[RISITAS] Un célestin à Istanbul
Ah oui + sweet or appendicite foudroyante
"Trouvez-vous en une que vous aimez les kheys, et bénissez-la de votre ch*bre timoré"
C'est ce qu'on espère tous khey
[06:43:51] <GODEGOULON>
A chaque texte de Turkissou je bande bordel
Mais
[01:18:28] <ATbizarents>
ahi sasukey bordel
cette affaire que ça avait fait
J'avais pas tout suivi vers la fin, s'est passé quoi exactement ?
Le 11 septembre 2021 à 12:27:11 :
[01:18:28] <ATbizarents>
ahi sasukey bordel
cette affaire que ça avait faitJ'avais pas tout suivi vers la fin, s'est passé quoi exactement ?
Sasukhey avait donné des photos de lui, de ses potes et tout (visages floutés, peu d'informations etc.) et des kheys avaient fini par le traquer et le retrouver sur les réseaux en lui pourrissant la vie et celles de ses potes...
Le 11 septembre 2021 à 13:13:18 :
Le 11 septembre 2021 à 12:27:11 :
[01:18:28] <ATbizarents>
ahi sasukey bordel
cette affaire que ça avait faitJ'avais pas tout suivi vers la fin, s'est passé quoi exactement ?
Sasukhey avait donné des photos de lui, de ses potes et tout (visages floutés, peu d'informations etc.) et des kheys avaient fini par le traquer et le retrouver sur les réseaux en lui pourrissant la vie et celles de ses potes...
Bizarre qu'on puisse stalk comme ça, si la photo figure nul part sur le net aucun risque non ?
[13:13:18] <Turkissou9>
Le 11 septembre 2021 à 12:27:11 :
[01:18:28] <ATbizarents>
ahi sasukey bordel
cette affaire que ça avait faitJ'avais pas tout suivi vers la fin, s'est passé quoi exactement ?
Sasukhey avait donné des photos de lui, de ses potes et tout (visages floutés, peu d'informations etc.) et des kheys avaient fini par le traquer et le retrouver sur les réseaux en lui pourrissant la vie et celles de ses potes...
Bien mon message supprimé ?
Mais bizarre qu'on puisse le trouver comme ça, ça devait être des photos déjà sur le net
Mais je crois pas avoir la qualité d'écriture et la motivation de Turkissou
Mais y a pas mal de rebondissements du même style
CHAPITRE 79 : Aplanir les montagnes
Ce n’était pas la première fois que je me réveillais avec une fille à mes côtés, mais une fois encore je devais marquer la différence avec Tutku et Irem. Avec Irem, c’était assez sale, malpropre, même carrément étrange en fait, je me suis rendu compte à ce moment-là que les « coups d’un soir » étaient vraiment quelque chose qu’on pouvait facilement regretter, on se sentait mal après (en l’occurrence quelques jours/semaines plus tard) parce qu’on se disait qu’on aurait voulu être avec une personne qu’on aime vraiment, qu’on aurait aimé découvrir avec elle cette chose merveilleuse qu’est l’amour
Là, je me retournais et je voyais Yağmur, qui dormait encore. Je me souviendrais toujours de cette merveilleuse vision ; ses cheveux étalés sur mon coussin, tandis que moi, je me levais pour ouvrir un peu la fenêtre, faire rentrer de l’air frais pour aérer les pulsions d’amour et les effluves de sentiment niais qui s’inscrivaient sur mon sourire ridiculement simplet
Pendant un temps, je me suis assis sur ma chaise et j’ai regardé Yağmur se reposer. Elle sentait bon, tellement bon, et elle semblait rêver de choses particulièrement plaisantes, car elle souriait aussi assez benoîtement. Je me suis alors allongé à côté d’elle, quelle vision de bonheur ; le soleil me chauffait le dos et mon visage se collait presque à celui de la magnifique petite créature que j’avais dans mon lit présentement. Elle se réveilla alors et pendant de longues minutes, alors que ses yeux clignaient doucement, elle et moi nous sommes regardés, simplement regardés, dans le blanc des yeux, en souriant, et en échangeant de temps à autre quelques baisers tendres de deux amants qui se remercient d’une nuit fort plaisante
Et la machine s’est remise en route. Sans la moindre concertation verbale, nous nous sommes enfourrés l’un dans l’autre pour recommencer une bonne partie de la matinée ce qui avait occupé une bonne partie de notre nuit, et franchement les kheys, le s*xe dès le matin, c’est pas déplaisant du tout et pour se réveiller, c’est franchement pas mal
Toutefois, il a bien fallu arrêter, à un moment, quand même, surtout quand Yagmur reçut un bien étrange message
-Oh nooooon !
-Que se passe-t-il ?
-C’est mon… message, mon… portable
-Mais quoi ? Qui t’a messagé ?
-Ma cousine… elle vit à la maison, en ce moment, chez mes parents, elle est en vacances chez nous, et on s’aide mutuellement à s’échapper pendant la nuit, tu vois, chacune avertit l’autre
-Et donc ? Qu’est-ce qu’il y a ?
-J’ai dit à mes parents que j’allais dormir chez une amie du basket… et ma cousine a oublié, elle a dit que je dormais à Izmir après un match de championnat…
-Ah.
-Nos versions sont contradictoires, et on est trop proches pour ne pas savoir ce que fait l’autre, et ils le savent…
-Alors, qu’est-ce qui va se passer ?
-Je vais avoir des problèmes, Turkissou… mon frère n’arrête pas de m’envoyer des messages pour savoir où il doit me chercher, c’est sûrement mon père qui l’envoie, et je suis sûr que ce dernier m’attend avec un fusil là
-Et moi je vais me faire descendre aussi ?
-Ne rigole pas avec ça, vraiment, mon père ne veut pas me voir avec le moindre garçon, ça risquerait de nous causer de vrais problèmes…
-Tu dois y aller alors ?
-Oui… désolé, on reste en contact…
-Tiens-moi au courant…
Et elle s’en est allée très vite, nous dispensant même d’un long câlin, mais j’avais bien compris dans son ton que quelque chose de très sérieux se produisait, enfin… perso, je ne négligeais pas cet aspect-là des choses mais avec ma culture occidentale, ce genre de père/corset familial était assez exceptionnel et je ne parvenais pas à en mesurer la gravité mais c’était un problème, me disais-je, que j’aurais tout loisir de rejeter à plus tard. Pour le moment, je devais me concentrer sur autre chose : FRITZ. Je n’avais sérieusement pas aimé qu’il débarque sur ordre de Melis et me mette dans une situation ultra-inconfortable, il fallait absolument que je règle ça avec lui. Depuis son crush sur Aminata et le départ de Jo, il partait complètement en vrille et ça se ressentait partout ailleurs, même à l’université où ses résultats n’étaient franchement pas exceptionnels je me suis donc rendu chez lui avec empressement, et devinez qui j’ai croisé en arrivant dans son quartier ?
MELIS
Forcément, elle avait passé la nuit chez lui et venait à peine de s’en aller. Quelle situation, b*rdel, heureusement qu’elle ne m’a pas vu et que je n’ai pas cherché à me faire voir, je voulais plutôt l’esquiver et aller directement chez Fritz. Il était plutôt de bonne humeur –Melis était apparemment un très bon coup- et il voulait aller manger dehors, alors on est allés de prendre un döner kebab chez le brave Tarkan avant d’aller se poser juste tous les deux sur la plage.
-Bon, tu m’expliques pour hier soir ?
-Bah quoi ?
-Mec, tu m’as mis dans la m*rde avec Irem, elle a directement compris que j’avais quelqu’un d’autre
-Pour être honnête, j’avais un coup dans le nez et je venais juste voir Melis, moi
-Mais c’est bien elle qui t’a dit que j’étais avec une fille qui n’était pas Yağmur ?
-Ouais, et ça ne lui a pas plus, genre vraiment pas, elle te voit comme un croqueur de femmes maintenant
-Elle n’aime pas les croqueurs de femmes mais elle sort avec toi ? Ahaha la mauvaise blague !
-Ca va, pas besoin d’être aussi sarcastique, dis-toi seulement qu’elle trouve Yağmur tellement innocente et pure qu’elle pense qu’elle ne mérite pas ça
-Et elle te balade pour que tu viennes faire le dirty job à sa place ?
-Pfff, me juge pas, khey, Melis me rend fou… fou d’elle, elle est tout ce que je veux, tout ce que je demande, je n’ai jamais été aussi SIMP avec une femme, et le pire c’est que ça me plaît
-M’en parle pas, si tu avais vu le regard niais que j’ai posé sur Yağmur ce matin…
-Ce matin ?
-Bah ouais, au réveil quoi !
-Bah bravo mon khey, enfin ! Comment est-elle ?
-Merveilleuse.
-Trinquons !
Et nous y étions ainsi là, deux pauvres kheys, dominés par les sentiments profonds de deux petites turquettes qui s’étaient frayées un chemin jusqu’à nos petits cœurs tout mous et qui les avaient sabordés d’une façon extraordinaire, je ne savais pas quoi dire, je ne savais plus comment réagir, et Fritz et moi nous sommes alors laissés porter par les sentiments qui nous étouffaient à ce moment-là. Nous étions chacun amoureux, il avait sa Melis, j’avais ma Yagmur. Nous avons trinqué à l’amour et avons perdu nos regards dans l’immensité des eaux du Bosphore, en se demandant si nos cœurs n’étaient pas tout aussi grands et humides
Ils ont noyé tous leurs remords
Dans les eaux troubles du Bosphore
Et dans ces lieux chargés d'histoire
Ajouté les leurs au grimoire
De l'amour et de l'amitié
Relevés par tant d'exotisme
Turkissou trouva sa moitié
Et abandonna son autisme
Qu'attendons nous, pauvres lecteurs
Admirateurs du narrateur
Pour nous aussi prendre l'envol
Qui fera que nos vies décollent ?
Par contre bientôt les cousins turcs à ta porte
Le 12 septembre 2021 à 22:10:17 :
Ils ont noyé tous leurs remords
Dans les eaux troubles du Bosphore
Et dans ces lieux chargés d'histoire
Ajouté les leurs au grimoireDe l'amour et de l'amitié
Relevés par tant d'exotisme
Turkissou trouva sa moitié
Et abandonna son autismeQu'attendons nous, pauvres lecteurs
Admirateurs du narrateur
Pour nous aussi prendre l'envol
Qui fera que nos vies décollent ?
Données du topic
- Auteur
- Turkissou9
- Date de création
- 11 juillet 2021 à 20:23:23
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