[Risitas X] Eve & Célestin

- Pourquoi moi.... Je... Sais pas moi... C'est ma cousine... Rien de plus...

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Balbutiais-tu péniblement alors qu'une nouvelle montée de chaleur te faisait bientôt suer.

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- ...

- Ça va mon garçon ?

- Pourquoi ça n'irait pas... Mangez ça va être froid...

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Tu commençais à t'empiffrer pour mettre un terme à cette gêne. On t'emboitait le pas malgré les quelques mines interloquées.

Tu ne t'y étais pas trompé, le repas était délicieux mais les mets du plus grand chef ne t'aurait pas ouvert l'appétit. Surtout pas en face d'Eve. Jamais elle n'avait appris à manger proprement. Elle s'en mettait partout sur les doigts ou autour de la bouche la poussant, de manière intempestive, à se lécher les lèvres ou à essuyer la sauce qu'elle arrivait à se mettre sur le haut de son décolleté.

Mais le problème venait évidemment de toi. Elle aurait pu rester immobile durant tout le repas que ça aurait quand même suffit à te rendre fou. Alors la vision de ces innocents, intempestifs et surtout naturels gestes tendancieux te plongeait en enfer. Ça dépassa un point de non retour au moment où elle se mit à lécher la sauce qu'elle avait sur les doigts. Le rapide passage de langue sur ses ongles laissa bientôt place à des discrets succions du bout de ses phalanges avant de finalement insérer son doigt le plus long entre ses lèvres jusqu'à nécessaire. Elle ne voulait pas en rater une miette. C'était meilleur qu'elle ne pensait.

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-(Je vais pas pouvoir résister longtemps...)

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Tu sentais une lourde pression appuyer contre la couture de l'entrejambe de ton jean regular à mesure que les secondes passaient.

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- (il faut que je ferme les yeux. Si je la regarde plus ça devrait se calmer)

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C'était pire. Ton imagination qui te manquait tant lors des compositions médiocres de français que tu produisais durant toute ton année scolaire était étonnement bien plus efficace pour arriver à stimuler ton appareil érectile même privé de stimuli visuel.

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- (Cerveau de merde. Je te hais putain je te jure je te hais)

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C'était horrible. Comment les autres convives n'arrivaient pas à voir l'état second dans lequel tu te trouvais. Si on tendait assez l'oreille on aurait même pu entendre le bruit métallique de ta braguette taper à chaque battement de ton coeur.

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- (C'est inhumain ce bordel ! On pourrait prendre mon pouls sur mon chibre !)

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Il fallait que tu trouves quelque chose pour te calmer. Courir jusqu'aux toilettes !? Impossible on verrait forcément ton érection du démon dès que tu leverais de table. Mettre fin au repas en faisant tout tomber par terre ? Tu serais le centre de l'attention et ça ne résoudrait rien. Vite Célestin, vite, trouve une solution. Ça te faisait de plus en plus en mal.
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- (Ça palpite de plus en plus fort, de plus en plus vite. C'est... C'est incontrôlable. Si ça continue comme ça je vais... Tout serait tellement plus simple si elle n'était pas là. Eve pourquoi tu me fais subir ça. C'est bien trop. Ce serait insupportable pour le meilleur des hommes, alors imagine pour moi. Eve, je te le supplie, cesse d'être aussi craquante, cesse d'être indécente, cesse d'être aussi provocante. EVE, CESSE D'ÊTRE TOI ! CESSE. D'ETRE. TOI. )

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L'inimaginable était arrivé.

[00:51:01] <moicelestin>
Sweet or swat

Pas de chapitre ce soir désolé mais ça reprend dès demain

Le 19 juin 2022 à 23:02:45 :

[00:51:01] <moicelestin>
Sweet or swat

Pas de chapitre ce soir désolé mais ça reprend dès demain

D'accord khey

CHAPITRE 04 : CASH !

Le pire venait d'arriver. Tétanisé par l'impensable, incapable de rien, tu n'avais la force que de te maudire. Le regard dans le vide tu entendais, comme un écho au loin, la discussion qui occupait le reste de la table.

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- L'inflation a tué cet endroit. Tous nos voisins ont déguerpi et ont vendu leur maison. À des prix bien inférieurs au prix d'achat évidemment.

- Et vous, vous n'avez jamais imaginé faire de même ?

- On a toutes nos habitudes ici. Eve a tous ses amis. Lilith son travail.

- Tous mes amis sont partis.

- Et tes copines... Laure et Capucine ? Et l'autre là qui pique toutes nos denrées dès qu'elle met les pieds ici. Et toutes celles et ceux que tu ramènes chez moi à longueur de journée, ce ne sont pas tes amies ? Dis-le moi si ce ne sont pas tes amies, ça m'évitera de faire rentrer des parasites chez moi.

- C'est pas ça... Je les aime bien mais c'est pas pareil. Et Maman... Elle est en voyage tout le temps. La seule personne qui refuse de partir de ce trou c'est toi... Tante Annelle et Oncle Joseph ont eu bien raison de partir dès qu'ils le pouvaient.

- ...

- Tu ne vas pas recommencer avec ça maintenant veux-tu ?

- ...

- Je n'aurai pas du abordé le sujet maintenant. Je suis désolée.

- Ce n'est rien, Annelle. Eve a simplement des envies d'ailleurs comme toutes les adolescentes qui veulent croquer le monde. Elle ne se rend pas encore compte qu'il n'y a rien de mieux que la vie ici auprès de son vieux père.

- ...

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Renfrognée, Eve avait la mine des mauvaises jours, la moue boudeuse les rides du lion dessinées. Elle faisait déjà pareil quand vous étiez enfants. Tu lui aurais fait la remarque si tu ne te sentais pas poisseux dans ton caleçon. Ton phallus encore excité semblait nager dans une mer visqueuse. Discrètement, tu touchas ton entrejambe pour appréhender l'étendue des dégâts.

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- (C'est trempé putain !)

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Coup de chaud. Alors que ton buste était collé au rebord de la table tu te decalais centimètres par centimètres jusqu'à découvrir tes jambes.

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- (C'est encore plus trempé que ce que je pensais. Ça m'arrive presque jusqu'en bas des cuisses !)

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Déjà décontenancé par l'état de ton jean, l'horreur te saisit à la vue d'une flaque étrange dans lequel baignait tes godasses.

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- (Ça... Ça peut pas être moi qui ai fait ça !? J'ai pas pu lâcher autant de foutre... dites moi c'est un cauchemar !? )

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Si ça ne tenait qu'à toi, tu t'enfuirais de cette table horrible à grandes enjambées suintant le sperme mais un instinct, une fureur ridicule t'empêchait de te faire une raison face à cette situation impossible.

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- (Et si je disais que m'étais pissé dessus peut-être que ça passerait !? Non c'est ridicule je peux pas faire ça !? On est déjà au dessert, je vais pas pouvoir rester assis longtemps comme ça dès que le repas aura pris fin. Qu'est-ce que je peux faire !?)

- Célestin tu peux ramasser ma cuillère ?

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Le sort avait décidé de s'acharner. La cuillère d'Ève était tombé suffisamment proche de ta place pour que ce soit à toi de la ramasser. Et dans le cas où Eve se décidait à la récupérer elle même elle verrait forcément cette foutue flaque à tes pieds. Tu étais fichu.

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- Célestin ! Ma cuillère ?

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Elle te jeta sa serviette de table au visage.

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- Tu devrais te dépêcher avant qu'elle ne te balance son assiette...

- Je... Ne...

- Quelque chose ne va pas !?

- ...

- ...

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On te pressait toujours plus intensément. S'ils continuaient tu allais craquer.

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- Bon... Vu que t'as décidé de jouer au con, je vais le faire moi-même...

- Non !!!!

- Mais que t'arrives-t-il à la fin !?

- Que quelqu'un ramasse cette cuillère bon Dieu.

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Eve s'accroupit finalement pendant que tu fermais les yeux suppliant les cieux de t'accorder une aide suprême qui te sortirait de cette impasse. Même pas le temps de finir ta prière qu'elle avait déjà ramassé la cuillère et poser sur la table.

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- (Elle n'a pas regardé à mes pieds !? Elle n'a rien vu ! Je suis sauvé )

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C'est alors que la mine d'Eve changea. Elle avait marché dans quelque chose. Quelque chose de visqueux. Quelque chose dans lequel tes pieds étaient aussi plongés. Tu la connaissais par cœur, ta cousine et, à la grimace de choc et de dégoût qui la défigurait quand elle plongea ses yeux dans les tiens, elle avait tout compris.

Eve resta quelques secondes accroupie près de toi. Quelques secondes qui avaient suffi à suscité l'interrogation d'oncle Hector, de ta mère et de ton père.

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- Eve ? Dis quelque chose !

- Elle va pas si mettre elle aussi...

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Lentement elle se redressa en alternant les regards sur l'immonde flaque à tes pieds et sur toi t'accusant déjà de la plus grave des fautes. Très perturbée, elle se prit la table en reculant jusqu'à sa place.

Aucune explication n'aurait pu te sortir de cette situation.

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- Qu'est-ce qu'il y a ma puce !?

- Je...

- ...

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Elle te regarda une dernière fois dans le plus profond blanc de tes yeux coupables.

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- J'en crois pas mes yeux mais il y'a une flaque de sperme aux pieds de Célestin. Ce dégénéré s'est éjaculé dessus en me mattant tel le pire des pervers. Moi sa cousine ! Je l'excite ! Oh et cette odeur immonde j'en ai des nausées !

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C'était sûrement une diatribe de la sorte qu'elle allait déclamé en y ajoutant son cynisme habituel évidemment. Tu fermais les yeux attendant comme un condamné à mort que le couperet tombe.

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- Je... J'en crois pas mes yeux mais... j'ai réussi à oublier l'anniversaire de Joséphine. J'ai même pas de cadeau pour elle. Quelle cruche je fais !

- C'est rien ma puce ne te fais pas du sang pour cela. Tu auras peut être le temps de filer à la brocante lui prendre quelque chose.

- Ou chez le disquaire.

- Oui vous avez raison...

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Répondit Eve jouant parfaitement le soulagement.

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- ...

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Elle t'avait évité une honte infinie. Pourquoi ? Tu en avais aucune idée. L'ancienne Eve n'aurait jamais hésité à être ton bourreau. Depuis votre plus tendre enfance, elle n'avait jamais hésité à te cafter quand tu cassais quelque chose, à le prévenir ses parents quand tu la tapais ou à t'accuser de ses bêtises quand elle en faisait. Mais pas cette fois. Néanmoins elle prenait désormais soin d'éviter de ton regard en s'enfonçant dans son assiette. Était-ce de la gêne ou pire du dégoût envers toi ? Tu n'aurais pu le dire.

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- On passe au dessert ?

- Je vais le chercher !

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Se précipitait-elle.

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- Voici le gâteaux à la mascarpone, aux fruits rouges et aux amandes et ne commencez pas avec les compliments. C'est la boulangère qui l'a fait !

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Elle allait poser le gâteau sur la table encore garnie des aliments du plat et de l'entrée.

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- Tu veux qu'on te fasse un peu de plac...

*Bam ! *

- Et merde !

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Eve avait renversé malencontreusement la carafe d'eau sur toi. Tu étais trempé du bas de ton tee-shirt jusqu'à ton jean. Un mal pour un bien puisque ni la flaque à tes pieds ni ton entrejambe trempé ne paraissaient suspect maintenant.

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- Je fais tout à l'envers aujourd'hui... Viens je vais te chercher une serviette dans la salle de bains.

- Ne t'inquiète pas Eve, Célestin sait où elles sont.

- On les a changé de place. Viens Célestin... Commencez le gâteau, de toute façon j'ai plus faim.

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Répondit froidement Eve avant de monter à l'étage. Tu la suivis au pas avec la même démarche qu'aurait un enfant qui s'était fait dessus pour éviter que la sensation de froid caractérisant un vêtement mouillé ne vienne toucher sa peau.

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- Il y a une odeur bizarre non. Je la sens depuis un moment.

- Je la sens aussi...

- Ah je ne suis pas folle !

- C'est l'odeur de la crainte. Ça doit venir de Joseph mais il n'échappera pas à sa raclée au paddle.

- Cause toujours Canaille.

- Je suis en vacances avec 4 enfants...

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À l'étage, Eve te laissa passer devant elle pour que tu ailles dans la salle de bains. Elle ne t'adressa pas un mot, pas même un geste. Les serviettes se trouvaient au même endroit qu'ils ont toujours été. C'est à dire sur le meuble au dessus du miroir. Tu en extirpais une avant de mollement commencer à t'essuyer quand tu entendis le bruit de la serrure.

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- Eve !? Qu'est-ce tu fais à l'intérieur ? Pourq... Pourquoi t'as fermé ?

- ...

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Cette proximité soudaine t'incommodait grandement et le regard de défi d'Ève n'arrangeait rien. Comme en témoignait sa poitrine bombée et son menton relevé, elle ne te laisserait pas sortir tant que tu lui donnerais pas ce que tu veux.

CHAPITRE 05 - TU VEUX OU TU VEUX PAS ?

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Comme si cette proximité soudaine ne suffisait pas, Eve réduisait ton espace vitale, pas après pas, jusqu'à se retrouver à quelques centimètres de toi. Acculé, tu tentais, en vain, de reculer jusqu'à taper contre le mur.

- Ou...ouvre cette porte Eve.

- Je n'ouvrirai pas que tant que tu ne m'auras pas tout dit.

- Je... Je sais pas de quoi tu parles..

- Tu vas te moquer de moi longtemps ? Cette flaque à tes pieds je sais très bien que c'était du foutre.

- Qu'est-ce que t'en sais d'abord, t'es devenue experte ?

- ...

- ...

- T'es drôlement insolent pour quelqu'un a qui je viens de sauver les couilles. Continue comme ça et je descends tout dire aux parents.

- Qu'est-ce que tu attends de moi...

- Dis moi simplement la vérité. Tu es si bizarre depuis que t'es venu. Je... Je te reconnais pas et ça m'inquiète. Vraiment.

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Déclarait Eve d'une voix si maternelle qu'elle t'aurait donné envie te blottir contre elle et de te libérer de ce poids que tu portais depuis trop longtemps déjà. Eve. Tu avais tant changé en un an, c'est donc de cette façon que devenait adulte, discrètement, dans l'ombre des feuillages. Le bourgeon fleurissait lentement et, arrivé à maturité se dévoilait la fleur magnifique. Était-ce pareil avec toi, Eve ?

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- Je... Je

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Pourquoi se retenir encore alors que tout pourrait finir maintenant. Elle te regardait avec ses yeux d'empathie, ses yeux qui ne jugeait pas. Pourquoi continuer de se cacher. Ce fardeau était si lourd à porter depuis tous ces jours. Ça avait gangrené ton cerveau après ton âme, mais le temps était venu de te débarrasser de cette folie qui pourrissait tout sur son passage. Si tu lui disais, peut-être que tout s'arrangerait, mieux encore, peut-être que ça partira aussi soudainement que c'est venu, et qu'enfin tu la regarderas de la façon dont un cousin devrait regarder sa cousine.

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- T'as raison. Je ne suis plus moi-même depuis quelques temps déjà. Et ça ne remonte pas à mon arrivée ici. Ça fait un an.

- Tu veux dire depuis la dernière fois où on s'est vu ?

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Tu acquiescais

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- Eve.. je... Suis bouleversé. Ça m'était jamais arrivé et j'ai l'impression que c'est incontrôlable. C'est comme une fureur, une rage qui est enfouie là et qui peut exploser à tout instant et ça grandit jusqu'à tout prendre.

- ...

- Et ce moteur, le moteur de cette passion, je la connais depuis longtemps mais jamais elle n'avait provoqué une telle excitation dans mes entrailles. Mais depuis je meurs qu'elle ne soit pas mienne. De toutes mes forces, je veux la posséder. Si tu imaginais à quel point je le veux, ça te ferait flipper. Mais je ne l'aurais jamais, déjà parce qu'elle est belle, belle comme l'aurait décrit Platon, d'un beau du plébiscite, du beau incontestable. Et qu'elle est intelligente aussi et drôle. C'est un hymne à la vie à elle seule. Et même si dans un alignement d'astres que seul le divin pourrait provoquer elle s'abandonnerait à moi, les piliers de la morale et nos sages pairs me maudiraient d'avoir bafoué, pour la petite satisfaction de mes pulsions, l'interdit originel.

- Célestin...

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Sifflait Eve du souffle de sa bouche brûlante alternant les grésillements de la voix et les expirations aguicheuses. Ses lèvres de pulpe s'entrouvaient vers toi jusqu'à dévoiler ses incisives affamés.

Sifflait Eve dans un souffle chaud alternant les grésillements de sa voix et expiration aguicheuses. Ses lèvres de pulpe s'entrouvait vers toi jusqu'à dévoiler ses incisives affamés.

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- Je ne savais pas que t'étais autant en chien sur cette nana...

- Hein ?

- Comment elle s'appelait déjà ? Silvie ? Nan Silvaine. Tu passais ton temps à mater son insta durant toutes les vacances l'an dernier ! J'avais vu juste depuis le début !

- Mais d'où tu sors ça !?

- Tu crois que j'avais pas remarqué ? J'imagine même pas le nombre de fois que tu t'es touché sur elle...

- Pourquoi tout ramener à ça... Et je parle pas d'elle !

- Mais bien sûr... Toute cette tirade digne d'un artiste romantique de bas étage alors que t'es juste obsédé par cette Silvaine... J'espère au moins qu'elle est jolie pour qu'elle te transforme en bombe à sperme...

- Ça... Ça n'a rien à voir avec Silvaine

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Eve tapotait sur son téléphone sans te porter attention.

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- Oh la vache mais comment c'est possible d'avoir autant de seins ! Elle a quel âge ?

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Restait bouché bée Eve devant les photos du fil d'actualité de ta camarade de classe qui avait trouvé de bon ton de laisser son profil en public pour qu'elle puisse être partagé entre ses petits milliers d'abonnés et le reste de l'humanité.

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- Elle a quel âge ?

- 16 ans comme nous...

- Elle est vraiment foutu comme un canon la s*lope. Mon pauvre t'as vraiment aucune chance avec elle ? Genre zéro, niet, nada. le néant, le vide absolu. Niet, nada

- tu vas continuer longtemps ?

- ...

- C'est bien

- Y'a plus de chances qu'une météorite s'écrase sur notre maison dans les 19 secondes à venir que cette nana veuille quelque chose avec toi

- Qui te dit que je l'ai pas déjà baisé !?

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Lâchais-tu d'énervement moins par réelle conviction que par simple esprit de contradiction à l'encontre de cette petite idiote qui te prenait pour un incapable.

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- Ah j'ai du rêver alors, moi qui croyais que t'avais repeint le plancher de la salle a manger de ton foutre !

- C'était un accident !

- Et ton barreau dans ton pantalon c'est un accident aussi ?

Ironisait Eve en regardant moqueusement la bosse gonflant toner entrejambe. Tu mis tes mains dessus pour tenter de la cacher.

Tu mis tes mains sur la bosse de ton pantalon.

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- Je te hais !

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Elle t'avait bien eu, ta cousine, à te faire croire qu'elle avait mûri, qu'elle était dans ton camp pour une fois mais il n'en était rien. Elle était toujours aussi grinçante et toujours aussi gamine qu'avant.

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- Laisse-moi sortir d'ici avant que je m'énerve.

- C'est moi qui commande, t'es chez moi, je t'ai sorti de la merde maintenant tu vas m'écouter.

- Je te dois rien !

- Et bah je vais tout dire aux parents !

- Qu'est-ce que tu vas leur dire ? "Célestin s'est éjaculé dessus et en a mis partout sur le plancher comme le gros dégueulasse qu'il est ?"

- Ouais quelque chose comme ça ouais. Tu imagines la réaction de Tante Annelle. La vision qu'elle a de son petit bouchon ne sera plus jamais la même...

- Elle ne te croirait pas.

- Tu veux prendre le risque ??

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Quelle diablesse.

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- Qu'est-ce que tu veux à la fin ?

- Je veux tout ! Tout ce que je veux ! À partir de maintenant dès que je te demanderai quelque chose tu le feras, dès que j'aurai besoin de quelque chose tu ferais en sorte que de me l'obtenir, tous mes désirs tu t'en occuperas ! T'es à moi !

- Plutôt mourir !

- Alors meurs.

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Elle ouvrit la porte feignant de sortir prête à tout dire à tes parents.

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- Attends !

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Elle se retourna.

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- Alors tu veux ou tu veux pas ?

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Tu ruminais dans ta barbe, pris au piège par ta propre cousine. Jamais tu ne pourrais regarder tes parents dans les yeux s'il savait le concentré d'hormones que tu étais. Tu le regrettais avant même d'accepter ce pacte qui te mènerait à ta propre perte.

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- Mais t'as intérêt à pas abuser

- Tu me connais...

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Répondit Eve de son ton le plus exagérément suffisant et d'un sourire véritablement satisfait.

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- Y'a pas que moi qui suis ravi visiblement...

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Se moquait-elle en louchant sur le bas de ton ventre ridiculement dressé avant de te laisser seul dans la salle de bains. La queue entre les jambes.

Pas de chapitres aujourd'hui mais quelques infos au sujet de ce récit vu que j'ai pas fait d'intro au topic :

C'est une fic voulue suggestive et explicite si vous voyez ce que je veux dire.

Dans cette fic, je veux parler des pulsions, des fantasmes, de l'été, de l'adolescence et de l'émancipation

J'ai dans l'idée de faire un risitas d'une quinzaine de chapitres (on est à à peu près au tiers là)

J'hésite encore à en faire une fic à choix quand on arrivera au vif du sujet