[IL ETAIT UNE FOIS...] L'histoire de l'HUMANITE
C'est un pur Kiff de faire ce topic, car j'ai juste à Copier/Coller ce que j'ai écris sur ce Topic et l'enregistrer en double format : PDF et ODF sur 3 clés USB pour garder tout ça.
Je vous conseille de faire de même, car si vous avez la flemme de faire cela maintenant, peut être que dans 1 mois, 6 mois, 1 an, vous aurez envie d'éplucher et de décortiquer tout ça jusqu'à la Moëlle. Après tout ne sera pas parfait évidemment, il y aura sans doute quelques incohérences ou des faits dans des reportages qui sont pas toujours exacts. Mais ce sera malgré tout une mine d'or d'informations décryptés
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Je vous conseille de faire de même, car si vous avez la flemme de faire cela maintenant, peut être que dans 1 mois, 6 mois, 1 an, vous aurez envie d'éplucher et de décortiquer tout ça jusqu'à la Moëlle. Après tout ne sera pas parfait évidemment, il y aura sans doute quelques incohérences ou des faits dans des reportages qui sont pas toujours exacts. Mais ce sera malgré tout une mine d'or d'informations décryptés
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Je vous conseille de faire de même, car si vous avez la flemme de faire cela maintenant, peut être que dans 1 mois, 6 mois, 1 an, vous aurez envie d'éplucher et de décortiquer tout ça jusqu'à la Moëlle. Après tout ne sera pas parfait évidemment, il y aura sans doute quelques incohérences ou des faits dans des reportages qui sont pas toujours exacts. Mais ce sera malgré tout une mine d'or d'informations décryptés
La Suite dans quelques heures
Le 13 décembre 2021 à 00:48:44 :
On parlera de moi ?
Un reportage complet sur toi je sais pas, mais tu seras forcément quoiqu'il arrive dans des écrits
Le 13 décembre 2021 à 00:49:45 :
Le 13 décembre 2021 à 00:48:44 :
On parlera de moi ?Un reportage complet sur toi je sais pas, mais tu seras forcément quoiqu'il arrive dans des écrits
La classe, up alors
------------------------------------------- L'ART PREHISTORIQUE -------------------------------------------
Les raisons qui ont poussé ces hominidés à créer ces peintures sont encore inconnues et plusieurs théories se sont affrontées au fil du temps... sans que jamais aucune n'obtienne l'assentiment de tous
Depuis 2015, de nouvelles hypothèses sont présentées, comme celle des mythes, ou très récemment, le naturalisme artistique. Avec le totémisme, ce sont les hypothèses qui sont le plus communément acceptées.
On peut distinguer 3 grandes formes d'expressions :
1-) L'Art Pariétal : (Datant essentiellement du Paléolithique supérieur)
Tapi au fond des grottes, l'art pariétal, invisible, attend un rayon de lumière pour pouvoir s'exprimer... Pour le contempler il faut souvent parcourir des centaines de mètres sous terre en apportant sa propre source de lumière. Sans les techniques d'éclairage d'aujourd'hui, l'homme préhistorique devait surmonter ses peurs et faire le même chemin dans une obscurité angoissante, muni d’une torche enflammée ou d’une lampe à graisse...
Les premières découvertes et remises en cause. :
C'est en 1979 que Marcelino Sanz de Sautuola et sa fille de 5 ans découvrent dans la grotte d'Altamira (Espagne) des peintures du grand plafond qui paraissent très anciennes. Les rares échos que suscite son travail sont négatifs : soit les peintures d'Altamira datent du Moyen-Age, soit, pire encore, il s’agit d’une supercherie. Peu de préhistoriens font le déplacement, tous sont hostiles
Mais , les nouvelles découvertes se multiplient.
- 1895, l’exploration de la grotte de La Mouthe, révèle des peintures et gravures pariétales
- 1897, c'est la grotte de Marsoulas qui dévoile ses peintures.
- 1901, les grottes de Combarelles et de Font-de-Gaume montrent des gravures et des peintures partiellement recouvertes d’un voile de calcite, preuve de leur ancienneté.
- 1902, Emile Cartailhac, jusque là opposé à l’existence d’un art préhistorique, publie dans L’Anthropologie un article retentissant : Mea culpa d’un sceptique.
- 1903 Monte Castillo, 1912 Le Tuc d’Audoubert, 1914 Les Trois-Frères, 1940 Lascaux,
- 1956 Rouffignac, 1970 Tito Bustillo, 1989 Cosquer, 1994 Chauvet, 2000 Cussac,
- 2014 le fameux hashtag néandertalien de Gorham pour ne citer que les plus retentissantes.
Datation des œuvres : L’apparition et le développement de l’art pariétal étaient attribués jusqu’à présent à une rupture culturelle du Paléolithique supérieur. Si les dernières traces de l’art pariétal ne sont pas remises en cause, la date et les lieux de naissance ont beaucoup évolué ! Les datations de grotte ornées sont repoussées beaucoup plus loin dans le temps et sur la planète
Comment dater l’art préhistorique ?
L'utilisation de la méthode au Carbone 14 est directe puisqu'elle va étudier les matières organiques qui composent les peintures, le plus souvent du charbon de bois utilisé pour faire du noir. Cette méthode C14 rencontre toutefois 2 éceuils : il n'est pas possible d'effectuer des datations au-delà de 54 000 ans et les artistes n'ont pas forcément utilisé de matières organiques !
Dans certaines grottes les figures ont été recouvertes de calcite et c'est cette dernière qui peut être datée par la méthode Uranium-Thorium. La formation du calcite étant très longue cela permet dans un premier temps de protéger les figures et ensuite d'authentifier l'ancienneté ! De plus, il est donc possible de dater les plus anciens dépôts. Les peintures sont forcément plus anciennes que la calcite qui les recouvre ! Trois grottes espagnoles, qui ont été datées avec la méthode Uranium-Thorium, ont ainsi atteint un âge de presque 65 000 ans, ce qui désignerait Néandertal comme l'auteur des peintures.
Des grottes ornées dans le monde :
1) En Europe :
En France, il existe trois régions principales :
1) le Périgord (Lascaux, Font-de-Gaume, les Combarelles, Rouffignac, la région des Eyzies-de-Tayac…)
2) Les Pyrénées (Niaux, le Tuc d’Audoubert, les Trois-Frères, Marsoulas, Gargas…)
3) La vallée du Rhône ( Cosquer, Chauvet…). A cette liste viennent s’ajouter quelques sites isolés, Arcy-sur-Cure dans l’Yonne, Gouy sur la basse vallée de la Seine, Angles-sur-l’Anglin dans la Vienne, Pair-non- Pair en Gironde ou Mayenne-Science en Mayenne.
En Espagne, les principaux sites sont groupés en Espagne Atlantique : Altamira, les grottes de Monte Castillo, Tito Bustillo, Covalanas… des sites moins nombreux sont également connus dans le Centre (Atapuerca, Casares) et dans le Sud : La Pileta, Ardales… Quelques grottes ornées du Paléolithique sont connues en Italie, (Romanelli, Levanzo, Adduara) ou en Anglettere (les gravures de Creswell Crags).
2) Dans le reste du monde
Ce sont très souvent des sites d'art rupestre, presqu'à ciel ouvert .
Il y a 11 000 ans, des paléolithiques ont dessiné des centaines de mains négatives dans La Cueva de los Manos, en Argentine. Au Brésil, à la Serra de Capivara, un grand nombre de peintures sont datées de – 25 000 ans.
En Inde, au pied des monts Vindhya, un gigantesque complexe archéologique de 40 km2 (Bhimbetka) présente plus de 700 sites donc 500 sont plus ou moins ornés. Les peintures sont datées entre 12 000 et 30 000 ans.
En Indonésie, sur le site de Leang Bulu Sipong, une scène de chasse préhistorique a été datée de 44 000 ans.
Cette expression désigne les manifestations artistiques d'âge néolithique.
Ces figures sont toujours situées à la lumière du jour, à cette époque la profondeur des grottes a perdu tout attrait. Elles apparaissent au Néolithique (environ - 8000 ans) et se prolongent jusqu'au début des temps historiques. Dans certaines régions cependant ces pratiques resteront actives jusqu'à l'époque contemporaine, en Australie en particulier.
Les techniques
Les techniques peu variées comprennent :
- la gravure par piquetage très répandue, est obtenue par martelage de la roche avec un morceau de roche dure
- l'incision est plus exceptionnelle
- la peinture avec une gamme de couleurs plus étendue qu'au Paléolithique: le blanc en particulier, n'est pas rare.
La localisation :
Contrairement à l'art pariétal très localisé, l'art rupestre concerne peu ou prou le monde entier :
- Europe (350 sites)
France Le Mont Bego, forêt de Fontainebleau...
Italie Le Val Camonica ...
Espagne Le Levant ...
Norvège Alta ...
le Portugal avec le site de Côa
- Asie - Russie (des dizaines de milliers de sites) Inde Bhimbetka ...
- Amérique du Nord et du Sud (des dizaines de milliers de sites)
- Australie - Océanie (plus de 80 000 sites)
- Afrique (plus de 10 000 sites) Afrique du Nord, Sahara
La liste des sites est d'autant plus inépuisable qu'elle est constamment complétée par des découvertes répétées.
L'art rupestre, une rupture :
Dans l'ensemble cet art diffère de l'art pariétal de manière radicale. D'une part il est beaucoup plus narratif, la vie quotidienne qui était régulièrement éludée par les paléolithiques est maintenant un sujet courant. D'autre part la qualité est tout à fait différente, les figures, surtout les gravures par piquetage, sont en règle générale sommaires et maladroites, elles n'atteignent jamais la qualité exceptionnelle des figures paléolithiques. Pour reprendre les distinctions d'André MALRAUX elles racontent plus qu'elles n'expriment, elles intéressent, en montrant beaucoup sur la vie quotidienne de l'époque, mais ne subjuguent jamais. Enfin, dernière différence notable, la technique de l'utilisation des reliefs naturels si courante au Paléolithique n'est plus employée.
A la fin du Paléolithique un profond bouleversement se produit dans le domaine de l'art, il devient schématique avec les galets Aziliens avant qu'au Néolithique n'apparaisse l'art rupestre qui restera balbutiant jusqu'aux temps historiques. Comment comprendre ce bouleversement subit ?
Cette énigme est peu commentée, seul Claude LEVI-STRAUSS fournit une piste : "Il arrive souvent dans l'histoire de l'art qu'à certaines périodes ou dans certains domaines, la qualité esthétique diminue quand s'accroissent le savoir et l'habileté techniques. Depuis l'Egypte ancienne jusqu'aux temps modernes on multiplierait les exemples."
La brutale régression de la fin du Paléolithique serait ainsi à mettre en rapport avec les prémisses de ce qui sera « la révolution néolithique ».Remarquons enfin que l'éclosion de l'art au début du Paléolithique supérieur est de façon courante rapportée à l'arrivée de l'Homo sapiens et à ses capacités mentales supérieures. Cette idée est apparemment tout à fait satisfaisante, elle est d'ailleurs unanimement acceptée. Pourtant, dès l'Azilien, l'art régresse alors que l'homme moderne bien évidemment conserve ses capacités mentales puisque dans les millénaires qui vont suivre il va inventer l'agriculture, l'élevage, la poterie, la métallurgie du cuivre, du fer, puis du bronze.
Quand l'art rupestre bouscule les théories...
On imaginait jusqu'à récemment que le peuplement du continent américain s'était réalisé il y a 12 000 ans. Les premiers hommes ayant utilisé le détroit de Béring lors de la dernière glaciation.
La récente étude, sous la conduite de Maria de la Luz Gutierrez, des sites de Baja California (Mexique) vient de reculer la datation de - 4000 à - 9000 ans pour certaines repésentations.
Les peintures réalisées par ces chasseurs-cueilleurs quelques siècles seulement après leur arrivée sur le continent paraissent "prématurées" sachant la distance séparant le détroit de Béring et le Mexique.
Les premiers colons du continent américain seraient-ils arrivés plus tôt que prévu ?
Définition de l'art mobilier :
Cette expression désigne les manifestations artistiques observées sur des supports transportables. La frontière avec l'art pariétal n'est cependant pas aussi nette qu'il ne paraît, quelques blocs de pierre gravés (Vénus de Laussel) ou sculptés se sont en effet détachés de la paroi et sont donc de ce fait présentés avec l'art mobillier.
Les supports retrouvés sont en pierre, en os, en bois de renne ou en ivoire de mammouth, le bois ne s'étant pas conservé.
L'art mobilier s'observe pendant la même période que l'art pariétal, de l'Aurignacien (L'Aurignacien est la principale culture qui ouvre le Paléolithique supérieur en Europe. Il débute vers - 43 000 et se termine vers - 31 000) à la fin du Magdalénien (Le Magdalénien est la dernière phase du Paléolithique supérieur européen, comprise entre environ 17 000 et 12 000 ans) et, en gros, sur le même territoire. Les Vénus font cependant exception : elles sont inconnues en Espagne mais sont retrouvées jusqu'en Sibérie. Mis à part quelques exemples exceptionnels de modelage, la technique se limite aux différents degrés de l'incision, allant de la gravure fine à la ronde-bosse, en passant par la gravure profonde. Certaines pièces portent cependant des traces de peinture.
Les outils et les armes :
Les Bâtons percés :
Le bâton percé apparaît dès l'Aurignacien et persiste jusqu'à la fin du Magdalénien. Ces pièces sont taillées dans du bois de renne
Les propulseurs à crochet :
Cet objet, également en bois de renne, servait à propulser des sagaies. Les propulseurs ne s'observent qu'au Magdalénien et dans une région limitée : le Périgord et les Pyrénées.
Baguettes demi-rondes :
Découpées dans des perches de bois de renne, de section semi-circulaire, parfois longues d'une vingtaine de centimètres, ces pièces étaient très vraisemblablement assemblées deux à deux par collage pour former des pointes de sagaie. Il en existe de simples non décorées et des exemplaires décorés plus rares qui devaient être des objets d'apparat. Le décor est le plus souvent géométrique, plus rarement figuratif. Ces pièces apparaissent au Gravettien et atteignent leur apogée au Magdalénien.
Les lampes etc etc ...
Les éléments de parure :
Les objets destinés à la parure apparaissent tôt, dès le Châtelperronien ( culture préhistorique attestée en France et dans le nord de l'Espagne, actuellement datée d'environ 45 000 à 38 000 ans avant le présent) sous forme de dents percées ou, plus rarement aménagés par un sillon permettant de les suspendre.
Les pendeloques :
On range traditionnellement dans cette catégorie des objets à suspendre dont la seule particularité est de n'être ni des contours découpés ni des rondelles.
Les contours découpés
Ces pièces originaires de Dordogne ou des Pyrénées sont datées du Magdalénien moyen. Elles représentent en grande majorité des têtes de chevaux finement gravées et découpées dans des os hyoïdes du même animal
Les plaquettes etc etc ...
On a bientôt fait le tour de l'histoire des Hominidés durant la préhistoire ...
L'essentiel est la
Encore une dizaine de reportages et d'articles et on passera à l'Antiquité qui sera bien plus long
On a bientôt fait le tour de l'histoire des Hominidés durant la préhistoire ...
L'essentiel est la
Encore une dizaine de reportages et d'articles et on passera à l'Antiquité qui sera bien plus long
La suite dans 1H30
7ème Numéro : Quand homo sapiens peupla la planète - Le berceau africain 1⁄5
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=7_R0alGStsM&t=361s
Résumé détaillé du Reportage : (Cliquez sur le "Spoil")
Il y a 200 000 ans (300 000 désormais, on le sait grâce aux nouvelles recherches) l'homo Sapiens voyait le jour sur terre. Notre espèce est apparue pour la première fois sur le continent Africain.
Il y a 300 000 ans dans la vallée de l'Omo en Éthiopie, l'endroit été marécageux avec une végétation luxuriante offrant un habitat idéal à l'homme préhistorique.
En 1967, des archéologues ont déterré les restes de trois hommes préhistoriques, le squelette le plus complet a été appelé Omo 1. Le carbone 14 ne permet pas de remonter au delà de 50 000 ans, en revanche grâce à la teneur en argon des sédiments, les scientifiques ont pu dater la formation du relief. Il a été établi que la couche de sédiments qui renferme le squelette d'Omo était vieille de 150 000 ans. Notre arbre généalogique aux innombrables ramifications correspondent à autant d'espèces aux noms étranges. Des espèces qui toutes ont été classés archaïques par les anthropologues.
Ce qui distingue Omo 1 c'est que lui justement est un homme moderne (Homo Sapiens).
Il mesurait environ notre taille et chassait le cochon sauvage et l'antilope. Ces gens étaient comme nous, ils ressentaient de la joie, de la tristesse, avaient de l'humour. Aucun indice anatomique ou archéologique permet de dire qu'ils étaient différents de nous. Ils survivaient grâce à leur intelligence. Des ossements semblent indiquer que l'Afrique de l'Est est notre Jardin d’Éden, notre Berceau de l'humanité. Un crâne d'un ancêtre primitif datant de 300 000 ans a été découvert au Maroc à Jebel Irhoud. Il avait un crâne moderne mais un cerveau primitif ce qui annihile la théorie comme quoi le cerveau évolue en même temps que le visage. Ca veut également dire que l'apparition de l'homme moderne ne s'est pas fait que dans le « berceau de l'humanité » mais à différents endroits de l'Afrique. Toutes ces populations ont développé sur des milliers d'années une forme de crâne qui leur est propre et toutes ont contribué de multiples façons à la diversité actuelle. La boîte crânienne et plus arrondie dans telle région, plus longue dans telle autre et la mâchoire plus petite ailleurs ..
Mais alors comment ces caractéristique ont elles fusionnées pour former l'homme moderne ? Au moment de l'arrivée de notre espèce, des groupes devaient d'une façon ou d'une autre être en contact. Leurs membres se sont peut être échangés ainsi leurs gènes. John Hawks (anthropologue) est persuadé qu'il existait un réseau social sur tous le continent. Ils ont trouvés des coquillages percés de la même manière exactement partout à travers l'Afrique. Les idées circulaient et les gènes aussi.
Les origines de l'homme moderne c'est pareil. Notre histoire est celle de nombreux groupes humaines, elle est celle de la diversité. Nos racines seraient donc bien plus que nous l'imaginions.
Jusqu'à peu, le lignage de notre espèce semblait clairement établi, chaque hommes sur terres pouvaient se réclamer d'un ancêtre commun. A Jebel Irhoud vivait il y a 300 000 ans un précurseur de l'homme moderne. L'idée est que des hommes modernes ont continué à s'accoupler avec des ancêtres archaïques héritant ainsi de leur ADN. Ca expliquerait pourquoi une poignée d'hommes au Cameroun sont porteurs d'un chromosome vieux de 300 000 ans. Donc il n'y a très probablement pas eu de « Berceau de l'humanité ».
Dans le Sud du Cameroun vivent les Pygmées, ils comptent parmi les derniers Chasseurs-cueilleurs de la planète. Ils continuent de chasser et de se nourrir de ce qu'ils trouvent dans la nature.
Génétiquement, les pygmées sont les plus proches parents des premiers hommes modernes d'Afrique. Certaines régions chromosomiques qu'ils découvrent paraissent plus archaïques que modernes. Elles aussi semblent être le fruit d'un métissage. Notre gènes avec les autres hommes archaïques étaient si proches, qu'on a pu s'accoupler et créer ce métissage. Mais à quoi ressemblaient ces hybrides ? On s'est rendu compte que le visage humain changé au fil du temps, il est donc possible que cette hybridation soit le fruit de cette variation.
Il y a des centaines de millions d'années, lorsque les hommes modernes ont entrepris de quitter l'Afrique, des hommes archaïques avaient eux aussi quitter le continent il y a plus d'1,5 Million d'années. Certains avaient tellement passés de temps en Asie et en Europe qu'ils avaient fini par former des espèces différentes. Le plus connu de tous est l'homme de Neandertal. On le considérait au départ comme un être simiesque et bestial, en tous points inférieur. Depuis, il a été réhabilité. Ils nous ressemblaient plus qu'on ne se l'était imaginé, en fait il est notre cousin.
En faisant le séquençage d'un génome d'un homme de Neandertal vieux de 38 000 ans. Ils ont du identifier, isoler et rassembler les fragments d'ADN de l'homme Néandertalien dans le bon ordre. Car au fil du temps l'ADN se décompose en de milliards de fragments qui se mélangent entre eux et sont contaminés par l'ADN de bactéries et d'insectes. Il a fallu 2 ans et demi aux appareils de séquençage pour effectuer la première reconstitution du génome d'une espèce humaine éteinte.
Ils voulaient savoir surtout s'ils s'étaient mélangés avec les hommes modernes et s'ils s'étaient mélangés avec eux.
Les chercheurs ont comparé le génome de l'homme de Neandertal avec celui d'Africains actuels et ils n'ont trouvé aucune preuve de métissage. Normal, car ils vivaient en Europe et nous en Afrique.
Or Afrique, l'intégralité de la population mondiale semble avoir hérité entre 1 et 3% de l'ADN de Neandertal. Il ne peut y avoir qu'une seule explication : Les deux espèces se sont croisés quelque part à l'extérieur de l'Afrique mais vraiment pas loin et avant que l'homme moderne ne se disperse partout sur la planète. Ce quelque part, c'est l'actuel Proche-Orient. Israël est un carrefour naturel entre l'Afrique, l'Arabie et l'Asie. Un lieu de rencontre. Et il l'était déjà à la préhistoire.
En Israël, des archéologues ont fait une découverte incroyable, des hommes modernes et de Neandertal ont été exhumés dans deux grottes voisines. Ils ont donc du par conséquent cohabiter ensemble.
La dernière grotte à avoir été explorée est celle de Manot (En Galilée) découverte par hasard en 2008. Des archéologues y ont trouvé quantité d'outils, d'ossements et de parures. Ils ont découvert une calotte crânienne étrange, à la fois moderne et archaïque. La forme du crâne est globalement moderne mais certains de ses traits sont encore archaïques. Notamment toute la partie extérieur du crâne, elle est bombée, protubérante. Ce dernier serait issu du métissage entre homme moderne et Néandertalien.
Il y a 55 000 ans Homo Sapiens migré vers la rive orientale de méditerranée, dans le même moment, une période de froid en Europe poussée les Néandertaliens vers le sud. Les deux espèces étaient destinées à se rencontrer. La communauté scientifique pensait jusque la que nous les avions éliminés. Finalement, il semble que la curiosité ait été assez forte pour nous inciter à devenir voisins. C'est le seul endroit connu au monde ou des hommes modernes et des Néandertaliens ont vécu à proximité les uns des autres pendant au moins 10 000 ans. C'est désormais un fait scientifique, il y a bien eu hybridation entre les deux espèces. Ce crâne est la seule preuve dont on dispose à l'heure actuelle, mais elle est irréfutable.
Partout en Afrique nous étions en contact avec d'autres humains et d'autres espèces et aujourd'hui ils font partie de nous.
Encore quelques articles et reportages et on aura fait le tour de la préhistoire et des premiers hommes
Il risque de faire partie de mon Top 2 collector avec celui sur le cinéma
Le 16 décembre 2021 à 07:55:56 :
Peu de gens sont réellement passionnés par l'histoire sur ce Forum on est qu'une petite minorité ! Ce sera donc mon dernier post. Dommage que ça ait bidé ça aurait pu être épique. Mais c'était prévisible
Non kheyou continue, j'ai mis ce topic en fav
Beaucoup de ghostfag aussi
Le 16 décembre 2021 à 07:59:43 :
Le 16 décembre 2021 à 07:55:56 :
Peu de gens sont réellement passionnés par l'histoire sur ce Forum on est qu'une petite minorité ! Ce sera donc mon dernier post. Dommage que ça ait bidé ça aurait pu être épique. Mais c'était prévisibleNon kheyou continue, j'ai mis ce topic en fav
Beaucoup de ghostfag aussi
J'ai pas pensé aux Ghostfag c'est vrai. Alors je continue. La suite dans 2H le temps de préparer ça
ça fait plaisir
8ème Numéro : Quand Homo sapiens peupla la planète - Australie, un peuple aux confins du monde 3⁄5
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=niY_U6q2q78
Résumé détaillé du Reportage : (Cliquez sur le "Spoil")
Les aborigènes d'Australie sont les descendants directs des tous premiers explorateurs. Les Aborigènes d'Australie possèdent un des ADN les plus anciens au monde. Il y a 42 000 ans dans le Sud-Est de l'Australie, un homme est enterré sur les rives d'un lac. Il a eu le droit à une cérémonie funéraire, il est surnommé l'homme de Mungo. C'est ici aux confins de la planète que les archéologues ont retrouvé notre aspiration à la spiritualité. Il a été découvert en 1974 par le géologue Jim Bowler sur les rives du Lac Mungo. Si aujourd'hui c'est une région rude mais il y a des millénaires elle était humide et luxuriante, c'était un habitat idéal pour les populations préhistoriques. Les ossements retrouvés étaient ceux d'une sépulture humaine, ils avaient été colorés à l'aide d'un pigment naturel : L'ocre.
Il n'y a pas d'ocre à 100 Km à la ronde, ça veut dire qu'il a fallu en chercher et le préparer. Ce genre de préparatifs funéraires duraient plusieurs jours. Ils ne célébraient pas vraiment la mort, ils célébraient la vie. À 400 Km de là, il y avait le squelette de celle qu'on a appelé « La Femme de Mungo ». Les archéologues en ont conclu à un autre rite funéraire datant de la même période. Les os ont été brûlés peut-être pour les rendre plus friables, puis brûlés en petits morceaux. Ce rite montre que le lac Mungo abritait une communauté doté d'une culture riche et complexe. Les analyses ADN nous permettent de replonger à l'époque des premières migrations originaires d'Afrique. Les Aborigènes d'Australie sont génétiquement plus proches de ces premiers hommes que ne le sont les peuples d'Asie ou d'Europe aujourd'hui. Ce groupe de voyageurs s'est séparé du reste de l'humanité il y a 60 000 ou 70 000 ans. Les Aborigènes d'Australie descendent des premiers Homo Sapiens qui ont quitté l'Afrique et gagnés l'Australie.
Ils étaient situés à l'extrême Sud-Est de l'Asie sur le littoral. Ils ont probablement épuisé toutes les ressources côtières et pris ensuite la mer. Ils auraient alors vu une île qu'ils ont gagné, puis ils ont transité vers une autre plus loin, et ainsi de suite jusqu'à arriver en Océanie avec leur petite embarcation. Aujourd'hui ce serait une traversée de 600 Km, mais il y a 60 000 ans la planète a traversé une période de glaciation. D'épaisses plaques de glaces ont recouvert l'hémisphère nord, des océans ont en partie gelés, ce qui a fait baisser de 100 mètres le niveau de la mer. La distance entre l'Asie du Sud-Est et l'Australie a alors diminuée, elle n'était que d'une centaine de kilomètres.
Visiblement il n'y a eu qu'une seule arrivée sur l'Australie, ils se sont ensuite partagés le continent. Les recherches indiquent que l'homme moderne a commencé a exploser l'Australie il y a 55 000 ans soit bien avant qu'il ne pose le pied en Europe. Ils se sont retrouvés sur une terre vierge coupée du reste du monde.
Au nord-Est de l'Australie, il y a des vestiges de leur présence avec notamment Nawarla Gabarnmung, un gigantesque abri rocheux façonné par les vents mais également sculpté par la main de l'homme. C'est sans doute l'un des plus vieux monuments du monde, il daterait de 28 000 ans.
Les parois sont couvertes de plusieurs strates de dessins représentants des animaux que chassaient les Aborigènes. (Barramundi, Kangourou, Dorades, Crocodiles …) Des couches successives de peintures pariétales alternent le moderne et d’extrêmement ancien. Les datations indiquent que cette région a été peuplée il y a 48 000 ans, elles ont été établies à partir des fragments de charbons des premiers Australiens. Les Archéologues n'ont pas encore exhumés des ossements humains ici, mais ils ont trouvé des œuvres d'art datant de plus de 30 000 ans. Le pigment qui a permis de réaliser ces dessins n'est autre que l'Ocre. Le même que pour le funéraire de « L'Homme de Mungo ». Il n'avait visiblement aucune valeur intrinsèque pour ces peuples, sont pouvoir était symbolique. Sur certaines parois se trouvent des représentations d'esprits que l'on appelle les Mimis, pour les Aborigènes d'Australie, ce sont ces esprits qui ont appris aux ancêtre à chasser, à cuisiner et à peindre.
A 10 km de la, se trouve un autre site archéologique d'Art Rupestre. Les quelques dessins qui y figurent représentent une espèce disparue : le Genyornis. Un oiseau géant dont l'extinction remonte à 40 000 ans.
Il y a 50 Millions d'années à cause de la tectonique des plaques, L'Australie a été séparée de l'Antarctique. Depuis, elle est coupée de toutes masses terrestres, sa faune et sa flore ont donc évolué de manière isolée, ce qui a donné naissance à des espèces endémiques. L'une d'elle est un Marsupial géant : Le Diprotodon. 1M80 de haut, avec la même masse qu'un Rhinocéros (entre 1,5 et 2 tonnes). Il y avait des géants aussi chez les Kangourous préhistoriques. Les premiers Australiens avaient découvert un Paradis. Une terre verdoyante avec une profusion d'animaux à chasser, et de nourritures à cueillir, et parce qu'ils étaient peu nombreux, les rivalités étaient quasi inexistantes. Le Lac Mungo abritait suffisamment de ressources pour subvenir largement aux besoins d'une communauté pendant des millénaires. Le squelette de l'homme de Mungo apporte un éclairage sur le mode de vie de l'époque. Il avait une quarantaine d'années et mesurait dans les 1M80. Leurs rites ancestraux trouvent encore écho chez les Aborigènes actuels.
Les effets de glaciation s'est durcie. Plus les océans ont gelé et moins il y a eu d'humidité dans l'atmosphère, de nuages et donc de pluies. Le Paradis a viré à l'enfer. Suite à l'assèchement des cours d'eau, les forêts ont disparu et les prairies se sont transformées en désert. La mégafaune d'Australie a fini par s'éteindre. Au cours de cette ère glaciaire 60% de la population Australienne aurait été décimée. Désormais l'eau et la nourriture sont devenues des denrées rares. Les populations ont donc du s'adapter. Au fur et à mesure qu'elle s'est enfoncée dans les terres à la recherche de nourriture au centre du pays qui était aride, la population s'est scindée en petits groupes coupés du reste du monde. Ils avaient peu de contacts, voire aucun avec le reste du monde, ils étaient livrés à eux-mêmes. Quand une population est trop isolée la menace d'extinction est plus forte. Le patrimoine génétique s'appauvrit et le risque de consanguinité au seins de la communauté augmente, jusqu'à ce que le groupe s'éteigne.
L’ornithorynque connaît une situation similaire. On ne trouve ces animaux que dans les criques de l'Est Australien. Mais leur existence est menacée par les nombreux barrages qui ont été construits pour réguler le réseau fluvial. Ils séparent les groupes en deux, ils empêchent les migrations et les échanges de gênes entre les groupes. Les espèces perdent alors leur diversité génétique ce qui réduit leur capacité à s'adapter. Pour qu'une espèce prospère son patrimoine génétique doit être aussi diversifié que possible. L'isolement des Ornithorynques les rends plus vulnérables. On a plus que de petits groupes d'Ornithorynques isolés qui sont plus exposés aux risques d'extinction mais en plus ils peuvent développer des problèmes génétiques, comme ceux liés à la consanguinité.
Les premiers Australiens ont survécu à l'isolement en réussissant à nouer des contacts. Tout au long de l'ère glaciaire, ces peuples ont continué d'échanger des perles, des outils et de l'Ocre sur des centaines de Kilomètres. Ces réseaux marchands ont sauvé leur patrimoine génétique. Ces réseaux permettaient les accouplements entre tribus différentes. Aujourd'hui encore, les différentes groupes ethniques d'Aborigènes ont gardé les mêmes rites ancestraux qui permet de rompre les inconvénients de l'isolement. Et les mêmes rites peuvent se transmettre de génération en génération intacts et inchangés. Les liens culturels entre les différents groupes Aborigènes sont connus sous le nom de « Chemin du rêve » il remonte sans doute au tout premier réseau d'échange qui ont permis aux hommes de survivre durant la période de glaciation.
Tout a changé en 1606 lorsqu'un vaisseau Européen, le Duyfken a accosté sur le continent Australien. La colonisation qui s'en est suivi a été catastrophique pour les Aborigènes. Leurs terres ont été confisquées et les liens qu'ils entretenaient avec leurs ancêtres ont été rompu.En 2013 un squelette à été retrouvé sur la plage ou les européens sont arrivés il y a 500 ans. Il s'agissait d'un squelette quasiment complet d'une femme d'une trentaine d'années.
Grâce à la datation au carbone 14 des coquillages présents dans les sédiments, les chercheurs ont établi qu'il avait 3000 ans. Les Aborigènes actuels étaient récifs quant au fait de donner leur ADN car ils se méfiaient des chercheurs, mais ils ont changé d'avis depuis le premier séquençage du génome Aborigène. Ils veulent avoir des informations sur leur passé. L'histoire génétique de l'Australie commence à peine à être retracée, quand les chercheurs auront terminé, les Aborigènes sauront dans quelles mesures ils sont proches des premiers arrivants, mais il est d'ors et déjà établi que leur ADN est unique, ancien, et formidablement préservé. Pendant que le reste de l'humanité brassé ses gènes, les premiers Australiens sont restés parfaitement isolés. Tout portait à croire qu'ils seraient victimes d'extinction, leur survie est due à leur capacité à nouer des relations et à établir des réseaux sur le continent tout entier.Données du topic
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- DimashDobby
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- 7 décembre 2021 à 06:30:18
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