RISITAS - Mon aventure GR20 avec mon pote !

Le 29 juin 2022 à 23:46:13 :
je n'ai pas pu poster de sweet pour ce soir. Demain je suis en déplacement avec le boulot je sais pas quand je serai rentré, j'espère que je pourrais en écrire une.

Pose des rtt pour nous écrire la suite l'esclave

Le 30 juin 2022 à 01:35:56 :

Le 29 juin 2022 à 23:46:13 :
je n'ai pas pu poster de sweet pour ce soir. Demain je suis en déplacement avec le boulot je sais pas quand je serai rentré, j'espère que je pourrais en écrire une.

Pose des rtt pour nous écrire la suite l'esclave

On peut pas les RTT sont imposées. Comme si les esclaves pouvaient choisir leur date de RTT maintenant

Le 30 juin 2022 à 12:25:50 :

Le 30 juin 2022 à 01:35:56 :

Le 29 juin 2022 à 23:46:13 :
je n'ai pas pu poster de sweet pour ce soir. Demain je suis en déplacement avec le boulot je sais pas quand je serai rentré, j'espère que je pourrais en écrire une.

Pose des rtt pour nous écrire la suite l'esclave

On peut pas les RTT sont imposées. Comme si les esclaves pouvaient choisir leur date de RTT maintenant

Ahi mais dans mon entreprise les RTT je les pose quand je veux, fais toi respecter crayon !! T’as fait le GR20 merde
Souite!!!

Le 30 juin 2022 à 18:50:42 :

Le 30 juin 2022 à 12:25:50 :

Le 30 juin 2022 à 01:35:56 :

Le 29 juin 2022 à 23:46:13 :
je n'ai pas pu poster de sweet pour ce soir. Demain je suis en déplacement avec le boulot je sais pas quand je serai rentré, j'espère que je pourrais en écrire une.

Pose des rtt pour nous écrire la suite l'esclave

On peut pas les RTT sont imposées. Comme si les esclaves pouvaient choisir leur date de RTT maintenant

Ahi mais dans mon entreprise les RTT je les pose quand je veux, fais toi respecter crayon !! T’as fait le GR20 merde
Souite!!!

Pas de sweet ce soir comme prévu... obligé d'aller à l'anniv du collègue

Et vous savez pas le pire : y aura pas de sweet demain non plus.

Par contre Samedi y en aura !

CHAPITRE 17 : LA MERDE

Nous continuons notre percée. Je me sens bien aujourd'hui car je vous l'avais dit : c'est une question psychologique. Si vous vous dîtes que la journée sera difficile et longue, votre corps va s'adapter inconsciemment. Même Léo avait de la peine à me suivre dans la montée, mais avec souffrance et gros mental, il suit mon rythme.

En revanche, sur les zones plates, il ne peut suivre ma cadence. C'est normal, je suis plus grand en taille, donc mes pas sont forcément plus grands, je peine beaucoup moins que lui.

Il est midi, nous nous arrêtons pour grignoter quelque chose. Qu'avons-nous aujourd'hui ?

-Une galette aux épinards oignons ?

-Tout ce qu'il faut pour notre énergie !

L'arrêt est difficile, les muscles se figent, le mal de dos fatigue énormément autant sur le plan physique que moral. Et le gros souci à chaque fois que l'on s'arrête, c'est qu'on ne peut pas s'asseoir sur quelque chose qui repose, les pierres sont inconfortables. Notre dos se courbe, même au repos c'est épuisant. Moi qui pensait que les cuisses allaient le plus tirer, bah non c'est le dos qui m'épuise. C'est dommage parce qu'au niveau des cuisses je me sens en super forme.

-Bon Léo, file-moi le rouleau de PQ, je dois aller couler un bronze.

-Ok, essaye derrière les rochers là-bas, à l'abri des regards.

Me voilà parti derrière les rochers. Ici je pense que personne ne me verra. Bon sang comment chier dans la nature ici ? Faudrait deux rochers pour faire office de cuvette mais y a rien de bien là. Tant pis position jambes à l'équerre sans rien pour reposer le fessier. Mode gainage activé.

La crotte passe tout seul et je vois la bouse s'étaler au sol. Puis là les premières mouches arrivent.

Quand je termine je veux me torcher le cul avec le PQ puis j'entends des voix au loin. ALERTE ceux qui descendent me voit cul à l'air !

Je fais dos rond en essayant de remonter le plus possible mon short. ALERTE ceux qui arrivent d'en bas peuvent aussi me voir et y en a qui arrivent !

Heureusement ils me croisent pas en face à face car je suis hors chemin mais j'essaie de remonter mon short sans le dégueulasser. Impossible de se torcher devant eux il faut attendre qu'ils passent. Je fais comme si j'étais assis entrain de regarder la montagne. Ahhh on est bien ici hein héhé... Je sifflote en même temps.

Bon faut que les gens se dépêchent là, y avait au moins 50 mouches qui tournaient autour de mon cul, ça commençait à faire un bruit d'avion. On va me repérer.

La voix est libre ! Vite debout, je me torche. Et on remet le short on s'en va !

-Enfin ! J'ai cru que t'étais tombé dans la montagne.

Juste avant de partir, on voit arriver sur notre passage le couple Gérard et Christelle.

-Et en première position... CHRISTELLE !

-Hééé tiens ! Vous allez bien ?

-Je disais à Célestin que tu étais très forte, je suis sûr que si on le faisait tous les deux on le finirait en 5 jours !

-Oui surement car Gérard la... J'en ai marre. Il s'arrête tout le temps pour fumer. Si il fumait pas on serait surement déjà au refuge !

-Oui c'est embêtant quand on a pas le même rythme. Mais là ce matin c'est Célestin qui me tire franchement je sais pas ce qu'il a aujourd'hui mais il est rapide, il s'est bien adapté au terrain.

-Oui mais ça n'empêche pas que je souffre du dos à mort.

-

-..tin j'en ai marre la on est bientôt arrivé ? AAAH Vous êtes là ! ça va bien ?

-ça va oui

-Bon nous on y va sinon on va arriver à minuit au refuge là.

-Ouai ouai on y va. Au fait Léo, j'ai dit à tout le monde que y avait le barbecue ce soir ! Ils sont tous impatient !

GR20 réalisé en 10 jours en solitaire il y a deux ans de mon côté avec aucune expérience de rando. J'ai juste eu quelques ampoules.

Le GR20 est vraiment surcoté, j'en ai bien plus chié sur la HRP

Au final les étapes ne dépassent que rarement les 800-900m de D+, c'est bien balisé, les refuges sont très confort, il y a beaucoup de monde en cas de soucis. C'est juste très technique, mais en y allant doucement + bonne paire de chaussure et bon matos, c'est une promenade. Ceux qui abandonnenr, c'est simplement à cause d'un mauvais matos, ou d'une mauvaise condition physique (hors blessures bien entendu)

CHAPITRE 18 : L'ARRIVEE AU REFUGE DU COL DE VERDE

Nous repartons. La fin d'étape est une longue descente. J'insiste en disant que les descentes sont finalement plus difficile que les montées. Léo me l'avait dit, et Christelle aussi l'a souligné. Les montées sont éprouvantes physiquement, mais les descentes, elles font MAL.

Sur le passage, nous croisons un adulte et une jeune fille.

-Bonjour, c'est encore loin le refuge de Usciolu ?

-Ah oui c'est pas à côté là, il vous reste quelques heures de marche.

-Ah bon sang...

-Pourquoi ? Vous venez d'où ?

-On vient de Verde là, mais on est parti de Calenzana, on fait le GR20 tout entier. Et vous ?

-D'accord ! Nous aussi on le fait en entier mais on vient du Sud.

-Alors c'est comment le Nord ?

-Franchement... Et pourtant je suis Savoyard... J'ai JAMAIS vu ça de ma vie. Jamais. Comparé au Nord, le Sud c'est une sacré partie de rigolade.

-On a pas fini d'en chier ...

-Vivement que l'on arrive là parce que... On commence à en avoir plein les bottes.

-Vous le faîtes en famille ? Père et fille ?

-Ah non non en fait c'est une sacré histoire... Je suis le père de son copain. On a commencé le GR20 à trois avec mon fils... Et il a abandonné au premier jour.

-Ah ouai alors ça c'est pas cool.

-Ayaaaa (il me faisait penser au mec du sticker géant parti au Bahamas avec l'argent des kheys )

-Non, il était fatigué, du coup il est rentré à l'hôtel.

-Voilà, lui est à l'hôtel piscine et moi je tire ma futur belle fille au bout... Enfin c'est plutôt elle qui me tire honnêtement.

-Mais non tu t'en sors bien !

-Ouai t'arrête pas de dire que t'en a marre mais à chaque fois qu'on arrive devant une variante alpine, tu pars à fond au sommet... Je commence à avoir l'habitude

Nous leur souhaitons bonne chance et eux encore plus pour nous vu le trajet qu'il nous reste à faire. Pour rappel, nous en sommes au quatrième jour. Nous devons terminer le Sud demain, avec une étape apocalyptique : 28 km (étape doublée). A la fin, nous arriverons donc à Vizzavone avant d'entamer la partie Nord.

Nous passons par des petites plaines avec des ruisseaux très fins. On s'allonge enfin sur du plat pour soulager mon dos. Alors que Léo voit une chemise au sol, je lui fait signe de ne pas la prendre car ça fera encore du poids dans le sac.

-La chemise vaut une fortune. Sacrée marque. Je la prends avec moi.

Poids ridicule mais en ayant tellement mal au dos, même 1g de plus on aimerait ne pas le prendre. Léo a le mental, il suit.

Les pieds commencent sérieusement à souffrir, vivement qu'on arrive. Il est presque 17h quand enfin, nous traversons un morceau de route, car le refuge est accessible en voiture. Une jolie jeune fille nous accueille pour nous signaler que nous allons dormir dans un dortoir. Elle nous donne les consignes pour le sac d'assistance et la bouffe. Elle nous demande même si on mange de la viande. Y aura donc bel et bien un barbecue, Léo ce génie qui se rappelle de tout ! Cimer chef p*****

C'est un dortoir de 6, nous sommes les premiers arrivés. Bien installé, nous enfilons nos tongs, et allons prendre une douche.

-On est bon Léo, encore une fois on est les premiers en provenance du Sud ! Pas de Gérard et Christelle, pas de Jésus et Lana, pas de groupes... Sah quel plaisir

-Bon, une chance sur deux d'avoir de l'eau chaude. Vas-y en premier Célestin.

Je rentre dans la petite cabine et ouvre la vanne. Faîtes que ce soit de l'eau chaude faîtes que ce soit de l'eau chaude !

-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAYAAAAAAAAAAAA

-Quoi qu'est ce qui y a ???

-C'est GLACEE