[IL ETAIT UNE FOIS...] L'histoire de l'HUMANITE
------------------- Les Nouvelles découvertes importantes en 2018 -------------------------
Avril 2018 : Des Homo sapiens en Arabie Saoudite il y a 90 000 ans. C’est la première découverte de fossiles d'Homo sapiens en Arabie saoudite qui remonte à 90 000 ans. Cette nouvelle découverte vient enrichir les études de ces derniers mois sur l’apparition et l’évolution des Homo sapiens. Une première étude a permis de trouver de très anciens Homo sapiens de - 300 000 ans au Djebel Irhoud (Maroc)… Et dernièrement, c’est sur le site de Misliya (Israël) que des ossements d’Homo sapiens ont été datés de – 175 000 ans.
« Il y a eu plusieurs vagues migratoires d’êtres humains hors d’Afrique, ce mouvement et la colonisation de l’Eurasie ont été beaucoup plus compliqués que laissent penser les précédentes hypothèses»,
Juin 2018 : Datation directe d'un hominidé fossile en Europe de l'ouest : Homo antecessor avait 800 000 ans. Le site d’Atapuerca, en Espagne, est l’un des plus riches et des plus anciens gisements préhistoriques de l’Europe de l’ouest. Les fouilles ont permis de découvrir une espèce humaine que l’on ne trouve qu’à Atapuerca : Homo antecessor. Les fossiles de cet hominidé sont les plus anciens retrouvés en Europe de l’ouest.
Datation de la dent : La méthode a permis de dater la dent entre -772.000 et - 949 000 ans, ce qui correspond aux autres datations des restes fauniques dans la même strate TD6.
Décembre 2018 : Disparition de la mégafaune : la lignée Homo disculpée ?
La majorité des études désignaient jusqu’à présent Homo sapiens comme principal responsable de la disparition de la mégafaune. Une nouvelle étude américaine remet en cause ce paradigme.
Une équipe de chercheurs américains conteste l’idée que les ancêtres de l’homme, utilisateurs d’outils, ont contribué à la disparition des grands mammifères en Afrique au cours des derniers millions d’années. Les chercheurs soutiennent que ce sont plutôt des changements environnementaux à long terme qui ont entraîné les extinctions, principalement sous la forme d'une expansion des prairies probablement causée par la baisse des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère. Le déclin des mammifères géants se serait déroulé sur près de 4,6 millions d’années.
"Nos analyses montrent un déclin constant et sur une longue période de la diversité des mégaherbivores à partir de 4,6 millions d'années. Ce processus d'extinction a débuté il y a plus d'un million d'années avant les toutes premières preuves de la fabrication d’outils par nos ancêtres capables de chasser comme Homo erectus ", indique TylerFaith.
Décembre 2018 : Un hominidé il y a 2,4 millions d’années en Algérie. En Algérie, des outils lithiques seraient datés de 2,4 millions d’années, montrant ainsi qu’une espèce d’hominidé vivait également à cette époque dans le nord du continent africain…
L'Afrique de l'Est a longtemps été considérée comme le véritable berceau de l’humanité. C’est dans cette partie du continent africain qu’on trouvait en effet les plus anciens outils de pierre et les plus vieux fossiles d’hominidés. Basé sur ces découvertes, le professeur Yves Coppens avait même pu, dans les années 80, proposer un scénario pour expliquer le développement des ancêtres de l’homme dans cette région de l’Afrique, l’East Side Story.
Les découvertes successives d’Abel et de Toumaï (2002) ont amené M. Coppens à remettre lui-même en cause son propre scénario… En 2017, les restes de notre propre espèce ont été mis au jour au Maroc, dans la région du Jebel Irhoud, montrant que notre espèce était plus ancienne qu’on ne le pensait…
« Les preuves fournies par l'Algérie changent la vision antérieure selon laquelle l'Afrique de l'Est était le berceau de l'humanité. En réalité, c’est l’ensemble de l’Afrique qui est le berceau de l’humanité »… proclame Mohamed Sahnouni.
Le 18 décembre 2021 à 23:24:58 :
C'est bien ça comme topic
Le sujet est intéressant, nos origines, mais il faut rappeler que ce n'est qu'une thèse, la thèse de l'establishment mondial actuel
Par exemple, seul le hard fait que le rift africain a dévoilé des couches géologiques qui en de nombreux endroits de la planète restent inexplorées et inconnues
La Chine a une thèse spécifique sur ses origines
Il y a encore quelques années, on pensait Néandertal éliminé par sapiens, on sait aujourd'hui qu'il a survécu chez les eurasiates
Par vanité et mégalomanie, d'innombrables chercheurs à la recherche du chaînon manquant ont assemblé des os d'origines diverses, trafiqué des résultats, et pour ne pas jeter le discrédit sur une communauté qui se veut scientifique, on étouffe ces affaires
Nous ne savons même pas vraiment ce qui s'est passé sous certains mérovingiens, ni dans la Gaule antique, chez les celtes, l'origine des indo-européens avant les steppes pontiques
Alors nous sommes bien incapables d'affirmer une aventure qui commence avec le proconsul, se poursuit par les anthropoïdes, les homin.inés.idés
Comme le rappelle l'op, tout ceci n'est qu'une propagande étatique sous forme de fable en dessin animé à destination des tous petits, comme le Père Noël
> Le 19 décembre 2021 à 08:23:42 :
------------------- Les Nouvelles découvertes importantes en 2018 -------------------------
Avril 2018 : Des Homo sapiens en Arabie Saoudite il y a 90 000 ans. C’est la première découverte de fossiles d'Homo sapiens en Arabie saoudite qui remonte à 90 000 ans. Cette nouvelle découverte vient enrichir les études de ces derniers mois sur l’apparition et l’évolution des Homo sapiens. Une première étude a permis de trouver de très anciens Homo sapiens de - 300 000 ans au Djebel Irhoud (Maroc)… Et dernièrement, c’est sur le site de Misliya (Israël) que des ossements d’Homo sapiens ont été datés de – 175 000 ans.
« Il y a eu plusieurs vagues migratoires d’êtres humains hors d’Afrique, ce mouvement et la colonisation de l’Eurasie ont été beaucoup plus compliqués que laissent penser les précédentes hypothèses»,
Juin 2018 : Datation directe d'un hominidé fossile en Europe de l'ouest : Homo antecessor avait 800 000 ans. Le site d’Atapuerca, en Espagne, est l’un des plus riches et des plus anciens gisements préhistoriques de l’Europe de l’ouest. Les fouilles ont permis de découvrir une espèce humaine que l’on ne trouve qu’à Atapuerca : Homo antecessor. Les fossiles de cet hominidé sont les plus anciens retrouvés en Europe de l’ouest.
Datation de la dent : La méthode a permis de dater la dent entre -772.000 et - 949 000 ans, ce qui correspond aux autres datations des restes fauniques dans la même strate TD6.
Décembre 2018 : Disparition de la mégafaune : la lignée Homo disculpée ?
La majorité des études désignaient jusqu’à présent Homo sapiens comme principal responsable de la disparition de la mégafaune. Une nouvelle étude américaine remet en cause ce paradigme.Une équipe de chercheurs américains conteste l’idée que les ancêtres de l’homme, utilisateurs d’outils, ont contribué à la disparition des grands mammifères en Afrique au cours des derniers millions d’années. Les chercheurs soutiennent que ce sont plutôt des changements environnementaux à long terme qui ont entraîné les extinctions, principalement sous la forme d'une expansion des prairies probablement causée par la baisse des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère. Le déclin des mammifères géants se serait déroulé sur près de 4,6 millions d’années.
"Nos analyses montrent un déclin constant et sur une longue période de la diversité des mégaherbivores à partir de 4,6 millions d'années. Ce processus d'extinction a débuté il y a plus d'un million d'années avant les toutes premières preuves de la fabrication d’outils par nos ancêtres capables de chasser comme Homo erectus ", indique TylerFaith.
Décembre 2018 : Un hominidé il y a 2,4 millions d’années en Algérie. En Algérie, des outils lithiques seraient datés de 2,4 millions d’années, montrant ainsi qu’une espèce d’hominidé vivait également à cette époque dans le nord du continent africain…
L'Afrique de l'Est a longtemps été considérée comme le véritable berceau de l’humanité. C’est dans cette partie du continent africain qu’on trouvait en effet les plus anciens outils de pierre et les plus vieux fossiles d’hominidés. Basé sur ces découvertes, le professeur Yves Coppens avait même pu, dans les années 80, proposer un scénario pour expliquer le développement des ancêtres de l’homme dans cette région de l’Afrique, l’East Side Story.
Les découvertes successives d’Abel et de Toumaï (2002) ont amené M. Coppens à remettre lui-même en cause son propre scénario… En 2017, les restes de notre propre espèce ont été mis au jour au Maroc, dans la région du Jebel Irhoud, montrant que notre espèce était plus ancienne qu’on ne le pensait…« Les preuves fournies par l'Algérie changent la vision antérieure selon laquelle l'Afrique de l'Est était le berceau de l'humanité. En réalité, c’est l’ensemble de l’Afrique qui est le berceau de l’humanité »… proclame Mohamed Sahnouni.
Thèse afro centriste, on sent une volonté politique derrière, comme celle des chinois à se donner une lignée différente ( qui est possible, il ne faut rien exclure )
------------------- Les Nouvelles découvertes importantes en 2019 -------------------------
Février 2019 : Les restes du plus ancien Dénisovien sont datés de - 195 000 ans..
Depuis 200 000 ans, la grotte de Denisova a abrité plusieurs espèces d'hominidés, et les dernières datations éclairent l'évolution des hominidés en Eurasie.
Les chercheurs ont pu ainsi déterminer que la plus ancienne trace de la présence des Denisoviens sur le site était estimée entre 122 700 et 194 400 ans . Concernant les Néandertaliens, l’occupation la plus ancienne datait entre –130 000 et – 90 000 ans. Le fossile issu d’un métissage entre Néandertal et Denisova était quant à lui âgé entre 118 000 et 79 000 ans.
Le site de Denisova a été occupé par des Dénisoviens et des Néandertaliens durant les périodes froides et chaudes, sur une période comprise entre - 200 000 et -50 000 ans. (Photo = Molaires du plus ancien Denisovien datant de 195 000 ans)
Avril 2019 : Homo luzonensis, une nouvelle espèce humaine aux Philippines
Un nouvel arrivant dans la lignée humaine dont la place n’est pas encore définie mais qui appartient au genre Homo. L’île de Luzon n’a pas été reliée au continent depuis 2,5 millions d’années. Cet isolement a permis le développement d’une faune et d’une flore qui sont propres à l’île (endémiques). Mais une question se pose : comment ces premiers hominidés sont arrivés jusque là !
Homo luzonensis représente vraisemblablement une espèce du genre Homo ayant évolué sous les effets de l'endémisme insulaire, un peu à la manière d'Homo floresiensis sur l'île de Flores en Indonésie. L'endémisme insulaire pourrait notamment être l'une des explications possibles pour la "réapparition" de caractéristiques primitives ».
Juillet 2019 : Un Homo sapiens en Grèce daté de - 210 000 ans ?
Ancien fossile, nouvelle étude, nouvelle datation et finalement nouvelle attribution ! Apidima 1 serait, de fait, le plus ancien Homo sapiens découvert en dehors de l’Afrique.
Un petit point préalable sur l’évolution de notre espèce, Homo sapiens. Au vu des dernières publications et études il apparaît que les premiers Homo sapiens, datés de -300 000 ans, ont été identifiés au Djebel Irhoud il y a 2 ans, au Maroc. En dehors d’Afrique, les plus anciens restes d’Homo sapiens sont signalés en Israël et datent, au plus, de 194 000 ans. Selon les fossiles mis au jour il était admis jusqu’à présent que les premières vagues d’Homo sapiens à s’aventurer en Europe étaient datées entre -70 000 et - 60 000 ans.
L'anthropologue Chris Stringer lui même, qui a pris part à l'étude, indique qu'il est logique et sain d'être septique face à une telle annonce. Mais il rajoute que «Nous n’avons pas l’os frontal, les arcades, la face, les dents ou le menton, mais aucun d’entre eux n’aurait pu être moins moderne !»
Le paléoanthopologue Antoine Balzeau (CNRS) estime que le fragment pourrait appartenir à un Homo Sapiens mais qu'il manque beaucoup trop de données pour être aussi affirmatif que les auteurs de l'étude. Il rajoute que la proximité d'un autre crâne néandertalien ne va d'ailleurs pas dans le sens de la conclusion de l'étude.
Directeur de recherche au CNRS, Bruno Maureille, est encore plus tranchant et indique que Apidima 1 n'est probablement pas un crâne d'Homo sapiens et qu'il appartenait plus certainement à un Homo neanderthalensis.
Pour infirmer ou confirmer cette étude, il faudrait trouver d'autres crânes d'Homo sapiens aussi anciens en Europe.
Octobre 2019 : Le lapin, petit gibier de choix pour Néandertal
Il y a 70 000 ans, les Néandertaliens exploitaient intensément les lapins pour leur viande et leur fourrure
L'analyse des restes de lapins vieux de 70 000 ans provenant du site archéologique de Pié Lombard, dans les Alpes-Maritimes, a permis de démontrer que les lapins étaient au cœur de la sphère socio-économique des groupes néandertaliens, aussi bien pour la consommation de leur viande que pour le traitement de leur fourrure. Cela implique l'utilisation récurrente de techniques d'acquisition sophistiquées, auparavant connues uniquement pour les sites paléolithiques occupés par Homo sapiens. L’étude a été publiée le 5 octobre 2019 dans la revue Quaternary Science Reviews.
Novembre 2019 : Une nouvelle espèce de grand singe : Danuvius guggenmosi…
Plusieurs individus d’une espèce nouvellement découverte en Bavière, devaient se déplacer de manière bipède, mais dans les arbres…
Grâce aux os bien conservés de ses membres, de la colonne vertèbrale, des doigts et des orteils, il a été possible de reconstruire la manière dont Danuvius guggenmosi se déplaçait dans son environnement
Cette forme de locomotion hybride, mélangeant la suspension par les bras avec une marche sur les branches, est inédite. "Notre dernier ancêtre commun avec les grands singes ne ressemble ni à un chimpanzé ni à aucun grand singe vivant - il a peut-être ressemblé à Danuvius", déclare Böhme.
Décembre 2019 : Une Vénus gravetienne découverte à Amiens.
Renancourt, une nouvelle statuette féminine du paléolithique supérieur ancien (35 000 – 15 000) a été découverte en 2019
Le site d’Amiens-Renancourt est aujourd’hui un des rares témoignages de la présence de l’Homme moderne (Homo sapiens) au début du Paléolithique supérieur dans le nord de la France.
------------------- Les Nouvelles découvertes importantes en 2020 -------------------------
Janvier 2020 : Les derniers représentants de l’espèce Homo erectus ont 108 000 ans…
C’est sur l’île indonésienne de Java que la dernière colonie d’Homo erectus identifiés a été datée entre 108 000 et 117 000 ans.
Dans l’évolution de l’Homme, Homo erectus est apparu en Afrique il y a 2 millions d’années. Puis il a étendu son territoire vers l’Asie et probablement vers l’Europe. Il est arrivé sur l’Ile de Java il y a 1 400 000 ans. Il y a 400 000 ans, Homo erectus a disparu de l’ensemble des sites dans le monde, à l’exception notable de l’île de Java.
Le moment était propice car la zone autour de Ngandong était alors principalement constituée de prairies, le même environnement qui abritait l'espèce en Afrique. Les plantes et les animaux étaient abondants. Une population d’Homo erectus s’est opportunément installée et a commencé à évoluer distinctement.
Il y a 130 000 ans, ce petit « paradis » subit des modifications radicales du climat et de l’environnement provoquant la déchéance des populations d’hominidés.
"Ce site est la dernière apparition connue d'Homo erectus trouvée partout dans le monde", explique Russell Ciochon. "Nous ne pouvons pas dire que nous avons trouvé la date de l'extinction, mais nous avons daté sa dernière preuve de présence. Nous n'avons aucune preuve qu'Homo erectus ait vécu plus tard que cela ailleurs."
Février 2020 : Une nouvelle population d’hominidés : les super-archaïques
L’apport d’un ADN d’hominidé a été identifié avant la séparation des Néandertaliens et des Denisoviens.
En remontant le temps, le généticien a démontré qu’une population eurasienne qualifiée de «super-archaïques» s’est croisée avec un ancêtre commun aux Néandertaliens et aux Denisoviens il y a environ 700 000 ans. L'événement a eu lieu entre deux populations qui étaient très éloignées les unes des autres.
Cette population super-archaïque s’était séparée des toutes les autres lignées humaines il y a environ 2 millions d’années… ce qui peut correspondre avec les fossiles humains découverts en Eurasie et datés de 1,85 millions d’années.
Les grandes migrations
Avec l’intégration de cette nouvelle population les chercheurs déduisent qu'il y a eu trois vagues de migration humaine en Eurasie.
La première a eu lieu il y a deux millions d'années lorsque les super-archaïques ont migré en Eurasie et se sont multipliés en une grande population.
Pour la deuxième, les ancêtres Néandertaliens-Denisoviens ont émigré en Eurasie il y a 700 000 ans, et se sont rapidement métissés avec les descendants des super-archaïques.
Enfin, il y a 50 000 ans, les hommes modernes se sont étendus à l'Eurasie où nous savons qu'ils se sont croisés avec d'autres humains anciens, y compris avec les Néandertaliens.
Avril 2020 : Le plus vieil Homo erectus trouvé est daté de 2 millions d'années à Drimolen en Afrique du Sud. Daté de 2 millions d’années, c’est donc plus de 200 000 ans en arrière par rapport au plus ancien représentant de l’espèce connu jusqu’à présent.
Avril 2020 : Homo antecessor, un ancêtre majeur de la lignée Homo il y a 800 000 ans
Les célèbres fossiles d’hominidés trouvés à La Gran Dolina, à Atapuerca, contiennent des protéines qui peuvent aider à la compréhension de l’espèce.
La nouvelle étude est «un document historique», explique Mark Collard, un archéologue de l'Université Simon Fraser qui n’appartenait pas à cette équipe de chercheurs. "L'analyse des protéines anciennes promet d'être aussi excitante que l'analyse de l'ADN ancienne pour faire la lumière sur l'évolution humaine."
Décembre 2020 : Nouvelles études de l'ADN des sédiments de la grotte de Baishiya au Tibet
En replaçant les brins d’ADN dans les strates les chercheurs ont pu reconstituer la chronologie des occupations denisoviennes dans la grotte de Baishiya. Ces hominidés sont passées par Baishiya à plusieurs reprises entre -100 000 et -45 000 ans.
Des Denisoviens adaptés
Cette présence régulière des Dénisoviens est à mettre en parallèle avec l’altitude à laquelle est située la grotte de Baishiya qui se trouve à 3280 mètres.
Pour que ces premiers hommes parcourent régulièrement le plateau tibétain entre -160 000 et -45 000 ans ils devaient être parfaitement adaptés à vivre en haute altitude sans en supporter les maux (gêne respiratoire, maux de tête, nausées…). Les généticiens ont pu établir que, comme les habitants actuels du Tibet, les Denisoviens avaient une mutation du gène EPAS1 qui augmente la résistance au manque d’oxygène. Ils sont probablement légués cette variante aux tibétains lors de mixage de population.
------------------- Les Nouvelles découvertes importantes en 2021 -------------------------
Juin 2021 : Une nouvelle espèce identifiée en Asi :, Homo longi. Mais il pourrait être un Dénosivien
Un crâne découvert depuis 1933 permet de rajouter une espèce au genre Homo. Baptisé Dragon Man, le fossile créé un petit cataclysme dans le monde de l’évolution humaine…
En 2018, le crâne est sorti de sa cachette et conservé au Musée de Géoscience de l’Université Hebei GEO à Shijiazhuang.
Une équipe de chercheurs chinois et le paléoanthropologue britannique Chris Stringer ont pu lancer différentes études pour déterminer son espèce et son âge ainsi que ses caractéristiques morphologiques, et enfin reconstituer l’histoire de cette espèce et sa place dans l’évolution de l’humanité.
Par rapports aux autres hominidés on peut donc parler d’une espèce possédant une « grosse tête » assez large mais avec un cerveau de taille plus classique. Ces caractéristiques archaïques peuvent faire penser à un néandertalien mais ce n’est pas le cas.
"Le crâne présente une combinaison de mosaïques de caractéristiques primitives et plus modernes, le distinguant de toutes les autres espèces humaines", a expliqué le professeur Qiang Ji.
Le professeur Marta Mirazon Lahr, de l'Université de Cambridge, pense que Dragon Man était, en fait, un Denisovien. Elle complète en indiquant que "les Dénisoviens sont une population principalement connue par son ADN. La mâchoire trouvée sur le plateau tibétain pourrait appartenir à un Dénisoviens. Et la mâchoire du Tibet et celle de Dragon Man Dragon se ressemblent..."
Jean-Jacques Hublin, paléoanthopologue (Collège de France), déclare à la Revue La Recherche que "cette mandibule, beaucoup plus complète que les restes de l’Altaï, a des caractères morphologiques que l’on peut comparer à ceux d’autres fossiles chinois. Cela conforte l’idée que, très probablement, tous ces fossiles sont des Dénisoviens. Ce crâne de Harbin, est, pour moi le plus complet des fossiles dénisoviens."
Septembre 2021 : Traces de pas au Nouveau Mexique il a à 21 000 ans
C'est au Nouveau-Mexique que des empreintes de pas humains ont été datées entre -21 000 et -23 000 ans.
Basés sur la taille des empreintes, les scientifiques pensent que les traces ont été principalement faites par des adolescents et de jeunes enfants faisant des allers-retours. Quelques empreintes plus grandes montrent qu'un adulte au moins était présent. Les traces sont attribuées à Homo sapiens. Les chercheurs émettent l'hypothèse que les plus jeunes allaient et venaient sur les berges pour aider le clan dans la chasse.
Cette découverte bouscule une fois de plus l'hypothèse du passage par le Détroit de Bering quand un corridor était ouvert à travers la glace il y a 15 000 ans laissant passer des groupes d'individus venant d'Asie.
Dans le cas de ces traces de pas d’environ 22 000 ans, ajoute-t-il, « l’étude montre une découverte au caractère anthropique incontestable. Donc si ces datations se confirment et qu’elles ne sont pas remises en cause, alors il s’agira d’une des découvertes majeures de la préhistoire américaine de ces dernières décennies ».
Novembre 2021 : Homo bodoensis, un nouveau nom pour remplacer Homo heidelbergensis et rhodesiensis. L'annonce d'Homo bodoensis espère simplifier et clarifier ce chapitre mal compris mais important de l'évolution humaine.
Le nouveau nom est basé sur une réévaluation des fossiles existants d'Afrique et d'Eurasie de cette période. Traditionnellement, ces fossiles ont été attribués de manière variable à Homo heidelbergensis (principalement en Europe) ou à Homo rhodesiensis (spécifiquement en Afrique), qui portaient tous deux des définitions multiples, souvent contradictoires.
Pour brouiller davantage le récit, les fossiles africains datés de cette période ont parfois été classifiés à la fois H. heidelbergensis et H. rhodesiensis ! Par ailleurs H. rhodesiensis est mal défini et cette dénomination n'a jamais été complétement acceptée.
------------ L'Arbre Généalogique de L'Homo Chronologiquement : 1/2 ---------------
- HOMO RUDOLFENSIS : Entre 2,4 et 1,8 Millions d'années : Découverte en 1972, elle tire son nom du lac Rudolf, ancien nom du lac Turkana, au Kenya. Homo rudolfensis et Homo habilis sont les espèces décrites du genre Homo les plus anciennes. La capacité crânienne d'Homo rudolfensis est de 750 cm3 en moyenne. Elle est donc supérieure à celle d'Homo habilis (650 cm3 en moyenne). Il serait également un peu plus grand
Homo rudolfensis cohabitait en Afrique de l'Est avec Paranthropus boisei, Homo habilis et Homo ergaster. Australopithecus sediba, Paranthropus robustus et Homo gautengensis, en Afrique australe, et Homo georgicus, en Géorgie, vivaient également à la même époque.
Taille : 1,40 m ; Poids : 50 kg ; Localisation : Afrique orientale dont Kenya ; Habitat : Savane arborée et ouverte : Feu : Non ; Outils : ?
- HOMO HABILIS : Entre 2,3 et 1,5 millions d’années : Découverte en 1960 sur le site d'Olduvai en Tanzanie.
Homo habilis maitrisait la bipédie permanente, même si celle-ci n'apparaît pas avec lui, car elle est déjà présente chez l'Australopithèque. Sa capacité crânienne allait de de 550 à 680 cm3. Son nom veut dire « Homme habile », car il était capable de fabriquer et d'utiliser des outils.
Mode de vie :
En revanche, ses membres postérieurs courts n’en faisaient pas un aussi bon marcheur que les espèces d'Homo ultérieures. Il était omnivore. Ce n'était pas un chasseur, mais plutôt un charognard : il se nourrissait de fruits, de racines, de petits animaux, et de charognes. Il fabriquait et utilisait des outils simples, en pierre taillée : il s'agit de galets aménagés, ou choppers, et d'éclats tranchants, qui lui servaient à découper des morceaux de viande, et à briser les os. Il vivait jusqu'à 30/40 ans
Taille : 1,15 à 1,30 m ; Poids : 30 à 40 kg ; Localisation : Afrique oriental et australe ; Habitat : Savanes arborées et humide ; Feux : ? ; Outils : fabriqués
- HOMO ERGASTER : Entre 1,9 et 1 million d'année : Découverte en 1971 au Kenya. Homo Ergaster veut dire "Homme Artisan". Son volume endocrânien varie de 750 à 1 050 cm3, avec une tendance à l'augmentation au fil du temps. Cet accroissement du volume du cerveau semble avoir été favorisé par une consommation régulière de viande
Par sa silhouette, l'Homo ergaster ressemble à l'homme moderne. Tous les spécimens retrouvés sont de grande taille (1.70m). L'étude de ses membres inférieurs indique qu'il était non seulement un bipède accompli mais certainement un excellent marcheur capable de courir sur de longues distances.
Mode de vie
L'Homo ergaster est une véritable rupture dans l'arbre des hominidés : il s'affranchit véritablement du monde des arbres, s'approprie le feu et invente le biface symétrique.
De plus, il apparaît comme étant le premier hominidé à consommer régulièrement de la viande.
Pour Pascal Picq, c'est le premier vrai représentant du genre Homo : il fait mieux qu'utiliser son environnement (comme le ferait un chimpanzé), il le transforme.
Taille :1,55 à 1,70 m ; Poids :50 à 65 kg ; Localisation : Afrique (Kenya), Europe du sud
Habitat : Savane, plaines ; Feux : maîtrisés ; Outils : fabriqués
- HOMO GEORGICUS : Il y a environ 1,8 Millions d'années : communément appelé l’Homme de Dmanissi. (Ville de Géorgie ou il a été découvert). C'est le plus vieil européen connu à ce jour. Probable descendant d'Homo habilis, il était pourvu d'une forte mâchoire et avait une faible capacité crânienne : son cerveau atteignait environ 750 grammes (entre 650 et 800 cm3 de capacité crânienne).
Il a produit les premiers outils taillés actuellement connus. Il vivait dans un environnement de girafes, d'éléphants et d'autruches.
Taille :1,45 à 1,55 m ; Poids :50 kg ; Localisation : Eurasie ; Habitat : ?
Feux : ? Outils : fabriqués
- HOMO ERECTUS : Entre 2 Millions et 100 000 ans années : Ses fossiles les plus récents ont été trouvés sur le site de Ngandong, à Java, en Indonésie, où ils sont datés d'environ 110 000 ans. Homo erectus signifie littéralement « homme dressé, droit » Car lors de sa découverte en 1894 Il s'agissait de la plus ancienne forme bipède connue d'Hominina, mais elle a été supplantée dès 1924 par la découverte du premier Australopithèque en Afrique du Sud. Avec un volume cérébral compris entre 850 et 1100 cm3, c'est le premier hominidé qui dépasse les 1000 cm3 ( à comparer à nos 1350 cm3 actuels, en moyenne).
Mode de vie :
Les Homo erectus maîtrisaient la taille de la pierre (fabrication de bifaces symétriques et d'hachereaux). Il s'établissaient en campement et pratiquaient la cueillette et la chasse.
Ce sont également les premiers hominidés qui ont maîtrisé le feu. Une étude publiée en 2011 donne même à Homo erectus la capacité de faire cuire ses aliments.
Par ailleurs Homo erectus est le premier hominidé à migrer hors d'Afrique. Ce ne sont pas des exodes de masses mais plutôt de petits groupes de chasseurs qui partent vers le Nord, probablement en suivant des troupeaux d'animaux. On retrouve donc des restes fossiles d'Homo erectus en Europe et en Asie.
Taille : 1,50 à 1,65 m ; Poids : 45 à 55 kg ; Localisation : Asie, Afrique, Europe ; Habitat : Savanes, forêts ; Feux : maîtrisés ; Outils : fabriqués
- HOMO NALEDI : Entre 335 et 236 000 ans. Découverte en 2013 en Afrique du Sud. Les fossiles ont été trouvés dans les Grottes de Rising Star, près de Johannesbourg. Si le crâne est de par sa forme, dans la variabilité des premiers Homo, sa petite taille le rapproche des australopithèques, avec un volume endocrânien compris entre 465 et 560 cm3
Un mélange étonnant...
La morphologie d'Homo naledi laisse les anthropologues dans l'expectative : le bas du corps est proche des Homo Sapiens alors que le haut ressemble à celui des chimpanzés actuels ! Globalement ses pieds montrent une très bonne adptation à la bipédie mais ses mains aux phalanges courbées le rapproche d'une locomotion plus arboricole adaptée au grimper et à la suspension. Ses possiblités arboricoles ont donc été utilisées par Homo naledi pour grimper, escalader quand le paysage évoluait et que les arbres devenaient de plus en plus rares. Ce qui ne lempéchait pas de pratiquer une vraie bipédie au sol, quand il descendait des falaises et des grottes.
Taille : 1.50m ; Poids : 40 à 56 kg ; Localisation : Afrique du Sud ; Habitat : ? ; Feux : ? Outils : ?
Les 6 autres arrivent ensuite.
Le 19 décembre 2021 à 22:08:02 :
Est ce que tu crois que les hommes ont une âme ?
Je pense qu'on a une âme et qu'elle est sur terre pour guérir et qu'après notre mort, notre âme habitera un autre véhicule (un autre corps si tu préfères). Donc je crois en la réincarnation
Le 19 décembre 2021 à 22:09:29 :
Le 19 décembre 2021 à 22:08:02 :
Est ce que tu crois que les hommes ont une âme ?Je pense qu'on a une âme et qu'elle est sur terre pour guérir et qu'après notre mort, notre âme habitera un autre véhicule (un autre corps si tu préfères). Donc je crois en la réincarnation
La théorie de l'évolution ne s'accorde qu'a l'évolution physique, mais quid d'une "évolution" de l'âme, qui est immatérielle ?
D'une âme de singe a une âme d'homme ce n'est pas possible.
La forme (l'âme) détermine la matière (le corps).
Le 19 décembre 2021 à 22:21:17 :
Le 19 décembre 2021 à 22:09:29 :
Le 19 décembre 2021 à 22:08:02 :
Est ce que tu crois que les hommes ont une âme ?Je pense qu'on a une âme et qu'elle est sur terre pour guérir et qu'après notre mort, notre âme habitera un autre véhicule (un autre corps si tu préfères). Donc je crois en la réincarnation
La théorie de l'évolution ne s'accorde qu'a l'évolution physique, mais quid d'une "évolution" de l'âme, qui est immatérielle ?
D'une âme de singe a une âme d'homme ce n'est pas possible.
La forme (l'âme) détermine la matière (le corps).
Mon imagination ne va pas aussi loin dans le temps que ça.
J'ai envie de croire que L'âme repart dès qu'elle a finit son séjour sur terre, dès qu'elle a accomplie sa mission après des passages successives dans plusieurs corps humains.
Mais ça c'est très subjectif et métaphysique.
------------ L'Arbre Généalogique de L'Homo Chronologiquement : 2/2 ---------------
- HOMO HEIDELBERGENSIS : Entre 700 000 et 220 000 ans. Il est considéré comme l'ancêtre probable de l'Homme de Néandertal et de l'Homme de Denisova. C'est en 1907 que le premier fossile d'Homo heidelbergensis a été identifié, dans une sablière près de Heidelberg en Allemagne. Ce premier fossile n'était constitué que d'une mandibule, et a été daté à partir de la faune de mammifères qui l'accompagnait. La capacité crânienne d'Homo heidelbergensis est comprise entre 1000 et 1300 cm3
Mode de vie :
L'Homo heidelbergensis était un grand chasseur d'animaux. Il taillait des outils en silex et était peut-être cannibale. Il vivait dans les grottes, enterrait ses morts, savait probablement parler et utilisait le feu. Il a inventé l'éclat Levallois et a perfectionné les bifaces
Taille : 1,55 à 1,65 m ; Poids : de 65 à 80 kg ; Localisation : Afrique, Europe, Asie occidentale ; Habitat : Régions tempérées et chaudes ; Feux : ? Outils : Fabrication probable de bifaces.
- HOMME DE DENISOVA : Entre de 400 à 40 milliers d'années. Identifiée par analyse génétique en mars 2010 à partir d'une phalange humaine fossile datée d'environ 41 000 ans appartenant à une femme. Ce fossile a été trouvé dans la grotte de Denisova, dans les montagnes de l'Altaï en Sibérie (Russie)
L'analyse ultérieure du génome nucléaire a montré que les Dénisoviens partageaient un ancêtre commun avec les Néandertaliens, et qu'ils se sont hybridés avec les ancêtres de certains hommes modernes (3 à 5 % de l'ADN des Mélanésiens et des Aborigènes d'Australie est issu des Dénisoviens). De même, ils auraient transmis aux Tibétains un gène permettant leur adaptation à la vie en altitude
Les Dénisoviens étaient des humains robustes et adaptés à la vie en haute altitude. De façon plus détaillée il y a 300.000 à 400.000 ans, un groupe ancestral d’Homo heidelbergensis quitte l'Afrique et se sépare en 3 populations peu après . Une branche se dirige et s’installe en Europe de l’ouest et deviendra les néandertaliens. Un autre groupe part à l’est et formera les Denisoviens. Quant aux Homo heidelbergensis restés en Afrique il vont évoluer vers Homo sapiens et quitter ce continent il y a 60 000 ans.
Taille : ? ; Poids : ? ; Localisation : Altaï sud de la Sibérie ; Tibet
Habitat : Age glaciaire, steppes , Feux : Probablement maîtrisés ; Outils : Oui
- HOMO NEANDERTHALENSIS : Entre 400 à - 30 milliers d'années.
Si le premier fossile "médiatisé" a été trouvé à Néandertal en 1856 (en Allemagne), c'est à la Chapelle-aux-Saints que le premier sujet complet a été découvert. Sa capacité crânienne évolue de 1500 à 1750 cm3, supérieure à celle de l'Homo sapiens mais il est plus petit (en taille) que lui...
Si de manière globale la morphologie de Néandertal est semblable à celle d'Homo sapiens, il existe de nombreuses différences si l'on compare les squelettes des deux espèces. Pour Néandertal, plus trapu, la cage thoracique est évasée, l'avant bras est de même taille que le bras, les membre inférieurs sont plus courts. es humains actuels non africains possèdent entre 1,8 et 2,6 % de gènes néandertaliens, acquis par hybridation il y a environ 50 000 ans peu après leur sortie d'Afrique, et plus de 30 % du génome de Néandertal survit dans l'ensemble de la population actuelle à différents endroits de notre génome
Taille :1,55 à 1,65 m ; Poids : 70 à 90 kg ; Localisation : Europe, Asie ; Habitat : tempéré ; Feux : maîtrisés ; Outils : fabriqués
- HOMO SAPIENS : Entre 300 000 ans et Aujourd'hui. Le plus ancien fossile d'Homo sapiens a été retrouvé en 2017 sur le site du Jbel Irhoud au Maroc. C'est une espèce de primates originaire d'Afrique qui s'est aujourd'hui répandue et naturalisée sur l'ensemble de la planète hormis l'Antarctique. Sa capacité crânienne s'est modifiée... passant de 1100 cm3 pour les premiers sapiens à 1 650 cm3 il y a 40 000 ans pour "se retrouver" à 1400 cm3 actuellement.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il y a 120 milliers d'années cet "ancêtre" était déjà assez grand... Et pour les hommes récents (- 40 000 ans) on estime sa taille entre 1,77 et plus de 1,90 mètre.
- Constructeur d'outils de plus en plus perfectionnés (souvent des armes), il s'est aussi lancé dans la création artistique et nous a laissé de nombreuses fresques (comme Chauvet ou Lascaux).
- Peu après l' arrivée des Homo sapiens en Europe, les Néanderthaliens ont disparu. Sans pour l'accuser formellement, il est possible qu'Homo sapiens soit l'une des cause de son extinction. Par ailleurs on a retrouvés dans le génome individuel des Homo sapiens 3% de celui des néandertaliens...
- Homo sapiens est la seule espèce a avoir introduit dans son alimentation, en plus de la viande, du poisson, des plantes et des tubercules, une dose de lait qui était jusque là réservée aux enfants.
- HOMO LUZONENSIS : Entre - 67 000 à - 50 000 ans. L'Homme de Callao ou Homme de Luçon est le nom donné à un ensemble de fossiles correspondant à au moins trois individus, découverts à partir de 2007 dans la grotte de Callao, aux Philippines. Crâne
Pas de chance pour les reconstitutions de la face et du crâne, aucun reste crânien n'a encore été découvert
Pour Florent Détroit, les dents sont plus petites que celles d'Homo sapiens ou même d'Homo floresiensis, il est donc raisonnable de penser qu'il est encore plus petit.
Les pieds d'Homo luzonensis présentent également des particularités que l'on ne s'attend pas à trouver chez un homininé contemporain des bipèdes Homo sapiens et Homo neandertahlensis il y a 50 000 ans seulement.
La phalange trouvée, recourbée, montre qu'Homo luzonenesis ne dédaignait pas monter aux arbres et progresser de branches en branches. Ce type de locomotion ressemble à celui des australopithèques qui pratiquaient une locomotion arboricole et bipède.
Taille : Petit stature ; Poids : ? ; Localisation : Asie du Sud-Est ; Habitat : Tropical ; Feux : pas de traces de combustion ; Outils : Pas d'outil associés
- HOMO FLORESIENSIS : . Entre - 190 000 ans à - 60 000 ans. Découverts en 2003 dans la grotte de Liang Bua, sur l'île indonésienne de Florès. Homo floresiensis était de petite taille (entre 1 m et 1,10 m), peut-être en raison d'un processus de nanisme insulaire, à l'instar d'autres populations de l'île. Il a une capacité crânienne plus proche du chimpanzé que de l'Homo sapiens : 380 cm3. Cela n'enlève rien, par ailleurs, à ses capacités cognitives puisque de nombreux outils ont été retrouvés sur le site.
Comme l'Homme de Cro-Magnon, notre ancêtre, il marchait debout, chassait, fabriquait des outils et savait utiliser le feu. Cette espèce n'est pas encore très bien connue, on ignore notamment comment elle a disparu.
Il fréquentait les grottes, et côtoyait des éléphants nains, des rongeurs géants et des dragons de Komodo.
es caractères propres, comme les proportions entre la face et le crâne, la flexion de la base de ce dernier ou des petites canines, évoquent clairement une descendance d'Homo erectus et l'éloignent définitivement de l'espèce Australopithecus.
On peut supposer que c'est une éruption volcanique, il y a 12 000 ans, qui a éradiqué tous les représentants de cette espèce insulaire.
Taille : 1,00 m ; Poids : 16 - 28 kg ; Localisation : Indonésie, Ile de Flores
Habitat : Arboré ; Feux : maîtrisés Outils : fabriqués
Le 20 décembre 2021 à 03:46:50 :
Cette mine d'orC'est pas ma période préféré mais j'ai hâte de voir la suite
Khey
Je connaissais déjà un petit peu mais c'était très léger. Je découvre et je me bâti une solide culture générale concernant les Hominidés au fil des reportages et des articles. Par contre ça prends beaucoup de temps pour la mise en page
----------------------------------------🔥 La Maîtrise du Feu 🔥--------------------------------------------
La maîtrise du feu est importante dans l'évolution humaine. C'est l'une des premières preuves de notre humanité. En effet, l'homme est le seul animal qui a non seulement domestiqué le feu
"Aux environs de 400 000 ans, avec l'apparition des premiers foyers aménagés, se développe vraisemblablement autour du feu une vie sociale plus organisée. Le feu a été un formidable moteur d'hominisation. Il éclaire et prolonge le jour aux dépens de la nuit ; il a permis à l'homme de pénétrer dans les cavernes. Il réchauffe et allonge l'été aux dépens de l'hiver ; il a permis à l'homme d'envahir les zones tempérées froides de la planète. Il permet de cuire la nourriture et, en conséquence, de faire reculer les parasitoses. Il améliore la fabrication des outils en permettant de durcir au feu la pointe des épieux. Mais c'est surtout un facteur de convivialité". Henry de Lumley (2004).
🌏Zhoukoudian : un foyer chinois de 400 000 ans :
Les premières traces de feu entretenues sont datées de
- 400 000 ans, à Zhoukoudian en Chine. On y a retrouvé de nombreuses pièces en os et des pointes de bois de cerfs, toutes durcies au feu. D'une manière générale on estime que l'utilisation du feu s'est généralisée en Europe il y a environ - 400 000 ans.
🌍Et l'Afrique ? :
Quelques sites sur le continent africain présentent également des traces de combustions anciennes (1,5 Ma) mais certainement dues à des incendies naturels : Chesowanja et Gadeb (Ethiopie), Bodo (Kénya). Le site de Wonderwerk, en Afrique du Sud, présente des ossements calcinés il y a 1 million d'années... Le feu était-il déjà maîtrise par les hominidés à cette époque ?
🔥Pourquoi faire du feu ? :
La production de chaleur
Neige, pluies et longues périodes de froid, nos ancêtres ont rapidement dû préférer la proximité d'un foyer aux rigueurs du climat. Positionné à l'entrée d'une grotte, le feu permettait de chauffer rapidement l'espace. Les hommes pouvaient donc se regrouper et profiter d'un environnement plus hospitalier.
🥋Protection :
Comme indiqué en début d'article, l'homme est le seul animal à avoir domestiqué le feu, et surtout la peur qu'il exerce ! Un feu entretenu, ou une simple torche enflammée, suffisent à effrayer ou éloigner les animaux sauvages. Cette défense passive a dû donner un net avantage aux tribus qui maîtrisaient son utilisation.
🍖Cuisson des aliments :
Hasard, accident... on ignore comment nos ancêtres ont pu découvrir la cuisson des aliments... Mais on peut imaginer les avantages immédiats qu'ils ont pu en tirer : mastication plus aisée, digestion facilitée, goût plus agréable. Les nombreux restes d'os d'animaux retrouvés dans les foyers démontrent que la pratique s'est rapidement développée.
🔥Comment faire du feu ? :
Contrairement à une idée reçue, nos ancêtres ne frottaient pas 2 silex pour allumer un feu... Cela ne sert à rien
1ère Méthode : (La Percussion) : Il faut 3 éléments :
1) Du silex
2) Du minerai de fer (de la pyrite ou de la marcassite)
3) Un initiateur (un végétal ou un champignon).
La percussion du silex sur le minerai de fer (comme avec un briquet) éjecte des étincelles sur l'initiateur et durent pendant 2 secondes. C'est un temps suffisant pour provoquer des braises qui seront entretenues ensuite avec des herbes sèches.
2ème Méthode (La Friction) :
Cette méthode ne nécessite que deux morceaux de bois. Le frottement de l'un sur l'autre génère un tas de sciure échauffé. Ce "nid" de chaleur va générer quelques braises... qui permettront d'allumer ensuite des brindilles sèches...
Le principal problème consiste à bien choisir les essences de bois en fonction du but recherché.
Cette méthode a laissé peu de traces anciennes (le bois ne se conservant que dans certaines conditions).
🔥Nos ancêtres qui ont maîtrisé le feu :
Les Voici : Homo Erectus ; Homo Floresiensis ; Homo Sapiens ;Homo Neanderthalensis
Le 21 décembre 2021 à 00:15:20 :
----------------------------------------🔥 La Maîtrise du Feu 🔥--------------------------------------------La maîtrise du feu est importante dans l'évolution humaine. C'est l'une des premières preuves de notre humanité. En effet, l'homme est le seul animal qui a non seulement domestiqué le feu
"Aux environs de 400 000 ans, avec l'apparition des premiers foyers aménagés, se développe vraisemblablement autour du feu une vie sociale plus organisée. Le feu a été un formidable moteur d'hominisation. Il éclaire et prolonge le jour aux dépens de la nuit ; il a permis à l'homme de pénétrer dans les cavernes. Il réchauffe et allonge l'été aux dépens de l'hiver ; il a permis à l'homme d'envahir les zones tempérées froides de la planète. Il permet de cuire la nourriture et, en conséquence, de faire reculer les parasitoses. Il améliore la fabrication des outils en permettant de durcir au feu la pointe des épieux. Mais c'est surtout un facteur de convivialité". Henry de Lumley (2004).
🌏Zhoukoudian : un foyer chinois de 400 000 ans :
Les premières traces de feu entretenues sont datées de
- 400 000 ans, à Zhoukoudian en Chine. On y a retrouvé de nombreuses pièces en os et des pointes de bois de cerfs, toutes durcies au feu. D'une manière générale on estime que l'utilisation du feu s'est généralisée en Europe il y a environ - 400 000 ans.🌍Et l'Afrique ? :
Quelques sites sur le continent africain présentent également des traces de combustions anciennes (1,5 Ma) mais certainement dues à des incendies naturels : Chesowanja et Gadeb (Ethiopie), Bodo (Kénya). Le site de Wonderwerk, en Afrique du Sud, présente des ossements calcinés il y a 1 million d'années... Le feu était-il déjà maîtrise par les hominidés à cette époque ?🔥Pourquoi faire du feu ? :
La production de chaleur
Neige, pluies et longues périodes de froid, nos ancêtres ont rapidement dû préférer la proximité d'un foyer aux rigueurs du climat. Positionné à l'entrée d'une grotte, le feu permettait de chauffer rapidement l'espace. Les hommes pouvaient donc se regrouper et profiter d'un environnement plus hospitalier.🥋Protection :
Comme indiqué en début d'article, l'homme est le seul animal à avoir domestiqué le feu, et surtout la peur qu'il exerce ! Un feu entretenu, ou une simple torche enflammée, suffisent à effrayer ou éloigner les animaux sauvages. Cette défense passive a dû donner un net avantage aux tribus qui maîtrisaient son utilisation.🍖Cuisson des aliments :
Hasard, accident... on ignore comment nos ancêtres ont pu découvrir la cuisson des aliments... Mais on peut imaginer les avantages immédiats qu'ils ont pu en tirer : mastication plus aisée, digestion facilitée, goût plus agréable. Les nombreux restes d'os d'animaux retrouvés dans les foyers démontrent que la pratique s'est rapidement développée.🔥Comment faire du feu ? :
Contrairement à une idée reçue, nos ancêtres ne frottaient pas 2 silex pour allumer un feu... Cela ne sert à rien1ère Méthode : (La Percussion) : Il faut 3 éléments :
1) Du silex
2) Du minerai de fer (de la pyrite ou de la marcassite)
3) Un initiateur (un végétal ou un champignon).La percussion du silex sur le minerai de fer (comme avec un briquet) éjecte des étincelles sur l'initiateur et durent pendant 2 secondes. C'est un temps suffisant pour provoquer des braises qui seront entretenues ensuite avec des herbes sèches.
2ème Méthode (La Friction) :
Cette méthode ne nécessite que deux morceaux de bois. Le frottement de l'un sur l'autre génère un tas de sciure échauffé. Ce "nid" de chaleur va générer quelques braises... qui permettront d'allumer ensuite des brindilles sèches...
Le principal problème consiste à bien choisir les essences de bois en fonction du but recherché.
Cette méthode a laissé peu de traces anciennes (le bois ne se conservant que dans certaines conditions).🔥Nos ancêtres qui ont maîtrisé le feu :
Les Voici : Homo Erectus ; Homo Floresiensis ; Homo Sapiens ;Homo Neanderthalensis
La conscience humaine procède d'un cerveau plus développé ou d'autre chose ?
Données du topic
- Auteur
- DimashDobby
- Date de création
- 7 décembre 2021 à 06:30:18
- Nb. messages archivés
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