrée du complexe, payons 150 pesos et nous voilà prêt pour la guerre. Il ne nous faut monter qu’un escalier, où l’on nous met un coup de tampon sur la main, quelques marches de plus et nous voilà au plus proche de l’arène. Les locaux sont quelques centaines, les odeurs du poulailler, de la sueur et de la cigarette s’entremêlent, un cocktail merveilleux. Un sourire se dresse sur mon visage, un rêve d’enfance devient réalité sous mes yeux.
Tandis que nous cherchons une place pour avoir à la fois de l’espace et une belle vue sur les futurs combats, deux dresseurs se font face dans l’arène et s’apprêtent à lancer leurs poulains vers une mort à moitié certaine. Nous apercevons les lames, elles sont aussi affutés que les ongles d’un drag-queen.
Alors que nous ne nous attendons à rien, une cacophonie générale se met en place, tous les spectateurs font des signes de doigts et se hurlent dessus, non ce n’est pas le début d’une bagarre générale mais la mise en place des paris, je vous laisse admirer ce spectacle. Ne sachant comment parier avec nos congénères, Josh et moi nous décidons à parier entre nous, 100 php par combat. Débute un véritable jeu de hasard entre nous au cours duquel j’aurais le dessus et remporterais trois manches sur quatre, me permettant de repartir avec 200 php en poche.
Malgré le fait que je sois un grand fan de pari et de course hippique et que j’ai toujours voulu voir des combats de coqs, je ne sais trop comment réagir à cette expérience qui se partage entre excitation, adrénaline, perversion et dégoût. L’ambiance m’a brièvement fait penser au monde hippique, excitation, folie, cri et pari sont au rendez-vous, le problème ne se situe pas autour de l’arène mais à l’intérieur .Un combat en particulier me laisse un goût de charbon dans la bouche et m’a fait penser à une expérience que j’ai vécu gamin.
Lorsque je n’étais encore qu’un jeune bambin innocent, mes parents m’ont emmenés à une corrida, certains combats étaient propre mais l’un d’entre eux m’a marqué, un toréador était incapable de finir la pauvre bête, celle-ci a fini empli de pique, pissant le sang et m’a laissé un profond dégoût pour ce type de spectacle. Je ne suis clairement pas un défenseur de la cause animale mais pour qu’il y ait un semblant de plaisir dans la souffrance animale, il faut que cela soit beau ou bon ; ici il n’en était rien.
Revenons à ce combat de coq, à droite de l’arène, un coq blanc (mon coq), à la gauche, un coq marron. Le combat débute et les coqs se cherchent légèrement, se mettent quelques coups mais n’ont pas l’air de vouloir se terminer. Plus le combat avance, plus les coqs s’épuisent et ne font plus que s’observer dans le blanc des yeux. C’est alors que l’arbitre les attrape par les pattes, les secouent l’une contre l’autre, puis les renvois sur le sol. Cette action les remotivera légèrement mais sans plus, comme lorsqu’une équipe de football de mauvais niveau change d’entraîneur, le levier n’a qu’une petite conséquence sur la motivation des troupes. Après cinq minutes de combat, les deux coqs ne souhaitent qu’une chose, retrouver leur harem, un doux rêve qui n’arrivera jamais. Le coq blanc, immaculé de sang, est maintenant d’un rouge pourpre, les deux chancellent et finalement le coq marron s’éteint en premier, je ne donne guère plus de chances de survie au vainqueur qui a du terminer dans un coq-au-vin.
Nous quittons l’arène après ce combat, encore aujourd’hui je ne saurais dire si j’ai apprécié ou non cette expérience ; il faudra que j’y retourne.
N***, ce soir nous allons sur la lune.
Que diable ?
On prend des champignons.
Très bien.
Pas difficile à convaincre le germain, sur le chemin du retour, Josh et moi commençons à discuter :
Bro, on vit au paradis là tout de même. C’est incroyable, ça fais trois semaines que j’ai le sourire continuellement, que je rencontre des personnes délicieuses et quoi qu’il puisse m’arriver dans une journée, je reste heureux.
Ouais, j’ai du mal à réaliser aussi. C’est dingue, ce matin on vient d’assister à un combat de coq et ce soir on va aller se défoncer aux champignons, ça c’est une vie qui vaut la peine d’être vécu.
Retour à l’hôtel, on chill tranquillement pendant deux heures avec Laura et Josh puis direction le café Snoof pour ce qui s’apprête à être un aller simple vers la lune. Nous sommes trois sur le scooter, les cheveux aux vents. Nous arrivons au café, commandons chacun une boisson puis attendons Nino.
Ce dernier envoi un message à Laura, lui disant qu’il aurait du retard (une à deux heures). La néerlandaise ne se laisse pas faire et elle a l’art d’être persuasive, notre ami Nino arrive dans la demi-heure qui suit. Laura nous annonce que si jamais Nino n’était pas venu, on aurait tout de même pu se défoncer avec ses anciennes mixtures. Elle a avec elle deux bouteilles remplies d’un mélange champignon jus de fruit qui doit dater du siècle dernier. Je suis chaud pour m’intoxiquer mais pas de la sorte. La néerlandaise a elle-même un doute sur la qualité du produit mais n’ose pas ouvrir le récipient. Fort heureusement pour nous, nul besoin de le tester car Nino fait son entrée.
A son arrivé, il nous salue tous de manière affectueuse puis récupère sa commande au bar, une sorte de boisson à la pistache qu’il mélange avec sa mixture à base de champignon. Il commence à mélanger ça avec le peu de thé qu’il reste à Laura. Puis une fois la mixture faite, il va demandé deux verres à shooters au bartender. Il remplit les deux shooters et nous voilà parti, nous enchaînons jusqu’à ce que les deux verres soient vides de leurs contenus.
Laura soucieuse de son produit, lui demande d’y jeter un œil, Nino saisit une des bouteilles puis tourne le bouchon afin de l’ouvrir. « Jawa »s’écrie-t-il (une insulte qui fait appelle au démon), un geyser jaillit de la bouteille rappelant le mélange mentos coca et fini par s’étaler sur le sol du café.
Haha, désolé Nino.
Ce n’est pas grave, je vais nettoyer.
Suite à cet incident, Nino s’est occupé de réparer les dégâts de l’arme de destruction massive de Laura. Retour à la normal, il est temps de s’en aller. Juste avant notre départ, nous procédons à l’échange classique dealer-client à savoir l’échange produit-argent. Il nous envoi les sachets de délices, Laura les places dans son sac et nous voilà parti pour la plage du Havana situé quelques centaines de mètres plus loin. Là, posé sur le sable, sous la lune éclatante et faisant face à la mer, nous remplissons nos bouches de ces petits monstres. Le décollage est imminent.
Lorsque tout s’apaise, je me demande si je suis vraiment éclaté, j’observe mon téléphone et je comprends que je suis turbo défoncé, il m’explose la gueule, j’ai l’impression de voir tous les pixels comme sur une vieille télé cathodique. Néanmoins, je discute avec un pote de mon bled qui m’annonce que sa copine est enceinte. Défoncé, l’information me fait bien marrer. J’avais annoncé à l’un de mes meilleurs potes lors de la soirée anniversaire casino (très brièvement mentionné dans l’intro) que plus rien ne nous attendait dans notre vieille ville perdu. Nos potes se mettaient tous en couple et allaient avoir des gamins, perdant tout intérêt festif ; il n’y avait que peu de femmes et même de rencontres amicales possible ; peu d’emploi ; la mer était proche mais laide ; la montagne à l’autre bout du monde ; qu’est ce que nous foutions ici ? Donc lorsque je voyais ma première prophétie se réaliser à peine plus d’un mois après mon départ, je ne pouvais m’empêcher d’éclater de rire.
Un rire qui n’effrayait pas plus que ça mes camarades, eux aussi bien éclaté. Je décidais donc de reposer cet écran qui me ramenait vers la réalité et je retournais vers cet instant de bonheur. Je suis sur une plage à l’autre bout du monde, à écouter du Boogie Belgique avec trois autres êtres emplis d’amour, à se taper des barres. La vie ne m’est que rarement apparue aussi douce et merveilleuse.
Oh bordel, t’es sérieux enfoiré ?
Ahyaaa, désolé mec, pour moi t’es Mushroom Master
Mais je te l’ai déjà dit enfoiré !
Ouais mais j’ai une mémoire éclaté.
T’as pas d’excuse Marlou.
C’est mon nom instagram en plus enfoiré !
Vraiment aucune excuse !
Ah ouais, bon bah je vais aller voir.
Après avoir trituré mon téléphone, le nom de Mushroom Master m’apparaît : Nino
Nino, je le savais… pas
Bordel t’es incroyable.
C’est l’océan qui est incroyable les gars !
Euh ouais
Je me sens attiré.
Genre sexuellement ?
Non, je pense plus comme avec les sirènes.
Va pas te baigner, hein ? Hein ? Josh ?
Magnifique la mer, vraiment magnifique.
Vous savez les sirènes dans l’odyssée, avec Ulysse.
Ah ouais je vois, le dessin animé avec le gros squelette bleu et Ulysse, c’était génial.
Vous pensez qu’on peut copuler avec une sirène ?
L’étendu d’eau en face de nous est sublime.
Non je parle de celle d’Homère.
Simpson ?
Bordel mais vas-y elle est surrecyclé cette vanne.
La mer m’appelle, elle est superbe… on peut être excité sous champignon ?
Oh moi ça va, je me suis branlé cet après-midi. Ca faisait longtemps je vous jure, ça fait du bien.
Oh fuck Marlou ! Je veux pas savoir ça !
Ah ouais répondis-je mort de rire. Désolé c’est sorti tout seul.
T’es complètement cinglé hahaha.
Venant de toi c’est comme si Palmade disait à Hanouna qu’il est cocaïnomane (bon je l’ai pas dis comme ça mais j’aime bien la métaphore)
Merci du compliment. En parlant de cul, vous saviez que j’étais un Kâma-Sûtra master ?
Hein ?
Et oui les amis. J’ai plusieurs cordes à mon arc.
Mais qu’est ce que tu racontes ?
C’est des conneries, non ?
Et bien pas totalement, en effet c’est un sobriquet que j’utilise principalement pour appâter la jouvencelle mais je suis tout de même un spécialiste.
J’attends voir.
Nino se lance alors dans un grand monologue et nous présente différente position dans un ton humoristique. Peu retienne mon attention mais l’une d’entre elle me laisse plus que curieux : l’hélicoptère
C’est quoi l’hélicoptère ?
En faite, tu mets la file en face de toi et ensuite sbrooummmm (il mime une fille en train de tourner sur son sexe). Sinon si t’es avec une grosse, bah tu fais l’inverse, la fille sur le dos, toi dans son vagin et sbroummmm. (il mime un type en train de tourner autour du fessier tout en étant en l’air)
Ah ouais, c’est technique comme bordel.
Je ne suis pas un maître du Kâma-Sûtra pour rien. Mais bon, je ne pense pas avoir tant de chose à t’apprendre à toi dit-il en me mettant une tape dans le dos.
Il faut dire que Nino me prend pour un grand malade, lors d’un de mes blackout, selon ses dires, j’ai apparemment terminé une soirée avec lui et nombre de ses amis, pour finir je me serais fait sucer par une jeune femme dans les chiottes du lieu où on était, légèrement épris de honte je ne lui ai pas demandé plus de détails.
Ah ouais, il doit être parti pour les Etats-Unis là.
Ooooh, vous inquiétez pas. Il doit pas être bien loin ; j’irais bien chercher des jus de fruit au bar à côté, ça vous dit ?
Vas-y je rince lui dis-je en lui tendant un billet de 500 pesos.
Merci mon brave.
C’est alors que Josh revient de sa petite promenade, moi et Laura sommes absorbés par la lune et ne prêtons pas attention à notre camarade qui repose son postérieur sur le sable. Une dizaine de minutes plus tard, Nino revient avec deux smoothies, un à la pastèque et l’autre à la banane. Le goût est infiniment meilleur qu’en temps normal. Une explosion de saveur me pète à la gueule, je n’ai jamais autant apprécié un smoothie.
Ca vous dit d’aller dans le bar ?
Euh…
Ouais pourquoi pas.
Carrément.
T’en viens pas tout juste, on est bien là, non ?
Non t’inquiète, ça va être cool.
Je ne suis absolument pas chaud, la plage était un cocon pour moi, m’évitant toute idée parano. Je suis défoncé et plus l’on se rapproche du bar, plus la lumière devient forte. L’obscurité m’offrait une protection, elle n’est plus.
Assis autour d’une table, mon corps se met à fondre, je sue à grosse goutte, le verre d’eau qui me faisait face et servit une petite minute auparavant est déjà vide. Je demande à Nino si je peux lui voler le sien, il me le tend avec un grand sourire ; je le vide tout aussi vite.
Laura complètement défoncé, se lève pour rejoindre les toilettes. Une dizaine de seconde plus tard, la lumière principale de l’établissement se coupe, un énorme fou rire se fait entendre, notre camarade néerlandaise à confondu les interrupteurs. A son retour, nous décidons de quitter les lieux afin d’aller consommer des pizzas. Je me sens toujours fondre.
Bordel t’es tout blanc mon pote
Ouais je transpire comme un porc
On dirait un peu un vampire de Twillight, avec ta petite chemise rose et ta peau toute blanche.
Si je pouvais boire le sang d’un type je le ferais mon vieux.
Le 01 mai 2023 à 20:27:43 :
Nous arrivons face au comptoir de la pizzeria, mes camarades souhaitent prendre seulement deux pizzas ; face aux choix drastiques qui s’offrent à nous, je ne souhaite qu’une chose : une pizza au fromage, j’aurais gain de cause.
A son arrivée, je défonce la pizza, mon corps est toujours en train de fondre. Je suis blanc et transpirant, la lumière m’agresse comme le soleil face à ceux de ma propre race.
On se boufferait pas des snacks en rentrant à l’hôtel ?
Vous voulez pas aller à la soirée full-moon ?
Ohlà, moi je suis bien trop défoncé pour sociabiliser.
Pareil.
Pareil mais je suis chaud pour les snacks. Je paye les pizzas et tu prends les snacks ?
Oh carrément héhéhé.
Les snacks ne devraient pas coûter plus cher que deux pizzas (environ 400 php).
Tu peux prendre des cookies stp ?
Ouais pas de problème mon pote !
Il me reste 600 php (environ 10€) pour acheter des snacks, je choisi un paquet de cheetos monstrueux, un paquet de chips et un truc un peu pimenté.
Bonjour ! Comment allez-vous ?
Oh ça va et vous ?
Oh ça ne peut qu’aller bien à Siargao.
Vous aimez bien l’île ?
Oh bordel, je l’adore ! Quelle île merveilleuse.
Ca fera 592 pesos.
Un rictus apparaît sur mon visage, je ne pensais pas en avoir pris pour autant. Je tends le pognon qu’il me reste et en grand prince je lui dis de conserver la monnaie avant de retourner avec mes camarades qui me voit débarquer les bras chargés de victuailles.
Ils sont où les cookies ?
Ah bordel, je savais que j’avais oublié quelque chose.
Il va faire la gueule Josh.
Ils font tout le temps la gueule les allemands.
Josh revient, un grand sourire illuminant son visage.
Il a oublié les cookies.
Le sourire disparait aussi vite qu’il est apparu.
Je savais qu’on ne pouvait pas faire confiance à un français.
Nous chargeons alors les snacks dans le sac de Josh et de Laura avant de dire au revoir à Nino, ce dernier prend un tricycle et s’en va vers de nouveaux horizons. De notre côté, nous partons vers le scooter de Josh, Laura se place derrière lui, elle sera le sandwich et je prends place à l’arrière.
EN ROUTE ! https://risibank.fr/cache/medias/0/30/3005/300598/full.png
Après un trajet sur et sans danger, nous sommes de retour à nos appartements. Laura sort ce qu’il nous reste de nos produits et diable, je n’imaginais pas que le paradis était aussi laid. Les champignons à la lueur de la lumière sont d’une laideur sans nom, je trouve qu’il ressemble à Predator
Mais la défonce est bien trop agréable pour être pointilleux sur un détail esthétique ; on se partage ce qui reste et en donnons aussi à notre camarade Saï. En route pour la deuxième partie de la défonce qui sera plus dans l’individuel que dans le partage. On se pose, allumons la télé et mettons ce genre de vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=t6jlhqNxRYk
Les couleurs sont vives, tout se découpe petit à petit, je reste fixer l’écran pendant environ une heure, entre temps Laura et Josh sont partis dans leurs lits respectifs. Je vais les imiter.
J’allume mon PC et commence alors à écrire sur cette merveilleuse soirée, néanmoins mes facultés de concentration ne sont pas à leur plénitude. Josh m’envoi un message :
Mec, écoute de la musique, c’est incroyable.
Je suis les conseils de mon ami germanique et place mon casque acheté 5 euros chez action sur mes oreilles. Je lance Soundcloud sur shuffle (mélanger ou random pour les kheys non-anglophone) et tombe sur ce son :
https://www.youtube.com/watch?v=s7w-IeNR9ko
Comment décrire ce qui est l’un des plus grands orgasmes auditif que j’ai eu de ma vie ? J’avais l’impression d’entendre chaque instrument distinctement, tout mon être était capté par le son, la chair de poule apparaît et des larmes commencent à arriver. Je repense à Laura qui me parlait d’une anecdote sur le fait qu’elle pleurait un jour de bonheur toute seule sur la plage et qu’un type l’avait interpellé pensant qu’elle était dans le mal, je me disais qu’il était tout de même fort compliqué de chialer de bonheur ; je pouvais maintenant expérimenté cet état de fait.
Qui est l’abruti qui a décrété que la drogue c’était mal ?
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- ridahdream
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- 15 novembre 2022 à 19:16:32
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