RISITAS - Mon aventure GR20 avec mon pote !
C'est le feuilleton de l'été
Suite quand tu peux
CHAPITRE 26 : SECONDE ETAPE DE LA JOURNEE
Après avoir déjà parcouru 5h de marche sous une chaleur insoutenable avec un mal de dos intense, nous poursuivons pour la seconde étape du jour, avec 6 heures de marche. Une fameuse étape censée être roulante, mais pas tant que ça.
Léo me disait qu'elle allait finir sur une longue, très longue descente.
-Allez on est reparti, on va aller se trouver un coin à l'ombre pour manger notre repas.
Nous déjeunons au milieu d'une montée. A l'heure où je vous écris, je suis si triste de vous écrire ces lignes... Parce que ce qui va suivre dans cette sweet vous montrera pourquoi je suis si triste.
A ce moment là, on pensait à tous nos amis, Jésus et Lana, Christelle et Gérard et ceux des groupes accompagnés... On se disait qu'ils étaient surement vers les Pozzi pendant que nous, nous avons déjà passé Capanelle. Ca nous a quand même foutu un coup de se dire qu'on allait plus les revoir dans ce GR. Vraiment c'est triste, vous comprendrez si vous y aller un jour.
On était au dessus d'un torrent pour manger, à environ 30m de D+, on s'est fait un joli petit repas, avec le fromage qui nous restait, le taboulet, le saucisson et les fruits. Le décor était exceptionnelle. Et ça me rend triste parce qu'à ce moment là j'étais loin de me douter de ce qui allait se produire dans les heures qui suivent.
Bref. Je me plaignais sacrément de mos dos pendant qu'on mangeait, plus les jours passaient et plus j''avais mal. On peut même plus s'asseoir, on a l'impression que notre dans va se déchirer. C'est chiant parce que personne n'a mal au dos à part moi dans ce fichu GR20. C'est frustrant parce qu'à part ça, j'ai mal nul part, j'ai la patate, mes jambes pètent le feu !
Le reste de la journée fut le pire depuis le début de notre parcours. C'est long et interminable. Les pieds commencent sérieusement à faire mal, on a l'impression d'avoir des briques à la place des pieds. Même Léo accusent le coup, on ne s'est quasiment pas parler de l'après-midi. Je me suis mis dans ma bulle et j'ai avancé avec la douleur. Lent ou rapide, j'avais mal alors j'allais quand même assez rapidement et Léo galérait à me suivre, je sentais son souffle. Il demandait à faire des pauses, mais moi dès que je m'arrêtais ne serait-ce que 5 secondes je pensais que je ne repartirai plus. Et c'est pas une blague.
-Fais une pause si tu veux moi je ne m'arrête plus jusqu'au refuge. Sérieusement, s'arrêter ça fait trop mal et je pense que je ne repartirai pas.
J'étais en train de dépasser mes limites tout simplement. Par fierté, Léo ne voulait pas me laisser partir seul alors il me suivait et il tenait bon.
J'ai tenu 2 heures comme ça. Heureusement qu'on approchait de la fin. Quand soudain je ne pouvais plus avancer. Le dos était le pire.
-Je m'assois. Je ne peux plus. Il faut que je fasse une pause quand même.
-Je la prends volontiers aussi cette pause.
5 minutes et on repart. Difficilement mais on repart. Quand soudain, nous croisons deux hommes sur notre chemin. Il nous restait une heure et il était 16h de l'après-midi.
-Salut, une petite question, il faut combien de temps pour arriver au refuge de Capanelle ? On commence à fatiguer sérieux là.
-CAPENELLE ? OULAH vous n'y êtes pas avant 5 heures au moins !
-Quoi ?? C... C'est une plaisanterie ?
-TAIN JE TAI DIS D'ARRETER DE POSER TES QUESTIONS !!
Cela nous a fait rire mais les grimaces reprenaient de sitôt après quelques mètres. A ce moment-là, je me posais sérieusement la question d'arrêter le GR20 à la fin de la journée. Je me suis dis que je n'arriverai jamais à repartir demain dans l'état que je suis, surtout pour démarrer le Nord, réputé plus difficile.
Pendant que je marchais, je me posais 100 000 questions sur ce que je devais faire, sur la manière dont j'allais être demain, je me demandais même si j'allais arriver à finir cette journée.
J'ai mal au coup, j'ai mal au dos j'ai mal aux pieds, j'ai mal partout
Je me suis dit que j'allais me blesser, c'est pas possible autrement
Ca commençait sérieusement à m'attrister le fait de devoir abandonner, mais vu la douleur je réfléchissais à une porte de sortie, surtout à Vizzavonne, où il y a une gare donc plus simple de quitter le parcours que dans les autres refuges. Je réfléchissais aussi à la manière d'annoncer le truc à Léo si la journée allait empirer. Mais là, ça s'annonce mal.
Je m'arrêtais souvent, Léo prenait une grande distance, je me tordais dans tous les sens. Je me mettais à l'équerre pour voir comment je pouvais évacuer cette DOULEUR DE M**DE dans le dos mais à rien à faire.
Le 18 juillet 2022 à 21:59:43 :
Vous avez croisé les 2 kheys de l'autre fic du gr20, on s'était un clin d'œil ?
Un clin d’oeil à leur fic
Le 18 juillet 2022 à 22:30:27 :
Maintenant qu'on le sait je peux spoil... Dans les premiers chapitres tu parles de résultats des législatives : le timing faisait que c'était impossible que t'aies fini le GR compte tenu des dates. D'autres avaient remarqué ?
Peut-être que je vais abandonner, peut-être qu'il va se passer autre chose. Il y a encore des choses à raconter en tout cas.
Données du topic
- Auteur
- Phowa
- Date de création
- 20 juin 2022 à 22:17:10
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