[Risitas X] Eve & Célestin

[06:35:39] <kheyenchef>
Ahí célestin qui s'est fait daroned

Ça va être "marrant" de ce côté dans la suite

[11:37:39] <35NCD4>
Sweat

[15:47:44] <Kerness>
C'est vraiment bien continue mec

Merci les kheys, j'ai malheureusement pas eu le temps d'écrire jusqu'à la fin de la partie aujourd'hui donc ce sera pour demain puis ça part pour une partie par jour jusqu'à dimanche

CHAPITRE 08 - À L'OMBRE DU CHÂTEAU EN FEU

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Cette nuit fut horrible. Le sommeil ne vint jamais vraiment et ton réveil affichait déjà 7h. Tu le savais au fond de toi que ça arriverait un jour ou l'autre, un moment où tu irais trop loin et que tes propres excès provoqueraient ta perte. Qu'allais bien pouvoir te dire Oncle Hector. Il avait été si catégorique hier que tu n'avais aucune envie de descendre le rejoindre pour le petit-déjeuner. Surtout si tes parents étaient présents, encore moins si Eve l'était aussi. Mais rester terrer ici n'aurait fait que retarder l'inévitable. Tu pris ce qui te servait de courage à deux mains et descendis.

Oncle Hector préparait. Il était seul. Tu pensais que ça te rassurerait un peu si la mise au point se faisait face à lui sans aucun spectateur mais au contraire, t'en tremblais. Si ça ne tenait qu'à toi tu remonterais dans ta chambre. C'est même ce que ton corps avais, instinctivement, voulu faire mais tu trébuchas sur une marche attirant l'attention de ton oncle. Coincé, tu ne pouvais que le rejoindre.

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- Bonjour Oncle Hector...

- Bien dormi ?

- Ça va... Tu .... Tu veux que je t'aide ?

- Découpe quelques tranches de brioche en attendant que les autres nous rejoignent

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Ton oncle cassait quelques oeufs qu'il battit directement dans la poêle recouverte d'une fine épaisseur de ce qui avait odeur d'huile d'olive.

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- J'essaie de faire comme je peux en absence de Lilith mais il faut bien avouer que je ne suis pas aussi doué !

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Plaisantait-t-il. Tu feins l'amusement avec une grimace tellement forcée qu'on comprenait facilement que tu n'étais pas à l'aise.

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- Tante Lilith arrive bientôt ?

- Oui elle devrait de retour en ville dès la semaine prochaine.

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Tu acquiesçais comme geste de compréhension avant d'enfin te mettre à la tâche qu'il t'avait demandé de remplir, lui s'occupait de la bouilloire.

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- Tu comptes sortir avec Eve ?

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Tu sursautas manquant de te blesser avec ce couteau long comme une hache qui t'amputerait au moindre faux mouvement.

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- C...comment ?

- Elle sort avec ses amis aujourd'hui. Ils vont sur les rochers près de Saint Hélène.

- Oh... Elle ne m'en a pas parlé.

- Ça te ferait du bien de l'accompagner. Je ne t'ai pas vu quitté la maison depuis ton arrivée parmi nous. Encore si tu viendrais m'aider au Garage ça ne me dérangerait pas mais même pas.

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Il te tapa l'épaule d'une main féroce.

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- Je crois que... Je ne m'y plairais pas.

- Tu es jeune, c'est maintenant que tu dois t'amuser, prendre des couleurs. C'est un coup à finir morose.

- Je sais bien... Mais je ne suis pas à l'aise.

- Fais toi violence mon garçon.

.

T'ordonnait Oncle Hector de cette voix enveloppée d'une telle force de persuasion qu'Il t'aurait pu te faire tuer une biche à main nue s'il te l'avait demandé.

Il prit son assiette d'omelette et le plat de pain rempli par tes soins et s'installa dans la salle à manger. Après avoir longtemps cherché la position parfaite pour commencer son discours, comme en témoignait les longs grincements de chaises qui précèderent le silence, il commençait.

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- Célestin ramène-moi la bouilloire je te prie.

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Tu t'éxecutas. La bouilloire était remplie à ras bord et à l'instant où tu la saisis quelques gouttes d'eau brûlante éclaboussait ta main quand au même moment, réglé comme du papier à musique, la voix du père d'Eve résonna jusqu'à la cuisine.

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- Au sujet de ce qui s'est passé cette nuit Célestin. Je comprends que ton acte ne partait pas d'une mauvaise attention...

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La bouilloire ne tenait pas. Son manche semblait assez dévissé pour rendre sa prise ardue : tu fus obligé de la faire basculer vers l'arrière pour avoir un peu plus de prise. Ça te coulait encore dessus mais tu résistais tant bien que mal à la douleur

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- ...Mais ma fille n'apprécie pas qu'on entre dans sa chambre sans en avoir donné l'autorisation. Surtout si elle dort...

.

Oncle Hector continuait pendant que tu t'avançais péniblement sur cette route domestique et dangereuse où chaque pas faisait balancer cette cocotte minute prête à te blesser au moindre geste brusque. Tu n'étais qu'à 10 mètres de la salle à manger mais tout un monde vous séparait.

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- Il n'y a rien de plus nécessaire qu'un lieu de totale intimité pour elle, rien qu'à elle. Elle ne te le dira sûrement pas mais elle doit être très contrariée par ce que tu as fait.

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La bouilloire allait céder alors tu saisis, de ta main libre, la gauche, sa base brûlante. La douleur était telle que tu accéléras le pas. Mais ça n'aidait pas à la stabilité de la bouilloire. Jusqu'au poignet, ta main droite avait rougi par le flot d'eau à 100°c (1000 de ressenti) qui avait coulé dessus. Tu te mordais l'intérieur des joues les dents pour oublier la douleur, la table n'était plus très loin.

Elle était garnie de toute la vaisselle d'y hier, impossible de poser cet objet du diable quelque part. Tu étais pourtant sûr qu'on avait débarrassé avant de se coucher.

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- Alors je vais parler en son nom. Je t'interdis d'entrer dans sa chambre une fois le dîner.

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Oncle Hector te voyait souffrir le martyr mais ses yeux étaient vitreux, imperturbable malgré tes grimaces de souffrance de plus en plus marquées. Un morceau de table, rien qu'un morceau de table aurait suffi pour mettre fin à ce supplice. Mais il n'en avait que faire. Tu t'agitais comme une carpe retirer de force de l'eau tellement la douleur était insupportable. La main droite continuait à bruler par l'eau qui coulait sur elle pendant que la base de la bouilloire irradiait la chair de la gauche. La chaleur laissa bientôt place à une sensation de froid comme si une plaie s'était ouverte.

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- Oncle Hector.... S'il-te-plaî...

- Je ne veux pas non plus te voir à l'intérieur la journée à moins qu'elle t'y ait invité et si je t'ai moi même donné l'autorisation.

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S'exclamait-il en couvrant tes supplications.

Tu serrais tellement forts tes dents que tu en bavais de souffrance. Tu aurais bien lâché la bouilloire mais tes mains, jusqu'à tes réflexes, ne répondaient plus.

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- Ce serait une très mauvaise chose si j'avais à te le répéter.

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La bouilloire tomba à l'instant où ton oncle finit son sermon. Non pas que tu avais voulu la lâcher, ça faisait déjà quelques secondes que tu ne sentais plus tes mains, simplement, elles n'avaient plus la force d'assurer leur fonction de préhension correctement. Tu souffrais le martyr comme rarement tu avais connu. Ton oncle posa alors un regard sur tes mains blessés et sur la plaie qui ornait la gauche.

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- Va mettre un pansement. Je nettoierai la flaque, ne t'inquiète pas pour ça. Fais vite. Tes oeufs vont être froids.

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Tu tremblais de douleur. Tu te plias à ses ordres de crainte.

Jamais tu ne descendis prendre ton petit déjeuner. Ce qui venait de se passer te trottait dans la tête quand ce n'était pas les relents de douleur qui harcelaient tes mains.

Ton oncle avait été si dur quand tu souffrais le martyr. Il pouvait te donner une leçon mais valait-il la peine d'aller si loin. D'ailleurs la bouilloire, c'était lui qui s'en était occupé avant que tu ne tentes de lui ramener et toute cette vaisselle sur la table, tu l'avais débarrassé hier, tu en étais persuadé. Plus tu y réfléchissais, plus l'option la plus plausible et la plus inimaginable se dessinait. Tout ceci ne relevait pas du simple hasard. Si ton oncle était capable d'orchestrer une telle chose comme guise d'avertissement, qu'arriverait-il si tu recommençais ? Un puissant vertige te saisit en réalisant que tu étais coincé dans les griffes de l'individu froid, inconnu et terrifiant qu'était ton parrain.

Le téléphone sonna.

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- Eh bro, bon j'ai bien réfléchi par rapport à ce que tu m'as dit hier. Que tu souhaites déboiter ta cousine tous les jours de ta chienne de vie, etc

- je t'ai jamais dit ça.

- Ne jouons pas sur les mots. Je me suis demandé toute la nuit s'il ne valait mieux pas que je coupe les ponts avec une personne aussi toxique que toi

- N'hésite plus. Fais-le !

- Ne t'énerve pas il faut me comprendre aussi. T'imagines avoir un pote qui veut se servir d'un membre de sa propre famille comme cuve à foutre, c'est quelque chose de dure à avaler !

- Pourquoi tu m'appeles Jean...?

- Parce que j'ai bien réfléchi et même si t'es un sac à m*rde, je veux que tu sois heureux. Alors si ça doit passer par le pilonnage du boule de ta cousine grand bien t'en fasse ! On a qu'une vie mec !

- Tu sais pas à quel point je suis soulagé d'avoir la bénédiction de quelqu'un d'aussi sain et intelligent que toi...

- Je sens une pointe d'ironie dans tes dires.

- Une louche.

- Eh mec tu sais quoi, on devrait faire un concours. Le premier qui arrive à choper sa gourgandine bah il gagne.

- Jean, j'ai vraiment pas la tête à écouter tes conneries...

- C'est une idée géniale, ça va titiller notre esprit de compétition ! Alors gros BG, t'es partant ?

- Déjà pas le moins du monde, de 2 y'a rien entre moi et ma cousine malgré ce que tu penses et de 3, j'ai affreusement mal aux mains alors je vais raccrocher

- Tu sais c'est jamais bon d'enfouir ses choses là au fond de soi. La bite, ça se contrôle pas. Tu crois que je grogne pour quelle raison à chaque fois que je vois une paire de tchoutches ? Pour EX-TER-IO-RI-SER !

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Tu raccrochas. Jean insista plusieurs fois avant de ne plus appeler. Il était tellement perché Jean avec ses idées bizarres mais peut-être avait-il un peu raison au fond.

_________

Ton père préparait le départ dans la Toyota Corolla familiale qui accusait encore le coup de votre arrivée. Tu t'étais posé à la place du place du passager.

Contre toute attente, Eve t'avait proposé de venir pour son excursion. Mélodie et Capucine, 2 de ses amies, qui s'étaient invité à la maison, seraient également de la partie. C'est la première fois que tu te confrontais à elles.

Tu les avais déjà vues, de loin, à la fenêtre, pendant que tu étais enfermé dans ta chambre alors qu'elles venaient chercher Eve passer du bon temps l'année précédente et l'année d'avant aussi. Tu en avais entendus des histoires à leur propos qui n'aidaient pas à gommer le portrait peu reluisant de catins contemporaines que tu te faisais d'elles. Parfois d'autres de ses amies venaient, tu aurais du mal à identifier chacune d'entre elles par leur style directement tirée des tendances instagram, par leurs manières ridicules et exagérées et par ce côté frondeur et déluré qu'elles adoraient tant montrer. Par dessus tout, à chaque fois tu étais surtout saisi par le fait qu'elles partageaient toute cet air que tu prenais pour de la facilité. Le poids de la vie qui t'écrasait tant semblait si léger pour elles. Ça n'aidait pas à te les faire apprécier.

Elles entrèrent dans la voiture. Riant aux éclats, Eve sous le bras.

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- Prêtes les filles ?

- Prêtes !

- ...

- Tu t'es fait quoi à la main ?

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S'inquiétait ta cousine à la vue des bandages qui entouraient tes deux mains.

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- Je... Je me suis brûlé avec la bouilloire mais c'est rien...

- Tu nous présentes !?

- Oh désolée, c'est Célestin mon cousin, vous vous souvenez ?

- Ah oui... Célestin...

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Prononçait Capucine peu convaincue.

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- Bonjour...

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Tu les saluas d'un léger mouvement de tête à travers le rétroviseur.

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- Je vais vous mettre de la musique ça devrait vous plaire.

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Ton père mit un de ses vieux disques de funk dont il t'avait tant rabâché les oreilles.

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- Mais c'est affreux !

- J'aime pas non plus.

- Moi j'aime bien c'est typiquement le genre de musique qu'on écoutait quand on partait en vacances avec mon papa. Ne les écoutez pas Monsieur, vous avez du goût !

- Tu peux m'appeler Joseph. On est entre amis ici, surtout entre mélomanes !

- Très bien Joseph.

- ...

.

Capucine se penchait vers Mélodie.

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- C'est le disque que t'apprécies ou le disquaire ?

- La musique... Toujours la musique

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Sur la route, ton esprit perdais à la vue du paysage qui défilait à une vitesse plus folle encore que le temps qui passe. Tu te rappelais alors aux bons souvenirs passés lorsque, avec Eve, vous vous amusiez à compter les quelques sangliers qui pointaient le bout de leur nez sur ses chemins escarpés. Le positionnement de ton siège dans la voiture te permettrait d'avoir une vision suffisamment panoramique pour avoir toujours de l'avance sur ta cousine. La détestation qu'elle cultivait pour la défaite Eve ne voulut plus jouer jusqu'à ce que tu la persuades de recommencer juste une fois au prix de ta brique de lait pasteurisé du goûter. Tu la laisses gagner cette fois puis toutes les fois qui suivirent. La victoire n'aurait jamais pu autant te ravir qu'elle ne l'enchantait. Il était si bon ce vieux temps.

Voir ton père se dandiner sur son siège au rythme de la musique comme jamais amusait Mélodie très encline à chantonner les quelques airs familiers qu'elle saisissait en vol. Par l'intermédiaire du rétroviseur, tu scrutais ta cousine. Elle était en pleine discussion avec Capucine, une discussion qui les rendait joyeuse et excitée à en croire les sourires qu'elles s'échangeaient à chacune de leurs phrases.

Malgré le brouhaha, tu te concentrais sur leur voix et quand tu ne comprenais pas leurs dires c'était les lèvres qui servaient de traducteur comme tu avais l'habitude de faire quand tu portais enfin un peu d'intérêt à tes congénères.

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- Donc t'as pas aimé avec Auguste ?

- C'est pas ça mais je pense que je l'impressionne un peu. Il est pas à l'aise comme il le fait croire quand on parle ensemble tu vois ?

- Je croyais trop pas qu'il était comme ça surtout quand tu sais ce qu'il faisait avec Victoire.

- Ouais je sais pas...

- Et t'as vu Damien depuis l'autre fois ?

- Il y'a 3 jours mais on est pas resté longtemps avec son nouveau job il a la tête ailleurs

- Donc vous avez eu le temps de rien faire ?

- Je l'ai sucé vite fait et il m'a déposé quoi. Mais de toute façon on va se voir au squat la semaine prochaine.

- Je suis dégoûtée de pas pouvoir êtr...

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Capucine leva les yeux vers le rétroviseur. Tu détourna le regard à l'instant où tu croisas le sien mais il était évidemment trop tard. Elle chuchota quelque chose dans l'oreille d'Eve qui l'a rendit moqueuse. Elles s'en échangèrent encore quand elles ne te regardaient pas d'un air narquois avant de rire comme des pouffes. Tu enrageais silencieucement moins pour leurs moqueries que pour la déception et le mépris nouveau que te provoquait ta cousine à s'adonner avec tous ces types à ces pratiques et de, surtout, le revendiquer d'une manière si naturelle comme on parlerait de ses habitudes alimentaires ou de ses occupations. Et tu réalisas alors, même si ça te déchirait le cœur, qu'elle était aussi facile que ses amies.

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FIN DU CHAPITRE 08

[12:55:32] <lordrisi>
Wow, trop bien. Sweet, que va dire Eve ? Célestin va-t-il tenter, comme Hector le suggère, le "bah sors" qu'il a vu tant de fois sur le fofo ? Eve sera-t-elle d'accord pour l'accompagner après ce qui s'est passé ?

[13:48:23] <LeRisiSinge0>
SWEET

[18:13:30] <AliceDuForum>
le coup de pression plein de sous entendus accompagné de torture c'est magnifique

Merci les kheys de suivre je fais ce que je peux pour être régulier dans la publication

[20:29:56] <moicelestin>
Chaque fois que je lis le nom de ta fic j'entends risitas, eve x célestin
Alors qu'en fait c'est risitas x eve et célestin

Après, c'était censé être une fic érotique donc t'as pas tort juste que je fais de la merde et c'est en train d'aller dans un sens complètement différent

[04:18:20] <CharaPasCharo>
J'aime bien. J'attends la suite mon bon khey

[12:01:12] <BottleBreaker>
Sweet

[13:26:10] <love_jesus>
SWEET c’est vraiment excellent l’op j’adore ta manière d’écrire

[12:37:04] <lordrisi>
sweet

[12:55:33] <LaTableCaca>
sweet

Cimer les kheys. J'écris la sweet en ce moment. Mais je pense pas que ça va sortir aujourd'hui

Le 18 juillet 2022 à 23:12:23 :

[20:29:56] <moicelestin>
Chaque fois que je lis le nom de ta fic j'entends risitas, eve x célestin
Alors qu'en fait c'est risitas x eve et célestin

Après, c'était censé être une fic érotique donc t'as pas tort juste que je fais de la merde et c'est en train d'aller dans un sens complètement différent

[04:18:20] <CharaPasCharo>
J'aime bien. J'attends la suite mon bon khey

[12:01:12] <BottleBreaker>
Sweet

[13:26:10] <love_jesus>
SWEET c’est vraiment excellent l’op j’adore ta manière d’écrire

[12:37:04] <lordrisi>
sweet

[12:55:33] <LaTableCaca>
sweet

Cimer les kheys. J'écris la sweet en ce moment. Mais je pense pas que ça va sortir aujourd'hui

Tu fais pas de la merde, c'est même excellent
Par contre on veut de la baise

CHAPITRE 09 - URBEX ET PRÉJUGÉS

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Enfin arrivés au pied de la plaine de Sainte Hélène, ton père vous déposait ici comme l'avait demandé ta cousine.

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- Je serais bien resté avec vous mais je ne veux pas être de trop.

- Vous ne serez pas de trop !

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S'exclama Mélodie comme un cri du cœur. Capucine lui donna un coup d'épaule, ça lui remettra les idées en place.

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- Commence pas. N'oublie pas ce qu'on a prévu...

- Ça va... Je disais ça pour être sympa...

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Les filles descendirent de voiture. Il ne restait plus que ton père et toi, toujours ailleurs.

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- Eh.

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Ça te réveilla.

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- Essaie de t'amuser pour une fois.

- ...

- En plus il y'a ta cousine, ça devrait te mettre en confiance pour t'intéresser à ces gentilles filles.

- Elles sont ni gentilles ni intéressantes.

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Tu t'extirpas sous le désabus de ton père alors que tu étais déjà plein de regret d'avoir accepté l'invitation de ta cousine. Bientôt la voiture reprit route pendant que ton père vous saluait de loin.

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- Enfin seul... Les autres arrivent quand ?

- Matthieu m'a dit qu'ils devraient plus tarder. On reste ici ou on s'approche des rochers ?

- Rapprochons ça nous fera toujours ça de gagner pour la suite... Célestin prends les sacs.

- Tu m'as pris pour ton clébard ?

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Elle s'approcha de toi le regard menaçant.

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- Tu vas faire ce que je te demande capiche ? Sinon je dis à papa que tu m'as pris en vidéo hier quand je dormais.

- Q...quoi !? Nan je ferai tout ce que tu veux mais ne dis rien à ton père.

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La grimace d'Eve changea du tout au tout.

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- Pourquoi t'agis comme si tu l'avais vraiment fait ?

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Te demandait-elle dubitative.

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- Q... Quoi mais pas du tout ! C'est juste que ton père risque littéralement de me tuer s'il apprenait quelque chose comme ça...

- Mais pourquoi il te tuerait si t'as rien fait ?

- Tu voulais que je prenne les sacs non ? Alors je vais les prendre t'as gagné.

- Je m'en fous des sacs dis-moi si tu m'as pris en vidéo hier.

- P... Pourquoi j'aurais fait ça... Je suis pas fou...

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Tentais-tu de te défendre.

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- Regarde moi dans les yeux Célestin.. regarde-moi !

- ...

- Tu m'as filmé ou pas ?

- ...

- Bon papa, maman ils ont fini de s'engueuler ? On a de la route à faire.

- On a pas fini de parler de tout ça... Laissez lui vos sacs les filles mais faites attention à ce qu'il regarde pas dedans. Il a tendance à fouiller là où il ne devrait pas...

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Sans daigner te remercier elles balancèrent leurs sacs à tes pieds. Larve que tu étais, tu portais ton fardeau sans rien dire. C'était donc pour ça qu'Eve t'avait invité. Pour que tu sois encore son larbin de service. Toi qui avais cru qu'elle voulait simplement passer un peu de temps avec toi. Comme avant.

Vous suiviez le chemin escarpé qui menait jusqu'au grand rocher. Tu la connaissais par cœur cette route que tu avais arpenté des milliers de fois. Heureusement que tu étais là elles se seraient perdu sinon, même Eve qui l'avait suivi au moins autant que toi. À l'instant où vous arriviez, le bruit de moteur vrombissant agita les herbes enracinées.

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- Vous en avez mis du temps !

- On serait arrivé bien plus vite si Matthieu savait lire une carte !

- Je sais lire une carte juste que les coordonnées sont à l'anglosaxone je suis pas habitué

- Tu vas nous dire que les points cardinaux changent en fonction de la langue utilisée c'est ça ?

- Bah justeme...

- Bon commençons au plus vite on a perdu déjà assez de t... C'est qui lui ?

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Tous les yeux se rivèrent sur toi.

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- C'est mon cousin, c'est pas important.

- ...

- Où se trouve le fameux Endroit ?

- Au sommet.

- Matthieu t'as le matos ?

- Corde, mousqueton, ceintures, j'ai même un casque pour les fillettes et des chouquettes pour ceux qui arriveront à monter.

- Le gars se prend pour Indiana Jones.

- Qui monte en premier ?

- Pas moi, j'ai le vertige j'ai même pas envie de monter...

- Bah pourquoi t'es venue alors ?

- Je croyais qu'on allait faire un truc chill, un peu de beuh un peu d'alcool comme d'habitude quoi...

- Eh bah non. Bon bougez-vous là on a pas toute l'après-midi.

- Bah vas-y toi.

- Ça me dérange pas mais faut que je m'échauffe un peu d'abord.

- Dis-le que t'as peur.

- Rien à voir...

- Célestin va y aller premier. Il aime bien l'escalade.

- ...

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Tu commençais à te demander si Eve ne t'en voulait pas pour hier nuit. Son père t'avait dit qu'elle serait contrariée mais ce n'était pas de son genre de faire passer les messages d'une façon aussi sournoise. Après, comme pour le reste, ce n'était peut-être plus l'Eve que tu avais connu. Sans dire un mot, tu t'éxecutas. Tes blessures aux mains te faisaient un mal de chien et rendaient la montée particulièrement ardue. Sans sécurité, tu manquas de glisser à deux reprise mais c'est pas sur ce rocher, ton rocher, qu'il t'arriverait quelque chose. Après avoir attaché suffisamment solidement l'équipement anti chute pour assurer leur sécurité, les autres montèrent. Eve était la dernière. Elle mit tellement de temps à grimper que tu allais voir plus bas si tout se passait bien.

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- Ça va ?

- J'arrive... Je suis juste... Un peu fatiguée

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Elle tremblait, tu le sentais elle aurait pu vaciller à n'importe quel moment. Tu tentas tant bien que mal de lui tendre ta main elle réussit à la saisir ce qui facilita la fin de sa montée.

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- Tu veux que j'appelle mon père pour qu'on rentre ?

- Ça va je te dis...

- On a tout le monde ? Ok les choses sérieuses peuvent commencer. Mat la carte.

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Matthieu la sortit de son sac et la donna au leader de l'opération dont tu connais toujours pas le nom d'ailleurs. Ce dernier se pencha dessus quelques instants avant de se redresser

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- Ok, le châlet se trouve donc dans cette direction.

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Il dressa sa main devant lui. Il n'y avait qu'une chose dans cette direction. Une chose que tu connaissais très bien.

- Il parle de notre cabane !! Vous voulez aller dans notre cabane ?

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T'exclamais-tu étonné.

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- Ça va nous rappeler de bons souvenirs...