Topic de
Ridahdream
:
[Risitas] Un marlou en quête d'existence en Asie du Sud-Est
Chapitre 15
Nous sommes le dimanche 13 novembre 2022, l'avant dernière journée de mon séjour à Siargao. Une île que j'ai découverte sous toute ses coutures. Pourtant je ne me sens pas de la quitter. 
Pour cette dernière journée, on décide d'aller s'enquiller des bières à Secret Beach avec Paco, Geneviève, Laura, Beth et une polonaise qui vient d'arriver, nous l’appellerons Beata (je n'ai aucun souvenir de son prénom). Secret Beach est une petite plage entouré d'une mangrove où les locaux ont l'habitude de se poser pour écouter du son, boire de l'alcool (est-il utile de le préciser?), rencontrer de nouvelle personnes, se baigner et faire du paddle. Cette dernière activité nous intéresse plus que les autres. 
Geneviève (Kaï) a amené deux paddles avec elle sur son tuk-tuk, nous nous posons, installons le hamac de Paco entre deux arbres et commençons à boire en écoutant divers sons. Je commence à avoir une petite chauffe et tous me lance pour aller faire du paddle. Ca ne me tente absolument pas, je trouve cette activité d'un ennui sans nom. Il ne cesse de me lâcher et devant mon inflexibilité, Kaï me propose de prendre la place habituelle de Luna (son dog), c'est-à-dire devant elle en tailleur alors qu'elle pagaie. Devant le manque d'effort que cette activité nécessite, j'accepte. Je suis un petit peu saoul, il m'est alors agréable de voir mon ate (grande sœur en tagalog) Kaï me trainer sur ce spot. 
Elle me montre les alentours puis m’amène vers un resort monstrueux qui a fermé ses portes suite au COVID. Elle m'apprend que celui-ci coûte plus d'un SMIC la nuit mais qu'il permet de faire tout type d'activité de fou furieux, de manger les mets les plus délicats et de vivre une expérience hors du commun. C'est un peu le rêve de tout habitant de Siargao d'y passer une nuit, personnellement la fange me va très bien, je n'en ai cure. Nous retournons alors sur terre, je peux retourner cuver ma bière à mon plus grand plaisir. 
A notre arrivé, Beata et Laura se préparent à s'embarquer pour une virée en paddle chacune de leur côté. Elle s'envole vers de nouveaux cieux alors que je continue à cuver une bière. L'alcool aidant je vais voir moult nouvelles personnes (non je déconne je suis associable au possible sachant que je me barre le lendemain). Il est alors 16h30 lorsqu'elle décide de partir. Tandis que Laura s'essaye à la discipline en restant dans la crique visible, Beata s'aventure bien plus loin. Laura revient au bout d'une bonne demi-heure de pratique, nous ne nous inquiétons pas encore mais la nuit commence à tomber.
A notre arrivé, Beata et Laura se préparent à s'embarquer pour une virée en paddle chacune de leur côté. Elle s'envole vers de nouveaux cieux alors que je continue à cuver une bière. L'alcool aidant je vais voir moult nouvelles personnes (non je déconne je suis associable au possible sachant que je me barre le lendemain). Il est alors 16h30 lorsqu'elle décide de partir. Tandis que Laura s'essaye à la discipline en restant dans la crique visible, Beata s'aventure bien plus loin. Laura revient au bout d'une bonne demi-heure de pratique, nous ne nous inquiétons pas encore mais la nuit commence à tomber.
Petite parenthèse, il faut savoir qu'aux Philippines, le soleil se lève et se couche peu ou prou toujours à la même heure, à savoir lever vers les 5-6 heures du matin et coucher vers les 5-6 heures de l'après-midi.
Il est 17h30 et Beata n'est toujours pas de retour, une fine pluie commence à nous tomber dessus, les moustiques prennent place, nous souhaitons tous rentrer à l'hôtel. Problème, la native du pays qui se fait rouler dessus à chaque guerre n'est pas de retour.
Il est 18h00, la nuit est tombé, la pluie se fait plus forte, les moustiques nous agressent, plus personne n'est sur place. Kaï décide de partir à la recherche de notre championne. Paco devient agressif et sort sa langue de sa poche, qu'il ne garde que très peu.
Il est 17h30 et Beata n'est toujours pas de retour, une fine pluie commence à nous tomber dessus, les moustiques prennent place, nous souhaitons tous rentrer à l'hôtel. Problème, la native du pays qui se fait rouler dessus à chaque guerre n'est pas de retour.
Il est 18h00, la nuit est tombé, la pluie se fait plus forte, les moustiques nous agressent, plus personne n'est sur place. Kaï décide de partir à la recherche de notre championne. Paco devient agressif et sort sa langue de sa poche, qu'il ne garde que très peu.
T'imagines que c'est à ce genre d'ahuri qu'on confie nos gosses ? (Beata est une prof) 
Ouais, j'ai jamais pu avoir une once de respect pour les profs.
Tu m'étonnes, quand tu vois celle là tu te demandes si elle va pas filer de la MD à tes gosses pour le goûter.
Elle me met la haine en vrai, c'est ma dernière journée et elle va se perdre comme un singe on ne sait-où.
Vas-y, va te caler dans le tuk-tuk avec Laura, au moins vous éviterez la pluie, je vais attendre Kaï et la retardé.
Je ne suis pas le genre à me faire prier lorsque l'on m'offre du confort, je saisis la perche et vais m'abriter dans le tuk-tuk.
Ouais, j'ai jamais pu avoir une once de respect pour les profs.
Tu m'étonnes, quand tu vois celle là tu te demandes si elle va pas filer de la MD à tes gosses pour le goûter.
Elle me met la haine en vrai, c'est ma dernière journée et elle va se perdre comme un singe on ne sait-où.
Vas-y, va te caler dans le tuk-tuk avec Laura, au moins vous éviterez la pluie, je vais attendre Kaï et la retardé.
Je ne suis pas le genre à me faire prier lorsque l'on m'offre du confort, je saisis la perche et vais m'abriter dans le tuk-tuk.
Une trentaine de minutes plus tard (aux environs de 19 heures), Kaï, Paco et notre vedette du jour débarque. La prof d'école s'était égaré mais surtout elle était parti extrêmement loin, ne sachant pas que le soleil se coucherait aussi vite ; un comble pour quelqu'un qui est aux Philippines depuis plus d'un mois. Paco est ulcéré : « She's so retarded ». 
Nous rentrons enfin à l'hôtel.
La soirée sera timide et tranquille, nous fumerons de la ganja en regardant un film, moi, Beth, Laura et Saï. Rien de bien intéressant mais je ne peux me permettre de faire des folies, devant quitter les lieux demain aux environs de la mi-journée.
La nuit est tendre, l'alcool et le stupéfiant font leurs effets, je m'éveille vers onze heures. Mon sac est prêt et j'attends simplement le chauffeur du van pour m'en aller vers de nouveaux horizons. Je ne sais pas spécialement lesquels, je n'ai encore rien réservé après Manille, cette merveilleuse ville où je vais normalement séjourner quinze jours de plus. Plusieurs étapes me tente, rejoindre Eric et Josh en Indonésie, partir vers le temple d'Angkor au Cambodge, visiter le Vietnam ou encore aller m'enfumer la tronche en Thaïlande, que de possibilité !
Nous rentrons enfin à l'hôtel.
La soirée sera timide et tranquille, nous fumerons de la ganja en regardant un film, moi, Beth, Laura et Saï. Rien de bien intéressant mais je ne peux me permettre de faire des folies, devant quitter les lieux demain aux environs de la mi-journée.
La nuit est tendre, l'alcool et le stupéfiant font leurs effets, je m'éveille vers onze heures. Mon sac est prêt et j'attends simplement le chauffeur du van pour m'en aller vers de nouveaux horizons. Je ne sais pas spécialement lesquels, je n'ai encore rien réservé après Manille, cette merveilleuse ville où je vais normalement séjourner quinze jours de plus. Plusieurs étapes me tente, rejoindre Eric et Josh en Indonésie, partir vers le temple d'Angkor au Cambodge, visiter le Vietnam ou encore aller m'enfumer la tronche en Thaïlande, que de possibilité !
Mon chauffeur est là, je fais un calin à Beth qui m'embrasse goulument dans le cou, Laura que je ne reverrais peut-être jamais et Saï qui me fait un check du démon, j'adore ce type, doué en tout (rap, surf, échec, skate, muscu, défonce...) si je me réincarne je souhaiterais être cette personne. 
Je passe les checkpoint, prend mon avion. Me voilà de retour dans la superbe Manille.
Je passe les checkpoint, prend mon avion. Me voilà de retour dans la superbe Manille.
Entracte
Je suis de retour à Manille. La ville m'avait séduite lors de mon premier passage, il n'en sera rien lors de mon second. J'ai décidé d'envoyer et de me prendre un AirBnB situé entre Pasay (le lieu le plus crappy de Manille selon moi) et Makati (le lieu où l'on fait la fête si on excepte BGC réservé au riche et aux expats). J'ai une chambre qui donne sur une rue un peu miteuse, ça ne me dérange pas, je me sens dans mon élément. 
Je suis arrivé aux alentours de 15 heures le lundi, je contacte May, celle-ci me répondra assez froidement, je lui demande si elle souhaite que l'on se rencontre, elle n'en a aucune envie. Elle ne me le dira pas directement mais il ne me sera pas difficile de le deviner. J'ai raté ma chance, il ne sert à rien de s'enfoncer dans un bourbier, je ne la reverra malheureusement (ou heureusement) jamais. Je contacte aussi Reina, cette dernière est bien plus réceptive mais n'est disponible que ce week-end. Je recontacte Lei, elle n'est disponible que ce week-end. Nous sommes lundi, je sens déjà le traquenard venir ; je réinstalle Tinder. 
Ma semaine jusqu'au week-end va donc se constituer d'un long mélange entre écriture, cuite solitaire, sexe sporadique avec des inconnus et Sekiro. Après chaque session de sexe je me sens légèrement sale, comme l'impression d'être une femme de joie, je ne ressens pas de connexion et cela me fait me sentir de plus en plus mal. En particulier en sachant que je vais voir, ce week-end, deux filles que j'apprécie, Lei le vendredi puis Reina le samedi.
Le week-end arrive, je rejoins Lei dans un restaurant mexicain proche de Makati. On picole, on enchaîne les bières, je commence à être un peu bourré. J'avais, avant de la rejoindre, bu deux canettes de bières. J'aime bien arrivé légèrement éméché à mes rendez-vous galant pour quelques raisons, premièrement car je suis un peu introverti et cela me permet donc d'être assez ouvert et plutôt drôle, secondement et point le plus important, j'ai une maladie que l'on nomme tremblement essentiel (j'y reviendrais) et qui s'avère pénible lorsque je suis un peu stressé, ce qui est bien souvent le cas lorsque j'ai un date, l'alcool me permet de mettre sous méandre mes tremblements. 
Nous nous cherchons, continuons de boire sans nous arrêter jusqu'à ce que la question revienne, que faire après avoir bu et manger ? Du sexe pardi. Cependant je me prendrais une petite surprise, moi qui avait penser être une bête de sexe la première fois, il n'en était qu'à moitié vrai. Lei me fera savoir que je m'étais endormi alors que je la prenais en levrette. Je n'ai pu m'empêcher d'exploser de rire en sachant la performance que j'avais accompli. Le soir-même, je me révélerais être bien plus performant, lui offrant de multiples sessions sans jamais faillir. Je me découvre être, non pas une bête de sexe, mais un amant plus que de qualité. Je ne serais probablement jamais Rocco Siffredi mais je peux m’enorgueillir d'être au moins capable de sustenter une demoiselle et son besoin sexuel. 
Il faut savoir que j'étais très stressé sur cette capacité d'offrir du plaisir à une femme, tant et si bien que par le passé j'ai usé de stratagème telle que le viagra pour me permettre de performer. Une bien mauvaise idée car je n'en avais absolument pas besoin. J'avais eu une panne dans le passé qui m'a bloqué pendant quelques temps ; la peur psychique, le stress sont des monstres qui vous tirent vers le bas et créé un cercle vicieux qui ne vous fera que vous morfondre vers votre incapacité quand bien même vous êtes capable. Ce jour m'a fait comprendre que j'avais vaincu ce démon pourvu de mon gourdin, je n'étais plus le mâle eunuque, j'étais une machine de guerre qui ne fera que grossir en se nourrissant de la mouille de ces nouvelles conquêtes.
Il faut savoir que j'étais très stressé sur cette capacité d'offrir du plaisir à une femme, tant et si bien que par le passé j'ai usé de stratagème telle que le viagra pour me permettre de performer. Une bien mauvaise idée car je n'en avais absolument pas besoin. J'avais eu une panne dans le passé qui m'a bloqué pendant quelques temps ; la peur psychique, le stress sont des monstres qui vous tirent vers le bas et créé un cercle vicieux qui ne vous fera que vous morfondre vers votre incapacité quand bien même vous êtes capable. Ce jour m'a fait comprendre que j'avais vaincu ce démon pourvu de mon gourdin, je n'étais plus le mâle eunuque, j'étais une machine de guerre qui ne fera que grossir en se nourrissant de la mouille de ces nouvelles conquêtes.
J'ai un nouveau rendez-vous avec une femme qui hante mes rêves : Reina. Cette merveilleuse philippine de 29 ans a pris mon cœur, ce n'est pas difficile mais cela me suffit à la voir comme une déesse. Pourtant il n'en est rien, les femmes deviennent à mes yeux, de moins en moins inaccessibles et je ne les vois plus comme des choses que je ne puis atteindre, plus vous en avez moins le désir en devient important. Le sexe, à mon goût, ne devient plus aussi sacralisé et vous ne vous voyez plus comme une personne choisi par les dieux lorsque vous pouvez goûter à un vagin mais simplement comme un homme, un être lambda. Je ne suis pas un dieu parmi les hommes, je ne suis qu'un simple mortel qui a choisi de mettre son jeu vidéo en mode facile au lieu de se galérer en mode hardcore en France. La mouille a peu ou prou le même goût qu'elle sorte de France ou d'Asie. 
Reine me donne rendez-vous vers Makati Poblacion, le quartier des milles et un plaisir, que je revisiterais par la suite et bien plus profondément, je vous conterais mes aventures bien plus folles dans le futur. J'arrive aux alentours de 21 heures, j'ai bu, comme à mon habitude, deux cannettes avant de la rejoindre, malheureusement pour moi les philippins ne sont pas très strictes en ce qui concerne les horaires. Je végéterais durant plus d'une heure, en jouant aux échecs sur mon téléphone dans un coin de ruelle sombre en l'attendant. Mon alcoolémie commençait à me quitter lorsque la demoiselle me rejoint et son statut de déesse fonda aussi vite qu'une banquise devant le réchauffement climatique. L'impression de n'être pris que pour un consommable, mon temps n'ayant pas plus d'importance que cela pour celle que je pensais être potentiellement une futur petite-amie. Il n'en est et ne sera rien. 
Cette soirée sera tout de même agréable, suite à l'arrivé de cette merveilleuse brune, pourvu d'un bonnet C selon mon œil avisé, nous partirons en direction d'un bar quelque peu clandestin où le prix de la bière tapera celle d'un bar classique parisien. Makati a cela de surprenant que le coût de la fête n'est pas moindre à celui de la France. Ces amis Lausanne et Mike, en couple, ne cesseront de me dire que Manille est dangereuse et qu'il faut se méfier, tout leurs avertissements tomberont dans l'oreille d'un sourd. Nous boirons jusqu'à plus soif puis moi et Reina prendront un chemin différents de celui du couple d'ami, direction mon AirBnB.
Vous commencez à me connaître, cela ne devrait être que le prémice d'une soirée de sexe. Il n'en sera pourtant rien, nous ne ferons que discuter. Pourtant, cette discussion m'offrira plus de goût et de plaisir que les trois partis de jambes en l'air que je me suis offert grâce à cette merveilleuse application qu'est Tinder (mon code de réduction en lien pour le premium) au cours de cette semaine. J'apprendrais à découvrir une femme cultivé, raffiné, artiste, trahi par de nombreux de ses amoureux au cours de son existence. Peu à peu je me vois à découvrir en elle plus que des simples formes qui offrent des sensations à mon entrejambe.
Cette soirée sera tout de même agréable, suite à l'arrivé de cette merveilleuse brune, pourvu d'un bonnet C selon mon œil avisé, nous partirons en direction d'un bar quelque peu clandestin où le prix de la bière tapera celle d'un bar classique parisien. Makati a cela de surprenant que le coût de la fête n'est pas moindre à celui de la France. Ces amis Lausanne et Mike, en couple, ne cesseront de me dire que Manille est dangereuse et qu'il faut se méfier, tout leurs avertissements tomberont dans l'oreille d'un sourd. Nous boirons jusqu'à plus soif puis moi et Reina prendront un chemin différents de celui du couple d'ami, direction mon AirBnB.
Vous commencez à me connaître, cela ne devrait être que le prémice d'une soirée de sexe. Il n'en sera pourtant rien, nous ne ferons que discuter. Pourtant, cette discussion m'offrira plus de goût et de plaisir que les trois partis de jambes en l'air que je me suis offert grâce à cette merveilleuse application qu'est Tinder (mon code de réduction en lien pour le premium) au cours de cette semaine. J'apprendrais à découvrir une femme cultivé, raffiné, artiste, trahi par de nombreux de ses amoureux au cours de son existence. Peu à peu je me vois à découvrir en elle plus que des simples formes qui offrent des sensations à mon entrejambe.
Alors que nous sommes tout deux sur le lit, habillés, en train de nous dévisager, je n'ose l'embrasser et elle non plus. Il n'y aura rien de plus que le partage de nos existences, j'en découvrirais bien plus sur elle que si elle ne s'était dénudé. Aux environs de quatre heures, je la prends dans mes bras, un câlin merveilleux qui ne s'arrêtera qu'au bout d'une longue (ou courte) minute. Elle me quittera avec la promesse que l'on se reverra. Qu'en sera t'il ? Je n'en ai cure. 
Les bras de Morphée me prendront ensuite.
Le dimanche s'éveille et me sort de la torpeur, je fais mes cent pompes quotidiennes. Je sais que la prochaine semaine sera la même et je ne souhaite la revivre. Je me balade sur Instagram et voit Laura en compagnie d'un visage qui m'est familier : She. Je ne comprends pas spécialement, She est sur Siargao et Laura s'est envolé ailleurs. Il s'avère, après avoir discuté avec elle, que la jeune femme de 1994 (mon année aussi par ailleurs) est devenu fort ami avec ma proie d'un soir. Elles sont en voyage du côté de Moalboal, un lieu réputé pour ses cascades et ses spots de plongées. Laura m'apprends qu'elle part ensuite du côté du Vietnam, je m'engouffre dans la brèche et lui demande si cela la dérangerais que je l'accompagne dans son nouveau voyage. Je n'en peux plus de Manille et il me faut trouver une nouvelle aventure, Laura me répond positivement.
Les bras de Morphée me prendront ensuite.
Le dimanche s'éveille et me sort de la torpeur, je fais mes cent pompes quotidiennes. Je sais que la prochaine semaine sera la même et je ne souhaite la revivre. Je me balade sur Instagram et voit Laura en compagnie d'un visage qui m'est familier : She. Je ne comprends pas spécialement, She est sur Siargao et Laura s'est envolé ailleurs. Il s'avère, après avoir discuté avec elle, que la jeune femme de 1994 (mon année aussi par ailleurs) est devenu fort ami avec ma proie d'un soir. Elles sont en voyage du côté de Moalboal, un lieu réputé pour ses cascades et ses spots de plongées. Laura m'apprends qu'elle part ensuite du côté du Vietnam, je m'engouffre dans la brèche et lui demande si cela la dérangerais que je l'accompagne dans son nouveau voyage. Je n'en peux plus de Manille et il me faut trouver une nouvelle aventure, Laura me répond positivement.
Je prends mon visa pour le Vietnam et trois jours plus tard, me voilà arrivé à l'aéroport de Manille, nous sommes le 22 novembre, mon vol est le 23, je suis tellement bête que j'y suis allé un jour en avance, je n'ai plus qu'à rebrousser chemin vers mon hôtel où je coucherais avec une nouvelle femme Patricia, avec qui j'ai discuté le jour précédent sur Tinder. Une erreur de plus. 
Cette femme n'est pas laide sur son profil mais elle est littéralement ce que l'on décrirait de catfish, belle en photo mais moyenne voir moche en réalité. Je la rencontre devant le Mall qui tient place proche de mon appartement, nous discutons, enfin elle discute. Un tic me prend, bien que je sois légèrement éméché comme à mon habitude, mon cerveau bloque sur une chose : elle a une dent à 90 degrés. Le genre de truc qu'on lâche pas, je ne sais pourquoi je n'ai pas le courage de lui dire de rebrousser chemin et de rentrer chez elle, je la conduis donc à mon appartement sans manquer de m'arrêter au 7 eleven afin d'acheter quelques bières de plus pour donner force et courage. Lever une femme qui a une dent perpendiculaire m'aurait été sans problème sans alcool il y a trois mois tant mon entrejambe était pourvu de toiles d'araignées, mais cela me semblait fort compliqué maintenant que j'avais goûté à plus. Pourtant je ne savais m'arrêter. Il y a de cela que votre passé vous hante, reste en vous et vous fait faire des choix que vous ne comprenez. Bref, je l'ai culbuté par ennui, par besoin de combler mon vide existentielle, ma recherche d'existence n'était pas encore accompli. Manila n'avait révélé en moi que des failles.
Il est 3 heures du matin, une femme que je trouve laide tant mentalement que physiquement me fait fasse, il est temps pour moi de quitter ses lieux, il est temps pour moi de partir vers un autre lieu, il temps pour moi d'arrêter de me détruire. Nous prenons un taxi, je l'abandonne lui et cette Patricia, que l'on recroisera pour le pire, sur le tarmac de l'aéroport de Manila.
Enfin, je quitte ce paradis au goût de charbon.
Cette femme n'est pas laide sur son profil mais elle est littéralement ce que l'on décrirait de catfish, belle en photo mais moyenne voir moche en réalité. Je la rencontre devant le Mall qui tient place proche de mon appartement, nous discutons, enfin elle discute. Un tic me prend, bien que je sois légèrement éméché comme à mon habitude, mon cerveau bloque sur une chose : elle a une dent à 90 degrés. Le genre de truc qu'on lâche pas, je ne sais pourquoi je n'ai pas le courage de lui dire de rebrousser chemin et de rentrer chez elle, je la conduis donc à mon appartement sans manquer de m'arrêter au 7 eleven afin d'acheter quelques bières de plus pour donner force et courage. Lever une femme qui a une dent perpendiculaire m'aurait été sans problème sans alcool il y a trois mois tant mon entrejambe était pourvu de toiles d'araignées, mais cela me semblait fort compliqué maintenant que j'avais goûté à plus. Pourtant je ne savais m'arrêter. Il y a de cela que votre passé vous hante, reste en vous et vous fait faire des choix que vous ne comprenez. Bref, je l'ai culbuté par ennui, par besoin de combler mon vide existentielle, ma recherche d'existence n'était pas encore accompli. Manila n'avait révélé en moi que des failles.
Il est 3 heures du matin, une femme que je trouve laide tant mentalement que physiquement me fait fasse, il est temps pour moi de quitter ses lieux, il est temps pour moi de partir vers un autre lieu, il temps pour moi d'arrêter de me détruire. Nous prenons un taxi, je l'abandonne lui et cette Patricia, que l'on recroisera pour le pire, sur le tarmac de l'aéroport de Manila.
Enfin, je quitte ce paradis au goût de charbon.
C'est cool ton récit j'ai lu que les derniers posts je lirai le reste un autre jour et ton voyage au Vietnam m'intéresse 
Excellent chapitre khey 
Je trouve que ton écriture s'améliore, c'est une bonne idée de passer par un blog pour pouvoir donner libre court à ton style.
Même si les chapitres remplis de péripéties sur divers plans de la déviance humaine sont forcément plus divertissants, suivre ton cheminement sur le sens de l'existence c'est ce qui fait le sel de ton récit je trouve. Hâte de lire la suite
Données du topic
- Auteur
- Ridahdream
- Date de création
- 15 novembre 2022 à 19:16:32
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