[RISITAS] Au bout du monde : un khey au Japon
SuppriméLe 21 mai 2021 à 18:34:33 :
Le 21 mai 2021 à 18:02:39 :
Il n'y aura pas de chapitre ce soir, et il ne devrait pas y en avoir demain non plus (si le prochain chapitre est court je le posterai peut-être), mais ne vous en faites pas je serai bientôt de retour pour la suitej'aime pas ce que je lis la
...
À suivre donc
Chapitre assez court cette nuit pour introduire un personnage clef les kheys, je pense être de retour demain en fin d'aprèm
Chapitre 9 : Pépé
Le lendemain, nous nous rendons en bus à l’université avec les autres résidents pour la visiter.
Alors que la résidence se trouve au bord de la mer, l’université se trouve dans la montagne, à environ quarante-cinq minutes en bus. La vue est absolument splendide au cours de l’ascension. La végétation est particulièrement luxuriante alors que nous nous éloignons de la ville, mais la modernité est toujours là, en témoignent des infrastructures toujours aussi impeccables, et des distributeurs de boissons, encore et toujours, parsemant le pays au même titre que les fameux toris. Au vu de leur emplacement parfois surprenant, les japonais en auraient-il inconsciemment fait un nouveau symbole civilisationnel à part entière ?
Altitude oblige, il fait vraiment froid à l’université en cette fin de mois de Mars.
Celle-ci dominant la ville, la vue sur Beppu et la baie d’Oita y était particulièrement imprenable.
Le campus est vraiment cool et propose pas mal de services. Outre les classiques cafétérias –dont le rapport qualité prix était vraiment excellent- et bibliothèques, le campus avait également une salle de muscu , plusieurs gymnases, des terrains de tennis, une banque, ou encore une supérette. Une vraie petite ville dans la ville.
Venir à l’université un peu plus tôt pour se poser face à ce paysage magnifique par temps clair, avec un peu de musique japonaise dans les oreilles ( https://www.youtube.com/watch?v=FXSt2oEFGAA ), un gobelet de chocolat chaud à la main, une légère brise soufflant sur mon visage, était particulièrement agréable pour me réveiller quand j’avais la tête dans le cul.
Les étudiants japonais chargés de notre accueil organisent un petit jeu pour que nous fassions connaissance entre nous. Le but était de retrouver une personne bien particulière parmi les autres résidents à partir de sa nationalité, son âge, et ses hobbys.
A cette occasion, je rencontre un jeune homme avec qui le courant passe particulièrement bien.
« Hey, where are you from, dude ?
- I’m from Belgium.
- Southern or Northern Belgium ?
- Southern.
-Mais alors tu parles français, bro !
- Tout à fait bro.
C’est ainsi que je faisais la connaissance de Pépé, le troisième membre de ce qui deviendra très vite ma bande indéfectible de potes. Pépé a un caractère et un profil assez proche du mien. Il brille particulièrement par sa culture, enrichie par son parcours personnel. En effet, il a eu la chance de vivre dans de nombreux pays, de la Syrie au Maroc en passant par la France (il possède par ailleurs la double nationalité et se présente généralement comme français, sans doute sous mon influence ainsi que celle d’Arnaud ) et bien entendu, le pays du Soleil levant dans lequel les grands esprits se rencontraient en cette fin de mois de Mars.
Ainsi, Pépé est capable de débattre sur de nombreux sujets, exercice dans lequel il s’avère assez redoutable, et c’est ainsi qu’il m’a donné du fil à retord plus d’une fois dans ce domaine , bien que nos lignes politiques étaient très proches.
Etant de nature plutôt angoissé , la présence de Pépé me faisait beaucoup de bien, dans le sens où ce dernier, de par son détachement, m’apportait une certaine sérénité.
Par ailleurs, Arnaud et Pépé s’entendant particulièrement bien, nous formâmes très vite un très bon trio
Chapitre 10 : La dream team
Après une après-midi passée à l’onsen, je suis de retour chez moi, me préparant en vue de mon dîner avec Sarah.
Très jolie tout en étant sobre, adorable, féministe sans jamais tomber dans l’hystérie ou la haine, cultivée, un très léger côté kikkoojap, ainsi que beaucoup de bienveillance et de simplicité malgré ces qualités évidentes - à l’opposé des Magalie françaises , Sarah est tout simplement la fille idéale selon mes critères. Qui plus est, elle vient d'un pays que j'adore.
Il me tarde de faire plus ample connaissance avec elle. Bien que cela fait quatre ans que je n’ai pas parlé avec une fille pour autre chose qu’un projet de groupe obligatoire ou pour qu’on me pompe le coding que je mettais tant de temps et d'efforts à écrire , je ne ressens pas plus de pression que cela, tout simplement car je me sens très bien avec elle, que cet environnement merveilleux –que ce soit cette rencontre avec une fille merveilleuse , les deux super potes que je me suis fait immédiatement, le bar à chicha que je vois déjà comme mon QJ, le cadre de vie exceptionnel, le simple fait d’être au Japon - dans lequel je me retrouve depuis quelques jours me mets dans un état de confiance que j’avais rarement atteint auparavant.
Il est enfin l’heure. Je me présente devant la chambre de Sarah et donne trois coups clairs et secs à la porte.
« Eyh, welcome bro !
-…
-You should be Cybercuck.
-Yes I am.
-Nice. My girlfriend has talked to me about you. You look good bro. Please come in.
Quelque peu refroidi, je pénètre dans l’appartement.
« Hello.
- Eyh.
Le dîner est éclaté au sol de mon point de vue. Je suis assez dépité par la tournure des événements bien que je fasse bonne figure.
D’ailleurs, la seule personne qui me parle est le copain de Sarah, un bangladais beau gosse et extrêmement sympa. Malgré qu'il m'aie coupé l'herbe sous le pied, je ne peux me résoudre à être hostile envers lui.
Ah si, je me suis fait engueuler par une féministe anglaise car j’ai explosé son gâteau en voulant me couper une part.
Heureusement, la chambre de Sarah juxtaposant la mienne, j’arrive à chopper mon propre Wifi et à contacter Arnaud :
« Alors chef, ça se passe comme tu veux ?
- Bordel, c'est son mec qui m'a ouvert la porte!
- What ? Comment ça elle a un mec? On est arrivé il y a trois jours.
- Elle a déjà fait un semestre ici, et c’est comme ça qu’ils se sont rencontrés.
- Dur.
- En plus la soirée est éclatée au sol putain.
- Ben ramène ton cul, je suis à l’espace fumeur.
Je me dépêche de finir mon dîner, reste planté là quelques minutes histoire de ne pas passer pour un sauvage outre mesure, avant de tirer ma révérence :
« Bon, ben, merci, c’était une excellente soirée.
-C’est clair bro, je te contacterai quand je viendrai visiter la France avec Sarah. Et de toute façon on te réinvitera.
-Euh… Oui bien sûr, avec plaisir.
-…
-Allez salut.
Et c’est ainsi que je filais à l’anglaise, la queue entre les jambes.
Je rejoignais alors Arnaud dans un petit local dédié aux fumeurs.
Mes potes étant tous de gros fumeurs, j’y aurai passé beaucoup de temps. Ne fumant pas, ce n’était pas vraiment le lieu de sociabilisation rêvé pour moi, mais peu importe.
« Yo
-Salut, chef. Je te présente Pépé.
-Nous avons déjà eu l'occasion de deviser.
-Ouep. On est potes.
-Au top. Je te présente Shri, il est grave cool.
-Hello bro. I’m Shri I’m from Australia
-Nice to meet you.
-I’ve heard that you’re a great tennis player. Let’s play together soon.
-Of course, bro.
Et c’est ainsi que je faisais la rencontre du quatrième et dernier membre de ma dream team. Shri, le seul membre non-français de ma dream team. C’est par ailleurs le seul véritable ami que je n’ai jamais eu issu d’une culture étrangère à la mienne. Effectivement, malgré le fait qu’il se présente comme australien, Shri est de culture bengladaise. Beau parleur, personnage charismatique et mystérieux, Shri, de par sa personnalité complexe, son vécu et sa culture différente de la mienne, m’aura appris bien des choses sur la nature humaine, mais nous aurons l'occasion d'y revenir.
« Let’s go to my appartment in downtown. Will be a better place to chill.
-Allez.
Et c’est ainsi que nous rejoignîmes l’appartement de Shi, dont la porte nous était –littéralement, vu qu’au Japon les cambriolages n’existent pas- toujours ouverte. Il nous servit de QG durant la première partie de l’échange, et s’avéra l’endroit idéal pour se mettre bien ensemble avant d’aller courir la gueuse au bar.
Chapitre 10 : La dream team
Après une après-midi passée à l’onsen, je suis de retour chez moi, me préparant en vue de mon dîner avec Sarah.
Très jolie tout en étant très sobre, adorable, féministe sans jamais tomber dans l’hystérie ou la haine, cultivée, un très léger côté kikkoojap, ainsi que beaucoup de bienveillance et de simplicité malgré ces qualités évidentes - à l’opposé des Magalie françaises , Sarah est tout simplement la fille idéale selon mes critères.
Il me tarde de faire plus ample connaissance avec elle. Bien que cela fait quatre ans que je n’ai pas parlé avec une fille pour autre chose qu’un projet de groupe obligatoire ou pour qu’on me pompe le coding que je mettais tant d'effort et de temps à écrire , je ne ressens pas plus de pression que cela, tout simplement car je me sens très bien avec elle, que cet environnement merveilleux –que ce soit cette rencontre avec une fille merveilleuse , les deux super potes que je me suis fait immédiatement , le bar à chicha que je vois déjà comme mon QJ, le cadre de vie exceptionnel, le simple fait d’être au Japon, un territoire qui promets de nombreuses aventures - dans lequel je me retrouve depuis quelques jours me mets dans un état de confiance que j’avais rarement atteint auparavant.
Il est enfin l’heure. Je me présente devant la chambre de Sarah et donne trois coups clairs et secs à la porte.
« Eyh, welcome bro !
-…
-You should be Cybercuck.
-Yes I am.
-Nice. My girlfriend has talked to me about you. You look good bro. Please come in.
Quelque peu refroidi, je pénètre dans l’appartement.
« Hello.
- Eyh.
Le dîner est éclaté au sol de mon point de vue. Je suis assez dépité par la tournure des événements bien que je fasse bonne figure autant que faire se peut.
D’ailleurs, la seule personne qui me parle est le copain de Sarah, un bangladais beau gosse et extrêmement sympa.
Ah si, je me suis fait engueuler par une féministe anglaise car j’ai explosé son gâteau en voulant me couper une part.
Heureusement, la chambre de Sarah juxtaposant la mienne, j’arrive à chopper mon propre Wifi et à contacter Arnaud :
« Alors chef, ça se passe comme tu veux ?
- Bordel, j’ai été accueuilli par son mec!
- What ? On est arrivé il y a trois jours.
- Elle a déjà fait un semestre ici, et c’est comme ça qu’ils se sont rencontrés.
- Dur.
- En plus la soirée est éclatée au sol putain.
- Ben ramène ton cul, je suis à l’espace fumeur.
Je me dépêche de finir mon dîner, reste planté là quelques minutes histoire de ne pas passer pour un sauvage outre mesure, avant de tirer ma révérence :
« Bon, ben, merci, c’était une excellente soirée.
-C’est clair bro, je te contacterai quand je viendrai visiter la France avec Sarah. Et de toute façon on te réinvitera.
-Euh… Oui bien sûr, avec plaisir.
-…
-Allez salut.
Et c’est ainsi que je filais à l’anglaise, la queue entre les jambes.
Je rejoignais alors Arnaud dans un petit local dédié aux fumeurs.
Mes potes étant tous de gros fumeurs, j’y aurai passé beaucoup de temps. Ne fumant pas, ce n’était pas vraiment le lieu de sociabilisation rêvé pour moi, mais peu importe.
« Yo.
-Salut, chef. Je te présente Pépé.
-Nous avons déjà eu l'occasion de deviser.
-Ouep. On est potes.
-Au top. Je te présente également Shri. C'est l'australien qui m'avait conseillé le par à chicha. Il est grave cool.
-Hello bro. I’m Shri I’m from Australia.
-Nice to meet you.
-I’ve heard that you’re a great tennis player. Let’s play together soon bro.
-Of course, bro.
Et c’est ainsi que je faisais la rencontre du quatrième et dernier membre de ma dream team. Shri, le seul membre non-français de ma dream team. C’est par ailleurs le seul véritable ami que je n’ai jamais eu issu d’une culture étrangère à la mienne. Effectivement, malgré le fait qu’il se présente comme australien, Shri est de culture bangladaise. Beau parleur, personnage charismatique et mystérieux, Shri, de par sa personnalité complexe, son vécu et sa culture différente de la mienne, m’aura appris bien des choses sur la nature humaine. Mais nous aurons j'en suis persuadé l'occasion d'y revenir.
« Let’s go to my appartment in downtown. Will be a better place to chill.
-Allez.
Et c’est ainsi que nous rejoignîmes l’appartement de Shi, dont la porte nous était –littéralement, vu qu’au Japon les cambriolages n’existent pas- toujours ouverte. Il nous servit de QG durant la première partie de l’échange, et s’avéra l’endroit idéal pour se mettre bien ensemble avant d’aller courir la gueuse au bar.
Chapitre 10 : La dream team
Après une après-midi passée à l’onsen, je suis de retour chez moi, me préparant en vue de mon dîner avec Sarah.
Très jolie tout en étant très sobre, adorable, cultivée, un très léger côté kikkoojap, ainsi que beaucoup de bienveillance et de simplicité malgré ces qualités évidentes, Sarah est tout simplement la fille idéale selon mes critères.
Il me tarde de faire plus ample connaissance avec elle. Bien que cela fait quatre ans que je n’ai pas parlé avec une fille pour autre chose qu’un projet de groupe obligatoire ou pour qu’on me pompe le coding que je mettais tant d’application à écrire , je ne ressens pas plus de pression que cela, tout simplement car je me sens très bien avec elle, que cet environnement merveilleux –que ce soit cette rencontre avec une fille merveilleuse , les deux super potes que je me suis fait immédiatement, le bar à chicha que je vois déjà comme mon QJ, le cadre de vie exceptionnel, le simple fait d’être au Japon - dans lequel je me retrouve depuis quelques jours me mets dans un état de confiance que j’avais rarement atteint auparavant.
Il est enfin l’heure. Je me présente devant la chambre de Sarah et donne trois coups clairs et secs à la porte.
« Eyh, welcome bro !
-…
-You should be Cybercuck.
-Yes I am.
-Nice. My girlfriend has talked to me about you. You look good bro. Please come in.
Quelque peu refroidi, je pénètre dans l’appartement.
« Hello.
- Eyh.
Le dîner est éclaté au sol de mon point de vue. Je suis assez dépité par la tournure des événements bien que je fasse bonne figure autant que faire se peut.
D’ailleurs, la seule personne qui me parle est le copain de Sarah, un bangladais beau gosse et extrêmement sympa, que je ne peux tout simplement pas me résoudre à détester malgré mon seum.
Ah si, je me suis fait engueuler par une
Heureusement, la chambre de Sarah juxtaposant la mienne, j’arrive à chopper mon propre Wifi et à contacter Arnaud :
« Alors chef, ça se passe comme tu veux ?
- Bordel, j’ai été accueilli par son mec!
- What ? On est arrivé il y a trois jours.
- Elle a déjà fait un semestre ici, et c’est comme ça qu’ils se sont rencontrés.
- Dur.
- En plus la soirée est éclatée au sol putain.
- Ben ramène ton cul, je suis à l’espace fumeur.
Je me dépêche de finir mon dîner, reste planté là quelques minutes histoire de ne pas passer pour un sauvage outre mesure, avant de tirer ma révérence :
« Bon, ben, merci, c’était une excellente soirée.
-C’est clair bro, je te contacterai quand je viendrai visiter la France avec Sarah. Et de toute façon on te réinvitera.
-Euh… Oui bien sûr, avec plaisir.
-…
-Allez salut.
Et c’est ainsi que je filais à l’anglaise, la queue entre les jambes.
Je rejoignais alors Arnaud dans un petit local dédié aux fumeurs.
Mes potes étant tous de gros fumeurs, j’y aurai passé beaucoup de temps. Ne fumant pas, ce n’était pas vraiment le lieu de sociabilisation rêvé pour moi, mais peu importe.
« Yo.
-Salut, chef. Je te présente Pépé.
-Nous avons déjà eu l'occasion de deviser.
-Ouep. On est potes.
-Au top. Je te présente Shri, il est grave cool.
-Hello bro. I’m Shri I’m from Australia.
-Nice to meet you.
-I’ve heard that you’re a great tennis player. Let’s play together soon bro.
-Of course, bro.
Et c’est ainsi que je faisais la rencontre du quatrième et dernier membre de ma dream team. Shri, le seul membre non français de ma dream team. C’est par ailleurs le seul véritable ami que je n’ai jamais eu issu d’une culture étrangère à la mienne. Effectivement, malgré le fait qu’il se présente comme australien, Shri est de culture bangladaise. Beau parleur, personnage charismatique et mystérieux, assez proche d'Arnaud en terme de profil, Shri, de par sa personnalité complexe, son vécu et sa culture différente de la mienne, m’aura appris bien des choses sur la nature humaine.
« Let’s go to my appartment in downtown. Will be a better place to chill.
-Allez.
Et c’est ainsi que nous rejoignîmes l’appartement de Shi, dont la porte nous était –littéralement, vu qu’au Japon les cambriolages n’existent pas- toujours ouverte. Il nous servit de QG durant la première partie de l’échange, et s’avéra l’endroit idéal pour se mettre bien ensemble avant d’aller courir la gueuse au bar.
Données du topic
- Auteur
- Cybercuck1997
- Date de création
- 16 mai 2021 à 21:14:55
- Date de suppression
- 25 novembre 2024 à 18:41:00
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