[IL ETAIT UNE FOIS...] L'histoire de l'HUMANITE
surtout ne laissons pas bider
les mecs trouvent une pierre taillée et concluent qu'il s'agit d'un outil d' 1 million d'années putain
On ne peut même pas dater la pierre au carbone 14 les gogos, c'est juste des outils fabriqués par des survivalistes
Le 09 décembre 2021 à 18:17:30 :
les mecs trouvent une pierre taillée et concluent qu'il s'agit d'un outil d' 1 million d'années putainOn ne peut même pas dater la pierre au carbone 14 les gogos, c'est juste des outils fabriqués par des survivalistes
Apparemment tu es meilleur que les Paléoanthropologues, spéléologues, archéologues et scientifiques en tout genre. Tu es mon idole
6ème Numéro : L'aube de l'humanité
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=-l3zyMdC-8w&t=1934s
Résumé détaillé du Reportage : (Cliquez sur le "Spoil")
Des espèces D'hominidés sont encore découvertes au fil des ans. Les hautes plaines au nord-est de Johannesburg ont été surnommés « Le Berceau de l'humanité ». Dans les années 1930/40, les fossiles découverts ici ont fournis les premières informations significatives sur nos ancêtres.
Nous suivons le cycle des australopithèques, des créatures simiesques avec un cerveau minuscule. Lucy en est la plus célèbre représentante, c'était une sorte de grand singe bipède. Ce ne sont pas des ancêtres directes de l'Homo Sapiens. On pense qu'ils ont donné naissance à la première espèce humaine identifiable : Homo Erectus. Ils ont un gros cerveau, un visage très étroit et peuvent manipuler des outils. Qui s'est-il passé dans la transition de l'australopithèque à Homo Erectus ? Pendant des années, il n'y a eu qu'une espèce pour combler ce vide : Homo Habilis. Mais les fossiles sont si rares que les origines du genre Homo restaient une énigme. Le plus grand mystère en Paléoanthropologie c'est de comprendre comment, quand et ou a eu lieu la transition des australopithèques vers Homo. Depuis, on a trouvé des squelettes presque complets en Afrique Du Sud qui vont peut être nous aider à percer ce mystère.
Au nord-ouest de Johannesburg, "le berceau de l'humanité" abrite d'innombrables roches calcaires, certaines d'entre-elles ont déjà livré des fossiles fragmentaires. En 2013 dans les grottes de Rising Star, deux spéléologues sont entrés dans une crevasse avec une salle cachée et ont découverts des ossements d'hominidés. Les Hominidés se sont tous les membres de la lignée humaine y compris les australopithèques. Il s'agissait d'un seul individu, très certainement un Australopithèque qui a vécu il y a 4 Millions d'années. 5 ans auparavant (en 2008) toujours dans le berceau de l'humanité à 15 km de Rising Star, le fils de ce même chercheur fait la découverte d’ossements dans une roche alors qu'il explorait cette zone depuis 20 ans. A proximité, le trou dans lequel des mineurs avaient posés une dynamite va révéler la présence d'innombrables nouveaux artefacts. Le crâne est une nouvelle espèce d’australopithèque (Australopithécus Sediba), il est l'un des derniers représentants du genre et le squelette le plus complet jamais découvert sur ce qui se passait à l'aube de l'humanité.
En 1924 Raymond Dart, anatomiste et professeur à l’université de Johannesburg, chasseur de fossiles à ses heures perdues il n'aurait jamais imaginé déterrer un jour un ancêtre du genre humain.
Au 19ème siècle on a trouvé les premiers spécimens de Neandertal en Europe et Homo Erectus en Asie, personne ne pensait qu'il se soit passé quelque chose d'intéressant en Afrique. En 1924 des mineurs lui ont envoyé un collier avec une roche et ce qui semble être un crâne d'un petit singe encastré dedans. C'était le crâne d'un enfant « L'enfant de Taung » un bipède qui présente des caractère simiens et très humains. Il l'a appelé Autralopithécus Africanus. « Homme austral d'Afrique ». Il affirme que c'est la preuve que nous avons évolués en Afrique comme Darwin l'avait dit. Il était certain d'avoir trouvé le chaînon manquant entre l'homme et le singe.
Dans les années 40 on a commencé à trouver plusieurs ossements d'Australopithèque, Raymond Dart pense que les outils qu'on a retrouvé près d'eux est le signe selon lui qu'ils avaient compris que les os et les dents étaient durs et qu'on pouvait les utiliser comme armes pour tuer les animaux. Il les voit comme des grands singes tueurs. Il pense aussi que nos plus agressifs et téméraires de nos ancêtres pré-humains ont quitté leur habitat forestier pour s'installer dans la savane. La, ils sont devenus chasseurs et prédateurs. En retirant le tartre de Sediba on peut avoir un aperçu de ce qu'ils mangeaient. On a retrouvé des petites particules de phytolithes d'herbes, des phytolithes d'écorces, et des phytolithes provenant sans doute de fruits. Ils devaient donc manger des fruits, des tiges et les herbes qui poussaient dans leur zone. Un régime très proche de celui du Chimpanzé. Même s'ils consommaient parfois de la viande, il n'y a pas grande qui corrobore la théorie de Raymond Darte sur les singes tueurs. On a retrouvé des traces de morsures sur le crane d'un australopithèque, ce qui semble prouver qu'ils n'étaient pas le prédateur, mais la proie.
Nos ancêtres les premiers hominidés en Afrique étaient des victimes, ce n'était pas les carnivores comme le pensait Raymond Dart mais ils étaient leurs victimes.
Les fossiles de Sebida continuent à fournir des informations précieuses sur le monde dans lequel vivait les australopithèques il y a presque 2 Millions d'années. Mais reste une question sans réponse, comment ces créatures ont-elles évolué dans des formes d'hominidés plus modernes ? Pour cela, les scientifiques ont besoin d'un fossile de genre humain. Pendant des décennies il a fallu se contenter des restes fragmentaires d'une seule espèce : Homo Habilis. C'est au début des années 1960, dans les Gorges d'Olduvaï que les Leaky (dont on a déjà parlé dans un précédent reportage) ont permis de définir cette nouvelle espèce d'hominidés dans notre l’arbre généalogique.
En 2013, Une strate géologique riche en fossiles d'hominidés est mise au jour par deux spéléologues. Lee Rogers Berger, paléoanthropologue à l'université du Witwatersrand, informé le 1er octobre 2013 de cette découverte, organise alors le financement des expéditions de fouilles, qui commencent le 7 novembre. Ce site difficilement accessible par une longue et étroite fissure de 18 cm de large à son point le plus étroit. C'est d'ailleurs une équipe de six femmes à la corpulence adaptée qui est chargée de la collecte des éléments fossiles. Plus de 1 200 éléments fossiles d’hominidés sont collectés et catalogués en novembre 2013, représentant au moins une douzaine d'individus. Chose rare : Quand on trouve les restes d'hominidés archaïques dans une grotte, ils sont toujours associés aux ossements d'autres animaux qui sont venus mourir à l'intérieur et qui ont été traînés la par des prédateurs (Des Antilopes notamment ou des rongeurs) mais ici, aucune trace d'un autre animal. Ils commencent à penser que peut-être s’agirait-il la d'un rite funéraire et que les corps ont été placés la intentionnellement, bien qu'on ait encore jamais rien trouvé qui permettent de relier ce genre de pratiques à un ancêtre d'aspect si primitif. En effet, les premières sépultures remontent environ à 100 000 ans, et on les doit à des groupes humains beaucoup plus modernes.
Le premier fossile d'envergure retrouvé est une mandibule. La mâchoire est les dents sont trop petites pour appartenir à un australopithèque, et trop arrondies pour être celle d'un Homo Habilis. Le mystère est donc total. C'est lors de la 3ème et dernière semaine de fouille en remontant un fragment de crâne qu'ils sont arrivés enfin à déterminer s'il s'agissait d'un australopithèque ou d'un membre de notre propre genre. Il s'agit d'une nouvelle espèce d'Hominidés : Homo naledi.
En avril 2014 dans un nouveau complexe de grottes de Rising Star , 1 754 fossiles sont collectés
Homo Naledi présente une étrange mosaïque de caractère simiens et humains. Un petit corps, un cerveau peu volumineux et des bras de chimpanzés. Mais aussi des mains et des dents humaines avec de petites arcades sourcilières et de longues jambes. Il a un cerveau 3 fois plus petit que le notre mais quand on observe ses pieds, ses mains, la forme du crane, la denture, il est clair que cette chose fait partie de notre genre. Des créatures sur le point de devenir humaines mais encore très proches des australopithèques. Il a été démontré qu'il n'y avait aucune trace de prédation dans ses grottes, et qu'aucun prédateur ne s'attaquait exclusivement aux hominidés. Mais également qu'ils ne sont pas arrivés tous la en même temps et qu'il n'y a pas eu de matériaux acheminés sur ce site ou ils ont été découverts. La meilleure hypothèse serait alors que ses corps sans vie ont été déplacés volontairement dans cette grotte pour être inhumés. Cela voudrait dire que des individus avec un petit cerveau étaient capables d'une telle démarche.
Si ces individus ont bien été inhumés d'une manière intentionnelle dans ce qui serait une sorte de site funéraire, cela témoigne d'un comportement social évolué. L'une des principales question est de savoir ou placer ces nouveaux ancêtres fossiles dans notre arbre généalogique. Leur datation est une délicate et complexe procédure qui prendra du temps (PS : Homo Nalidi a été daté en 2017 entre 335 et 236 000 ans).
Avec ces 1,97 millions d'années Sediba (Espèce découverte en 2008 par ce même Roger Lee Burger
en Afrique du Sud : Voir reportage précédent) est considéré comme trop tardif pour être l'un de nos ancêtres directs. Le genre Homo était déjà établit quand Sediba est arrivé. Cela démontre néanmoins que de nombreuses espèces d'ancêtres primitifs ont coexisté durant la même période.
Sediba prouve qu'il y avait au moins 2 ou 3 espèces en Afrique du Sud il y a 1,9 millions d'années. Il est tout à fait naturel d'envisager la nature humaine comme une sorte d'arbre généalogique à travers les âges. Mais l'évolution est beaucoup plus complexe que ça, elle est buissonnante.
Les Paléoanthropologues évoquent le buissonnement de l'évolution humaine pour illustrer la foisonnante variété d'hominidés archaïques et expliquer à quel point il est difficile de déterminer laquelle a aboutie à nous.
6ème Numéro : L'aube de l'humanité
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=-l3zyMdC-8w&t=1934s
Résumé détaillé du Reportage : (Cliquez sur le "Spoil")
Des espèces D'hominidés sont encore découvertes au fil des ans. Les hautes plaines au nord-est de Johannesburg ont été surnommés « Le Berceau de l'humanité ». Dans les années 1930/40, les fossiles découverts ici ont fournis les premières informations significatives sur nos ancêtres.
Nous suivons le cycle des australopithèques, des créatures simiesques avec un cerveau minuscule. Lucy en est la plus célèbre représentante, c'était une sorte de grand singe bipède. Ce ne sont pas des ancêtres directes de l'Homo Sapiens. On pense qu'ils ont donné naissance à la première espèce humaine identifiable : Homo Erectus. Ils ont un gros cerveau, un visage très étroit et peuvent manipuler des outils. Qui s'est-il passé dans la transition de l'australopithèque à Homo Erectus ? Pendant des années, il n'y a eu qu'une espèce pour combler ce vide : Homo Habilis. Mais les fossiles sont si rares que les origines du genre Homo restaient une énigme. Le plus grand mystère en Paléoanthropologie c'est de comprendre comment, quand et ou a eu lieu la transition des australopithèques vers Homo. Depuis, on a trouvé des squelettes presque complets en Afrique Du Sud qui vont peut être nous aider à percer ce mystère.
Au nord-ouest de Johannesburg, "le berceau de l'humanité" abrite d'innombrables roches calcaires, certaines d'entre-elles ont déjà livré des fossiles fragmentaires. En 2013 dans les grottes de Rising Star, deux spéléologues sont entrés dans une crevasse avec une salle cachée et ont découverts des ossements d'hominidés. Les Hominidés se sont tous les membres de la lignée humaine y compris les australopithèques. Il s'agissait d'un seul individu, très certainement un Australopithèque qui a vécu il y a 4 Millions d'années. 5 ans auparavant (en 2008) toujours dans le berceau de l'humanité à 15 km de Rising Star, le fils de ce même chercheur fait la découverte d’ossements dans une roche alors qu'il explorait cette zone depuis 20 ans. A proximité, le trou dans lequel des mineurs avaient posés une dynamite va révéler la présence d'innombrables nouveaux artefacts. Le crâne est une nouvelle espèce d’australopithèque (Australopithécus Sediba), il est l'un des derniers représentants du genre et le squelette le plus complet jamais découvert sur ce qui se passait à l'aube de l'humanité.
En 1924 Raymond Dart, anatomiste et professeur à l’université de Johannesburg, chasseur de fossiles à ses heures perdues il n'aurait jamais imaginé déterrer un jour un ancêtre du genre humain.
Au 19ème siècle on a trouvé les premiers spécimens de Neandertal en Europe et Homo Erectus en Asie, personne ne pensait qu'il se soit passé quelque chose d'intéressant en Afrique. En 1924 des mineurs lui ont envoyé un collier avec une roche et ce qui semble être un crâne d'un petit singe encastré dedans. C'était le crâne d'un enfant « L'enfant de Taung » un bipède qui présente des caractère simiens et très humains. Il l'a appelé Autralopithécus Africanus. « Homme austral d'Afrique ». Il affirme que c'est la preuve que nous avons évolués en Afrique comme Darwin l'avait dit. Il était certain d'avoir trouvé le chaînon manquant entre l'homme et le singe.
Dans les années 40 on a commencé à trouver plusieurs ossements d'Australopithèque, Raymond Dart pense que les outils qu'on a retrouvé près d'eux est le signe selon lui qu'ils avaient compris que les os et les dents étaient durs et qu'on pouvait les utiliser comme armes pour tuer les animaux. Il les voit comme des grands singes tueurs. Il pense aussi que nos plus agressifs et téméraires de nos ancêtres pré-humains ont quitté leur habitat forestier pour s'installer dans la savane. La, ils sont devenus chasseurs et prédateurs. En retirant le tartre de Sediba on peut avoir un aperçu de ce qu'ils mangeaient. On a retrouvé des petites particules de phytolithes d'herbes, des phytolithes d'écorces, et des phytolithes provenant sans doute de fruits. Ils devaient donc manger des fruits, des tiges et les herbes qui poussaient dans leur zone. Un régime très proche de celui du Chimpanzé. Même s'ils consommaient parfois de la viande, il n'y a pas grande qui corrobore la théorie de Raymond Darte sur les singes tueurs. On a retrouvé des traces de morsures sur le crane d'un australopithèque, ce qui semble prouver qu'ils n'étaient pas le prédateur, mais la proie.
Nos ancêtres les premiers hominidés en Afrique étaient des victimes, ce n'était pas les carnivores comme le pensait Raymond Dart mais ils étaient leurs victimes.
Les fossiles de Sebida continuent à fournir des informations précieuses sur le monde dans lequel vivait les australopithèques il y a presque 2 Millions d'années. Mais reste une question sans réponse, comment ces créatures ont-elles évolué dans des formes d'hominidés plus modernes ? Pour cela, les scientifiques ont besoin d'un fossile de genre humain. Pendant des décennies il a fallu se contenter des restes fragmentaires d'une seule espèce : Homo Habilis. C'est au début des années 1960, dans les Gorges d'Olduvaï que les Leaky (dont on a déjà parlé dans un précédent reportage) ont permis de définir cette nouvelle espèce d'hominidés dans notre l’arbre généalogique.
En 2013, Une strate géologique riche en fossiles d'hominidés est mise au jour par deux spéléologues. Lee Rogers Berger, paléoanthropologue à l'université du Witwatersrand, informé le 1er octobre 2013 de cette découverte, organise alors le financement des expéditions de fouilles, qui commencent le 7 novembre. Ce site difficilement accessible par une longue et étroite fissure de 18 cm de large à son point le plus étroit. C'est d'ailleurs une équipe de six femmes à la corpulence adaptée qui est chargée de la collecte des éléments fossiles. Plus de 1 200 éléments fossiles d’hominidés sont collectés et catalogués en novembre 2013, représentant au moins une douzaine d'individus. Chose rare : Quand on trouve les restes d'hominidés archaïques dans une grotte, ils sont toujours associés aux ossements d'autres animaux qui sont venus mourir à l'intérieur et qui ont été traînés la par des prédateurs (Des Antilopes notamment ou des rongeurs) mais ici, aucune trace d'un autre animal. Ils commencent à penser que peut-être s’agirait-il la d'un rite funéraire et que les corps ont été placés la intentionnellement, bien qu'on ait encore jamais rien trouvé qui permettent de relier ce genre de pratiques à un ancêtre d'aspect si primitif. En effet, les premières sépultures remontent environ à 100 000 ans, et on les doit à des groupes humains beaucoup plus modernes.
Le premier fossile d'envergure retrouvé est une mandibule. La mâchoire est les dents sont trop petites pour appartenir à un australopithèque, et trop arrondies pour être celle d'un Homo Habilis. Le mystère est donc total. C'est lors de la 3ème et dernière semaine de fouille en remontant un fragment de crâne qu'ils sont arrivés enfin à déterminer s'il s'agissait d'un australopithèque ou d'un membre de notre propre genre. Il s'agit d'une nouvelle espèce d'Hominidés : Homo naledi.
En avril 2014 dans un nouveau complexe de grottes de Rising Star , 1 754 fossiles sont collectés
Homo Naledi présente une étrange mosaïque de caractère simiens et humains. Un petit corps, un cerveau peu volumineux et des bras de chimpanzés. Mais aussi des mains et des dents humaines avec de petites arcades sourcilières et de longues jambes. Il a un cerveau 3 fois plus petit que le notre mais quand on observe ses pieds, ses mains, la forme du crane, la denture, il est clair que cette chose fait partie de notre genre. Des créatures sur le point de devenir humaines mais encore très proches des australopithèques. Il a été démontré qu'il n'y avait aucune trace de prédation dans ses grottes, et qu'aucun prédateur ne s'attaquait exclusivement aux hominidés. Mais également qu'ils ne sont pas arrivés tous la en même temps et qu'il n'y a pas eu de matériaux acheminés sur ce site ou ils ont été découverts. La meilleure hypothèse serait alors que ses corps sans vie ont été déplacés volontairement dans cette grotte pour être inhumés. Cela voudrait dire que des individus avec un petit cerveau étaient capables d'une telle démarche.
Si ces individus ont bien été inhumés d'une manière intentionnelle dans ce qui serait une sorte de site funéraire, cela témoigne d'un comportement social évolué. L'une des principales question est de savoir ou placer ces nouveaux ancêtres fossiles dans notre arbre généalogique. Leur datation est une délicate et complexe procédure qui prendra du temps (PS : Homo Nalidi a été daté en 2017 entre 335 et 236 000 ans).
Avec ces 1,97 millions d'années Sediba (Espèce découverte en 2008 par ce même Roger Lee Burger
en Afrique du Sud : Voir reportage précédent) est considéré comme trop tardif pour être l'un de nos ancêtres directs. Le genre Homo était déjà établit quand Sediba est arrivé. Cela démontre néanmoins que de nombreuses espèces d'ancêtres primitifs ont coexisté durant la même période.
Sediba prouve qu'il y avait au moins 2 ou 3 espèces en Afrique du Sud il y a 1,9 millions d'années. Il est tout à fait naturel d'envisager la nature humaine comme une sorte d'arbre généalogique à travers les âges. Mais l'évolution est beaucoup plus complexe que ça, elle est buissonnante.
Les Paléoanthropologues évoquent le buissonnement de l'évolution humaine pour illustrer la foisonnante variété d'hominidés archaïques et expliquer à quel point il est difficile de déterminer laquelle a aboutie à nous.
Les outils utilisés par l'homme préhistorique par période :
1-) Paléolithique inférieur (Il y a 3 Millions d'années environ jusqu'à 300 000 ans)
Les outils emblématiques de cette période sont le galet taillé et le biface acheuléen
Galet Taillé : Le galet aménagé est l'outil caractéristique de Homo habilis. Lorsque le tranchant est obtenu sur une seule face, il s'agit d'un galet aménagé uniface ou chopper. ; si le tranchant est obtenu par des enlèvements alternés sur les deux faces d'un bord, c'est un galet aménagé biface, également appelé chopper biface
Biface Acheuléen : Le biface est l'outil caractéristique de l'Acheuléen. industrie lithique caractéristique du Paléolithique inférieur; Vraisemblablement tenu à la main mais aussi emmanché, il était essentiellement utilisé pour la boucherie.
Le Hachereau : Il est réalisé à partir d'un gros éclat et présente des bords et/ou une base retouchés alors que son tranchant transversal demeure brut
2-) Paléolithique moyen (Il y a 350 000 ans jusqu'à 45 000)
Les outils de pierre sont surtout réalisés à partir d'éclats : c'est le cas des racloirs et des pointes. Durant cette période quelques bifaces mais aussi des outils fabriqués sur lames sont réalisés. Les outils en os sont encore rares à l'exception des retouchoirs
Le racloir : Le racloir est l'un des outils emblématiques du Moustérien (industrie lithique appartenant au Paléolithique moyen). À partir d'un éclat de silex brut, un grand côté est transformé en tranchant par retouche. Parfois emmanché avec un lien végétal (corde, ficelle) ou un cuir, il sert au dépeçage et au raclage de la peau, au travail du bois.
2-) Paléolithique Supérieur (entre 45 000 et 12 000)
Les lames sont le support d'un bon nombre d'outils déjà connus aux périodes précédentes mais au Paléolithique supérieur, ces outils (grattoirs, burins, racloirs, perçoirs, couteaux à dos) sont fabriqués en grandes quantités et ont une forme standardisée. À chaque période du Paléolithique supérieur, sont créés de nouveaux types d'outils : poinçons, pointes de sagaies, bâtons percés, coins, aiguilles, propulseurs, harpons.
Burin : Cet outil robuste sert notamment à rainurer les bois de cervidés et l'os pour extraire des baguettes. Il présente un bec incisif et il est utilisé pour fabriquer des sagaies, des harpons, des aiguilles…
Le grattoir : Les humains de la Préhistoire s'en servaient probablement pour gratter les peaux
Le perçoir : utilisée par rotation pour perforer l'os, les coquillages, le bois…
Voila pour les principaux ...
Les outils en matières dures animales :
Le poinçon : Le poinçon est un outil robuste, tenu à la main et que l'on tourne dans un mouvement de va-et-vient pour percer les peaux.
L'aiguille à chas : Leur présence apporte la preuve que, dès le Paléolithique supérieur, les humains savent assembler des peaux à l'aide de fil provenant des tendons du gibier chassé.
Le lissoir : Il sert à préparer les peaux, travailler le cuir ou poncer le bois.
Des lissoirs en os datés de 50 000 ans, trouvés en 2011 à l'abri Peyrony de Combe-Capelle en Dordogne, sont attribués à l'homme de Néandertal
------------------------------------------ LES ARMES PREHISTORIQUES --------------------------------------
Des armes réalisées en bois végétal ou animal et en os ont été produites au cours de la Préhistoire.
L'épieu : Les preuves directes des techniques de chasse du Paléolithique inférieur et moyen sont extrêmement rares. L'épieu est une arme réalisée dans un long bâton d'environ deux mètres, ayant une pointe aiguë, parfois durcie au feu. La chasse à l'épieu suppose un contact proche avec le gibier et pouvait se révéler dangereuse, notamment avec les aurochs.
Les pointes : Les pointes sont des outils en silex. Certaines pointes étaient utilisées comme armatures de sagaies ou de flèches.
Le propulseur : Un propulseur est un instrument fabriqué en bois de renne, en os, en ivoire ou en bois végétal. Grâce à un effet de levier, le propulseur permet de prolonger le bras du lanceur, accroît l'efficacité du lancer, augmente la force de pénétration dans l'animal et accentue également la distance entre le chasseur et la proie (jusqu'à 100 m. Le tir est très précis jusqu'à 30 m).
La sagaie : Arme de jet destinée à la chasse et à la pêche, la sagaie est composée d'une pointe, d'un fût (hampe) et d'un empennage. Arme essentielle du chasseur du Paléolithique supérieur, elle est le plus fréquemment lancée au propulseur. Pour rendre plus efficaces leurs sagaies, les chasseurs fixaient parfois sur la pointe des lamelles de silex.
Les harpons : Le harpon est une pièce détachable en os, en bois de cervidés ou en ivoire qui pénètre dans les proies comme la truite, le saumon, le brochet.
L'arc et la flèche : Son développement semble être une conséquence des contraintes liées à un environnement colonisé par d'épaisses forêts. La plupart des arcs préhistoriques sont droits et longs (150 à 160 cm). L'arc permet une chasse plus individuelle et le tir est encore plus précis que celui de la sagaie.
Le poignard : Au Néolithique final, des poignards font leur apparition en Europe septentrionale. Ils sont très finement façonnés en silex par percussion indirecte et par pression
-------------------------- Les Jeux vidéos et la préhistoire (Hominidés) -----------------------
1er Jeu Vidéo : Ancestors: The Humankind Odyssey
Le premier est un jeu qui vous plonge en Afrique au Néogène (de 23 Millions à 2,58 Millions) Le Néogène est notamment caractérisé par l'apparition des premiers hominidés.
Synopsis : Ancestors (par le créateur de Assassin's Creed) est une simulation de l'évolution humaine où le joueur incarne une lignée de primates qui doivent survivre, prospérer et évoluer sur une période de huit millions d'années. Le jeu dispose d’une espérance de vie de 40 à 50 heures
Année de sortie : 2019
Datation : Néogène
Site paléontologique : Afrique
Identification des individus : Hominidae et homininae
Note : 16/20 JVC ; 7/10 Gameblog (Disponible sur PC et Console)
Gameplay du Jeu : https://www.youtube.com/watch?v=09l3Px5A-LU
2ème Jeu Vidéo : Far Cry: Primal
Synopsis : Dans la région d’Oros, Takkar s’est retrouvé seul et sans armes après la perte de son groupe. Il doit donc survivre dans un environnement préhistorique, confronté aux animaux dangereux et à d'autres humains, dont deux tribus hostiles. Lors de sa progression, il va devoir fabriquer ses propres armes et équipements, chasser et apprivoiser des animaux, créer des alliances avec d’autres personnages, former sa propre tribu et se défendre des tribus ennemies.
Année de sortie : 2016
Datation : Mésolithique
Sites archéologiques : Europe centrale
Identification des individus : Humain
Note : 16/20 JVC ; 7/10 Gamekult (Disponible sur PC et Console)
Gameplay du Jeu : https://www.youtube.com/watch?v=Ak6yMUDBiSM
3ème Jeu Vidéo : Lady Sapiens
À la fois expérience réalité virtuelle (VR), documentaire réalisé par Thomas Cirotteau et modules pour lumni.fr, "LADY SAPIENS" est un projet global et pédagogique qui revisite et déconstruit l’imaginaire collectif sur la place de la femme dans la préhistoire.
Bande Annonce : https://www.youtube.com/watch?v=0lBd2rMU3cg
Source : https://www.hominides.com/html/references/prehistoire-et-jeux-video-1490.php
---------------------- Paléolithique - Préhistoire - Chronologie ---------------------------
Le Paléolithique est l'une des grandes périodes de la Préhistoire (comme le Néolithique ou l'âge des Métaux). Il commence il y a 3 millions d'années lorsque les premiers Hommes apparaissent et travaillent des pierres pour en faire des outils. Cette période est divisée chronologiquement en trois périodes : le Paléolithique inférieur, moyen et supérieur.
Rappel : Les différentes périodes
- 45 000 environ à - 12 000 environ ======> (Paléolithique supérieur)
- 350 000 environ à - 45 000 environ ======> (Paléolithique moyen)
- 3 000 000 environ à - 350 000 environ ======> (Paléolithique inférieur)
- 7 000 000 environ à - 3 000 000 ======> (Période Pré-Paléolithique archaïque)
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🐵 1ère Période : Période Pré-Paléolithique archaïque (7 000 000 environ à - 3 000 000)
C'est le début des Hominidés et de la branche qui mènera à l'Homme : Toumaï, dont on a déjà parlé (7 millions d'années) est le plus ancien hominidé découvert à ce jour. Ces premiers Hominidés vivent encore partiellement dans les arbres (arboricoles), mais la bipédie est déjà utilisée comme moyen de locomotion. Omnivores, ils se nourrissent de fruits, de feuilles, de plantes, de petits animaux et pratiquent sans doute le charognage. Il n'a pas été trouvé d'outils datant de cette période
Hominidés de la période : Sahelanthropus tchadensis, Australopithecus africanus, Australopithecus afarensis, Paranthropus aethiopicus
Site caractéristique : Gisements de l'Afar.
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🐵 2ème Période : Paléolithique inférieur (3 000 000 environ à - 350 000 environ)
1-) L'Oldowayen : de - 2 600 000 à - 1 400 000 :
Certains australopithèques sont encore présents mais semblent être peu à peu supplantés par la lignée des premiers Homo. Les premiers outils de la Préhistoire apparaissent peu travaillés. Il n'y a pas de restes humains associés avec l'industrie oldowayenne. Beaucoup de scientifiques pensent que l'auteur de ces outils est Homo habilis tandis que d'autres les attribuent aux autralopithèques.
Hominidés de la période : Homo rudolfensis, Homo habilis, Homo ergaster.
Site caractéristique : gisements de l'Omo.
2-) L'Acheuléen : de - 1 760 000 à - 150 000 ans :
Du site éponyme de Saint-Acheul (Somme, France). Ces hommes travaillent maintenant la pierre de manière plus habile : c'est la naissance du biface (une amande à double tranchant) et des hachereaux (avec un tranchant acéré à une seule extrémité). Tous ces hommes sont bien sûr bipèdes. Ce sont les Homo erectus (au sens large du terme) qui ont été retrouvés en association avec l'industrie acheuléenne.
La maîtrise du feu : C'est également pendant l'Acheuléen que les premières traces de feu maîtrisé ont été retrouvées, datées de - 400 000 ans, en France, en Hongrie et en Chine.
Hommes de la période : Homo erectus, Homo heildebergensis, Homo antecessor.
Sites caractéristiques : Lac Turkana (Kénya), sites d'Olduvai (Tanzanie), Tabelbala-Tachenghit (Algérie), Nadaouiyeh I (El Kowm, Syrie), Keumgul Ynxian (Chine), Saint-Acheul (France), Terra Amata (France), et surtout Tautavel (France) et Atapuerca (Espagne).
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🐵 3ème Période : Période Paléolithique Moyen : (- 350 000 environ à - 45 000 environ)
1-) Le Moustérien : 350 000 à 35 000
Du site éponyme de l'abri du Moustier. Les Hommes de cette période sont Homo sapiens et Homo neandertalensis. C'est à ce dernier que l'on attribue la majorité de la production lithique moustérienne. Cette culture est caractérisée par le travail sur éclats de pierre retouchés. Les racloirs et les pointes sont les outils les plus fréquemment retrouvés, mais les bifaces sont encore présents. La méthode Levallois est la technique la plus sophistiquée
La Chasse
Grace à un outillage de plus en plus élaboré, les hommes de cette périodes s'attaquent à des animaux de plus en plus grands. On retrouve donc des restes de grands herbivores : bisons, aurochs, rennes...
Graphisme et ornements corporels
Le plus ancien graphisme primitif est retrouvé sur un bloc d'ocre à Blombos (Afrique) et daté de 70 000 ans. C'est dans le même site que l'on a découvert des coquillages percés qui devaient être montés sous forme de collier. (On en a déjà parlé préalablement)
Les sépultures
C'est également pendant le Moustérien que l'on découvre les premières véritables sépultures, preuves d'une prise de conscience de l'humanité et de la mort.
Les Néandertaliens sont les descendants des Erectus, bloqués en Europe par les glaces au nord et l'océan à l'ouest. Les Proto-Cro-Magnons sont apparus en Afrique (Ethiopie), il y a près de 200 000 ans, puis en Palestine, il y a 100 000 ans. L‘Homo floresiensis serait un des derniers Erectus, demeuré dans une île d'Indonésie jusque vers 20 000 ans et nanifié du fait de cette évolution isolée.
Hommes de la période : Homo neandertalensis, Homo sapiens, Homo floresiensis.
Sites caratéristiques : La Ferrassie, La Quina, La Chapelle-aux-Saints, Isturitz. (France), Krapina (Croatie), l'abri Romaní, grotte de Gabasa, grotte de Fuente del Trucho (Espagne), sites de Kébara, Tabun et Amud, Retaïmia, Brézina (Moeyn-Orient).
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🐵 4ème Période : Paléolithique supérieur (- 45 000 environ à - 12 000 environ)
1-) Le Châtelperronien : de - 45 000 à - 38 000 ans
Du site éponyme de la grotte des Fées, à Châtelperron (Allier). le Châtelperronien est caractérisé par des lames à dos courbe. Les couteaux de Châtelperron en sont l'exemple typique. Cette culture était attribuée autrefois aux premiers Homo sapiens d'Europe (Cro-Magnons). Elle est considérée aujourd'hui plutôt comme l'œuvre des derniers Néandertaliens (site de Saint-Césaire). Les Châtelperroniens semblent être les premiers fabricants de pendeloques faites de dents percées. Pendant plusieurs milliers d'années, les derniers Néandertaliens ont été contemporains des premiers Cro-Magnons, mais rien ne prouve qu'ils se soient mélangés.
Concernant la disparation des Néandertaliens : Les modifications du climat et de la faune, l'arrivée de Sapiens, les avancées technologiques, la démographie en berne de Néandertal font certainement partie de l'explication globale. Lui qui avait pourtant conquis une grande partie de l'Europe et du Moyen-Orient, et survécu à des climats extrêmes...
Hommes de la période : Homo sapiens, Homo neandertalensis.
Sites caractéristiques : La Ferrassie, Saint-Césaire, Combe-Capelle, Arcy-sur-Cure.
2-) L'Aurignacien : De - 43 000 à - 29 000 :
Du site éponyme de la grotte d'Aurignac (Haute-Garonne). L'Aurignacien est caractérisé par la production d'outils de silex en forme de longues lames retouchées vigoureusement (retouches écailleuses), mais également par l'utilisation des ossements d'animaux et des bois de cervidés pour créer ses outils.
L'industrie lithique de l'Aurignacien est généralement attribuée à l'Homme de Cro-Magnon (Homo sapiens). Néandertal vivait encore à cette même époque... Ce sont des Homo sapiens venus du Proche-Orient qui se répandent peu à peu sur toute l'Europe et l'Asie, ne laissant à Homo neandertalensis qu'un territoire morcelé, et finalement réduit à quelques sites de la péninsule Ibérique.
Les débuts de l'art
C'est en Europe que des représentations artistiques apparaissent il y a 35 000 ans : grotte Chauvet et grotte de Pair-non-Pair, blocs ornés des abris des Eyzies. La parure et l'art mobilier se développent avec les premières statuettes, notamment en Allemagne .
Hommes de la période : Homo sapiens.
Sites caractéristiques : Abri Pataud, La Ferrassie.
3-) Le Gravettien : De - 31 000 à - 23 000
Du site éponyme de la Gravette en Dordogne. Industrie lithique caractérisée par la fabrication de lames étroites et allongées. On note la disparition des derniers Néandertaliens en Espagne, il y a 25 000 ans. C'est la première fois de l'histoire du monde que l'humanité n'est plus représentée que par une seule espèce : Homo sapiens.
L'art explose
Les reproductions figuratives se multiplient, utilisant toutes les techniques et les supports. De nombreuses statuettes féminines en ivoire ou en pierre ont été sculptées à cette époque, ainsi que sur des éléments mobiliers.
Hominidés de la période : Homo sapiens.
Sites caractéristiques : La Gravette, abri Pataud, Cro-Magnon et grottes ornées aujourd'hui bien datées : Gargas, Cussac, Pech-Merle, Cougnac, Arcy-sur-Cure, Cosquer (les mains).
4-) Le Solutréen : De - 23 000 à - 18 000
Du site éponyme du Crot du Charnier, à Solutré.
Cette culture est géographiquement réduite : le sud-ouest de la France et l'Espagne. On peut parler d'une maîtrise totale de la taille de pierre : les artisans du Solutréen obtiennent une finesse jamais égalée : feuilles de laurier, feuilles de saule. Pour parvenir à une telle perfection, les silex sont chauffés et travaillés par pression. Complétant l'outillage de couture (poinçons, perçoirs), les Solutréens inventent l'aiguille à chas en os qui va permettre d'assembler des pièces de cuir. L'invention du propulseur est également attribuée aux Solutréens.
De belles sculptures sont exécutées sur des rochers. Cette culture est intégralement attribuée à Homo sapiens.
Hominidés de la période : Homo sapiens.
Sites caractéristiques : Roche de Solutré, Laugerie Haute, Roc de Sers, Fourneau du Diable, grotte de la Vache (Ardèche), grotte Cosquer.
5-) Le Magdalénien : De - 17 000 à - 12 000
du site éponyme de la Madeleine, Dordogne.
L'industrie lithique du Magdalénien est très différenciée : pointes, burins, grattoirs... mais la belle retouche recouvrante solutréenne a disparu. On doit aux Magdaléniens l'invention du harpon et les améliorations du propulseur qui est maintenant orné.
Comme tous les peuples du Paléolithique supérieur, les Magdaléniens sont semi-nomades, exploitent leur environnement (chasse, pêche, cueillette)
L'art du Magdalénien est très riche. Après la période très originale de Lascaux, Villars et Gabillou, les représentations animalières sur les parois des grottes sont de plus en plus naturalistes et animées. L'art mobilier est très abondant : tous les supports possibles (objets utilitaires ou non) sont utilisés et gravés de manière très précise.
Hommes de la période : Homo sapiens.
Sites : La Madeleine, Laugerie-Basse, Pincevent et Etiolles, la grotte de la Vache (Ariège), Lascaux, Villars, Gabillou, Font-de-Gaume, les Combarelles, Niaux, Rouffignac, Altamira, Cap Blanc.
6ème Numéro : L'aube de l'humanité
Lien : https://www.youtube.com/wom/watch?v=-l3zyMdC-8w&t=1934s
Résumé détaillé du Reportage : (Cliquez sur le "Spoil")
Des espèces D'hominidés sont encore découvertes au fil des ans. Les hautes plaines au nord-est de Johannesburg ont été surnommés « Le Berceau de l'humanité ». Dans les années 1930/40, les fossiles découverts ici ont fournis les premières informations significatives sur nos ancêtres.
Nous suivons le cycle des australopithèques, des créatures simiesques avec un cerveau minuscule. Lucy en est la plus célèbre représentante, c'était une sorte de grand singe bipède. Ce ne sont pas des ancêtres directes de l'Homo Sapiens. On pense qu'ils ont donné naissance à la première espèce humaine identifiable : Homo Erectus. Ils ont un gros cerveau, un visage très étroit et peuvent manipuler des outils. Qui s'est-il passé dans la transition de l'australopithèque à Homo Erectus ? Pendant des années, il n'y a eu qu'une espèce pour combler ce vide : Homo Habilis. Mais les fossiles sont si rares que les origines du genre Homo restaient une énigme. Le plus grand mystère en Paléoanthropologie c'est de comprendre comment, quand et ou a eu lieu la transition des australopithèques vers Homo. Depuis, on a trouvé des squelettes presque complets en Afrique Du Sud qui vont peut être nous aider à percer ce mystère.
Au nord-ouest de Johannesburg, "le berceau de l'humanité" abrite d'innombrables roches calcaires, certaines d'entre-elles ont déjà livré des fossiles fragmentaires. En 2013 dans les grottes de Rising Star, deux spéléologues sont entrés dans une crevasse avec une salle cachée et ont découverts des ossements d'hominidés. Les Hominidés se sont tous les membres de la lignée humaine y compris les australopithèques. Il s'agissait d'un seul individu, très certainement un Australopithèque qui a vécu il y a 4 Millions d'années. 5 ans auparavant (en 2008) toujours dans le berceau de l'humanité à 15 km de Rising Star, le fils de ce même chercheur fait la découverte d’ossements dans une roche alors qu'il explorait cette zone depuis 20 ans. A proximité, le trou dans lequel des mineurs avaient posés une dynamite va révéler la présence d'innombrables nouveaux artefacts. Le crâne est une nouvelle espèce d’australopithèque (Australopithécus Sediba), il est l'un des derniers représentants du genre et le squelette le plus complet jamais découvert sur ce qui se passait à l'aube de l'humanité.
En 1924 Raymond Dart, anatomiste et professeur à l’université de Johannesburg, chasseur de fossiles à ses heures perdues il n'aurait jamais imaginé déterrer un jour un ancêtre du genre humain.
Au 19ème siècle on a trouvé les premiers spécimens de Neandertal en Europe et Homo Erectus en Asie, personne ne pensait qu'il se soit passé quelque chose d'intéressant en Afrique. En 1924 des mineurs lui ont envoyé un collier avec une roche et ce qui semble être un crâne d'un petit singe encastré dedans. C'était le crâne d'un enfant « L'enfant de Taung » un bipède qui présente des caractère simiens et très humains. Il l'a appelé Autralopithécus Africanus. « Homme austral d'Afrique ». Il affirme que c'est la preuve que nous avons évolués en Afrique comme Darwin l'avait dit. Il était certain d'avoir trouvé le chaînon manquant entre l'homme et le singe.
Dans les années 40 on a commencé à trouver plusieurs ossements d'Australopithèque, Raymond Dart pense que les outils qu'on a retrouvé près d'eux est le signe selon lui qu'ils avaient compris que les os et les dents étaient durs et qu'on pouvait les utiliser comme armes pour tuer les animaux. Il les voit comme des grands singes tueurs. Il pense aussi que nos plus agressifs et téméraires de nos ancêtres pré-humains ont quitté leur habitat forestier pour s'installer dans la savane. La, ils sont devenus chasseurs et prédateurs. En retirant le tartre de Sediba on peut avoir un aperçu de ce qu'ils mangeaient. On a retrouvé des petites particules de phytolithes d'herbes, des phytolithes d'écorces, et des phytolithes provenant sans doute de fruits. Ils devaient donc manger des fruits, des tiges et les herbes qui poussaient dans leur zone. Un régime très proche de celui du Chimpanzé. Même s'ils consommaient parfois de la viande, il n'y a pas grande qui corrobore la théorie de Raymond Darte sur les singes tueurs. On a retrouvé des traces de morsures sur le crane d'un australopithèque, ce qui semble prouver qu'ils n'étaient pas le prédateur, mais la proie.
Nos ancêtres les premiers hominidés en Afrique étaient des victimes, ce n'était pas les carnivores comme le pensait Raymond Dart mais ils étaient leurs victimes.
Les fossiles de Sebida continuent à fournir des informations précieuses sur le monde dans lequel vivait les australopithèques il y a presque 2 Millions d'années. Mais reste une question sans réponse, comment ces créatures ont-elles évolué dans des formes d'hominidés plus modernes ? Pour cela, les scientifiques ont besoin d'un fossile de genre humain. Pendant des décennies il a fallu se contenter des restes fragmentaires d'une seule espèce : Homo Habilis. C'est au début des années 1960, dans les Gorges d'Olduvaï que les Leaky (dont on a déjà parlé dans un précédent reportage) ont permis de définir cette nouvelle espèce d'hominidés dans notre l’arbre généalogique.
En 2013, Une strate géologique riche en fossiles d'hominidés est mise au jour par deux spéléologues. Lee Rogers Berger, paléoanthropologue à l'université du Witwatersrand, informé le 1er octobre 2013 de cette découverte, organise alors le financement des expéditions de fouilles, qui commencent le 7 novembre. Ce site difficilement accessible par une longue et étroite fissure de 18 cm de large à son point le plus étroit. C'est d'ailleurs une équipe de six femmes à la corpulence adaptée qui est chargée de la collecte des éléments fossiles. Plus de 1 200 éléments fossiles d’hominidés sont collectés et catalogués en novembre 2013, représentant au moins une douzaine d'individus. Chose rare : Quand on trouve les restes d'hominidés archaïques dans une grotte, ils sont toujours associés aux ossements d'autres animaux qui sont venus mourir à l'intérieur et qui ont été traînés la par des prédateurs (Des Antilopes notamment ou des rongeurs) mais ici, aucune trace d'un autre animal. Ils commencent à penser que peut-être s’agirait-il la d'un rite funéraire et que les corps ont été placés la intentionnellement, bien qu'on ait encore jamais rien trouvé qui permettent de relier ce genre de pratiques à un ancêtre d'aspect si primitif. En effet, les premières sépultures remontent environ à 100 000 ans, et on les doit à des groupes humains beaucoup plus modernes.
Le premier fossile d'envergure retrouvé est une mandibule. La mâchoire est les dents sont trop petites pour appartenir à un australopithèque, et trop arrondies pour être celle d'un Homo Habilis. Le mystère est donc total. C'est lors de la 3ème et dernière semaine de fouille en remontant un fragment de crâne qu'ils sont arrivés enfin à déterminer s'il s'agissait d'un australopithèque ou d'un membre de notre propre genre. Il s'agit d'une nouvelle espèce d'Hominidés : Homo naledi.
En avril 2014 dans un nouveau complexe de grottes de Rising Star , 1 754 fossiles sont collectés
Homo Naledi présente une étrange mosaïque de caractère simiens et humains. Un petit corps, un cerveau peu volumineux et des bras de chimpanzés. Mais aussi des mains et des dents humaines avec de petites arcades sourcilières et de longues jambes. Il a un cerveau 3 fois plus petit que le notre mais quand on observe ses pieds, ses mains, la forme du crane, la denture, il est clair que cette chose fait partie de notre genre. Des créatures sur le point de devenir humaines mais encore très proches des australopithèques. Il a été démontré qu'il n'y avait aucune trace de prédation dans ses grottes, et qu'aucun prédateur ne s'attaquait exclusivement aux hominidés. Mais également qu'ils ne sont pas arrivés tous la en même temps et qu'il n'y a pas eu de matériaux acheminés sur ce site ou ils ont été découverts. La meilleure hypothèse serait alors que ses corps sans vie ont été déplacés volontairement dans cette grotte pour être inhumés. Cela voudrait dire que des individus avec un petit cerveau étaient capables d'une telle démarche.
Si ces individus ont bien été inhumés d'une manière intentionnelle dans ce qui serait une sorte de site funéraire, cela témoigne d'un comportement social évolué. L'une des principales question est de savoir ou placer ces nouveaux ancêtres fossiles dans notre arbre généalogique. Leur datation est une délicate et complexe procédure qui prendra du temps (PS : Homo Nalidi a été daté en 2017 entre 335 et 236 000 ans).
Avec ces 1,97 millions d'années Sediba (Espèce découverte en 2008 par ce même Roger Lee Burger
en Afrique du Sud : Voir reportage précédent) est considéré comme trop tardif pour être l'un de nos ancêtres directs. Le genre Homo était déjà établit quand Sediba est arrivé. Cela démontre néanmoins que de nombreuses espèces d'ancêtres primitifs ont coexisté durant la même période.
Sediba prouve qu'il y avait au moins 2 ou 3 espèces en Afrique du Sud il y a 1,9 millions d'années. Il est tout à fait naturel d'envisager la nature humaine comme une sorte d'arbre généalogique à travers les âges. Mais l'évolution est beaucoup plus complexe que ça, elle est buissonnante.
Les Paléoanthropologues évoquent le buissonnement de l'évolution humaine pour illustrer la foisonnante variété d'hominidés archaïques et expliquer à quel point il est difficile de déterminer laquelle a aboutie à nous.
6ème Numéro : L'aube de l'humanité
Lien : https://www.youtube.com/wom/watch?v=-l3zyMdC-8w&t=1934s
Résumé détaillé du Reportage : (Cliquez sur le "Spoil")
Des espèces D'hominidés sont encore découvertes au fil des ans. Les hautes plaines au nord-est de Johannesburg ont été surnommés « Le Berceau de l'humanité ». Dans les années 1930/40, les fossiles découverts ici ont fournis les premières informations significatives sur nos ancêtres.
Nous suivons le cycle des australopithèques, des créatures simiesques avec un cerveau minuscule. Lucy en est la plus célèbre représentante, c'était une sorte de grand singe bipède. Ce ne sont pas des ancêtres directes de l'Homo Sapiens. On pense qu'ils ont donné naissance à la première espèce humaine identifiable : Homo Erectus. Ils ont un gros cerveau, un visage très étroit et peuvent manipuler des outils. Qui s'est-il passé dans la transition de l'australopithèque à Homo Erectus ? Pendant des années, il n'y a eu qu'une espèce pour combler ce vide : Homo Habilis. Mais les fossiles sont si rares que les origines du genre Homo restaient une énigme. Le plus grand mystère en Paléoanthropologie c'est de comprendre comment, quand et ou a eu lieu la transition des australopithèques vers Homo. Depuis, on a trouvé des squelettes presque complets en Afrique Du Sud qui vont peut être nous aider à percer ce mystère.
Au nord-ouest de Johannesburg, "le berceau de l'humanité" abrite d'innombrables roches calcaires, certaines d'entre-elles ont déjà livré des fossiles fragmentaires. En 2013 dans les grottes de Rising Star, deux spéléologues sont entrés dans une crevasse avec une salle cachée et ont découverts des ossements d'hominidés. Les Hominidés se sont tous les membres de la lignée humaine y compris les australopithèques. Il s'agissait d'un seul individu, très certainement un Australopithèque qui a vécu il y a 4 Millions d'années. 5 ans auparavant (en 2008) toujours dans le berceau de l'humanité à 15 km de Rising Star, le fils de ce même chercheur fait la découverte d’ossements dans une roche alors qu'il explorait cette zone depuis 20 ans. A proximité, le trou dans lequel des mineurs avaient posés une dynamite va révéler la présence d'innombrables nouveaux artefacts. Le crâne est une nouvelle espèce d’australopithèque (Australopithécus Sediba), il est l'un des derniers représentants du genre et le squelette le plus complet jamais découvert sur ce qui se passait à l'aube de l'humanité.
En 1924 Raymond Dart, anatomiste et professeur à l’université de Johannesburg, chasseur de fossiles à ses heures perdues il n'aurait jamais imaginé déterrer un jour un ancêtre du genre humain.
Au 19ème siècle on a trouvé les premiers spécimens de Neandertal en Europe et Homo Erectus en Asie, personne ne pensait qu'il se soit passé quelque chose d'intéressant en Afrique. En 1924 des mineurs lui ont envoyé un collier avec une roche et ce qui semble être un crâne d'un petit singe encastré dedans. C'était le crâne d'un enfant « L'enfant de Taung » un bipède qui présente des caractère simiens et très humains. Il l'a appelé Autralopithécus Africanus. « Homme austral d'Afrique ». Il affirme que c'est la preuve que nous avons évolués en Afrique comme Darwin l'avait dit. Il était certain d'avoir trouvé le chaînon manquant entre l'homme et le singe.
Dans les années 40 on a commencé à trouver plusieurs ossements d'Australopithèque, Raymond Dart pense que les outils qu'on a retrouvé près d'eux est le signe selon lui qu'ils avaient compris que les os et les dents étaient durs et qu'on pouvait les utiliser comme armes pour tuer les animaux. Il les voit comme des grands singes tueurs. Il pense aussi que nos plus agressifs et téméraires de nos ancêtres pré-humains ont quitté leur habitat forestier pour s'installer dans la savane. La, ils sont devenus chasseurs et prédateurs. En retirant le tartre de Sediba on peut avoir un aperçu de ce qu'ils mangeaient. On a retrouvé des petites particules de phytolithes d'herbes, des phytolithes d'écorces, et des phytolithes provenant sans doute de fruits. Ils devaient donc manger des fruits, des tiges et les herbes qui poussaient dans leur zone. Un régime très proche de celui du Chimpanzé. Même s'ils consommaient parfois de la viande, il n'y a pas grande qui corrobore la théorie de Raymond Darte sur les singes tueurs. On a retrouvé des traces de morsures sur le crane d'un australopithèque, ce qui semble prouver qu'ils n'étaient pas le prédateur, mais la proie.
Nos ancêtres les premiers hominidés en Afrique étaient des victimes, ce n'était pas les carnivores comme le pensait Raymond Dart mais ils étaient leurs victimes.
Les fossiles de Sebida continuent à fournir des informations précieuses sur le monde dans lequel vivait les australopithèques il y a presque 2 Millions d'années. Mais reste une question sans réponse, comment ces créatures ont-elles évolué dans des formes d'hominidés plus modernes ? Pour cela, les scientifiques ont besoin d'un fossile de genre humain. Pendant des décennies il a fallu se contenter des restes fragmentaires d'une seule espèce : Homo Habilis. C'est au début des années 1960, dans les Gorges d'Olduvaï que les Leaky (dont on a déjà parlé dans un précédent reportage) ont permis de définir cette nouvelle espèce d'hominidés dans notre l’arbre généalogique.
En 2013, Une strate géologique riche en fossiles d'hominidés est mise au jour par deux spéléologues. Lee Rogers Berger, paléoanthropologue à l'université du Witwatersrand, informé le 1er octobre 2013 de cette découverte, organise alors le financement des expéditions de fouilles, qui commencent le 7 novembre. Ce site difficilement accessible par une longue et étroite fissure de 18 cm de large à son point le plus étroit. C'est d'ailleurs une équipe de six femmes à la corpulence adaptée qui est chargée de la collecte des éléments fossiles. Plus de 1 200 éléments fossiles d’hominidés sont collectés et catalogués en novembre 2013, représentant au moins une douzaine d'individus. Chose rare : Quand on trouve les restes d'hominidés archaïques dans une grotte, ils sont toujours associés aux ossements d'autres animaux qui sont venus mourir à l'intérieur et qui ont été traînés la par des prédateurs (Des Antilopes notamment ou des rongeurs) mais ici, aucune trace d'un autre animal. Ils commencent à penser que peut-être s’agirait-il la d'un rite funéraire et que les corps ont été placés la intentionnellement, bien qu'on ait encore jamais rien trouvé qui permettent de relier ce genre de pratiques à un ancêtre d'aspect si primitif. En effet, les premières sépultures remontent environ à 100 000 ans, et on les doit à des groupes humains beaucoup plus modernes.
Le premier fossile d'envergure retrouvé est une mandibule. La mâchoire est les dents sont trop petites pour appartenir à un australopithèque, et trop arrondies pour être celle d'un Homo Habilis. Le mystère est donc total. C'est lors de la 3ème et dernière semaine de fouille en remontant un fragment de crâne qu'ils sont arrivés enfin à déterminer s'il s'agissait d'un australopithèque ou d'un membre de notre propre genre. Il s'agit d'une nouvelle espèce d'Hominidés : Homo naledi.
En avril 2014 dans un nouveau complexe de grottes de Rising Star , 1 754 fossiles sont collectés
Homo Naledi présente une étrange mosaïque de caractère simiens et humains. Un petit corps, un cerveau peu volumineux et des bras de chimpanzés. Mais aussi des mains et des dents humaines avec de petites arcades sourcilières et de longues jambes. Il a un cerveau 3 fois plus petit que le notre mais quand on observe ses pieds, ses mains, la forme du crane, la denture, il est clair que cette chose fait partie de notre genre. Des créatures sur le point de devenir humaines mais encore très proches des australopithèques. Il a été démontré qu'il n'y avait aucune trace de prédation dans ses grottes, et qu'aucun prédateur ne s'attaquait exclusivement aux hominidés. Mais également qu'ils ne sont pas arrivés tous la en même temps et qu'il n'y a pas eu de matériaux acheminés sur ce site ou ils ont été découverts. La meilleure hypothèse serait alors que ses corps sans vie ont été déplacés volontairement dans cette grotte pour être inhumés. Cela voudrait dire que des individus avec un petit cerveau étaient capables d'une telle démarche.
Si ces individus ont bien été inhumés d'une manière intentionnelle dans ce qui serait une sorte de site funéraire, cela témoigne d'un comportement social évolué. L'une des principales question est de savoir ou placer ces nouveaux ancêtres fossiles dans notre arbre généalogique. Leur datation est une délicate et complexe procédure qui prendra du temps (PS : Homo Nalidi a été daté en 2017 entre 335 et 236 000 ans).
Avec ces 1,97 millions d'années Sediba (Espèce découverte en 2008 par ce même Roger Lee Burger
en Afrique du Sud : Voir reportage précédent) est considéré comme trop tardif pour être l'un de nos ancêtres directs. Le genre Homo était déjà établit quand Sediba est arrivé. Cela démontre néanmoins que de nombreuses espèces d'ancêtres primitifs ont coexisté durant la même période.
Sediba prouve qu'il y avait au moins 2 ou 3 espèces en Afrique du Sud il y a 1,9 millions d'années. Il est tout à fait naturel d'envisager la nature humaine comme une sorte d'arbre généalogique à travers les âges. Mais l'évolution est beaucoup plus complexe que ça, elle est buissonnante.
Les Paléoanthropologues évoquent le buissonnement de l'évolution humaine pour illustrer la foisonnante variété d'hominidés archaïques et expliquer à quel point il est difficile de déterminer laquelle a aboutie à nous.
----------------------------- Les GRANDES Découvertes d'Hominidés -----------------------------------
1-) 1856 : Dans la Vallée de Néander (Allemagne), on découvre des ossements et un crâne. On vient de découvrir l'homme de Néandertal
2-) 1868 : Aux Eyzies-de-Tayac, dans le Périgord. les fouilles d'un abri sous roche permettent d'exhumer les premiers restes de l'Homme de Cro-Magnon (Ex nom donné couramment à l'Homo Sapiens)
3-) 1921 : Dans la région de Zhoukoudian, les premiers restes de sinanthropes (Pékin - Homme de Pékin de l'espère Homo Erectus) ont été découverts par J. Gunnar Andersson.
4-) 1925 : Raymond Dart définit une nouvelle espèce : Australopithecus africanus
5-) 1974 : Découverte la plus célèbre, celle de Lucy. Un australopithèque très bien conservé qui se voit provisoirement décerné le titre de "Grand mère de l'humanité"
6-) 2000 : En Georgie, à Dmanis, découverte d'une espèce : Homo Georgicus (communément appelé l’Homme de Dmanissi). Ces fossiles sont datés de 1,8 million d'années
7-) 2000 : Brigitte Senut découvre une nouvelle espèce au Kenya : Orrorin tugenensis. C’est un bipède très ancien, 6 millions d’années
8-) 2002 Au Tchad, une équipe de chercheurs, sous la direction de Michel Brunet, découvre le crâne d’un hominidé de 7,5 millions d’années : Sahelanthropus tchadensis. C’est pour l’instant le plus ancien hominidé.
9-) 2004 En Indonésie, sur l’île de Flores, des ossements d’une « petite femme » sont découverts dans une grotte. Homo floresiensis est né ! Il vivait ici il y a 50 000 ans.
10-) 2010 : En cherchant à quelle espèce un petit bout de doigt appartenait, les généticiens ont découvert une nouvelle espèce : l’Homme de Denisova. Il parcourait les plaines de l’Altaï il y a 50 000 ans.
11-) 2016 : Dans une grotte en Afrique du Sud, est mis au jour les restes de plusieurs individus qui amènent à la création d’une nouvelle espèce, Homo naledi. Les fossiles ont pu être datés de 120 000 ans…
12 -) 2017 : Les plus vieux fossiles d’Homo sapiens sont retrouvés au Maroc à Djebel Irhoud, ils ont 300 000 ans. Cela repousse de 100 000 ans les origines de cette espèce…
13 -) 2019 : En asie, aux Philipines, un nouvel homininé est découvert sur l'ile de Luçon. Homo luzonensis vivait il y à 50 000 ans. C'est un contemporain de Néandertal et Sapiens.
14-) 2021 : L'homo Nesher Ramla : une nouvelle espèce d'homme préhistorique découverte en Israël. Elle questionne la thèse privilégiée selon laquelle l'homme de Neandertal a émergé en Europe avant de migrer vers le sud et ébranle des certitudes. Les ossements mis au jour datent en moyenne de 125 000 ans. L’Homo Nesher Ramla possède déjà des techniques élaborées pour l’époque. Il possède des outils en pierre, chasse du gibier, cuit ou rôtit de la viande. Ce n’est pas l’Homo Sapiens, mais il a coexisté avec lui, à la même époque. C’est donc un chainon supplémentaire dans l’évolution humaine. Pour les chercheurs israéliens, Nesher Ramla possède de vraies similitudes avec l’homme de Néandertal : la forme du crâne, la mâchoire. Ils émettent donc l’hypothèse que Nesher Ramla est la source, l’origine des premiers Néandertal, ce serait un bouleversement, mais rien n'est moins sur car Pour les chercheurs israéliens, Nesher Ramla possède de vraies similitudes avec l’homme de Néandertal : la forme du crâne, la mâchoire. Ils émettent donc l’hypothèse que Nesher Ramla est la source, l’origine des premiers Néandertal, ce serait un bouleversement.
Source de Nesher Ramla (Découvert en 2021) :
Lien 1 : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/la-decouverte-en-israel-d-une-nouvelle-espece-d-homme-prehistorique-remet-en-cause-la-theorie-de-neandertal_4658977.html
Lien 2 : https://www.geo.fr/histoire/lhomo-nesher-ramla-une-nouvelle-espece-dhomme-prehistorique-decouverte-en-israel-205248
Source des infos prises : https://www.hominides.com/html/ancetres/ancetres.php (Le Meilleur site sur les Hominidés, constamment mis à jour depuis 10/15 ans) même si tout n'est pas toujours actualisé)
----------------------------- Les GRANDES Découvertes d'Hominidés --------------------------------
1-) 1856 : Dans la Vallée de Néander (Allemagne), on découvre des ossements et un crâne. On vient de découvrir l'homme de Néandertal
2-) 1868 : Aux Eyzies-de-Tayac, dans le Périgord. les fouilles d'un abri sous roche permettent d'exhumer les premiers restes de l'Homme de Cro-Magnon (Ex nom donné couramment à l'Homo Sapiens)
3-) 1921 : Dans la région de Zhoukoudian, les premiers restes de sinanthropes (Pékin - Homme de Pékin de l'espère Homo Erectus) ont été découverts par J. Gunnar Andersson.
4-) 1925 : Raymond Dart définit une nouvelle espèce : Australopithecus africanus
5-) 1974 : Découverte la plus célèbre, celle de Lucy. Un australopithèque très bien conservé qui se voit provisoirement décerné le titre de "Grand mère de l'humanité"
6-) 2000 : En Georgie, à Dmanis, découverte d'une espèce : Homo Georgicus (communément appelé l’Homme de Dmanissi). Ces fossiles sont datés de 1,8 million d'années
7-) 2000 : Brigitte Senut découvre une nouvelle espèce au Kenya : Orrorin tugenensis. C’est un bipède très ancien, 6 millions d’années
8-) 2002 Au Tchad, une équipe de chercheurs, sous la direction de Michel Brunet, découvre le crâne d’un hominidé de 7,5 millions d’années : Sahelanthropus tchadensis. C’est pour l’instant le plus ancien hominidé.
9-) 2004 En Indonésie, sur l’île de Flores, des ossements d’une « petite femme » sont découverts dans une grotte. Homo floresiensis est né ! Il vivait ici il y a 50 000 ans.
10-) 2010 : En cherchant à quelle espèce un petit bout de doigt appartenait, les généticiens ont découvert une nouvelle espèce : l’Homme de Denisova. Il parcourait les plaines de l’Altaï il y a 50 000 ans.
11-) 2016 : Dans une grotte en Afrique du Sud, est mis au jour les restes de plusieurs individus qui amènent à la création d’une nouvelle espèce, Homo naledi. Les fossiles ont pu être datés de 120 000 ans…
12 -) 2017 : Les plus vieux fossiles d’Homo sapiens sont retrouvés au Maroc à Djebel Irhoud, ils ont 300 000 ans. Cela repousse de 100 000 ans les origines de cette espèce…
13 -) 2019 : En asie, aux Philipines, un nouvel homininé est découvert sur l'ile de Luçon. Homo luzonensis vivait il y à 50 000 ans. C'est un contemporain de Néandertal et Sapiens.
14-) 2021 : L'homo Nesher Ramla : une nouvelle espèce d'homme préhistorique découverte en Israël. Elle questionne la thèse privilégiée selon laquelle l'homme de Neandertal a émergé en Europe avant de migrer vers le sud et ébranle des certitudes. Les ossements mis au jour datent en moyenne de 125 000 ans. L’Homo Nesher Ramla possède déjà des techniques élaborées pour l’époque. Il possède des outils en pierre, chasse du gibier, cuit ou rôtit de la viande. Ce n’est pas l’Homo Sapiens, mais il a coexisté avec lui, à la même époque. C’est donc un chainon supplémentaire dans l’évolution humaine. Pour les chercheurs israéliens, Nesher Ramla possède de vraies similitudes avec l’homme de Néandertal : la forme du crâne, la mâchoire. Ils émettent donc l’hypothèse que Nesher Ramla est la source, l’origine des premiers Néandertal, ce serait un bouleversement, mais rien n'est moins sur car Pour les chercheurs israéliens, Nesher Ramla possède de vraies similitudes avec l’homme de Néandertal : la forme du crâne, la mâchoire. Ils émettent donc l’hypothèse que Nesher Ramla est la source, l’origine des premiers Néandertal, ce serait un bouleversement.
Source de Nesher Ramla (Découvert en 2021) :
Lien 1 : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/la-decouverte-en-israel-d-une-nouvelle-espece-d-homme-prehistorique-remet-en-cause-la-theorie-de-neandertal_4658977.html
Lien 2 : https://www.geo.fr/histoire/lhomo-nesher-ramla-une-nouvelle-espece-dhomme-prehistorique-decouverte-en-israel-205248
Source des infos prises : https://www.hominides.com/html/ancetres/ancetres.php (Le Meilleur site sur les Hominidés, constamment mis à jour depuis 10/15 ans) même si tout n'est pas toujours actualisé)
Le 07 décembre 2021 à 06:30:45 :
First +Messi surpasse Cristiano dans tout les domaines que ce soit dans le foot ou dans la vie de tout les jours en étant très tradition/famille tandis que Cristiano utilise des mères porteuses + badr hari
Mais il raconte quoi celui-là
Le 11 décembre 2021 à 14:38:47 :
Le 07 décembre 2021 à 06:30:45 :
First +Messi surpasse Cristiano dans tout les domaines que ce soit dans le foot ou dans la vie de tout les jours en étant très tradition/famille tandis que Cristiano utilise des mères porteuses + badr hari
Mais il raconte quoi celui-là
Il dit ça car j'ai mis au grand jour l'imposture qu'était Lionel Messi avec les arguments péremptoires à la clé étape par étape... il a pas digéré
Messi est un très grand joueur mais à la fois la pire imposture du Football, même si ce n'est pas le sujet du Topic, mais c'était pour éclaircir ce détail
Données du topic
- Auteur
- DimashDobby
- Date de création
- 7 décembre 2021 à 06:30:18
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