[RISITAS] Au bout du monde : un khey au Japon
Chapitre 16 : Un cursus d’excellence
Partir au Japon pour s’épanouir, courir la gueuse, et s’imprégner d’une culture grandiose, c’est bien, mais il faut garder un tête que j’y allais avant tout dans le cadre d’un échange à visée universitaire, et que par conséquent, ma priorité devait rester la conduite de mes prestigieuses études !
En effet, cet échange était synonyme d’un cursus d’excellence à même de développer mon potentiel et de faire de moi l’un des grands monsieurs du monde de demain ! Je devais donc faire preuve d’application et de sérieux !
Non je rigole, les cours étaient explosés au sol putain.
20 Mai, dernière semaine avant les vacances.
8h10. Après quarante-cinq minutes, le bus arrive à son terminus, le campus universitaire situé en pleine montagne. J’ai encore un peu la tête dans le cul, alors je laisse les autres étudiants descendre avant moi, chacun déposant son ticket de bus par une petite fente. A chaque fois qu’un étudiant dépose son ticket de bus, il répète :
« Arigato gozaimasu.
Etant donné que le bus a cinquante places, il le répète donc cinquante fois, toujours avec le même ton, comme s’il était programmé.
L’un de mes regret au cours de ce voyage est que j’ai très mal organisé mes cours. Plutôt de les concentrer sur une, ou deux journées, je les ai réparti sur toute la semaine. J’étais donc obligé de venir tous les jours au campus. Mauvais choix quand on sait que les transports en commun sont excessivement chers au Japon. A 1000 yens les trois trajets, cela me revenait donc à 3 333 yens par semaine 25€ même si dans les faits je séchais régulièrement
Il fait déjà grand jour. Je me délecte de la superbe vue sur Beppu et la baie d’Oita qui s’offre à moi depuis l’université.
Je me dirige vers la salle de classe pour un cours d’accounting avancé où je retrouve ma chère compatriote Léa, que j’avais rencontrée à l’aéroport de Fukuoka en arrivant au Japon (chapitre 4). Je m’assis à côté d’elle et engage la conversation :
« Salut Léa ça va ? ^^
-Ca va bien merci.
-J’ai vu sur Facebook que tu es allée à Tokyo, ça devait être le feu^^
-Ouais c’était sympa.
-T’y es allé pour quoi ? ^^
-Je suis allé à un festival avec des potes.
-Ah oui ! Les fameux matsu…
-On en discutera plus tard, le prof arrive.
-Ok^^
Le cours est hyper technique. Je m’accroche comme je peux mais c’est vraiment chaud. Heureusement, le prof, un vieux japonais qui avait été banquier aux States, est pédagogue est grave sympa.
Au bout de trois heures au cours desquelles ma concentration a joué aux montagnes russes, le cours est enfin terminé. Il est l’heure de la pause déjeuner.
« On va au self ? ^^
-Ouais, on va rejoindre Gontrand et d’autres potes.
-Ah, Gontrand c’est ton pote^^
-Ouais.
-Il a pas voulu me parler la dernière fois^^
-...
“Hey.
-Good morning, Léa.
-Salut Gontrand^^
-…
-Hey!
-Si nous sommes au complet, je propose que nous allions nous sustenter séance tenante. Mon organisme requiert des nutriments adéquats afin que je sois dans les meilleures dispositions possible dans le cadre de mon cursus d’excellence. »
Le petit cortège se dirige donc vers le self de l’université.
Nous nous servons chacun de notre côté –d’ailleurs, j’ai découvert que le self servait du riz complet, le remède idéal aux problèmes d’ordre gastrique auquel j’ai fait face au cours de la première partie de mon échange . Nous nous installons à une table et commençons à manger.
« Du coup Léa, ce matsuri, c’était bien ? ^^
-…
-T’as compris quelque chose au cours de ce matin? ^^
-… »
« Cybercuck, is that me or Léa is ignoring you ?
-Well, she’s quite snobby . I think she kind of despises me.
-Yes I agree. Don’t mind her.
-Yep you’re right.
-By the way, do you come to the party on Friday?
-Of course I do.
-Good. I have to go. See you there!
-See you Valeria!”
Je finis mon ramen et mon bol de riz complet en silence.
Direction mon second cours de la journée, “ecological industry”, et comment dire…
Mes cours dans cette université étaient soit hyper techniques, soit quasiment enfantins. Ce cours-là appartenait clairement à la deuxième catégorie. Pourtant, l’intitulé claque. « Ecological industry ». Je pensais qu’on allait voir comment optimiser la consommation de matières premières lors des process de fabrication et d’exploitation, débattre de la place du renouvelable ou du nucléaire dans un mix énergétique, ou que sais-je.
Et bordelent, je n’ai jamais vu un cours aussi explosé au sol. L’omélie habituelle des écologistes à base de « polluer c’est pas bien il faut faire du recyclage ».
En plus la prof –une iranienne - prenait son cours vachement au sérieux. Elle avait mis en place un forum en ligne où on devait partager des articles et débattre dessus.
Et le pire du pire c’est le projet de groupe qu’on nous a donné. Il fallait créer un objet à partir de matériaux recyclés. Le genre de truc qu’on fait en art plastique au collège.
Genre quand elle nous a expliqué qu’on devait faire ça j’étais littéralement comme ça.
On a fabriqué un truc en bois pour y déposer des affaires de travail genre crayons ciseaux etc
Il fallait construire une stratégie marketing et commerciale autour de trois pauvres bouts de bois comme si ça allait intéresser quelqu’un à l’heure où on peut acheter des robots pour baiser avec.
Bon ok je m’égare.
Deux ans de dur labeur en classe préparatoire pour en arriver là.
Aujourd’hui, pour le dernier cours, elle a organisé des « awards » où on doit voter pour le projet le plus esthétique, le plus utile, le plus prometteur d’un point de vue commercial etc
Heureusement que mon projet est claqué et que je passerai pas au tableau pour le présenter.
Bon ok, l’ambiance est sympathique, on papote, on se balade dans la classe pour voir ce qu’on fait les autres et tout. Mais bordelent on a tous plus de vingt ans et en est encore à faire de l’art plastique et à se donner des notes comme si on en avait dix de moins.
Alors que je fais le tour de salle pour observer ce qu’on fait les uns les autres, je les sonde tout de même à propos de ce cours :
« Non, mais sérieux, vous trouvez pas que c’est de la merde ce cours ?
-Ben non c’est super important l’écologie. »
« Tu trouves pas qu’on a passé l’âge de faire de l’art plastique ?
-Ben ça change un peu. Et puis, ça nous permet d’explorer de nouvelles façons de penser. »
« Mais bordel je suis le seul à trouver que c’est de la merde ?
-…
Apparemment oui, putain. Tous le monde a l’air de s’éclater.
Les différents groupes nominés passent au tableaux les uns après les autres pour présenter leurs créations, s’applaudissant et s’encourageant les uns les autres.
« Et pour finir, le groupe qui a remporté l’award du meilleur projet est …
“Bon allez j’en ai plein le cul de cette mascarade, je me casse en douce maintenant que c’est fini. »
- Le groupe 22 ! »
What ?
Mais comment c’est possible bon dieu ?
Le groupe 22 c’est pas mon groupe, je dois faire une erreur…
Ah bah si, les autres membres de mon groupe vont au tableau.
Bordelent.
Je vais donc au tableau sous les hourras d’une centaine de personne pour un projet sur lequel j’ai passé l’après-midi à dire tout le mal que j’en pensais, qui plus est pour récupérer le premier prix.
Le sticker Valls n’a jamais été aussi approprié qu’à ce moment-là, je me fais tout petit autant que faire se peut et laisse mes collègues présenter notre concept claqué au sol devant l’assistance.
Je récupère mon prix –un marque-page tressé en poils de cul- et file en douce.
Ayaa quand la prof verra l’appréciation que j’ai mis à son cours.
Je me dirige vers le gymnase du campus pour faire un peu de muscu . Attirer de la gourgandine ça se mérite.
Ceci étant, Arnaud a une morphologie phasmique et baise à couilles rabattues, donc ça ne vaut pas pour tout le monde.
Je catégoriserai les pratiquants en trois groupes.
Les coréennes à la plastique de rêve qui viennent s’entretenir
Imaginez des mecs avec des corps taillés littéralement comme ça et des gueules qui ressemblent à ça mais en asiatique .
Ben c’est exactement ça.
(Sweet néanmoins)
Le 28 mai 2021 à 23:35:15 :
Bon chapitre khey, suite svpTu as su pourquoi Léa te snobait ?
Déjà, c'était une bourgeoise. Ensuite, c'est tout simplement une histoire de personnalités incompatibles. Enfin, je pense qu'elle a flairé le Célestin needy qui essaie de sympathiser avec les autres français pour ne pas trop sortir de sa zone de confort, ce qui d'ailleurs n'est pas totalement faux.
Le 29 mai 2021 à 06:52:07 :
L'opax confirmes tu que les commu FR sont cancers au possible ?
Bof, je pense que c'est surtout une question de personnalité individuelle.
Chapitre 17 : Feliciano
24 Mai
Un Vendredi soir comme les autres.
« Vous êtes toujours chaud pour ce soir ?
-Désolé les gars, j’ai la chiasse. Ce sera pour une prochaine fois !
-Yep. I’ll come a little bit later with Valeria and the milf.
-Yes, toujours chaud. On se fait un yakiniku avant ?
-Ouep. Inch’allah ça me donne pas la chiasse cette fois.
-Au top. Il y aura Feliciano avec nous.
-Parfait, à tout à l’heure ! »
Je ne vous ai pas encore parlé de Feliciano.
Même s’il ne fait pas partie de la dream team à proprement parler, nous nous entendons tous extrêmement bien avec lui. De nationalité argentine, Feliciano est un peu le cliché du hippie sud-américain tel qu’on peut les voir dans OSS117 : Rio ne répond plus. Sensuel et hétérocurieux (d’ailleurs sur la seule photo de lui et moi ensemble, on ressemble plus à un couple qu’à des potes ), gros baiseur, Feliciano donne toujours l’impression d’être complètement stun. Vous le trouverez généralement posé sur la plage en contrebas de la résidence, avec ses tongues, son collier à fleur et ses lunettes rondes en train de jouer de la guitare.
Nous nous dirigeons donc vers le yakiniku pour ripailler comme il se doit.
On discute de nos références culturelles respectives et communes, de Beppu. On se tape des putains de délires tous les trois. Et bien sûr on s’empiffre.
On décale ensuite vers le centre-ville pour rejoindre le bar à chicha.
« I’ve fucked a chinese girl from Tinder this afternoon. It was quite nice!
- GG bro, perso mon appli est buggé, du coup je vois pas mes matchs, il faudrait que je consulte le service d’assistance.
- Le fameux bug Tinder.
- Did you get lucky in Beppu, bro?
- Plus ou moins oui.
- And you my bro Arnaud?
- J’ai ken une indienne de Tinder le mois dernier, mais maintenant que Mejai est ma meuf, je vais rentrer un peu dans le rang.
- Well done bro, she’s super cute.
- …
- I feel you gonna get lucky tonight bro. ”
Chapitre 18 : La revanche du Célestin
Nous arrivons au bar. Bien entendu, Yi est présente, ainsi que Mejai , la nouvelle meuf d’Arnaud.
Immédiatement, je me sens super bien. Il fait bon, je suis dans un bon mood, j’ai de bonnes vibes avec les autres fêtards. Bref, je sens qu’on est partis pour une excellente soirée.
On se pose avec Arnaud et Feliciano.
On commande des shots et je prends une chicha.
Une espagnole s’assit à côté de moi, un sourire mielleux aux lèvres.
Belle femme. 1m80, des cheveux châtains qui tombent en cascade dans son dos, une silhouette de mannequin. Arnaud m’a d’ailleurs maintes fois répété que c’était la plus belle femme qu’il n’avait jamais vu de sa vie. Mais hautaine à un point qu’elle ferait même passer Léa pour la plus abordable des franchouillardes .
« …
-…
-…
- Regarde-moi cette meuf qui me considère comme le dernier des péquenots et qui accourt comme une volaille quand elle veut quelque chose de moi.
-Elle est belle, et son problème c’est qu’elle le sait très bien, bro. C’est le genre de meuf qui sait obtenir tout ce qu’elle veut.
-Ouais, ben ça ne prend pas avec moi.
-…
-Allez, tire ton coup et tire-toi. »
Elle tire sur la chicha avec délicatesse, me gratifiant d’un sourire faux –je lui retourne un sourire très exagéré - avant de se lever et de se diriger vers la piste de danse.
Tout sourire, Shri finit par arriver avec Valeria et sa pote milf . Cette dernière semble déjà bien alcoolisée, et les shots que nous nous enfilons tous ensemble n’arrangent pas les choses. Chaude comme la braise, elle chauffe la moitié des hommes présents dans le bar–moi compris, mais ça ne prend pas avec moi- sous le regard quelque peu dépité de Shri .
« Elle a l’air d’avoir sacrément chaud au cul, notre amie milf une vrai folle de bite !
-C’est là que tu te trompes.
-Comment ça ?
-Je l’ai bien observée. C’est le genre de fille qui a bien profité de sa jeunesse et a déjà une certaine expérience en matière de sexe. Maintenant, elle jouit de la misère sexuelle des types. Elle les chauffe, leur fait miroiter quelque chose, et quand le mec commence à prendre la confiance, elle passe à un autre.
-Sacré pouvoir de deduction, mec. Mais ça a l’air de faire sens. »
Effectivement, ça faisait sens. Arnaud qui venait de faire une nouvelle fois étalage de son intelligence sociale surdéveloppée, avait visé juste !
Et notre pauvre ami Shri était en train d’en faire les frais .
« Come on, bros, it’s time to get lucky.
-Ok, je finis mon verre et j’arrive.
-I’m coming !
-I’m coming too boys !!!
-Ehm… I’m coming too !
-Allez vous amusez les potes, je vais rester un peu avec Mejai. »
Et nous voilà tous ensemble sur la piste de danse, au milieu de la foule.
Feliciano est super chaud.
L’émulation générale me porte complètement et je prends mon pied.
J’enchaîne les collés-serrés, tantôt avec Valeria , tantôt avec la milf , tantôt avec mon bro Feliciano , ainsi qu’avec une coréenne fort sympathique à qui j’avais l’air de bien plaire .
La milf continue à fleurter dans tous les sens, et bien qu’elle accorde quelques secondes de collés-serrés par-ci par-là à Shri, ce dernier est de plus en plus dépité par la tournure des événements.
Et là, les kheys, alors que je suis au top du top de ma confiance et de ma forme physique, que je me sens bien, un petit coup dans le nez, et entouré d’amis de surcroît , j’aperçois dans la foule une superbe asiatique. 20 ans. 1m60 pour 50-55 kilos à vue d’œil. Un très beau visage, de longs cheveux noirs lisses, le teint pâle, un t-shirt blanc bien serré et un petit sac à dos noir. 100% mon style de fille. Pour vous faire une idée, le même genre de physique que l’actrice de films pour adultes Vina Sky
Je suis littéralement comme ça , un véritable coup de foudre.
Ni une ni deux, en pleine confiance, je lui fonce dessus et entrepris quelques sessions de collés-serrés savamment dosées, tout en jetant des petits coups d’œil à Feliciano qui m’encourage silencieusement.
Feliciano ce khey sûr putain
Tout en continuant mon approche graduelle, je commence par lui prendre la main, puis à la prendre par la taille. Je commence à lui glisser quelques bisous dans le coup, avant de remonter sur sa joue. Je lui mordille légèrement le lobe de l’oreille avant de l’embrasser à nouveau sur la joue, jusqu’à ce que ses lèvres rencontrent les miennes.
Je n’avais jamais connu ça auparavant, un vrai coup de foudre physique. Une harmonie parfaite entre nos deux êtres et nos deux corps.
Une magnifique revanche sur ma vie de Célestin french-dreamer.
J’ai enfin ma petite meuf à moi.
Comme quoi la confiance en soi c’est pas surcotax les kheys car c’est clairement grâce à ça que j’en étais-là ce soir.
Je perds complètement la notion du temps, complètement emporté dans une bourrasque d’émotions et de sensations nouvelles.
Le sticker Cavill n’a jamais été aussi bien approprié de toute ma vie que lors de ce soir-là.
Dans le feu de l’action, Feliciano et la milf ont le temps de me glisser un petit mot chacun :
« Bro, you’re god tier !
-Congrats ! She’s beautiful !
Alors que je suis en plein échange salivaire avec ma douce, adossée contre une table haute en bois, je me fais interrompre par un Célestin pur jus.
« C… Can you move from the table please?
-…
-…
-...
-We… We would like to practise some beer-pong.
-Of course, enjoy your time. "
Nous bougeons au fond de la salle, contre l’estrade, pour continuer nos étreintes.
Un japonais dans la soixantaine habillé comme un ouech de Saint-Denis (casquette à l’envers, chevalière au doigt, chaîne au cou) nous interrompt en déblatérant je ne sais pas quoi d’un air goguenard.
Sûrement un khey du 18-25 ans local se plaignant des babtous solides qui leur piquaient leurs meufs.
Les filles locales whited par les babtous solides.
Le Japon grand remplaced par les babtous solides.
Sans prévenir, elle attrape mon Z et commence à travailler dessus, un petit sourire aux lèvres.
Puis, elle m’attrape par la main pour m’emmener en dehors du bar.
Il semblerait que les choses commencent à se préciser.
Une fois dehors, main dans la main avec ma douce, je commence à baragouiner un peu de japonais :
« Watashi wa nihongo hanashimasen. Eigo hanasu ka ?
- ???
-…
-Ah !
- ?
-No jap ! Thaï !
-Ah, très bien. »
Main dans la main, nous marchons dans la grande allée couverte où se trouve le bar, avant de bifurquer dans une ruelle sur notre droite. On marche un peu tout en s’échangeant des banalités malgré la barrière de la langue.
Nous nous arrêtons derrière des constructions. Je ne sais pas trop ce que c’est, on dirait un tableau qui donne des indications sur le quartier. Mais je suis revenu plus tard prendre en photo ce futur lieu de pèlerinage. Notez la présence de ces fidèles distributeurs de boissons, qui m’ont décidemment suivi partout, tel des guetteurs bienveillants.
Bon, je ne vous fait pas de dessin, vous imaginez bien qu’on a pas joué au carte. Je peux juste vous dire qu’on a pas Z+V mais que c’était exquis.
On retourne vers le bar, toujours main dans la main. On papote un peu. On se fait un dernier bisou avant qu’elle ne lève le camp avec sa bande de copines toute plus jolies les unes que les autres.
Je ne l’ai plus jamais revue.
Bordel, j’étais tellement sur mon petit nuage que je ne lui ai même pas demandé son contact !
Pourquoi je ne l’ai pas emmenée dans un Love Hotel, j’avais juste à demander pour Z+V !
En la jouant fine, j’aurais peut-être même pu m’enjailler toute sa bande en même temps !
Chapitre 18 : La revanche du celestin
Nous arrivons au bar. Bien entendu, Yi est présente, ainsi que Mejai , la nouvelle meuf d’Arnaud.
Immédiatement, je me sens super bien. Il fait bon, je suis dans un bon mood, j’ai de bonnes vibes avec les autres fêtards. Bref, je sens qu’on est partis pour une excellente soirée.
On se pose avec Arnaud et Feliciano.
On commande des shots et je prends une chicha.
Une espagnole s’assit à côté de moi, un sourire mielleux aux lèvres.
Belle femme. 1m80, des cheveux châtains qui tombent en cascade dans son dos, une silhouette de mannequin. Arnaud m’a d’ailleurs maintes fois répété que c’était la plus belle femme qu’il n’avait jamais vu de sa vie. Mais hautaine à un point qu’elle ferait même passer Léa pour la plus abordable des franchouillardes .
« …
-…
-…
- Regarde-moi cette meuf qui me considère comme le dernier des péquenots et qui accourt comme une volaille quand elle veut quelque chose de moi.
-Elle est belle, et son problème c’est qu’elle le sait très bien, bro. C’est le genre de meuf qui sait obtenir tout ce qu’elle veut.
-Ouais, ben ça ne prend pas avec moi.
-…
-Allez, tire ton coup et tire-toi. »
Elle tire sur la chicha avec délicatesse, me gratifiant d’un sourire faux –je lui retourne un sourire très exagéré - avant de se lever et de se diriger vers la piste de danse.
Tout sourire, Shri finit par arriver avec Valeria et sa pote milf . Cette dernière semble déjà bien alcoolisée, et les shots que nous nous enfilons tous ensemble n’arrangent pas les choses. Chaude comme la braise, elle chauffe la moitié des hommes présents dans le bar–moi compris, mais ça ne prend pas avec moi- sous le regard quelque peu dépité de Shri .
« Elle a l’air d’avoir sacrément chaud au cul, notre amie milf une vrai folle de bite !
-C’est là que tu te trompes.
-Comment ça ?
-Je l’ai bien observée. C’est le genre de fille qui a bien profité de sa jeunesse et a déjà une certaine expérience en matière de sexe. Maintenant, elle jouit de la misère sexuelle des types. Elle les chauffe, leur fait miroiter quelque chose, et quand le mec commence à prendre la confiance, elle passe à un autre.
-Sacré pouvoir de deduction, mec. Mais ça a l’air de faire sens. »
Effectivement, ça faisait sens. Arnaud qui venait de faire une nouvelle fois étalage de son intelligence sociale surdéveloppée, avait visé juste !
Et notre pauvre ami Shri était en train d’en faire les frais .
« Come on, bros, it’s time to get lucky.
-Ok, je finis mon verre et j’arrive.
-I’m coming !
-I’m coming too boys !!!
-Ehm… I’m coming too !
-Allez vous amusez les potes, je vais rester un peu avec Mejai. »
Et nous voilà tous ensemble sur la piste de danse, au milieu de la foule.
Feliciano est super chaud.
L’émulation générale me porte complètement et je prends mon pied.
J’enchaîne les collés-serrés, tantôt avec Valeria , tantôt avec la milf , tantôt avec mon bro Feliciano , ainsi qu’avec une coréenne fort sympathique à qui j’avais l’air de bien plaire .
La milf continue à fleurter dans tous les sens, et bien qu’elle accorde quelques secondes de collés-serrés par-ci par-là à Shri, ce dernier est de plus en plus dépité par la tournure des événements.
Et là, les kheys, alors que je suis au top du top de ma confiance et de ma forme physique, que je me sens bien, un petit coup dans le nez, et entouré d’amis de surcroît , j’aperçois dans la foule une superbe asiatique. 20 ans. 1m60 pour 50-55 kilos à vue d’œil. Un très beau visage, de longs cheveux noirs lisses, le teint pâle, un t-shirt blanc bien serré et un petit sac à dos noir. 100% mon style de fille. Pour vous faire une idée, le même genre de physique que l’actrice de films pour adultes Vina Sky
Je suis littéralement comme ça , un véritable coup de foudre.
Ni une ni deux, en pleine confiance, je lui fonce dessus et entrepris quelques sessions de collés-serrés savamment dosées, tout en jetant des petits coups d’œil à Feliciano qui m’encourage silencieusement.
Feliciano ce khey sûr putain
Tout en continuant mon approche graduelle, je commence par lui prendre la main, puis à la prendre par la taille. Je commence à lui glisser quelques bisous dans le coup, avant de remonter sur sa joue. Je lui mordille légèrement le lobe de l’oreille avant de l’embrasser à nouveau sur la joue, jusqu’à ce que ses lèvres rencontrent les miennes.
Je n’avais jamais connu ça auparavant, un vrai coup de foudre physique. Une harmonie parfaite entre nos deux êtres et nos deux corps.
Une magnifique revanche sur ma vie de Célestin french-dreamer.
J’ai enfin ma petite meuf à moi.
Comme quoi la confiance en soi c’est pas surcotax les kheys car c’est clairement grâce à ça que j’en étais-là ce soir.
Je perds complètement la notion du temps, complètement emporté dans une bourrasque d’émotions et de sensations nouvelles.
Le sticker Cavill n’a jamais été aussi bien approprié de toute ma vie que lors de ce soir-là.
Dans le feu de l’action, Feliciano et la milf ont le temps de me glisser un petit mot chacun :
« Bro, you’re god tier !
-Congrats ! She’s beautiful !
Alors que je suis en plein échange salivaire avec ma douce, adossée contre une table haute en bois, je me fais interrompre par un Célestin pur jus.
« C… Can you move from the table please?
-…
-…
-...
-We… We would like to practise some beer-pong.
-Of course, enjoy your time. "
Nous bougeons au fond de la salle, contre l’estrade, pour continuer nos étreintes.
Un japonais dans la soixantaine habillé comme un ouech de Saint-Denis (casquette à l’envers, chevalière au doigt, chaîne au cou) nous interrompt en déblatérant je ne sais pas quoi d’un air goguenard.
Sûrement un khey du 18-25 ans local se plaignant des babtous solides qui leur piquaient leurs meufs.
Les filles locales whited par les babtous solides.
Le Japon grand remplaced par les babtous solides.
Sans prévenir, elle attrape mon Z et commence à travailler dessus, un petit sourire aux lèvres.
Puis, elle m’attrape par la main pour m’emmener en dehors du bar.
Il semblerait que les choses commencent à se préciser.
Une fois dehors, main dans la main avec ma douce, je commence à baragouiner un peu de japonais :
« Watashi wa nihongo hanashimasen. Eigo hanasu ka ?
- ???
-…
-Ah !
- ?
-No jap ! Thaï !
-Ah, très bien. »
Main dans la main, nous marchons dans la grande allée couverte où se trouve le bar, avant de bifurquer dans une ruelle sur notre droite. On marche un peu tout en s’échangeant des banalités malgré la barrière de la langue.
Nous nous arrêtons derrière des constructions. Je ne sais pas trop ce que c’est, on dirait un tableau qui donne des indications sur le quartier. Mais je suis revenu plus tard prendre en photo ce futur lieu de pèlerinage. Notez la présence de ces fidèles distributeurs de boissons, qui m’ont décidemment suivi partout, tel des guetteurs bienveillants.
Bon, je ne vous fait pas de dessin, vous imaginez bien qu’on a pas joué au carte. Je peux juste vous dire qu’on a pas Z+V mais que c’était exquis.
On retourne vers le bar, toujours main dans la main. On papote un peu. On se fait un dernier bisou avant qu’elle ne lève le camp avec sa bande de copines toute plus jolies les unes que les autres.
Je ne l’ai plus jamais revue.
Bordel, j’étais tellement sur mon petit nuage que je ne lui ai même pas demandé son contact !
Pourquoi je ne l’ai pas emmenée dans un Love Hotel, j’avais juste à demander pour Z+V !
En la jouant fine, j’aurais peut-être même pu m’enjailler toute sa bande en même temps !
Données du topic
- Auteur
- Cybercuck1997
- Date de création
- 16 mai 2021 à 21:14:55
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