[RISITAS] Au bout du monde : un khey au Japon
Le 20 mai 2021 Ă 22:29:36 :
Sweet
En favori, hésite pas à raconter et/ou insérer des anecdotes en les rendant marrants (avec stickers) pour faire durer
Cimer kheyou, je vais faire au mieu
Chapitre 6 : Premières rencontres
Je rejoins mes appartements histoire de me remettre de mes émotions. Si j’avais su que je deviendrai membre d’une secte…
Mon téléphone s’affole, bombardé de notifications.
Je constate qu’elles proviennent du groupe messenger de la résidence. La rencontre avec les buddies !
J’ai posé un lapin à Shen !
Ni une ni deux, je me précipite au pied de la résidence. Heureusement, il reste quelques personnes, japonais et gaijins.
« Hey ! Vous n’auriez pas vu Shen par hasard ?
Un mec se retourne vers moi :
« C’est moi, Shen!
-Ravi de faire ta connaissance. En face à face, tout du moins. »
Un jeune homme blond, qui malgré son mètre 70 et sa morphologie phasmique, dégage une assurance indéniable m’aborde dans la langue de Molière.
« Salut, mec. Ça roule ?
-Eyh, salut, compatriote ! Ben, Ă©coute, je suis aux anges !
-Parfait, chef ! Je viens d’arriver !
-Moi, c’est Cybercuck, et toi ?
-Moi, c’est Arnaud.
-Ecoute, mec, je vais faire un tour en ville avec mon buddy, mais on a qu’à se capter demain !
-Parfait, chef. Je vais faire ça aussi de toute façon !
Après ce premier contact au cours duquel le feeling fut excellent, je me doutais bien que je m’étais fait un pote, et l’avenir me donnera raison. Arnaud fut un pote hors pair pendant toute la durée du voyage. Sans lui, ce dernier aurait eu une toute autre allure et je serais passé à côté de bien des rencontres et des expériences. Sans lui, je ne me serais tout simplement jamais constitué un tel cercle social au cours de ce voyage. Comme vous vous en doutez, je développerai largement le personnage dans les chapitres ultérieurs.
On reproche souvent aux japonais de manquer de maturité, dans le sens où il est compliqué d’aborder des sujets sensibles ou profonds avec eux, et qu’il est compliqué de les sortir de leur zone de confort. Je pense qu’il y a du vrai dans cette affirmation. Shen n’était clairement pas de ce bois là .
Il avait notamment passé une année entière dans un campus états-unien, où il était par ailleurs l’un des seuls étudiants non-américains. Cette expérience lui avait largement inculqué les codes de la société occidentale, dans le sens où nous n’avions aucun problème pour parler de sujets sensibles comme l’argent, la race, l’histoire, le sexe
On va faire un tour dans le centre-ville, qui n’est qu’à une dizaine de minutes à pied de la résidence. Je suis ravi de visiter la ville, parfait dosage d’urbanité, de verdure et de traditions. Les commerces, restaus, et autres services sont légions et nous ne manquons clairement de rien. Par ailleurs, bien que nous soyons un dimanche, absolument tout est ouvert.
On vente souvent le sens du service des japonais. Et tout ce que vous avez entendu à ce propos est probablement vrai. Nous allons dans un magasin de matériel électronique –l’équivalent d’un Boulanger- pour m’acheter une plaque refroidissante. Même au bout du monde, je compte bien ne pas perdre mes bonnes vieilles habitudes .
A peine nous nous présentons dans le magasin qu’un vendeur se présente à nous. Shen lui énonce mon besoin, le vendeur nous mène immédiatement au rayon adéquat. Sans que je n’ai rien à demander. Bref, je suis impressionné par ce sens du service du client et le fais remarquer –par l’intermédiaire de Shen bien entendu- au vendeur.
Petite remarque, j’y ai déniché des articles qui n’existent pas en France et qui pourraient être bien utiles, comme un kit clavier/souris pour PS4.
Bref, après s’être baladé en ville, je retourne dans mon appartement. Je tombe alors sur une magnifique italienne, qui s’avère être ma voisine de pallier.
« Hey, I’m Cybercuck, nice to meet you ! I’m from France !
-Enchantée, moi c’est Sarah ! Je parle français car ma mère est belge.
-Excellent ! Ca te dirais qu’on se capte ?
-Bien sûr ! Ca te va mardi soir chez moi ? Je préparerai un petit truc à manger.
Une italienne francophone absolument adorable, magnifique qui plus est, comme voisine de pallier, ici au paradis ? C’est forcément un signe du destin.
Le 20 mai 2021 Ă 23:21:07 :
C'est très bien écrit + super initiative que de faire un Risitas, je suis
Merci kheyou, ce genre de commentaire me fait super plaisir, je suis ravi que le risitas plaise
Bonne nuit Ă tous, demain taff Ă 8h
Chapitre 7 : Beppu
Le lendemain, j’entreprends d’explorer la ville où je réside. Sans préparation préalable, au feeling.
J’ai trouvé ces deux photos sur Internet. Elles ont été prises depuis chaque versant de « Beppu Tower », qui domine la ville. En fait, la seconde photo est la continuité directe de la première.
La résidence est idéalement située dans la partie la plus moderne de la ville, à cinq minutes à pied d’un 7/11 indiqué sur la deuxième photo. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une chaîne de supérettes très répandue en Asie, et notamment au Japon. Ouvertes H24, 7j/7, proposant un large choix de produits, allant du magazine hentaï au repas complet, les 7/11 font également office d’ATM, et plus surprenants, on peut y payer ses factures. Par ailleurs, chaque magasin est dôté de Wifi gratuit et facile d’accès, ce qui est très utile pour se repérer au Japon. A proximité de la supérette se trouve un bureau de la principale société de bus du coin. Il fut donc très facile de réserver des bus pour voyager hors de la ville, d’autant plus que le bureau est situé en face d’un arrêt de bus menant directement à l’aéroport international de Fukuoka.
Comme vous pouvez le constater, la ville est cernée entre la montagne et la baie d’Oita, pour mon plus grand bonheur. La principale spécificité de Beppu est le fait qu’il s’agit de la ville le plus géothermale au monde. Plus de 80 sources chaudes naturelles – des onsens – se trouvent en effet dans la ville. Certaines –notamment dans les enfers de Beppu - sont purement esthétiques, arborant des couleurs très vives, mais montent à des températures extrêmement élevées rendant toute tentative de baignade létale – tandis que d’autres sont tout à fait propices à la baignade.
Du fait d’une heureuse , comme vous pouvez le voir sur les photos postées plus haut, le bâtiment se situant au pied de la résidence n’est ni plus ni moins qu’un onsen.
J’adore l’eau.
Mais alors, l’eau chaude, j’adore ça plus que tout au monde.
Se poser toute une après-midi dans un bassin oscillant entre 35 et 40 degrés, quel pied putain.
J’aurais passé un sacré paquet d’après-midis à décuver dans des onsens.
Là où en France, les cures thermales sont un luxe, ici, à Beppu, on y entre pour l’équivalent de quelques euros.
D’ailleurs, malgré le fait que j’habitais au bord de la plage, je n’y suis pas allé du voyage, tout simplement car je préférais passer mon temps libre à l’onsen.
Bref, la ville offre une qualité de vie exceptionnelle , et ce malgré qu’il s’agit clairement d’un lieu propice à l’hyperconsommation. Plus généralement, je trouve que le Japon concilie très bien l’hyperconsommation à une qualité de vie très élevée.
En outre, la ville est exceptionnellement multiculturelle du fait de la présence de l’université, dont 50% des effectifs sont issus de l’étranger –dont moi .
Par ailleurs, la ville a une autre petite spécificité, mais je l’aborderais ultérieurement.
Bref, je suis émerveillé par mon exploration de la ville –qui n’a sur le papier rien d’extraordinaire par ailleurs. Le simple fait d’être au Japon, au bout du monde, est source d’émerveillement pour moi. La ville est propre et baigne dans la quiétude. En outre, le climat est incroyablement doux pour une fin de mois de Mars. Il se dégage de la ville une certaine douceur de vie, bien que j’ai conscience qu’il s’agit principalement d’une façade.
Quelques photos de mes diverses explorations de la ville de jour :
Je rejoins Arnaud à l’onsen, comme convenu. Le bâtiment est vachement clean, bien climatisé. Même les vestiaires sont impeccables. L’odeur de pied des piscines municipales de mon enfance y est absente. A la place, une légère odeur de soufre dû au fait que l’eau sort directement des entrailles de la terre.
L’onsen en question se décompose en deux sections. Celle qui saute aux yeux des visiteurs est la partie extérieure de l’onsen, qui est mixte. L’autre, couverte, est plus traditionnelle. Elle n’est pas mixte, et pour cause, la baignade s’y fait entièrement nu.
Ce qui ne me pose aucun problème. Me retrouver nus au milieu de parfaits inconnus ne me dérange absolument pas et je suis très à l’aise avec mon corps.
C’est ainsi que nous nous retrouvons à faire connaissance aussi nus que quand nous sommes arrivés en ce monde. Tout un symbole.
On va se poser dans un bassin, dont la température doit avoisiner les 40 degrés.
« Que c’est bon bordel j’ai l’impression de retourner dans le vagin de ma mère.
-…
-…
-…
-T’aurais pas l’esprit mal placé par hasard?
Et pour ceux qui se demandent si ce qui se dit sur la morphologie des japonais est vrai, j’ai vu un échantillon respectable de pénis japonais (au repos ) pour affirmer qu’ils sont effectivement petits. On dirait des champignons de Paris bordelent
Bref, le courant passe super bien entre nous et on décale dans un barbecue coréen. Bordelent le bœuf grillé avec de la sauce soja des barbecues coréens quel délice.
Arnaud possède une intelligence sociale hors du commun qui lui permet de s’adapter à n’importe quel auditoire. Il est ainsi capable de s’adapter aussi bien aux plus grand des mages noirs du forum qu’aux chances les plus dangereuses du Blanc-Mesnil .
Malgré son mètre 70, sa morphologie phasmique et un début de calvitie, Arnaud est malgré tout un solide beau gosse.
Sa confiance en lui, son intelligence sociale, son charisme naturel, ainsi que son expérience en matière de donzelle lui permettent ainsi de baiser à couilles rabattues lorsqu’il se met à courir la gueuse.
« …Et c’est à ce moment-là qu’elles m’a proposé un plan à trois avec sa copine.
-Ah oui, j’ai jamais eu l’occasion de tester. »
« …Celle-là , c’était une vraie folle de cul. Les griffures dans le dos, c’est elle. Elle gueulait comme une poissonnière de Ménilmontant, mon vieux. Innarrêtable la nana !
-Ah oui, les plus timides c’est les plus grosses cochonnes au lit, c’est bien connu. »
« T’as déjà baisé sans capote ?
-Euh… Non. Tu sais le Sida tout ça tout ça. C’est devenu trop risqué ces derniers temps.
-C’est comme si tu te dépucelais une deuxième fois, mec. »
Arnaud a une excellente conversation sur des sujets très variés et profond (politique, société, énergie etc) et a une culture geek/internet proche de la mienne, qu’il a d’ailleurs enrichi de façon façon non négligeable. Bien que nous n’ayons pas les mêmes champs d’expertise, la base est similaire.
« J’ai rencontré un australien à la résidence. Il m’a conseillé ce bar, il est grave cool apparemment.
-Bah écoute, let’s go. »
Alors que nous enfonçons dans une longue rue couverte, où les restaurants se succèdent aux bars, salons de coiffeurs et autres services. La rue est illuminée par les enseignes en néons des différents commerces et les fameuses lanternes japonaises. Au sol, pas un papier ne traîne. L’atmosphère est détendue.
En chemin, nous sommes abordés par une vieille femme.
« Hello.
-Good evening.
-Do you like sex ?
Croyant avoir mal entendu, nous lui faisons répéter.
« Do you like sex ?
- Yes but we can’t have sex with you at the same time. You would not survive.
- Very young girls for you. Very cute.
- …
- …
Après cette rencontre singulière, nous arrivons à destination.
Le bar est très sympa. Pas trop de monde. Bon équilibre entre tranquilité et bonne ambiance. C’est un bar d’expatriés où la plupart des gens parlent anglais. Très propice aux rencontres, c’est ici que nous bâtirons notre cercle social au cours de ce voyage.
Nous sommes accueuillis par deux ravissantes jeunes femmes. L’une, Yi, est japonaise . La seconde, Mejai, plus typée haifu, est philippine .
Nous faisons connaissance et le courant passe très bien entre nous quatre.
« Elles sont vraiment cools.
-Tu préfères qui?
-J’ai une petite préférence pour Yi.
-Ca tombe bien, je trouve Mejai extrĂŞmement charmante.
-Comme quoi, la nature est bien faite ! »
Arnaud m’initie aux plaisirs de la chicha. Ironique de découvrir ça au Japon alors qu’on en troue à tous les coins de rue en France.
« Bordelent, c’est trop bon !
-T’as vu ça, mec ! »
« Au fait, demain soir, je mange chez ma voisine italienne. C’est la fille la plus charmante que je n’ai jamais rencontré.
-J’ai baisé quelques italiennes, elles sont graves cools. Hésite pas si tu veux des conseils. »
Bref, petite soirée au top à quatre pour faire connaissance.
Le 21 mai 2021 Ă 18:02:39 :
Il n'y aura pas de chapitre ce soir, et il ne devrait pas y en avoir demain non plus (si le prochain chapitre est court je le posterai peut-ĂŞtre), mais ne vous en faites pas je serai bientĂ´t de retour pour la suite
j'aime pas ce que je lis la
Données du topic
- Auteur
- Cybercuck1997
- Date de création
- 16 mai 2021 Ă 21:14:55
- Nb. messages archivés
- 554
- Nb. messages JVC
- 525