[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Le 04 septembre 2021 à 00:57:20 :
ayaa
je ghost depuis le début mais là faut que je poste

trop de rebondissements
t'étais en erasmus c'est ça?
t'avais quel âge

j'avais un peu plus de 20 ans au moment des faits ouais, et vous imaginez pas comme le fait d'être à l'étranger déshinibe complètement, on a littéralement l'impression d'être dans un autre monde où tout est possible

Le 04 septembre 2021 à 01:02:03 :

Le 04 septembre 2021 à 00:19:17 :

Le 03 septembre 2021 à 21:16:41 :
C'est qui déjà celle à la fin ?
Celle du casino ou celle qu'il avait pécho dans la ville étrangère ?

le coup d'un soir à Samsun

C’est Irem un avion de chasse selon l’op

Mais toujours aucune photo c'est inadmissible

Le 04 septembre 2021 à 16:13:52 :
NOOOOON JE L'AI COMMENCÉ LUNDI ET JE VOULAIS LE SAVOURER
JE SUIS DEJA ARRIVÉ AU MOMENT OÙ JE DEVRAI ATTENDRE LES SWEETS
NON PAR PITIÉ TURKISSOU DONNES LA SWEET AVEC IREM AU MOINS CE SOIR PAR PITIÉ TU VAS M'ACHEVER

ahi

CHAPITRE 76 : The Forgotten

Afin d’entretenir le suspens, mes chers et fidèles kheys, je ne vous ai pas dit qu’Irem et moi parlions encore depuis notre soirée où nous avons tiré notre coup à Samsun. Cela dit, nous nous parlions très peu et de manière très éparse, assez peu souvent, mais suffisamment pour qu’elle pense à me dire quand elle passerait à Istanbul mais honnêtement (je parle vrai, il faut me croire ) je ne pensais pas qu’elle me recontacterait et pendant un temps, je ne savais pas du tout quoi faire, et en fait pas même si je devais répondre, mais je ne l’avais jamais laissée en « Vu », ce serait louche, et je me souviens bien être resté bloqué pendant deux minutes sur mon portable avant de me faire enguirlander par Burak parce que je ne lui passais pas la chicha heureusement, perdus dans les volutes de fumée et l’atmosphère sombre de la nuit tombante, ni Furkan ni Fritz n’avaient vu ma tête interloquée devant mon portable, et c’était très bien, ça allait m’éviter les questions à la noix.
Toutefois, c’était bien des réponses que je devais trouver : quoi faire ? Ecarter Yağmur et Tutku pour revoir Irem ? Recaler sévèrement Irem ? En parler à Tutku ? Au fur et à mesure que je réfléchissais, mon esprit s’embrumait des souvenirs de Samsun, je me rappelais de la nuit de délices que nous avions vécue, ses turlutes merveilleuses, ses coups de reins merveilleux, son corps taillé comme jamais, tout me revenait et je crois même avoir eu la tr*que à ce moment-là tellement les souvenirs me desséchaient la gorge et le bide de désir
J’ai commencé par esquivé la question en lui demandant ce qu’elle faisait là, si elle voulait vraiment qu’on se voit, si elle aurait du temps, si elle avait un endroit pour dormir, bref, des questions classiques qui étaient censées détourner l’attention, mais qui ne firent que la renforcer : elle était là pour deux jours et une nuit et n’avait nulle part où dormir, b*rdel il y avait un coup phénoménal à jouer et dans ma tête, tout se bousculait car connaissant le spécimen, elle avait sûrement envoyé le même message à des dizaines de mecs en se laissant le temps de choisir celui qui lui plaira le plus
Sauf que cette fois, il y avait Yağmur. j’avais trouvé un rapide prétexte pour « tromper » Tutku en allant à Samsun mais là il n’y en n’avait pas, et Yağmur méritait quand même mieux que ça. Alors j’ai arrêté de répondre, prétextant le sommeil, et je me suis laissé la nuit pour réfléchir. Je n’ai pas forcément beaucoup parlé le reste de la soirée. D’ailleurs, cette nuit-là, Furkan m’avait fait dormir dans la chambre où j’avais passé de longues heures de confiance avec Yağmur, pour ceux qui se souviennent, l’univers me donne un signe
Le matin, ma décision était prise.

-Ecoute, je te reverrai avec grand plaisir, évidemment !!! Par contre, pour ce qui est du toit pour la nuit, je pense pouvoir te proposer quelque chose
-Pas de soucis, je me prendrai un petit hôtel lowcost, ça fera l’affaire ! On se voit quand ?
-Heum… la soirée, avant ta seule nuit ici ?
-Ca marche !

Je ne sais pas si j’avais bien fait ou pas, mais j’avais jugé cette position équilibrée, sur le coup : je ne m’étais engagé à rien, rien du tout, mais je la revoyais quand même, et revoir une aussi jolie fille que j’avais réussi à pécho, je savais que ça me mettrait du baume au cœur, que ça gonflerait mon ego comme jamais et que ça me ferait du bien… mais il restait la question Yagmur. Est-ce que j’arriverai à ne pas succomber aux sirènes d’Irem ? une idée m’est alors venue en tête : je suis quelqu’un qui fonctionne à l’obligation. Je suis très ponctuel et très fidèle à la parole donnée, j’ai horreur de ne pas (pouvoir) faire quelque chose pour quoi j’ai donné ma parole. Alors pour que la soirée avec Irem ne dérape pas, je devais trouver un stratagème qui me donne une excuse pour l’esquiver en fin de soirée, et j’en ai trouvé un tout frais. Certains cinémas d’Istanbul font des soirées assez longues et justement, ce soir là justement, un film romantique à l’eau de rose comme le cinéma turc en fait beaucoup devait être proposé vers 23h.

-Regarde, un beau film de niais comme tu les aimes ! Ca te dirait d’aller le voir ce soir-là avec moi ? J’aimerais bien essayer une séance de nuit !
-Oh oui !!! Par contre la bande-annonce du film a l’air tellement exceptionnelle que tu ne dois pas t’étonner si je m’endors et que je te zappe complètement !
-Ne t’inquiète pas, je saurai te réveiller s’il le faut, et te rappeler que je suis là
-On pourrait aller au restaurant avant ?
-Ah euh… en fait, euuh… j’ai autre chose de prévu avant…
-Avec Furkan et Fritz ?
-Avec des amis ouais ouais euuh, voilà
-Ok bah on se retrouvera devant le ciné vers 22h30 ?
-C’est ça, voilà, on fait comme ça !

Alors voilà la situation génialissime dans laquelle je m’étais mis : de 18h à 22h, je devais être avec une fille avec qui j’avais cou*hé à Samsun pour un coup d’un soir, et dès 22h30, je devais me retrouver avec la fille dont j’étais en train de tomber sérieusement amoureux et avec qui je n’attendais que de pouvoir conclure l’affaire. Il ne me manquait plus que d’aller manger avec Tutku le lendemain midi et la boucle était bouclée heureusement que je n’ai pas eu ce niveau de troll.
Cependant…
…
Ce n’était clairement pas fini. Le temps a passé et au final, il ne restait plus que deux jours avec le débarquement d’Irem à Istanbul, et je ne savais pas que cette soirée passée avec elle allait être un enchaînement de surprises comme rarement j’en avais connues. Mais pour le moment, j’attendais patiemment que le temps passé en buvant des coups avec Furkan et Fritz et en bossant studieusement pour l’université