[Risitas X] Eve & Célestin
Le 27 juin 2022 à 23:37:41 :
Je suis malade ces derniers jours. Il n'y a pas de chapitres aujourd'hui. J'espère avoir assez de force pour en faire demain
C'est un cancer, et tu serais en bonne santé si tu avais posté
[18:58:06] <Gpadnon>
Le 27 juin 2022 à 23:37:41 :
Je suis malade ces derniers jours. Il n'y a pas de chapitres aujourd'hui. J'espère avoir assez de force pour en faire demainC'est un cancer, et tu serais en bonne santé si tu avais posté
Aya j'avoue je poste jamais sur ces topics
Toujours pas de suite aujourd'hui mais j'ai commencé la rédaction du chapitre donc demain ça devrait être bon voilà
CHAPITRE 06 - LE PACTE
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Il n'en fallait pas moins que ce pacte pour que ta cousine use et abuse de tes services. Les jours qui suivirent, il ne passait pas une heure sans qu'Eve ne te demande quelque chose. Ça avait commencé par la préparation par tes soins de son petit déjeuner avec des tartines de Nutella, puis l'avance - c'est le mot qu'elle employait pour cette pratique même elle semblait ne pas en avoir saisi l'entièreté du sens puisque jamais il ne lui était venu à l'idée de te retribuer ton du - de quelques euros ou encore la prise en charge de ses corvées de vaisselle. Tu le savais que tu avais pactisé avec le diable mais le temps passait et la moindre chose qu'elle te demandait t'agaçait alors que, de son côté, Eve prenait un malin plaisir à avoir un major d'homme rien que pour elle. Pire, elle s'y habituait.
Un jour, Oncle Hector resta toute l'après midi dans le garage à réparer tant bien que mal la boîte de vitesse défaillante de sa 508. Ta mère se reposait dans sa chambre pendant que ton père s'était assoupi sur le sofa du salon.
Pendant ce temps-là, ta cousine et toi végétaient sur le canapé d'à côté. Quelques minutes supplémentaires auraient suffi pour que la machine à images achève son travail et vous lobotomise irrémédiablement. Mais, par un sursaut de nature, Eve s'en extirpa, las de laisser filer cette journée. Elle monta à l'étage. Tant mieux, tu en profitas pour enlever sa série et mettre sur un vieil animé que tu suivais passionnément dans ta tendre enfance. Happé par ces dessins faits à la mine de la mélancolie, tu eus l'impression qu'Eve était revenue aussi vite qu'elle était partie à la différence près qu'elle était métamorphosée. Elle avait orné ses paupières de légères paillettes, rosé ses pommettes jusqu'à faire exharcerber ses traiits poupins et changer sa tenue. La surface de tissus qui cachait sa peau était inversement proportionnelle au degré, si l'on pouvait le mesurer - pas par toi évidemment qui pourrait même être excité par son petit ongle de pied - de sex appeal de parties de son corps. Son tee shirt ample de pyjama avait été remplacé par un crop top noir charbon qui semblait avoir été rabotée de quelques centimètres à en croire les chutes de fils de coton caressant son ventre apparent quand son shorty blue jean, portée pour faire acte de présence - une feuille d'érable aurait caché plus de chair - la préservait d'un procès pour attentat à la pudeur plus courant qu'on ne l'aurait pensé dans ces bourgades de province.
.
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Ironisait-elle après avoir remarqué les regards intempestifs que tu lui lançais alors que tu les croyais discrets.
.
.
Chuchotais-tu pour éviter que ton somnolent de père ne se réveille. Eve se posa sur le même canapé que toi jusqu'à que ses bras brûlants n'effleurent les tiens.
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- Je sors ce soir. Couvre-moi auprès de papa.
- Encore ? Mais t'es déjà sortie hier, avant hier et le jour d'avant. C'est pas comme si ta copine Aurore était si intéressante...
- Damien ?? C'est qui Damien ?
.
Répondit Eve d'un ton lapidaire plongeant mécaniquement son regard et sa posture vers la télévision.
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- Non c'est pas mon copain... Disons qu'on s'amuse tous les deux.
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S'amusait-elle en mordant inconsciemment l'intérieur de sa lèvre inférieure. Alors Eve était de cette race là ? La race de celle qui font ces choses de grand avec la facilité qu'à un gamin pour ces jeux d'enfants.
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- C'est l'été. Tu devrais t'amuser aussi au lieu de te laisser mourir dans ce taudis à décrépir.
- Je préfère ça à un été de débauchés !
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Déclamais-tu piquant.
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- C'est pas comme si t'avais le choix puis je ne passe pas un été de débauche comme tu te plais à penser le dis... Oh puis de toute façon je te m'emmerde !
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Se confondait Eve alors que son énervement se voyait au tapotement de ses veines sur sa tempe.
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- Tu peux rêver pour que je te couvre ce soir !
- Oh !! Alors je dirais tout aix parents sur tes tendances scabreuses. Et je n'aurais aucun mal à le prouver puisque t'arrêtes pas de bander comme un taureau. Même là regarde ! Cette Silvaine t'a complètement bousillée mon pauvre.
.
Eve, défiante, souffla du nez face à ton énervement. Elle était bien décidée à sortir ce soir et rien ni personne n'allait l'empêcher de le faire. Elle prit une grande inspiration pour se donner de la contenance, remit son sac à main sur son épaule et se leva.
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- Eve ! Je ne rigole pas, tu comptes pas te servir d'alibi. Reviens !
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T'exclamais-tu dans un cri chuchoté. Ta cousine n'en avait que faire de tes menaces et s'éloignait pas après pas jusqu'à s'extirper lentement de la maison.
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Le 01 juillet 2022 à 00:53:02 :
CHAPITRE 06 - LE PACTE________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Il n'en fallait pas moins que ce pacte pour que ta cousine use et abuse de tes services. Les jours qui suivirent, il ne passait pas une heure sans qu'Eve ne te demande quelque chose. Ça avait commencé par la préparation par tes soins de son petit déjeuner avec des tartines de Nutella, puis l'avance - c'est le mot qu'elle employait pour cette pratique même elle semblait ne pas en avoir saisi l'entièreté du sens puisque jamais il ne lui était venu à l'idée de te retribuer ton du - de quelques euros ou encore la prise en charge de ses corvées de vaisselle. Tu le savais que tu avais pactisé avec le diable mais le temps passait et la moindre chose qu'elle te demandait t'agaçait alors que, de son côté, Eve prenait un malin plaisir à avoir un major d'homme rien que pour elle. Pire, elle s'y habituait.
Un jour, Oncle Hector resta toute l'après midi dans le garage à réparer tant bien que mal la boîte de vitesse défaillante de sa 508. Ta mère se reposait dans sa chambre pendant que ton père s'était assoupi sur le sofa du salon.
Pendant ce temps-là, ta cousine et toi végétaient sur le canapé d'à côté. Quelques minutes supplémentaires auraient suffi pour que la machine à images achève son travail et vous lobotomise irrémédiablement. Mais, par un sursaut de nature, Eve s'en extirpa, las de laisser filer cette journée. Elle monta à l'étage. Tant mieux, tu en profitas pour enlever sa série et mettre sur un vieil animé que tu suivais passionnément dans ta tendre enfance. Happé par ces dessins faits à la mine de la mélancolie, tu eus l'impression qu'Eve était revenue aussi vite qu'elle était partie à la différence près qu'elle était métamorphosée. Elle avait orné ses paupières de légères paillettes, rosé ses pommettes jusqu'à faire exharcerber ses traiits poupins et changer sa tenue. La surface de tissus qui cachait sa peau était inversement proportionnelle au degré, si l'on pouvait le mesurer - pas par toi évidemment qui pourrait même être excité par son petit ongle de pied - de sex appeal de parties de son corps. Son tee shirt ample de pyjama avait été remplacé par un crop top noir charbon qui semblait avoir été rabotée de quelques centimètres à en croire les chutes de fils de coton caressant son ventre apparent quand son shorty blue jean, portée pour faire acte de présence - une feuille d'érable aurait caché plus de chair - la préservait d'un procès pour attentat à la pudeur plus courant qu'on ne l'aurait pensé dans ces bourgades de province.
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Ironisait-elle après avoir remarqué les regards intempestifs que tu lui lançais alors que tu les croyais discrets.
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Chuchotais-tu pour éviter que ton somnolent de père ne se réveille. Eve se posa sur le même canapé que toi jusqu'à que ses bras brûlants n'effleurent les tiens.
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- Je sors ce soir. Couvre-moi auprès de papa.
- Encore ? Mais t'es déjà sortie hier, avant hier et le jour d'avant. C'est pas comme si ta copine Aurore était si intéressante...
- Damien ?? C'est qui Damien ?
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Répondit Eve d'un ton lapidaire plongeant mécaniquement son regard et sa posture vers la télévision.
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- Non c'est pas mon copain... Disons qu'on s'amuse tous les deux.
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S'amusait-elle en mordant inconsciemment l'intérieur de sa lèvre inférieure. Alors Eve était de cette race là ? La race de celle qui font ces choses de grand avec la facilité qu'à un gamin pour ces jeux d'enfants.
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- C'est l'été. Tu devrais t'amuser aussi au lieu de te laisser mourir dans ce taudis à décrépir.
- Je préfère ça à un été de débauchés !
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Déclamais-tu piquant.
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- C'est pas comme si t'avais le choix puis je ne passe pas un été de débauche comme tu te plais à penser le dis... Oh puis de toute façon je te m'emmerde !
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Se confondait Eve alors que son énervement se voyait au tapotement de ses veines sur sa tempe.
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- Tu peux rêver pour que je te couvre ce soir !
- Oh !! Alors je dirais tout aix parents sur tes tendances scabreuses. Et je n'aurais aucun mal à le prouver puisque t'arrêtes pas de bander comme un taureau. Même là regarde ! Cette Silvaine t'a complètement bousillée mon pauvre.
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Eve, défiante, souffla du nez face à ton énervement. Elle était bien décidée à sortir ce soir et rien ni personne n'allait l'empêcher de le faire. Elle prit une grande inspiration pour se donner de la contenance, remit son sac à main sur son épaule et se leva.
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- Eve ! Je ne rigole pas, tu comptes pas te servir d'alibi. Reviens !
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T'exclamais-tu dans un cri chuchoté. Ta cousine n'en avait que faire de tes menaces et s'éloignait pas après pas jusqu'à s'extirper lentement de la maison.
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vite sswwweeeettt
Le 04 juillet 2022 à 01:05:36 :
J'ai pas été très actif cette semaine mais ça va s'accélérer la semaine prochaine (dans le rythme des chapitres et dans la fic)
Owi kheyou gave nous
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La bave encore aux lèvres d'un rêve qui avait sans doute été agréable, ton père venait de se réveiller.
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- Oulah je connais cette tête. C'est ta tête des mauvais jours. Un de tes romans fantastiques préférés est terminé ?
- Déjà je déteste le fantastique, je ne lis quasi exclusivement de l'heroic fantasy. Et de toute façon je ne sais pas ce que ça peut bien faire là...
- fantasy, fantastique... ça revient grosso modo aux mêmes. Ce sont des choses dont vous raffolez vous les jeunes, hein ?
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S'exclamait ton père sans détour en te tapant à l'épaule, satisfait de croire qu'il tenait là la preuve irréfutable de sa capacité à saisir en vol voire dans son excès de confiance en ses capacités de perception à comprendre les ressorts des occupations de la jeune génération. Tu étais consterné.
Au plus vite, tu le rassuras afin d'éviter qu'il ne s'inquiète d'avantage de ton état de morosité latent permettant ainsi de mettre un terme à ce dialogue de sourds. Échaudé par le départ de ta cousine, il t'était impossible de penser à autre chose, même à des choses, rares si on en faisait l'inventaire, qui te mettait dans un état du corps et de l'esprit proche de la joie. Qui était ce Damien dont elle s'acoquinait. Il ne valait sûrement pas mieux que tous ces veaux qui avaient fait guise de camarades de classe au cours de cette année mortifère. De quoi peut-on parler avec un con à part de choses aussi vides de sens que sa personne ? On tourne forcément en rond malgré toute la bonne volonté qu'on peut mettre à s'émerveiller à ses côtés. Alors pourquoi Eve s'efforçait à s'entourer d'idiots, de passer son temps avec des décérébrés et à s'amuser avec des ignares. S'amuser. C'était le mot qu'elle avait employé pour décrire sa relation avec ce mec. S'amuser. Ça voulait tout et rien dire alors pourquoi ça te faisait si mal. Pourquoi voulait-elle s'amuser avec lui plutôt qu'un autre ? Pourquoi voulait-elle s'amuser avec un autre plutôt que toi.
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- Ça s'appelait Albator. J'en ai passé des heures devant ce chef d'œuvre et ça ça faisait rêver les gamins pas comme tous ces programmes de à la con qui polluent les ondes à longueur de journée...
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Tu t'allongeais sur le canapé lassé par le brouhaha de ton père, épuisé par ta colère envers Eve. C'était décidé tu ne lui laisserais plus rien. A quoi bon se plier en quatre pour une ingrate dont les mœurs légères choqueraient la plus immorale des courtisanes. Qu'elle continue à jouer avec qui elle voudra mais tu ne seras plus son garant. Elle devra trouver un autre imbécile pour assurer ses arrières.
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- ( Elle n'a qu'à tout dire aux parents de mes pulsions. Je les ferai passer pour un soucis d'hormones ou pour un symptôme de l'adolescence. Et il en sera fini de tous ces conneries.)
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Oncle Hector revient bientôt dans la maison. Il était tellement sale qu'on aurait pensé à un travailleur d'une mine. Mais même recouvert de cambouis de la tête au pied, il conservait sa prestance naturelle, son allure dominante et son charisme de patriarche.
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- La mécanique y'a que ça de vrai. Regardez-moi ces 2 languilles affalés sur le canapé. Ça fait longtemps que t'es perdu Joseph je n'ai plus d'espoir pour toi mais tu déteins sur ton fils.
- je préfère utiliser ce qu'il y a là haut que me provoquer une sciatique.
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Dit-il en tapotant sa boîte crânienne se sentant malin.
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- Puis y'a des garagistes pour ça mais tu crains sans doute qu'il déclare ton tas de ferraille inutilisable
- Depuis le départ du vieux Roger il n'y a pas un bon mecano dans cette ville. Ils comptent sur leur gadget pour tout faire à leur place. Ils branchent un capteur dans le moteur et ils pensent que ça leur suffit pour leur constat. Mais ça marche pas comme ça une voiture il faut mettre la main dans la machine, inspecter, réparer. On fait jamais rien de bien en ne se salissant pas et c'est tellement plus gratifiant que d'acheter le dernier modèle de chinoiserie qui tiendra même pas la décennie comme un automate...
- Ma Toyota fonctionne parfaitement !
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Oncle Hector, un poil cynique, sourit.
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- On en reparlera dans quelques mois !
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Ton père ne le contredit pas.
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- Eve ! Descend s'il te plaît !
- ... Elle... Elle n'est pas à la maison... Elle m'a dit qu'elle passait la soirée avec son ami Damien.
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L'expression d'Oncle Hector changea du tout au tout. Ses traits s'étaient profondément marqués pendant que ses yeux se voilaient.
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- Damien ? Tu as bien dit Damien ?
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Tu acquiescais.
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- Je lui ai pourtant interdit de revoir ce petit c*n
- C'est une bonne idée ça d'interdir à une ado de voir son petit ami...
- Ce n'est pas son petit ami ! C'est un nuisible qui a jeté son dévolu sur ma puce et qui attend des choses immondes d'elle. Et elle qui a le don de se plaire aux côtés d'individus de la pire espèce...
- Tu ne crois pas que tu abuses ?
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Oncle Hector riait jaune face à la désinvolture de ton père.
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- Il est instigateur de la moitié des délits de cette ville. Son dernier passe temps ? Tirer au mortier dans la forêt voisine en plein weekend de vacances alors que des gamins s'y promenaient. Des gamins ! Il n'a aucune morale, aucune conscience du bien et du mal, aucun considération pour l'ordre, aucun respect pour ses aînés. Et toi tu me dis que j'abuse ? Ce n'est pas un simple nuisible c'est une vermine. Je l'avais déjà averti de ne plus approché de ma fille quand il était venu ici en mon absence mais ça a pas l'air d'avoir percuté. S'il ne comprend pas la diplomatie on va passer à des méthodes moins équivoques...
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Déclarait oncle Hector le poing serré, le regard noir de colère mais aussi, tu en étais sûr, de l'orgueil de voir ce Damien ne pas se plier à ses injonctions. Il prit les clés de sa voiture et sortit en fracas.
Ton père et toi, hagards, restaient planté là sans rien dire durant un long moment. Ce n'était pas la première fois que tu faisais face aux emportements de ton oncle mais sa nature sanguine semblait, avec les années, prendre le pas sur son exceptionnelle rationalité.
Une heure plus tard, on entendit le ronronnement de sa voiture.
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- Je l'ai pas trouvé. Je suis allé au centre ville, à la place des cent couronnes, aux abords de la forêt même devant le taudit où hiberne ce petit c*n mais rien.
- Célestin a tenté de joindre Eve mais rien
- Le contraire m'aurait étonné... S'il a touché un cheveu de ma fille, je jure devant Dieu de tuer ce fils de p*te
- Ne t'inquiète pas Hector, je suis sûre que tout va bien, tu devrais te reposer en attendant qu'elle revienne
- je ne vais pas REPOSER alors que ma fille est dans la nature avec lui !
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Oncle Hector avait de plus en plus de mal à cacher la rage qui le prenait. Ses mains tremblaient et si vous n'étiez pas là il aurait sûrement déjà retourné la maison. Il fila dans la cuisine se servir un peu d'alcool. On se regardait tous mal à l'aise sachant pertinemment que ce n'était pas une bonne idée mais évitant évidemment de le lui signaler.
Tu regrettais d'avoir tout dit sur la sortie d'Eve. Si tu avais tenu ta langue rien de tout ça ne se serait passé. Mais si ce Damien était vraiment dangereux c'était une bonne chose d'avoir tout dit après tout tentais-tu de te persuader.
Vers minuit, Eve revint à pied. Elle s'étonnait de voir toutes les lumières de la maison encore allumées. À peine eut-elle le temps de franchir le pas de la porte que son père l'invectiva.
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- Elle me ment en plus. Elle voit ce petit con et elle me ment dans le blanc des yeux.
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Te demandait Eve choquée. Tu évitais son regard. On aurait fait ton procès si Oncle Hector ne lui attrapas pas le bras férocement.
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S'échappa-t-elle jusqu'à sa chambre.
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Oncle Hector la suiva au pas et s'engouffra dans sa chambre avant de fermer violemment la porte. Les cris et les mots étaient inaudibles mais, malgré qu'un étage vous séparait, leur violence suffisait à faire vrombir les murs. Vous restiez plantés là terriblement gênés par cette situation des plus inconfortables. Après une vingtaine de minutes on n'entendit plus un bruit; bientôt la porte s'entrouvrit - sûrement le temps qu'oncle Hector ne sorte - puis se referma.
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- Allons nous coucher nous aussi.
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Tu eus du mal à trouver le sommeil te sentant affreusement coupable d'avoir fait la pouccave. Mais surtout tu espérais que ta cousine n'en tiendrait pas rigueur. Elle allait sûrement chercher à se venger mais tant pis tu l'avais bien mérité.
Et tu n'y trompais pas puisque Eve limita ses interactions avec toi le lendemain, ne t'adressa pas la parole le jour suivant et fit comme si tu n'étais pas dans la maison le jour d'après. Elle aurait pu trouver n'importe quoi d'autre pour se venger mais elle trouva la punition la plus terrible qu'elle aurait pu trouver. L'indifférence.
Tu crus que ça passerait avec le temps mais les jours ça s'améliorait avec le temps mais les jours passaient et l'évitement continuait. En réaction, Tu cherchas à attirer son attention par divers mécanismes ridicules comme mettre sur sa série préférée quand elle passait mais jamais elle ne s'asseyait pour la regarder.
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- (Ça va être comme ça toutes les vacances ?)
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Un jour. Alors qu'elle était de corvée de salle de bains. Elle te surprit en train de la nettoyer.
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- Ça fait longtemps que je n'avais pas entendu le son de ta voix.
- Arrête de laver c'est à moi de le faire.
- Tu me l'aurais ordonné si tu me parlais. Alors j'ai pris l'initiative de le faire.
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Elle souffla et tourna les talons.
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Elle s'arrêta.
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- Je suis désolé de t'avoir prévenu ton père la dernière fois. J'ai été un gros c*n en plus de pas suivre le pacte. Je comprendrais que tu me fasses la misère jusqu'à la fin de ta vie t'en aurais tout à fait le droit. Moi je ferai toutes tes tâches, t'achèterai tout ce que tu souhaites pour te prouver à quel point je m'en veux.
- T'es le pire des cousins, Célestin.
- je sais... alors ? Tu me pardonnes ?
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Elle partait
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- C'est pas pareil d'être ici sans pouvoir te parler.
- C'était... Difficile pour moi aussi de t'ignorer
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Vous souriez de concord un peu gêné d'être aussi sincère vis à vis de l'autre
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- Tu oublieras pas de laver les carreaux...
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Te taquinait-elle avant de filer pour de bon.
[00:25:44] <kheyenchef>
Sweet plus vite que ça[19:53:15] <Norshap>
SWEETENT
Pas ce soir. J'ai pas trouvé le temps d'écrire
+Fav.
[01:31:58] <DespoteSalace>
Je suis heureux d'avoir découvert par hasard cette pépite.
+Fav.
Cimer khey c'est sympa
[01:09:15] <Madanii>
Sweet[17:38:15] <LeRisiSinge0>
sweet
L'écriture avance mais le chapitre est plus long que prévu... sûrement demain la sortie
CHAPITRE 07 - LE DÉSIR
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Voilà déjà une bonne dizaine de jours que tu passais tes vacances chez ta cousine et un vous accoutumiez de certaines habitudes de vie cette certain équilibre dans la maison. On aurait presque dit que vous étiez résidents permanents. Il fallait dire que le fait de connaître de près ou de loin chacun des voisins aidaient. Mais quelque chose était différent cette année. À titre d'exemple, celui qui te paraissait le plus saisissant, Il arrivait à ta mère de passer des après midi chez Josiane une commerçante qui officiait au centre ville et qui avait tout de suite sympathisé avec elle par nature sûrement, par habitude commerciale aussi mais tu en étais sûr par une entente immédiate avec ta mère.
De ton côté, Eve était toujours là, quelque part. Si ce n'était pas physiquement c'était dans ton esprit ou dans tes tripes. Ce qui te poussait à rester constamment en état d'alerte pour éviter le moindre geste qui pourrait être sujet à discussion. Parfois un regard trop insistant, un geste trop tendre ou une parole ambiguë t'échappait alors en réaction tu tentais de rattraper le coup par une action de compensation mais personne ne te faisait jamais de réflexion, car personne n'aurait pu t'en faire puisqu'il aurait fallu que cette personne soit au diapason de tous, qui les mettent en perspective les uns aux autres et qui l'ait assez de sensibilité pour résumer tes actions à une affection excessive et enfin par un éclair de génie comprendre à qui ces affections étaient portés. Aucun des habitants de cette maison n'avait autant de temps à te consacrer ou d'empathie à te porter pour y arriver.
S'il était impossible de calmer cette obsession des plus perverses pour Eve, tu tentais de détourner, dévier tes pulsions sur des choses plus communes. Jamais les filles. Tu avais déjà tenté mais qu'importe la force que tu y mettais, qu'importe la personne mise en scène dans les images hard que tu te tapais, que ce soit directement ou à posteriori toujours cette dernière était comparée à l'objet véritable de tous tes fantasmes. Si ce n'était pas les parties du corps à fort potentiel érotique que tu comparais à ceux - imaginés ou entrapercus - de ta cousine, c'était sur des choses plus prosaïques que se portaient tes interrogations. Est-ce qu'elle a une voix plus roque qu'Eve ? Sa posture est elle aussi altière ? Est-ce qu'elle aime les pêches comme elle ? Voir à des questions complémentaires farfelus ou à la frontière du métaphysique avant que ton esprit lassé de ne pas avoir de réponses claires revenaient toujours à des questionnements sur les capacités de ta cousine à s'adonner à des pratiques d'un degré d'abjection inouïe.
Alors, pour stopper au plus vite le délitement de tes mœurs et sauver ce qui restait de ta santé mentale, tu décidas de te canaliser en portant ton attention sur des objets du quotidien dénué de tout lien avec Eve pour éviter que ça réveille quelque chose qui n'avait jamais vraiment besoin de rien à son sujet d'elle pour se dresser. Ça avait d'abord été un vase mais tu t'aperçus lors d'une de tes sessions nocturnes qu'elle pouvait facilement s'apparenter à la silhouette d'une femme. Et ça suffit pour laisser ton imagination te rediriger, à chaque fois, comme une bille sur une plateforme inclinée, vers Eve.
Tu changeais alors de cible après avoir tenté le pommeau de douche - il serait sans nul doute trop long d'expliquer en quoi c'est le pire objet sur lequel porter ces fantasmes - pour finalement te porter sur un torchon. Un torchon sans grande particularité si ce n'est les différentes teintes de couleurs différentes qu'il portait, sans grand éclat. Il constitua bientôt l'objet de toutes tes pulsions et à chaque fois que tu te touchais, le torchon n'était jamais loin au point qu'il ne devienne un véritable fétiche. Un totem pavlovien dont la simple vue suffisait à t'exciter.
On ne dirait pas comme ça mais c'était relativement efficace, il t'arrivait même de moins penser à Eve qu'à ce bout de tissu vieillot au moment de l'acte de jouissance. Ça avait bien pris des milliers de minutes de reboot de ton système de référence sexuelle mais ça faisait l'affaire.
Eve était toujours là bien sûr à incendier tes passions mais ce torchon permettait d'au moins éviter de la mettre au centre de tes actions onanistes. Cette situation serait restée relativement gérable si elle n'en avait pas décidé autrement...
Un jour, alors que tu étais en train de feuilleter l'une de vieilles revues de cinéma qui traînait dans la maison - il y'en avait des tas, elles dataient depuis des siècles - à l'affiche duquel on trouvait Ryan Gosling et cette actrice blonde que tu trouvais incroyablement irrésistible mais dont tu oubliais toujours le nom pour la promotion de leur nouveau film narrant l'histoire d'un couple qui se déchirait mais qui tentait de se raccrocher aux derniers vestiges du passé qui avaient encore saveur d'amour.
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- T'aurais pas vu de gros albums photos par hasard ? C'est des gros classeurs hyper poussiéreux ?
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Ta cousine fit alors irruption dans ta chambre. Tu lui aurais sauté à la gorge en temps normal puisque tu détestais qu'on entre dans ton intimité à l'improviste sans que tu en aies donné ta permission mais un détail, majeur, te frappa immédiatement.
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- Pour... pourquoi t'as ça sur la tête ?
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Elle avait plié le fameux torchon de sorte d'en faire un bandana qui retenait ses cheveux dans un chignon décontracté mais ravageur.
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- T'aimes bien ? J'ai remis la main dessus ça faisait une éternité que j'avais pas vu ce bandana...
- Ouais... Bah tu te souviens pas ? Je pouvais pas m'en détacher avant. C'était limite mon doudou
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Désemparé par ce que tu entendais, tu ne pouvais en revenir. Ce torchon, ce totem sexuel qui avait permis de te retenir et de rendre tes passions supportables n'assuraient leur rôle pour la simple et unique raison qu'il était à Eve. Les souvenirs, conservés comme un pli dans un ressort de ton subconscient avaient servi de moteur à l'icônisation de ce bout de tissu représentant par une partie le tout d'Eve.
Alors c'est pour ça que cette tentative de détournement avait tant fonctionné. Finalement, jamais, même sans le vouloir, tu ne t'étais concentré sur quelque chose d'autre qu'elle. C'était sans fin, cette malédiction était insoluble et bientôt tu accusais le sort d'être bien trop cruel avec toi. Malgré toute la bonne volonté que tu employais, tout te ramenait vers une seule et même chose, toujours.
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- Je vais chercher dans les placards.
- Sors de ma chambre tout de suite !!
- Tu vas me parler autrement je suis pas ta chienne. En plus t'es chez moi !
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Tu lui attrapas le bras l'emportant jusqu'au pas de la porte bien décidé à ne pas polémiquer d'avantage avec elle avant de fermer à double tour la porte. En réaction, elle tapa plusieurs coup de pied sur le bas de la porte.
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- T'es vraiment qu'une m*rde !
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Seul face à toi-même, suant de tous les pores, tu étais perdu. Comment pouvais-tu continuer à lutter contre quelque chose qui te dépassait toi petit homme dénué de volonté qui avait pourtant tenter de lutter contre sa faiblesse de nature. Tu luttais d'ailleurs encore comme si quelque chose tu pouvais être sauvé de toi même alors que ton coeur battait comme un tambour sur ta cage thoracique prêt à rompre. Jamais tu n'avais été saisi de telle tremblements et pour être transparent ça te faisait peur.
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Ta respiration s'accélerait à une intensité qu'on aurait seulement vu dans un état de stress extrême provoquant par réciprocité l'assèchement de ta gorge pas aidé par ton hyper sudation. Tu tentais de te faire un peu de vent via une pochette assez rigide pour faire office d'éventail mais rien n'y faisait. Brûlant par le feu qui te consumait tu fermais les yeux assis sur le bord de ton lit tentant désespérément de te calmer.
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- (Je... Je vais réussir à m'en sortir. Je trouverai quelque chose pour que le désir parte. Je dois juste être patient et réfléchi mais je trouverai et tout ce cauchemar ce sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir)
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Ça aurait été tellement bien si ça avait suffi mais à peine t'étais-tu répété ses mots qu'un élan incontrôlable te saisis te poussant à te toucher rageusement. La raison, qui t'avait interdit de penser volontairement à Eve, lors de tes masturbations ne pouvait rien face tes passions aux parfums de scandale. Une photo d'elle traînait dans ton téléphone. Une photo très formelle, presque autant qu'une photo d'identité et donc extrait de toute sa substance suggestive pourtant ça te suffit pour jouir trois fois en un rien temps en plein sur ton écran désormais poisseux. Tu le fis ensuite sur une photo d'elle lors de ses vacances à Milan, quand elle avait fait un stage de secourisme ou encore dans sa tenue de surfeuse. Tout était bon pour jouir tant qu'elle était en face de toi même.
Si tu devais dire le nombre de fois où tu t'étais branlé sur elle ce jour-là on ne te croirait pas. Nu comme un ver, les 2 mains tremblantes, les bras au bord des crampes, le membre encore spasmodique tu végétais sur ton lit dans cette chambre suintant le sperme et la honte et tu te dis, dans ton abattement que quoi qu'on fasse, on est que ce qu'on est.
Données du topic
- Auteur
- Le_Succes
- Date de création
- 13 juin 2022 à 21:26:10
- Nb. messages archivés
- 750
- Nb. messages JVC
- 735