Topic de Aircrafts :

[PROJET] Liste de LIVRES

Antigone (Anouilh)

Seule version d’Antigone que j’ai lu donc je ne pourrais pas la comparer avec les autres. Lu d’un seul jet. Le début est infiniment beau et tragique, j’ai beaucoup aimé comment le Prologue introduit les personnages, notamment celui d’Antigone, qui, avant que tout commence, sait déjà qu’elle va mourir. Quand on nous présente ces personnages, qui se sentent entrer dans un nouvel état, qui regardent les autres s’amuser en sachant leur fin arrivée, j’ai adoré.

Au delà de cela, je n’ai pas compris Antigone, cette jeune femme qui dit non, surtout après les révélation de son oncle Créon qui est le roi de la cité de Thèbes. Elle s’obstine dans son dessein, celui d’enterrer son frère, malgré toute cette histoire de politique, de création d’un local pour rassembler un peuple. J’ai plus été touché et je me suis plus reconnus dans le personnage de l’oncle qui essaye tant bien que mal de parler avec sa nièce, de la convaincre !

Cette pièce parle avant tout de la maturité, de mettre de côté sa morale, ses jugements, ses émotions afin de faire son travail, de lutter pour la paix. Cela aborde aussi la révolte, le fait de dire non, de lutter malgré tout et contre tout pour ses valeurs, d’être prêt à mourir pour ses idées. Il s’agit donc d’un duel, entre Créon qui incarne la maturité, et la révoltée Antigone, qui souhaite que le monde aille dans un sens qui lui convient.

Le Lac Kawabata

Second livre de Kawabata que je lis, et comme Pays de Neige, j’ai adoré.

C’est l’histoire d’un homme à la recherche du Beau, et qui se met à suivre des femmes dans la rue quand celles-ci incarnent la perfection, la Beauté. Mais celle-ci ne cesse de lui échapper et ses pieds difformes qui avancent sans s’arrêter, lui rappellent l’horrible réalité.

Hanté par son passé, il ne cesse de se remémorer des femmes qu’il a connues, et Kawabata arrive à merveille à nous faire jongler entre le passé et le présente, de manière assez subtile, sans qu’on s’en rende compte, c’est finalement un peu comme on pense à quelque chose et que, petit à petite, on se met à divaguer. J’ai adoré cette nostalgie mélancolique qui transpire du texte. En plus des changements d’époques, il y a des changements de personnages, qui, au final se retrouve tous lié et cela est aussi très bien fait.

Toujours dans le même style que Pays de Neige, l’auteur aime décrire la nature, les paysages, les reflets, et bien sûr et surtout, car il s’agit du thème principal ici, il aime décrire longuement les impressions du personnage, ses rêveries, et les femmes qu’il croise toujours avec sensualité, érotisme léger.

Salut les kheys, où en est le projet ? Vous avez d'autres visuels ?

Les belles endormies

Troisième livre de Kawabata que je lis. Assez proche de « Le lac » mais il s’en éloigne sur certains points.
Il s’agit d’un vieillard pas tout à fait vieillard, toujours dans le déni de son âge, qui ne cesse de se différencier des autres vieillards. Là aussi, comme Le lac, le protagoniste est hanté par son passé. Il rentre ainsi plusieurs fois dans un enseigne qui propose de dormir aux côtés de jeunes, parfois très jeunes, filles endormies par une drogue de manière consentante, elles ignorent simplement qui a dormi avec elles et ce qu’il a fait. Pendant ces nuits à leurs côtés, Eguchi fait le point sur sa vie, pense à ses enfants, sur sa mort prochaine et surtout aux femmes qu’il a connues. Les images sont moins romantiques et sensuelles que dans Le lac, elles sont plus charnelles, plus érotiques, le corps y est décrit sans tabou, aux limites de la morale admise dans nos sociétés.
Lui, comme tous les vieillards, vient dormir dans ce lieu pour se repentir, pour retrouver la chaleur juvénile et la douceur de l’enfance.
C’est un livre finalement assez tragique, et parfois grotesque. Les visions du passé, les souvenirs sont mêlés au présent et sont amenés avec brio et subtilité.

Médée - Corneille

Bien que je connaisse assez bien l’histoire des argonautes et de Médée, je n’avais jamais lu de pièce à ce sujet, donc je ne pourrais pas la comparer avec les autres versions.

Le mythe est bien connu, une femme forte, toute puissante, une sorcière, qui, après avoir sacrifié son sang, sa race, après avoir réalisé milles horreurs par amour pour Jason, se fait rejeter, perd son mari et ses enfants. Alors elle va alors murir une sombre vengeance. Elle ne rejette pas sa haine directement sur Jason, elle va tuer la fille qu’aime Jason et son père, le roi Créon, puis, jugeant que ce n’est pas assez, elle va jusqu’à tuer ses propres enfants, songeant qui si leur père n’est plus son mari, alors ce n’est plus ses enfants à elle ! Finalement, elle laisse seul Jason, avec comme seul espoir de répondre à la promesse faite à sa nouvelle femme, se venger de Médée, la torturer la tuer, mais malheureusement pour lui, il sent bien que cela ne sera pas possible, alors il se suicide.

Le texte est très beau, mais au-delà de cela, je n’ai pas été touché ou ému, mais ça reste fabuleux, j’ai plus été du côté de Médée, même quand elle commet l’infanticide, on partage sa haine, sa vengeance, sa tristesse, son amour qui n’est pas réciproque, son espoir, son ressentiment, c’est la passion humaine à son paroxysme, prète à tout pour faire souffrir autant qu’elle a souffert.

Poésie complète – Rimbaud

Difficile d’emmètre un avis sur de la poésie. J’ai globalement plus apprécié les poèmes en vers de 1871 – 1872, plus compréhensible que les derniers textes de Rimbaud dans Une saison en Enfer et Illuminations qui sont très différents. Aussi, c’est un point sur lequel je voudrais insister, plus que la valeur des poèmes, j’ai adoré suivre l’évolution de Rimbaud, l’évolution de son art et de sa vision de la poésie. L’édition de Folio classique est très sympa dans ce sens, puisqu’il y a presque tous ses poèmes répartis de façon chronologique avec de nombreuses notes permettant de faire des liens entre la vie du poète et son Oeuvre !
On passe de poèmes classiques à des vers dissidents, expérimental, on lit des sensations et des impressions pour finir par des introspections et des illuminations. Rimbaud recherche de moins en moins la reconnaissance, il tente de s’extraire de la poésie classique, et il essaye d’atteindre quelque chose de plus grand, de plus profond.

Il y a des œuvres adorés, d’autres moins, d’autres encore qui m’ont paru incompréhensibles, mais c’est parfois un effet probablement recherché. Quoi qu’il en soit j’ai notamment beaucoup apprécié :

Les Cahiers de Douai : (Vénus Anadyomène, Sensation, Le dormeur du val )

Poésies 1870 – 71 : (Les corbeaux, Lettres dites du Voyant, L’Orgie parisienne, Tête de faune, L’étoile a pleuré rose…, Le Bateau ivre)

Poèsie 1872 : ( Bonne pensée du matin, Fêtes de la patience)

Une saison en enfer : ( Jadis, si je me souviens bien…)

Illuminations : (Ouvriers, Veillées, Aube)

J'ai commencé Le comte de Monte-cristo j'en suis à la moitié :ok:

Et je vais bientôt commencer Alcool d'Apollinaire :oui:

J'approuve la démarche et la méthode, même si je lirai pas autant par époque et que je vais plus me consacrer à la philo
Moi je lis L'ile au Trésor en ce moment plutot anecdotique pour l'instant alors que j'avais bien aimé le style de Jekyll & Mister Hyde . J'ai l'impression qu'on pourrait même croire que c'est pas le même auteur :(
J'en suis à la page 72 et je m'en vais continuer maintenant :pf:

Le Comte de Monte-Cristo

Un homme, l’injustice, la vengeance et c’est le début d’une grande aventure, que dis-je, d’une véritable épopée, d’une fresque immensément riche de par son ampleur et les thèmes abordés.

Le style est très vif et léger, très direct, simple, qui va droit au but et sans subtilité, car oui, ici, la subtilité se trouve dans la narration.

Cette narration, est un puzzle immense et dense, qui prend du temps à se construire, et tout ce qu’on peut faire c’est comme le dit le Comte de Monte-Cristo à la fin, il faut attendre et espérer. En effet, la question du temps est très importante, en plus des nombreux autres thèmes ( Dieu, Vengeance, Bonheur, malheur, fortune, misère, condition sociale, pardon, sagesse ). Ce temps, c’est le temps, le nôtre, passé à lire ce long roman, le récit qui se déroule sur plusieurs décennies, c’est aussi l’attente de la vengeance.

La narration est aussi servie par de nombreuses ellipses, pas des changements de point de vue, avec des personnages principaux qui deviennent secondaires et inversement. Et ces changements de points de vue nous offrent ainsi une omniscience presque parfaite, mais cela s’accompagne d’une perte de rythme, notamment au premier grand changement : la partie de Rome.
Concernant ces personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires, ils sont tous très bien décrits, tous très intéressants avec une vraie personnalité, même les moins importants. Tous ont une histoire propre qui nous est racontée de manière directe ou indirecte.

Ils se passent énormément de choses, mais ça ne perd pas en détail et en réalisme. Cependant la longueur du récit et sa narration empêchent la subtilité encore une fois, notamment au niveau des dialogues, toujours dans cette optique d’omniscience on nous dit presque tout, les pensées des personnages, leurs émotions, etc (certaines choses sont cachées néanmoins, mais ce sont des indices). Les dialogues sont certes des jeux entre les personnages, mais ce ne sont pas des jeux entre nous et les personnages (contrairement aux dialogues de Crime et Châtiment de Dostoïevski).
Et des indices, qu’ils soient dans les dialogues ou dans les descriptions ou autres, il y en a plein. Il y a des images, des visions, des événements, qui, quand ils arrivent, nous paressent secondaire ou du moins avec une importance moindre que le reste, et qui pourtant ressurgissent des centaines de pages plus tard.

L’histoire nous prend aux tripes avec des scènes complètement tragiques, d’autres jouissives, d’autres grandioses ou encore angoissantes, il y en a pour tous les goûts, on sent que Dumas et Maquet se font plaisir. De plus c’est un roman historique ce qui accroît le réalisme de ce qu’on lit.

Aucun manichéisme ici, et ce, malgré la vengeance, il y a ni bien, ni mal, tous ont fauté et ce n’est pas un mal en sois car c’est le propre de l’Homme, et l’âme de ces Hommes ni bon ni mauvais est explorée et décrite avec justesse et précision.

Edmond Dantès est un homme qui se compare à Dieu tout en disant qu’il est son serviteur quand il élabore et exécute ses plans de vengeance, mais Dieu, n’est-ce pas la figure de l’Amour et du Pardon ? Finalement c’est au moment où Edmond cesse de se comparer à Dieu qu’il est au plus proche de lui, c’est au moment où il souhaite mourir pour se repentir qu’il accède à l’amour et au pardon. Il pardonne les autres, mais surtout il se pardonne soit même, et c’est ainsi, en frôlant la mort, qu’il atteint enfin le bonheur expérience, la paix de l’âme.

J’ai donc beaucoup aimé.

Maintenant je pense lire Fiction de Borges, et je suis toujours sur Alcools d'Apollinaire !

Le Comte de Monte-Cristo

Un homme, l’injustice, la vengeance et c’est le début d’une grande aventure, que dis-je, d’une véritable épopée, d’une fresque immensément riche de par son ampleur et les thèmes abordés.

Le style est très vif et léger, très direct, simple, qui va droit au but et sans subtilité, car oui, ici, la subtilité se trouve dans la narration.

Cette narration, est un puzzle immense et dense, qui prend du temps à se construire, et tout ce qu’on peut faire c’est comme le dit le Comte de Monte-Cristo à la fin, il faut attendre et espérer. En effet, la question du temps est très importante, en plus des nombreux autres thèmes ( Dieu, Vengeance, Bonheur, malheur, fortune, misère, condition sociale, pardon, sagesse ). Ce temps, c’est le temps, le nôtre, passé à lire ce long roman, le récit qui se déroule sur plusieurs décennies, c’est aussi l’attente de la vengeance.

La narration est aussi servie par de nombreuses ellipses, pas des changements de point de vue, avec des personnages principaux qui deviennent secondaires et inversement. Et ces changements de points de vue nous offrent ainsi une omniscience presque parfaite, mais cela s’accompagne d’une perte de rythme, notamment au premier grand changement : la partie de Rome.
Concernant ces personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires, ils sont tous très bien décrits, tous très intéressants avec une vraie personnalité, même les moins importants. Tous ont une histoire propre qui nous est racontée de manière directe ou indirecte.

Ils se passent énormément de choses, mais ça ne perd pas en détail et en réalisme. Cependant la longueur du récit et sa narration empêchent la subtilité encore une fois, notamment au niveau des dialogues, toujours dans cette optique d’omniscience on nous dit presque tout, les pensées des personnages, leurs émotions, etc (certaines choses sont cachées néanmoins, mais ce sont des indices). Les dialogues sont certes des jeux entre les personnages, mais ce ne sont pas des jeux entre nous et les personnages (contrairement aux dialogues de Crime et Châtiment de Dostoïevski).
Et des indices, qu’ils soient dans les dialogues ou dans les descriptions ou autres, il y en a plein. Il y a des images, des visions, des événements, qui, quand ils arrivent, nous paressent secondaire ou du moins avec une importance moindre que le reste, et qui pourtant ressurgissent des centaines de pages plus tard.

L’histoire nous prend aux tripes avec des scènes complètement tragiques, d’autres jouissives, d’autres grandioses ou encore angoissantes, il y en a pour tous les goûts, on sent que Dumas et Maquet se font plaisir. De plus c’est un roman historique ce qui accroît le réalisme de ce qu’on lit.

Aucun manichéisme ici, et ce, malgré la vengeance, il y a ni bien, ni mal, tous ont fauté et ce n’est pas un mal en sois car c’est le propre de l’Homme, et l’âme de ces Hommes ni bon ni mauvais est explorée et décrite avec justesse et précision. (?)

Edmond Dantès est un homme qui se compare à Dieu tout en disant qu’il est son serviteur quand il élabore et exécute ses plans de vengeance, mais Dieu, n’est-ce pas la figure de l’Amour et du Pardon ? Finalement c’est au moment où Edmond cesse de se comparer à Dieu qu’il est au plus proche de lui, c’est au moment où il souhaite mourir pour se repentir qu’il accède à l’amour et au pardon. Il pardonne les autres, mais surtout il se pardonne soit même, et c’est ainsi, en frôlant la mort, qu’il atteint enfin le bonheur expérience, la paix de l’âme.

J’ai donc beaucoup aimé.

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/46/3/1637184087-20211117-222109.jpg
les kehys que pensez vous de ma liste de livres à lire? :noel:c'est La société du spectacle qui est marqué en haut à droite :rire:

Le 17 novembre 2021 à 22:22:49 :
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les kehys que pensez vous de ma liste de livres à lire? :noel:c'est La société du spectacle qui est marqué en haut à droite :rire:

Concernant le livres d'histoire il faut faire attention, il sont toujours encrés dans l'idologie de leur auteur.

Tu connaît un peu le marxisme ? Car la société du spectacle y tire beaucoup de chose notamment l'aliénation par la marchandise, donc à partir du chapitre 3 ou 4 ça devient super chaud, surtout que le style de Debord est très lourd à comprendre, il te fait des pavés incompréhensibles facilement, je dis ça en connaissances de cause, j'ai prévu de me le refaire :noel:

Le 17 novembre 2021 à 22:22:49 :
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les kehys que pensez vous de ma liste de livres à lire? :noel:c'est La société du spectacle qui est marqué en haut à droite :rire:

en histoire y a La grande histoire du monde de Reynaert qui est pas mal si tu veux les grandes lignes de l'histoire de chacune des grandes civilisations :ok:

Le 17 novembre 2021 à 22:28:43 :

Le 17 novembre 2021 à 22:22:49 :
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les kehys que pensez vous de ma liste de livres à lire? :noel:c'est La société du spectacle qui est marqué en haut à droite :rire:

Concernant le livres d'histoire il faut faire attention, il sont toujours encrés dans l'idologie de leur auteur.

Tu connaît un peu le marxisme ? Car la société du spectacle y tire beaucoup de chose notamment l'aliénation par la marchandise, donc à partir du chapitre 3 ou 4 ça devient super chaud, surtout que le style de Debord est très lourd à comprendre, il te fait des pavés incompréhensibles facilement, je dis ça en connaissances de cause, j'ai prévu de me le refaire :noel:

Je vois, je ne suis qu'un néophyte donc merci de me prévenir :rire:

Le 17 novembre 2021 à 22:32:23 :

Le 17 novembre 2021 à 22:22:49 :
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les kehys que pensez vous de ma liste de livres à lire? :noel:c'est La société du spectacle qui est marqué en haut à droite :rire:

en histoire y a La grande histoire du monde de Reynaert qui est pas mal si tu veux les grandes lignes de l'histoire de chacune des grandes civilisations :ok:

Je vais plutôt prendre celui la, merci les kheyous :ok:

Fictions – Borges

Fictions, donc inventions complètes, mais avec des clins d’œil, des références, notamment littéraires, au réel, ce qui rend le tout presque tangible quand on rentre à l’intérieur, ce qui est difficile parfois, mais on s’y perd aussi, et c’est avec plaisir.
Très très ingénieux, Borges a pris du plaisir à écrire tout cela et ça se sent, les idées sont toutes plus bonnes que les autres et il souhaite, non pas se jouer de nous avec thèmes métaphysiques, mais il veut jouer avec nous, affirmant que le lecteur est aussi important que l’écrivain.
L’infini, le temps, l’espace et leurs dilatations et modulation, la religion, la littérature, les labyrinthes, la mort, la vie pour chaque thème, des dizaines de concepts et d’idées géniales et intelligentes par nouvelles. Et chaque histoire est narré et construite très justement pour à la fois jouer avec nous et nous faire réfléchir à travers les labyrinthes tentaculaires de l’esprit, parfois les nouvelles prennent toute leur ampleur métaphysique dans les dernières lignes. Étrange impression que chaque mot à un sens, que chaque mot est là ou il doit être. C’est précis, vertigineux, foisonnant d’images, c’est parfois drôle, parfois terrifiant, véritable régals, un petit livre avec de courtes nouvelles qui contiennent pourtant un tout bien plus grand quelles ne laisse paraître avec une portée qui dépasse l’entendement ! À relire !

"Tlön, Uqbar, Orbis Tertius » Un livre qui tente de créer une planète, avec ses lois et ses principes, ses symboles, ses populations et leurs langages..

« Pierre Ménard, auteur du Quichotte » Réécriture parfaite, identique, créative et supérieure d’un livre original

« Les Ruines circulaires » Onirisme orinique de la vie et de la mort

« La Loterie à Babylone » Le hasard d’une loterie qui s’infiltre dans tous les recoins de l’existence

« La Bibliothèque de Babel » L’infini littéraire, temporel et spatial, ma préférée et de loin, qui ma causée une insomnie inoubliable

« Examen de l'œuvre d'Herbert Quain » Présentation d’un écrivain et de ses labyrinthes littéraires

« Le Jardin aux sentiers qui bifurquent » Un labyrinthe, dans un histoire, dans un histoire, un livre qui se propose d’embrasser toutes les possibilités

« Funes ou la mémoire » Immobile, un homme ne peut plus penser à cause de sa mémoire infinie « La Forme de l'épée » Forme originale d’une narration, sa vie d’une autre vue

« Thème du traître et du héros » La vie comme mise en scène qui n’a pas de fin

« La Mort et la boussole » Celle que j’ai le moins aimé, la seul peut-être. Théologie pour résoudre une affaire policière. Très accessible.

« Le Miracle secret » Une année d’exécution mortelle, littéralement, pour un homme qui souhaite justifier sa vie

« Trois versions de Judas » La plus difficile à mes yeux. Réinterprétations fictionnelles aux possibles conséquences métaphysiques et d’une remise en question théologique

« La Fin » La plus simple. Contraste. Repos et bonheur éternels, malheurs et repentir infinis.

« La Secte du Phénix » Une secte qui s’est tellement immiscée partout qu’on ne peut plus reconnaître ses membres, eux non plus.

« Le Sud » Celle que j’ai le moins comprise. S’échapper d’une immobilité par l’esprit pour mourir ?

Salut les kheys, le projet en est ou ?

Je comptais me faire une liste personnelle correspondant à une envie, de lire dans l'ordre chronologique allant de l'antiquité à nos jours des ouvrages traitant des différentes civilisations (En Occident pour commencer puis le reste du monde ensuite) de leurs histoires, la philosophie de l'époque ainsi que les techniques/science du temps, romans historique, je connaissais l'ancienne liste j'étais tombé sur un des premiers topic en 2018 il me semble mais en regardant de plus près les livres étaient pour beaucoup partiale/dépassé comme par exemple Grousset :(, il y a une liste nouvelle qui a émergé d'où je pourrais prendre quelques ouvrages ?

Sinon de manière plus urgente, pour préparer un voyage au Japon imminent vous avez des ouvrages à conseiller ? Afin de bien profiter de visiter des lieux historique iconique etc ? :hap:

Sinon apparemment les dernières pages traitent de retours de lecture, j'ai lu Magellan de Stefan Zweig récemment, livre retraçant le voyage de Magellan mais écrit par un littéraire, très immersif et agréable à lire même si quelques détails historique sont parfois douteux mais je suis pas un expert du sujet :hap:

Le projet est mort, j'en ai profité pour réquisitionner le topic pour y poster des avis sur des bouquins que je lis. :hap:

Données du topic

Auteur
Aircrafts
Date de création
13 mars 2021 à 22:13:48
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