[PROJET] Liste de LIVRES
Le 05 juillet 2021 à 16:56:37 :
Pour ceux qui veulent s'initier à Nietzsche, je conseille vivement ce livre du spécialiste français de Nietzsche Patrick Wotling: "La Philosophie de l'esprit libre: Introduction à Nietzsche" - 2008Il est séparé en un peu plus d'une dizaine de chapitre chacun abordant un grand thème de la philosophie de Nietzsche (la morale, le corps, la métaphysique, etc.). Il est bien documenté et vous donnera toute les clés pour comprendre Nietzsche en le lisant sans partir dans des contres sens. Ce n'est pas un ouvrage politiquement orienté donc ça peut être utile quelque soit votre position.
C'est qui cet imposteur ? C'est pas Rochedy le spécialiste français de Nietzsche ?
A la recherche du temps perdu de Proust ça vaut le coup ? Je suis quelqu'un de très nostalgique je me tâte à me commander du côté de chez Swann
C'est considéré comme l'un des monument de la littérature française donc c'est un incontournable on va dire pour celui qui veut prétendre au titre d'érudit de la littérature (m'enfin juste pour la volonté de le lire ça suffit aussi). Dans les faits c'est long et pas très abordable. Il faut s'accrocher pour arriver au bout mais si tu arrives à trouver la beauté dans les phrases de 600km ça peut être plaisant. Si tu a un côté sensible en toi ça en sera d'autant plus émouvant.
Je n'ai lu que les 2 deux premiers, c'est pas forcément le type de récit que j'aime même si j'aime bien les thèmes abordés (le temps, les souvenirs tout ça tout ça) et j'ai du me forcer pour aller au bout. Voilà, avec du temps devant soi ça se lit mais si la seule raison que tu as de le lire c'est la nostalgie tu dois pouvoir trouver des livres plus abordables.
Petit retour rapide concernant Le Lac de Kawabata :
J'ai eu l'impression d'être dans un songe éveillé. C'est un roman très moderne pour l'époque, presque expérimental. Littéralement c'est un livre "tranche de vie" sans grand dessein, sans grande morale. On suit un temps la vie d'un homme quelque peu hanté par son passé et qui passe son temps à suivre les filles dans la rue. Il est constamment coincé entre la beauté de ses rêves et la froide réalité incarnée par ses pieds hideux. Ce livre me laisse une étrange impression, indicible, mais non dénuée de plaisir.
A relire un jour.
La ça m'intrigue, je vais me le faire ce bouquin
Pour l'instant le style de kawabata te paraît plutôt simple, accessible ?
Parmis les habitués du topic, qui as un compte senscritique ?
La ça m'intrigue, je vais me le faire ce bouquin
Pour l'instant le style de kawabata te paraît plutôt simple, accessible ?
Parmis les habitués du topic, qui a un compte senscritique ?
Parmis les habitués du topic, qui a un compte senscritique ?
Maintenant oui
Avant je me contentais de lire les critiques des films et livres que je devais lire ou regarder pour le lycée (ça m'a beaucoup aidé pour les films totalement inconnus que nous faisait voir ma prof d'allemand)
Je me tâtais à m'en faire un pour partager mon savoir et ma plume, je viens de franchir le cap
Kosmos - Gombrowicz
Bon comment aborder ce livre ? Qu'est ce que Kosmos ? Kosmos c'est tout et son contraire, c'est grotesque et sérieux, drôle et étouffant. Contradiction et logique, mobilité et immobilité, signifiance et insignificance, désordre et ordre, destruction et création, vide et cosmos. Ça parle de rien et de tout, ça parle du rien et du tout.
Pour être moins vague ou bien plus précis, ça parle de bouches, de mains, de moineau, de bout de bois, de théière, de pendus, de flèches etc... Bref rien de spécial finalement, mais est ce vraiment le cas ? Y a t'il un sens à tout cela ? Un signifiant ? Et si oui quel est ce sens ? Extrapolations, examinations, intuitions, investigations, suppositions, oppositions, interprétations...
J'ai été pris dans ce cosmos dès les premières pages, dès premiers mots, mystère insondable de la normalité et de l'anormal, abysse mystique, j'ai été plongé dans quelque chose d'attirant, de surprenant de génial et d'hilarant.
Des digraissions encore et encore, quelle lecture euphorique, incroyable, quelle jouissance littéraire et esthétique. Quelle puissance ! Chaque mot est un coup de massue dans la face, chaque phrase un torrent de bonheur intellectuel.
Réflexion sur le monde et le néant, sur la vie interne et externe, sur les paradoxes et la logique, sur l'abandon de sens face au mystère de l'existence, de la vie, du monde. Le monde est ce qu'il est c'est à dire le monde. Rien de plus, rien de moins.
Probablement le livre le plus singulié que j'ai pu lire de toute ma vie, et il est difficile de s'extraire de la puissance syntaxique de ce roman-monde. C'est pourquoi il est difficile d'en parler. Il faut le lire et le relire et le rerelire...
Ce n'est clairement pas un livre académique autant dans la forme que dans le fond. C'est un voyage chaotique, psychologique, cosmique, psychédélique, expérimental. La forme et le fond sont comme la mer, ordonnée et claire puis grouillante plein de lames, parfois douce, puis éclatée, déchirée...
La lecture nous rend haletant, plein de sueur, de joie et d'ivresse, elle nous détruit le cerveau pour le reconstruire juste après.
"Cosmos", Gombrowicz à décidément trouvé le juste titre pour son livre, quel génie ! Je vais me faire le reste de son œuvre ! Découverte incroyable ! Je suis complètement fasciné et puis et puis.... Et puis berg !!
Franchement a lire. Certains penseront que j'en fais trop, mais ce n'est pas le cas. Énorme claque, joues ensanglantée par tant de claques. Ça m'a chamboulé et dérangé, ça m'a conforté dans mon rapport au monde tout en allant plus loin, beaucoup plus loin dans les réflexions, et ça m'a ouvert l'esprit sur les possibilités infinies de la littérature.
Le 06 juillet 2021 à 16:17:25 :
La ça m'intrigue, je vais me le faire ce bouquinPour l'instant le style de kawabata te paraît plutôt simple, accessible ?
Parmis les habitués du topic, qui a un compte senscritique ?
Oui c'est quand même assez simple, surtout dans Le Lac. Ça reste un auteur japonais il y a parfois des comparaisons un peu ampoulées mais toujours très belles.
C'est un court roman mon édition fait 200 pages avec des marges immenses ça te coûtera pas grand chose d'essayer.
Fais nous un retour surtout !
Le 06 juillet 2021 à 21:46:59 :
Kosmos - GombrowiczBon comment aborder ce livre ? Qu'est ce que Kosmos ? Kosmos c'est tout et son contraire, c'est grotesque et sérieux, drôle et étouffant. Contradiction et logique, mobilité et immobilité, signifiance et insignificance, désordre et ordre, destruction et création, vide et cosmos. Ça parle de rien et de tout, ça parle du rien et du tout.
Pour être moins vague ou bien plus précis, ça parle de bouches, de mains, de moineau, de bout de bois, de théière, de pendus, de flèches etc... Bref rien de spécial finalement, mais est ce vraiment le cas ? Y a t'il un sens à tout cela ? Un signifiant ? Et si oui quel est ce sens ? Extrapolations, examinations, intuitions, investigations, suppositions, oppositions, interprétations...
J'ai été pris dans ce cosmos dès les premières pages, dès premiers mots, mystère insondable de la normalité et de l'anormal, abysse mystique, j'ai été plongé dans quelque chose d'attirant, de surprenant de génial et d'hilarant.
Des digraissions encore et encore, quelle lecture euphorique, incroyable, quelle jouissance littéraire et esthétique. Quelle puissance ! Chaque mot est un coup de massue dans la face, chaque phrase un torrent de bonheur intellectuel.
Réflexion sur le monde et le néant, sur la vie interne et externe, sur les paradoxes et la logique, sur l'abandon de sens face au mystère de l'existence, de la vie, du monde. Le monde est ce qu'il est c'est à dire le monde. Rien de plus, rien de moins.
Probablement le livre le plus singulié que j'ai pu lire de toute ma vie, et il est difficile de s'extraire de la puissance syntaxique de ce roman-monde. C'est pourquoi il est difficile d'en parler. Il faut le lire et le relire et le rerelire...
Ce n'est clairement pas un livre académique autant dans la forme que dans le fond. C'est un voyage chaotique, psychologique, cosmique, psychédélique, expérimental. La forme et le fond sont comme la mer, ordonnée et claire puis grouillante plein de lames, parfois douce, puis éclatée, déchirée...
La lecture nous rend haletant, plein de sueur, de joie et d'ivresse, elle nous détruit le cerveau pour le reconstruire juste après.
"Cosmos", Gombrowicz à décidément trouvé le juste titre pour son livre, quel génie ! Je vais me faire le reste de son œuvre ! Découverte incroyable ! Je suis complètement fasciné et puis et puis.... Et puis berg !!
Franchement a lire. Certains penseront que j'en fais trop, mais ce n'est pas le cas. Énorme claque, joues ensanglantée par tant de claques. Ça m'a chamboulé et dérangé, ça m'a conforté dans mon rapport au monde tout en allant plus loin, beaucoup plus loin dans les réflexions, et ça m'a ouvert l'esprit sur les possibilités infinies de la littérature.
Qu'est ce que tu nous vends là ! Ton retour me laisse tout aussi pantois que la 4eme de couv, je ne sais pas du tout à quoi m'attendre avec ce livre. Ça a l'air d'être un livre-experience, une singularité littéraire hors norme qui normalement touche un public vraiment niche. Or ce bouquin a l'air encensé de tous les côtés, ça me donne très envie de vivre l'expérience moi aussi. J'ai jamais lu d'auteur polonais en plus.
Merci pour ton retour j'espère que le reste de son œuvre te touchera tout autant.
A propos de littérature japonaise, quels sont tes livres japonais préférés ? Car je me rends compte que j'adore le cinéma japonais alors peut être que je pourrais adorer ses œuvres littéraires, mais j'en ai lu qu'un seul
Concernant Kosmos, eh bien j'aurais pu parler de l'histoire (comme le font les "booktubeuses") pour être plus clair, mais ce serait risible et réducteur pour un tel livre. Comment résumer cette histoire ? Impossible ! Tu m'étonne que la 4e soit floue et imprécise, pourtant les éditeurs ont bien fait leur boulot en proposant cet extrait, on aurait pas pu avoir mieux
En tout cas oui c'est une expérience. Je ne pense pas qu'on puisse y ressortir indifférent, qu'on ait aimé ou pas !
Le 06 juillet 2021 à 22:40:44 :
A propos de littérature japonaise, quels sont tes livres japonais préférés ? Car je me rends compte que j'adore le cinéma japonais alors peut être que je pourrais adorer ses œuvres littéraires, mais j'en ai lu qu'un seul
Tu as lu quoi ? Je débute moi aussi, je n'ai lu que Mishima et Kawabata. Sur le moment je m'en suis pas forcément rendu compte mais je garde un excellent souvenir de Le Marin Rejeté Par La Mer. Confession D'un Masque est magnifique lui aussi, tous deux de Mishima. C'est aussi un très bon dramaturge j'ai adoré Madame de Sade, ça raconte l'histoire (fictionnelle) de la marquise de Sade lors des longues périodes d'enfermement du marquis.
Sinon tu tombes à pic ça fait des semaines que j'aimerais découvrir le cinéma japonais que je connais pas du tout hormis Asako, t'as des petites perles à me conseiller ? (go mp si ça dérange le topic)
Le 07 juillet 2021 à 18:57:59 :
Le 06 juillet 2021 à 22:40:44 :
A propos de littérature japonaise, quels sont tes livres japonais préférés ? Car je me rends compte que j'adore le cinéma japonais alors peut être que je pourrais adorer ses œuvres littéraires, mais j'en ai lu qu'un seulTu as lu quoi ? Je débute moi aussi, je n'ai lu que Mishima et Kawabata. Sur le moment je m'en suis pas forcément rendu compte mais je garde un excellent souvenir de Le Marin Rejeté Par La Mer. Confession D'un Masque est magnifique lui aussi, tous deux de Mishima. C'est aussi un très bon dramaturge j'ai adoré Madame de Sade, ça raconte l'histoire (fictionnelle) de la marquise de Sade lors des longues périodes d'enfermement du marquis.
Sinon tu tombes à pic ça fait des semaines que j'aimerais découvrir le cinéma japonais que je connais pas du tout hormis Asako, t'as des petites perles à me conseiller ? (go mp si ça dérange le topic)
J'avais lu la decheance d'un homme il y a quelque années car j'avais bien aimé l'adaptation en animé, mais je n'ai plus beaucoup de souvenir du livre, tout ce qu'il me reste c'est les images de l'anime
Le cinéma japonais :bavev Bon saches déjà que je ne suis pas cinéphile, d'abord, tu les connais sûrement mais je le dis quand même, il y a les grands et connus en occident : Akira kurosawa (je précise le prénom car il y a un autre kurosawa moins connu, plus contemporain mais qui tout de même sympatique), Mizoguchi, Ozu ( mon film préféré est de lui : Ohayo), Kobayashi, Kitano, Miyazaki. Tout aussi important mais malheureusement moins connus chez nous : Obayashi, Tsukamoto, Naruse, Terayama, Takahata, Shinoda, Teshigahara, Kore eda, Hitori Shimizu. Tu as déjà de quoi de faire
Chacun de ces reals a fait des pépites cinématographiques, à toi de fouiller maintenant
GrandIndex avait pas déjà fait une liste ?
Vous avez corrigé les doublons et erreurs ?
Le 07 juillet 2021 à 19:53:19 :
Le 07 juillet 2021 à 18:57:59 :
Le 06 juillet 2021 à 22:40:44 :
A propos de littérature japonaise, quels sont tes livres japonais préférés ? Car je me rends compte que j'adore le cinéma japonais alors peut être que je pourrais adorer ses œuvres littéraires, mais j'en ai lu qu'un seulTu as lu quoi ? Je débute moi aussi, je n'ai lu que Mishima et Kawabata. Sur le moment je m'en suis pas forcément rendu compte mais je garde un excellent souvenir de Le Marin Rejeté Par La Mer. Confession D'un Masque est magnifique lui aussi, tous deux de Mishima. C'est aussi un très bon dramaturge j'ai adoré Madame de Sade, ça raconte l'histoire (fictionnelle) de la marquise de Sade lors des longues périodes d'enfermement du marquis.
Sinon tu tombes à pic ça fait des semaines que j'aimerais découvrir le cinéma japonais que je connais pas du tout hormis Asako, t'as des petites perles à me conseiller ? (go mp si ça dérange le topic)
J'avais lu la decheance d'un homme il y a quelque années car j'avais bien aimé l'adaptation en animé, mais je n'ai plus beaucoup de souvenir du livre, tout ce qu'il me reste c'est les images de l'anime
Le cinéma japonais :bavev Bon saches déjà que je ne suis pas cinéphile, d'abord, tu les connais sûrement mais je le dis quand même, il y a les grands et connus en occident : Akira kurosawa (je précise le prénom car il y a un autre kurosawa moins connu, plus contemporain mais qui tout de même sympatique), Mizoguchi, Ozu ( mon film préféré est de lui : Ohayo), Kobayashi, Kitano, Miyazaki. Tout aussi important mais malheureusement moins connus chez nous : Obayashi, Tsukamoto, Naruse, Terayama, Takahata, Shinoda, Teshigahara, Kore eda, Hitori Shimizu. Tu as déjà de quoi de faire
Chacun de ces reals a fait des pépites cinématographiques, à toi de fouiller maintenant
Je te remercie, je vais regarder tout ça.
Ça fait longtemps !
J'ai fini Jeunesse de Conrad
Et
Le manifeste de 1971 / La Société industrielle et son avenir de Kaczynski
J'ai aussi commencé divers ouvrages que j'ai abandonnés comme Orthodoxie ou encore Lord Jim
Et là j'ai commencé Pays de Neige, ça me plaît beaucoup pour l'instant !
'''Pays de Neige Terminé
Le Prince terminé'''
J'ai commencé un recueil de poèmes de Rimbaud et le roman de Mirbeau "Le Jardin des Supplice"
17 La Société industrielle et son avenir
Vive critique de la société technologique avec des arguments parfois pertinents, parfois hasardeux. Beaucoup de réflexions néanmoins, des pistes qui vont plus loin que de ce qu’on entend dans la plupart des discours collapsologiques. Les propos sont clairs, le style simple et compréhensible.Très intéressant de se plonger dans les pensées d’un homme qui a fait corps avec ses idées.
18 Jeunesse
Nouvelle sympathique qui nous conte l’histoire d’un jeune marin partant vers Singapour. Récit d’apprentissage dans laquelle on suit ce jeune homme qui va affronter divers problèmes, tempête, et qui va risquer sa mort, mais qui reste heureux, heureux de vivre sa jeunesse. La jeunesse est donc le thème principal du texte. La jeunesse dont le but est de former l’individu et qui est presque une raison de vivre, mais aussi une raison pour affronter la mort. La mer y est parfois belle, parfois tempétueuse, donnant la vie et la mort, mais jamais ni bonne ni mauvaise, du Conrad quoi.
19 Pays de Neige
Roman du célèbre auteur japonais Kawabata. On va suivre l’histoire d’un homme de la ville (Shimamura) partant dans une petite station thermale au milieu des montagnes.
Trois voyages dans ce même lieu sur trois années, les temps se mélangent, l’espace, lui, se dissout et se reforme. Les belles images défilent telles les montagnes enneigées à travers les vitres du wagon.
Shimamura pose un regard contemplatif sur ce qu’il voit, entend, sur les personnes avec qui il parle et celles qu’il ne fait que voir, croiser. Poésie du tout, qui m’a beaucoup rappelé Kosmos de Gombrowicz, de nombreuses réflexions, impressions, vont être faites, sur la neige, les montagnes, le ciel, le kimono des Geishas, les papillons, les reflets ( surtout les reflets bordel), etc. (et bordel qu’est-ce que c’est jouissif, j’adore).
Pays de Neige c’est aussi un roman sur la relation entre Shimamura, et Komako, une jeune Geisha. Leurs discussions sont magiques, presque hors du temps et de l’espace, mais très réalistes, très pures, ils parlent de tout et de rien et on apprend à connaître, comme ils le font, les deux protagonistes.
C’est aussi un voyage, presque initiatique. Un homme fuit la ville, sa femme et ses enfants, pour se ressourcer loin de tout, de la civilisation moderne et de la technologie.
Il y a vraiment une nostalgie qui irradie le texte, parfois un bonheur, parfois une mélancolie presque palpable, qui tombe du ciel parmi les flocons de neige.
En deux mots, c’est un roman très beau, contemplatif et poétique. Ça m’a donné envie de lire d’autres oeuvres de cet auteur.
20 Le Prince
Petit essai de politique, très connu.
Très intéressant point de vue historique, car Machiavel va donner de nombreux exemples pour illustrer ses propos
Et très intéressant pour la réflexion qu’il permet, notamment les parallèles pouvant être faits avec la politique actuelle.
C’est court et compréhensible, mais c’est dispensable.
21 Le Jardin des Supplices
Roman relativement court d’Octave Mirbeau. Le roman est divisé en trois parties. Très différentes, tant dans le font que dans la forme, tant dans la narration, le style, que les propos, les faits.
C’est un livre sur la mort et l’amour, sur le meurtre et les fleurs, sur des choses a priori bonnes et d’autres, a priori mauvaises
C’est une véritable critique des Hommes, de tous, de ceux qui paraissent bons, mais qui sont mauvais. Le roman part du postulat, explicité dans la première partie, que tout ce que fait l’homme est lié au meurtre, que cette loi du meurtre contrôle tous nos actes et nos pensées. Tout le roman tourne autour de ce thème.
La première partie c’est une discussion entre intellectuels sur la question du meurtre, presque sous forme de compte rendu.
Puis un des intellectuels va parler se son histoire.
La seconde partie introduit les divers protagonistes, et surtout la rencontre avec la belle Clara, que le narrateur va rencontrer au cours d’un voyage. Et c’est avec cette Clara qu’il va visiter, au cours de la troisième partie, un bagne en Chine et assister, dans le Jardin des supplices à des meurtres, des tortures.
Clara, qui est clairement le personnage principal est un être tout à fait intéressant. Elle est la métaphore de tout ce que l’auteur critique. Un être en apparence beau, doté d’un corps voluptueux, intelligent, cultivé. Mais qui cache en vérité des pensées torturées, impures, sanglantes, sexuelles.
L’auteur arrive à nous faire percevoir le laid et le beau en même temps. Les images de fleurs et d’amour se confondent avec le sang et les membres déchirés.
Concrètement, j’ai bien aimé, mais il y avait parfois des longueurs, des images pas forcément compréhensible si on s'y connaît peu en fleur et plantes, et les différents styles n’aident pas à rentrer dans le roman.
_____________________________
Parrallèlement à cela, je suis toujours en train de me faire l'Oeuvre de Rimbaud, et je pense commencer Antigone de Anouilh
17 La Société industrielle et son avenir
Vive critique de la société technologique avec des arguments parfois pertinents, parfois hasardeux. Beaucoup de réflexions néanmoins, des pistes qui vont plus loin que de ce qu’on entend dans la plupart des discours collapsologiques. Les propos sont clairs, le style simple et compréhensible.Très intéressant de se plonger dans les pensées d’un homme qui a fait corps avec ses idées.
18 Jeunesse
Nouvelle sympathique qui nous conte l’histoire d’un jeune marin partant vers Singapour. Récit d’apprentissage dans laquelle on suit ce jeune homme qui va affronter divers problèmes, tempête, et qui va risquer sa mort, mais qui reste heureux, heureux de vivre sa jeunesse. La jeunesse est donc le thème principal du texte. La jeunesse dont le but est de former l’individu et qui est presque une raison de vivre, mais aussi une raison pour affronter la mort. La mer y est parfois belle, parfois tempétueuse, donnant la vie et la mort, mais jamais ni bonne ni mauvaise, du Conrad quoi.
19 Pays de Neige
Roman du célèbre auteur japonais Kawabata. On va suivre l’histoire d’un homme de la ville (Shimamura) partant dans une petite station thermale au milieu des montagnes.
Trois voyages dans ce même lieu sur trois années, les temps se mélangent, l’espace, lui, se dissout et se reforme. Les belles images défilent telles les montagnes enneigées à travers les vitres du wagon.
Shimamura pose un regard contemplatif sur ce qu’il voit, entend, sur les personnes avec qui il parle et celles qu’il ne fait que voir, croiser. Poésie du tout, qui m’a beaucoup rappelé Kosmos de Gombrowicz, de nombreuses réflexions, impressions, vont être faites, sur la neige, les montagnes, le ciel, le kimono des Geishas, les papillons, les reflets ( surtout les reflets bordel), etc. (et bordel qu’est-ce que c’est jouissif, j’adore).
Pays de Neige c’est aussi un roman sur la relation entre Shimamura, et Komako, une jeune Geisha. Leurs discussions sont magiques, presque hors du temps et de l’espace, mais très réalistes, très pures, ils parlent de tout et de rien et on apprend à connaître, comme ils le font, les deux protagonistes.
C’est aussi un voyage, presque initiatique. Un homme fuit la ville, sa femme et ses enfants, pour se ressourcer loin de tout, de la civilisation moderne et de la technologie.
Il y a vraiment une nostalgie qui irradie le texte, parfois un bonheur, parfois une mélancolie presque palpable, qui tombe du ciel parmi les flocons de neige.
En deux mots, c’est un roman très beau, contemplatif et poétique. Ça m’a donné envie de lire d’autres oeuvres de cet auteur.
20 Le Prince
Petit essai de politique, très connu.
Très intéressant point de vue historique, car Machiavel va donner de nombreux exemples pour illustrer ses propos
Et très intéressant pour la réflexion qu’il permet, notamment les parallèles pouvant être faits avec la politique actuelle.
C’est court et compréhensible.
21 Le Jardin des Supplices
Roman relativement court d’Octave Mirbeau. Le roman est divisé en trois parties. Très différentes, tant dans le font que dans la forme, tant dans la narration, le style, que les propos, les faits.
C’est un livre sur la mort et l’amour, sur le meurtre et les fleurs, sur des choses a priori bonnes et d’autres, a priori mauvaises
C’est une véritable critique des Hommes, de tous, de ceux qui paraissent bons, mais qui sont mauvais. Le roman part du postulat, explicité dans la première partie, que tout ce que fait l’homme est lié au meurtre, que cette loi du meurtre contrôle tous nos actes et nos pensées. Tout le roman tourne autour de ce thème.
La première partie c’est une discussion entre intellectuels sur la question du meurtre, presque sous forme de compte rendu.
Puis un des intellectuels va parler se son histoire.
La seconde partie introduit les divers protagonistes, et surtout la rencontre avec la belle Clara, que le narrateur va rencontrer au cours d’un voyage. Et c’est avec cette Clara qu’il va visiter, au cours de la troisième partie, un bagne en Chine et assister, dans le Jardin des supplices à des meurtres, des tortures.
Clara, qui est clairement le personnage principal est un être tout à fait intéressant. Elle est la métaphore de tout ce que l’auteur critique. Un être en apparence beau, doté d’un corps voluptueux, intelligent, cultivé. Mais qui cache en vérité des pensées torturées, impures, sanglantes, sexuelles.
L’auteur arrive à nous faire percevoir le laid et le beau en même temps. Les images de fleurs et d’amour se confondent avec le sang et les membres déchirés.
Concrètement, j’ai bien aimé, mais il y avait parfois des longueurs, des images pas forcément compréhensible si on s'y connaît peu en fleur et plantes, et les différents styles n’aident pas à rentrer dans le roman.
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Parrallèlement à cela, je suis toujours en train de me faire l'Oeuvre de Rimbaud, et je pense commencer Antigone de Anouilh
Données du topic
- Auteur
- Aircrafts
- Date de création
- 13 mars 2021 à 22:13:48
- Nb. messages archivés
- 232
- Nb. messages JVC
- 209