Topic de --crazymarty-- :

Khey et écrivain.

Le 15 octobre 2021 à 00:01:37 :

Le 14 octobre 2021 à 23:33:50 :

Le 14 octobre 2021 à 16:33:20 :

Le 14 octobre 2021 à 11:28:46 :

Le 14 octobre 2021 à 11:18:23 :

Le 13 octobre 2021 à 22:54:34 :
Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.

Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.

Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?

Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?

Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.

Ben écris ce que t'as à écrire et puis si tu proposes ton manuscrit à une maison d'édition, elle te dira si oui ou non c'est possible. Ca sert à rien de te prendre la tête sur ça à ce stade. :hap:

Le souci, c'est que je compte m'auto-éditer (j'ai mes raisons :hap:).

De plus, autant pour les musiques, ce serait exceptionnel mais pour les marques, ce serait récurent, car je définis l'un des personnages selon une marque bien spécifique. Je vais te donner un exemple au pif mais un truc du genre "l'homme au trench coat Burberry" par exemple (c'est pas ça du tout dans mon roman mais c'est le premier exemple que j'ai trouvé pour illustrer :noel:).

Pourquoi l'auto-édition ? https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

1/ Le point le plus important :d) Pour garder le contrôle créatif dessus. Je m'explique. Je suis graphiste donc je souhaite créer ma propre couverture. De plus, mon roman sera trop long et il y aura 3 trois tomes, (j'ai déjà + de 400 pages pour le tome 2), donc si je passe par un éditeur, on va forcément me demander de faire des coupes sauf que ça ne s'y prêtera pas et que ce ne serait pas logique de le scinder en deux parties.

Donc je n'ai pas envie de modifier quoique ce soit à mon roman sous la pression de l'éditeur.

2/ Mon père est éditeur / imprimeur. Il n'édite pas des livres habituellement, mais il a tout ce qu'il faut techniquement pour imprimer des livres. Et vu que je ne vais pas vendre beaucoup de livres en auto-édition, avec une gestion en flux tendus, ça ne devrait pas poser problème.

3/ Les premiers livres de jeunes auteurs étant quasi systématiquement des bides, et puisque cette histoire sera très probablement ce que j'écrirais de mieux (je pense que je suis comme les Wachowski c-à-d l'homme d'une seule oeuvre intéressante), ça me ferait chier de passer par un éditeur pour mon unique roman digne d'intérêt. Je suis prêt à prendre le risque qu'il ne se vende pas du tout en fait.

4/ En revanche, si d'aventure mon roman se vendait et qu'un cinéaste se montrait intéressé pour l'adapter, encore une fois, je souhaiterais garder le contrôle créatif dessus et co-scénariser le film, voire co-réaliser. Si je passe par un éditeur, je perds le contrôle sur mon roman, ils peuvent m'imposer un réalisateur et un studio, et à moins de t'appeler JK Rowling, on te demande pas forcément ton avis. Or, j'ai déjà les plans dans la tête et les musiques. Avant de bosser dans le graphisme, j'étais dans une école audiovisuelle, où j'ai appris le graphisme, l'animation et j'ai appris à filmer. Je sais que j'ai probablement l'air d'être un connard beaucoup trop ambitieux en disant ça mais ce n'est pas grave, je préfère penser à toutes les éventualités. :hap:

Je chercherai un éditeur pour les romans qui suivront. Celui-ci est trop important pour moi. Même s'il fait un four, l'essentiel pour moi aura été d'aller au bout de l'aventure, car ça va faire plus de dix ans que je suis dessus quand même. :hap:

Passer par un éditeur, c'est quand même l'assurance que ton bouquin est suffisamment qualitatif pour être publié. Mais bon chacun est libre de croire en ses rêves. Même si ça ressemble beaucoup à un trouble délirant, ça fait du bien parfois de planer.

C'est marrant parce que quand Mushgud m'a demandé mes raisons, j'ai hésité à répondre car je m'attendais à des réactions de ce genre. Et malgré tout, tu arrives à me surprendre ! :ouch:

Tu n'as pas bien saisi le contexte ou tu fais mine (en tout cas je l'espère…). Tu me dis ça comme si j'avais déjà envoyé mon manuscrit à des maisons d'édition et que je m'étais pris des stops or, que l'on soit bien clair, il s'agit d'une décision que je prends en amont, pour les raisons que j'ai évoquées et nulle autre. Je n'ai jamais présenté mon roman à une quelconque maison d'édition qui m'aurait refoulé et qui m'aurait fait prendre la décision de me lancer en auto-édition parce que mon roman est mauvais.

Donc je ne comprends pas cet état d'esprit qui consiste à supposer que je si prends le parti de l'auto-édition, tout en connaissant les risques (celui de bider en l'occurence :d) ce qui en soi ne serait pas tragique), c'est parce que mon roman n'est pas publiable.

J'espère juste que tu auras des retours sérieux sur tes écrits avant de les auto publier. Car bcp de primo romanciers auto édités mènent ensuite une bataille pour parvenir à retirer leurs premiers manuscrits de la circulation. Ça risque d'entacher ton pourcours.

Non. J'ai déjà eu des retours sérieux en l'occurence, tous extrêmement positifs.

Donc vouloir faire oublier mon premier roman, ça n'arrivera pas. Je suis extrêmement fier de ce que j'ai écrit en l'occurence. Et je ne doute pas de sa capacité à plaire.

C'est une histoire sérieuse qui se déroule dans un monde contemporain. Il n'y a rien qui serait honteux à assumer.

Après c'est dur de juger sans extraits, mais il y a quand même peu de chances pour que ce soit un authentique chef d'œuvre (ça reste possible).

Je n'ai pas dit que ce sera un chef d'oeuvre, j'ai dit que ce sera (très probablement :d) on reste dans le conditionnel) ce que j'écrirais de mieux dans ma carrière. C'est quand même très différent.

Ceci dit, je ne vois pas sur quoi tu te bases pour prétendre qu'il y a peu de chances que ce soit un authentique chef d'oeuvre, quand bien même je n'ai jamais formulé cette hypothèse. C'est un procès d'intention à ce niveau-là. Sous prétexte que je souhaite m'auto-éditer, dans ta tête, c'est forcément parce que j'ai écrit un torche-cul. Assez triste comme vision des choses. Pourtant, je pensais avoir bien détaillé mes raisons, mais je doute que tu aies lu mon post sérieusement.

Le 15 octobre 2021 à 00:22:02 :
Le 15 octobre 2021 à 00:01:37 :
> Passer par un éditeur, c'est quand même l'assurance que ton bouquin est suffisamment qualitatif pour être publié. Mais bon chacun est libre de croire en ses rêves. Même si ça ressemble beaucoup à un trouble délirant, ça fait du bien parfois de planer.

C'est marrant parce que quand Mushgud m'a demandé mes raisons, j'ai hésité à répondre car je m'attendais à des réactions de ce genre. Et malgré tout, tu arrives à me surprendre ! :ouch:

Tu n'as pas bien saisi le contexte ou tu fais mine de ne pas comprendre (en tout cas je l'espère…). Tu me dis ça comme si j'avais déjà envoyé mon manuscrit à des maisons d'édition et que je m'étais pris des stops or, que l'on soit bien clair, il s'agit d'une décision que je prends en amont, pour les raisons que j'ai évoquées et nulle autre. Je n'ai jamais présenté mon roman à une quelconque maison d'édition qui m'aurait refoulé et qui m'aurait fait prendre la décision de me lancer en auto-édition parce que mon roman est mauvais.

Donc je ne comprends pas cet état d'esprit qui consiste à supposer que je si prends le parti de l'auto-édition, tout en connaissant les risques (celui de bider en l'occurence :d) ce qui en soi ne serait pas tragique), c'est parce que mon roman n'est pas publiable.

Puis tu sembles oublier que passer par une maison d’édition n’est pas une finalité en soi. Je ne vois pas ce qui te chagrine dans le fait que l’on puisse vouloir passer par une méthode alternative de son plein gré.

J'espère juste que tu auras des retours sérieux sur tes écrits avant de les auto publier. Car bcp de primo romanciers auto édités mènent ensuite une bataille pour parvenir à retirer leurs premiers manuscrits de la circulation. Ça risque d'entacher ton pourcours.

Non. J'ai déjà eu des retours sérieux, tous extrêmement positifs.

Donc vouloir faire oublier mon premier roman, ça n'arrivera pas. Je suis extrêmement fier de ce que j'ai écrit. Et je ne doute pas une seule seconde de sa capacité à plaire.

C'est une histoire sérieuse qui se déroule dans un monde contemporain. Il n'y a rien qui serait honteux à assumer.

Après c'est dur de juger sans extraits, mais il y a quand même peu de chances pour que ce soit un authentique chef d'œuvre (ça reste possible).

Je n'ai pas dit que ce sera un chef d'oeuvre, j'ai dit que ce sera très probablement (:d) on reste dans le conditionnel) ce que j'écrirais de mieux dans ma carrière. C'est quand même très différent.

Ceci dit, je ne vois pas sur quoi tu te bases pour prétendre qu'il y a peu de chances que ce soit un authentique chef d'oeuvre, quand bien même je n'ai jamais formulé cette hypothèse. C'est un procès d'intention à ce niveau-là. Sous prétexte que je souhaite m'auto-éditer, dans ta tête, c'est forcément parce que j'ai écrit un torche-cul. Assez triste comme vision des choses. Pourtant, je pensais avoir bien détaillé mes raisons, mais je doute que tu aies lu mon post sérieusement.

Bref, tu as un avis ferme et définitif qui se base uniquement sur du vent. A partir de là, ce que tu racontes n'a strictement aucune légitimité.

Le 14 octobre 2021 à 23:33:50 :

Le 14 octobre 2021 à 16:33:20 :

Le 14 octobre 2021 à 11:28:46 :

Le 14 octobre 2021 à 11:18:23 :

Le 13 octobre 2021 à 22:54:34 :
Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.

Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.

Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?

Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?

Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.

Ben écris ce que t'as à écrire et puis si tu proposes ton manuscrit à une maison d'édition, elle te dira si oui ou non c'est possible. Ca sert à rien de te prendre la tête sur ça à ce stade. :hap:

Le souci, c'est que je compte m'auto-éditer (j'ai mes raisons :hap:).

De plus, autant pour les musiques, ce serait exceptionnel mais pour les marques, ce serait récurent, car je définis l'un des personnages selon une marque bien spécifique. Je vais te donner un exemple au pif mais un truc du genre "l'homme au trench coat Burberry" par exemple (c'est pas ça du tout dans mon roman mais c'est le premier exemple que j'ai trouvé pour illustrer :noel:).

Pourquoi l'auto-édition ? https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

1/ Le point le plus important :d) Pour garder le contrôle créatif dessus. Je m'explique. Je suis graphiste donc je souhaite créer ma propre couverture. De plus, mon roman sera trop long et il y aura 3 trois tomes, (j'ai déjà + de 400 pages pour le tome 2), donc si je passe par un éditeur, on va forcément me demander de faire des coupes sauf que ça ne s'y prêtera pas et que ce ne serait pas logique de le scinder en deux parties.

Donc je n'ai pas envie de modifier quoique ce soit à mon roman sous la pression de l'éditeur.

2/ Mon père est éditeur / imprimeur. Il n'édite pas des livres habituellement, mais il a tout ce qu'il faut techniquement pour imprimer des livres. Et vu que je ne vais pas vendre beaucoup de livres en auto-édition, avec une gestion en flux tendus, ça ne devrait pas poser problème.

3/ Les premiers livres de jeunes auteurs étant quasi systématiquement des bides, et puisque cette histoire sera très probablement ce que j'écrirais de mieux (je pense que je suis comme les Wachowski c-à-d l'homme d'une seule oeuvre intéressante), ça me ferait chier de passer par un éditeur pour mon unique roman digne d'intérêt. Je suis prêt à prendre le risque qu'il ne se vende pas du tout en fait.

4/ En revanche, si d'aventure mon roman se vendait et qu'un cinéaste se montrait intéressé pour l'adapter, encore une fois, je souhaiterais garder le contrôle créatif dessus et co-scénariser le film, voire co-réaliser. Si je passe par un éditeur, je perds le contrôle sur mon roman, ils peuvent m'imposer un réalisateur et un studio, et à moins de t'appeler JK Rowling, on te demande pas forcément ton avis. Or, j'ai déjà les plans dans la tête et les musiques. Avant de bosser dans le graphisme, j'étais dans une école audiovisuelle, où j'ai appris le graphisme, l'animation et j'ai appris à filmer. Je sais que j'ai probablement l'air d'être un connard beaucoup trop ambitieux en disant ça mais ce n'est pas grave, je préfère penser à toutes les éventualités. :hap:

Je chercherai un éditeur pour les romans qui suivront. Celui-ci est trop important pour moi. Même s'il fait un four, l'essentiel pour moi aura été d'aller au bout de l'aventure, car ça va faire plus de dix ans que je suis dessus quand même. :hap:

Je confirme : tu es un connard prétentieux. :)

Pardon, mais pour moi tu es le mec pas sûr de lui, mais qui cherche à tout prix à briller. :hap:

Est-ce que tu as au moins partagé quelques chapitres sur un forum, Scribay ou Wattpad histoire d'avoir des retours ? Un lien ?

Si le côté droits d'adaptation te fait peur, sache que c'est quelque chose que tu peux négocier avec la maison d'édition. De ce que j'ai compris, il y en a peu qui vont s'imposer. Personnellement, ça serait non-négociable pour moi, je voudrais avoir le contrôle total sur les droits d'adaptation. Petite précision : les droits tu les vends en général à un studio ou une major (je fais la distinction entre les 2), pas à un réalisateur.

Le 14 octobre 2021 à 23:33:50 BatmanIsBack2 a écrit :

Le 14 octobre 2021 à 16:33:20 :

Le 14 octobre 2021 à 11:28:46 :

Le 14 octobre 2021 à 11:18:23 :

Le 13 octobre 2021 à 22:54:34 :
Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.

Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.

Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?

Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?

Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.

Ben écris ce que t'as à écrire et puis si tu proposes ton manuscrit à une maison d'édition, elle te dira si oui ou non c'est possible. Ca sert à rien de te prendre la tête sur ça à ce stade. :hap:

Le souci, c'est que je compte m'auto-éditer (j'ai mes raisons :hap:).

De plus, autant pour les musiques, ce serait exceptionnel mais pour les marques, ce serait récurent, car je définis l'un des personnages selon une marque bien spécifique. Je vais te donner un exemple au pif mais un truc du genre "l'homme au trench coat Burberry" par exemple (c'est pas ça du tout dans mon roman mais c'est le premier exemple que j'ai trouvé pour illustrer :noel:).

Pourquoi l'auto-édition ? https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

1/ Le point le plus important :d) Pour garder le contrôle créatif dessus. Je m'explique. Je suis graphiste donc je souhaite créer ma propre couverture. De plus, mon roman sera trop long et il y aura 3 trois tomes, (j'ai déjà + de 400 pages pour le tome 2), donc si je passe par un éditeur, on va forcément me demander de faire des coupes sauf que ça ne s'y prêtera pas et que ce ne serait pas logique de le scinder en deux parties.

Donc je n'ai pas envie de modifier quoique ce soit à mon roman sous la pression de l'éditeur.

2/ Mon père est éditeur / imprimeur. Il n'édite pas des livres habituellement, mais il a tout ce qu'il faut techniquement pour imprimer des livres. Et vu que je ne vais pas vendre beaucoup de livres en auto-édition, avec une gestion en flux tendus, ça ne devrait pas poser problème.

3/ Les premiers livres de jeunes auteurs étant quasi systématiquement des bides, et puisque cette histoire sera très probablement ce que j'écrirais de mieux (je pense que je suis comme les Wachowski c-à-d l'homme d'une seule oeuvre intéressante), ça me ferait chier de passer par un éditeur pour mon unique roman digne d'intérêt. Je suis prêt à prendre le risque qu'il ne se vende pas du tout en fait.

4/ En revanche, si d'aventure mon roman se vendait et qu'un cinéaste se montrait intéressé pour l'adapter, encore une fois, je souhaiterais garder le contrôle créatif dessus et co-scénariser le film, voire co-réaliser. Si je passe par un éditeur, je perds le contrôle sur mon roman, ils peuvent m'imposer un réalisateur et un studio, et à moins de t'appeler JK Rowling, on te demande pas forcément ton avis. Or, j'ai déjà les plans dans la tête et les musiques. Avant de bosser dans le graphisme, j'étais dans une école audiovisuelle, où j'ai appris le graphisme, l'animation et j'ai appris à filmer. Je sais que j'ai probablement l'air d'être un connard beaucoup trop ambitieux en disant ça mais ce n'est pas grave, je préfère penser à toutes les éventualités. :hap:

Je chercherai un éditeur pour les romans qui suivront. Celui-ci est trop important pour moi. Même s'il fait un four, l'essentiel pour moi aura été d'aller au bout de l'aventure, car ça va faire plus de dix ans que je suis dessus quand même. :hap:

Je confirme : tu es un connard prétentieux. :hap:

Si le côté droits d'adaptation te fait peur, sache que c'est quelque chose que tu peux négocier avec la maison d'édition. De ce que j'ai compris, il y en a peu qui vont s'imposer. Personnellement, ça serait non-négociable pour moi, je voudrais avoir le contrôle total sur les droits d'adaptation. Petite précision : les droits, tu les vends en général à un studio ou une major (je fais la distinction entre les deux), pas à un réalisateur.

Le 15 octobre 2021 à 01:07:36 BatmanIsBack2 a écrit :

Le 15 octobre 2021 à 00:22:02 :
Le 15 octobre 2021 à 00:01:37 :
> Passer par un éditeur, c'est quand même l'assurance que ton bouquin est suffisamment qualitatif pour être publié. Mais bon chacun est libre de croire en ses rêves. Même si ça ressemble beaucoup à un trouble délirant, ça fait du bien parfois de planer.

C'est marrant parce que quand Mushgud m'a demandé mes raisons, j'ai hésité à répondre car je m'attendais à des réactions de ce genre. Et malgré tout, tu arrives à me surprendre ! :ouch:

Tu n'as pas bien saisi le contexte ou tu fais mine de ne pas comprendre (en tout cas je l'espère…). Tu me dis ça comme si j'avais déjà envoyé mon manuscrit à des maisons d'édition et que je m'étais pris des stops or, que l'on soit bien clair, il s'agit d'une décision que je prends en amont, pour les raisons que j'ai évoquées et nulle autre. Je n'ai jamais présenté mon roman à une quelconque maison d'édition qui m'aurait refoulé et qui m'aurait fait prendre la décision de me lancer en auto-édition parce que mon roman est mauvais.

Donc je ne comprends pas cet état d'esprit qui consiste à supposer que je si prends le parti de l'auto-édition, tout en connaissant les risques (celui de bider en l'occurence :d) ce qui en soi ne serait pas tragique), c'est parce que mon roman n'est pas publiable.

Puis tu sembles oublier que passer par une maison d’édition n’est pas une finalité en soi. Je ne vois pas ce qui te chagrine dans le fait que l’on puisse vouloir passer par une méthode alternative de son plein gré.

J'espère juste que tu auras des retours sérieux sur tes écrits avant de les auto publier. Car bcp de primo romanciers auto édités mènent ensuite une bataille pour parvenir à retirer leurs premiers manuscrits de la circulation. Ça risque d'entacher ton pourcours.

Non. J'ai déjà eu des retours sérieux, tous extrêmement positifs.

Donc vouloir faire oublier mon premier roman, ça n'arrivera pas. Je suis extrêmement fier de ce que j'ai écrit. Et je ne doute pas une seule seconde de sa capacité à plaire.

C'est une histoire sérieuse qui se déroule dans un monde contemporain. Il n'y a rien qui serait honteux à assumer.

Après c'est dur de juger sans extraits, mais il y a quand même peu de chances pour que ce soit un authentique chef d'œuvre (ça reste possible).

Je n'ai pas dit que ce sera un chef d'oeuvre, j'ai dit que ce sera très probablement (:d) on reste dans le conditionnel) ce que j'écrirais de mieux dans ma carrière. C'est quand même très différent.

Ceci dit, je ne vois pas sur quoi tu te bases pour prétendre qu'il y a peu de chances que ce soit un authentique chef d'oeuvre, quand bien même je n'ai jamais formulé cette hypothèse. C'est un procès d'intention à ce niveau-là. Sous prétexte que je souhaite m'auto-éditer, dans ta tête, c'est forcément parce que j'ai écrit un torche-cul. Assez triste comme vision des choses. Pourtant, je pensais avoir bien détaillé mes raisons, mais je doute que tu aies lu mon post sérieusement.

Bref, tu as un avis ferme et définitif qui se base uniquement sur du vent. A partir de là, ce que tu racontes n'a strictement aucune légitimité.

Tu es un peu sur la défensive khey. :hap:

C'est pas parce que tata Monique a dit que ton roman était un chef d'œuvre que c'est forcément vrai. :noel:

Si tu veux avoir des avis objectifs, publie des chapitres sur Scribay et un extrait ici.

Personnellement, je n'enverrai pas mon manuscrit tant que je ne serai pas bêta-lu entièrement. J'ai la chance d'avoir 6 bêta-lecteurs sur Scribay et ailleurs, et c'est juste ce qu'il me fallait pour repérer les erreurs.

Sans entrer dans les détails, grosso modo, mon roman a eu 3 versions. La première version : je me suis fait exploser par les bêta-lecteurs. La deuxième version : je me suis fait également assassiné (si bien que je n'en ai pas dormi la nuit no fake :noel:). La troisième version (l'actuelle) : le bêta-lecteur qui m'avait fait comprendre que j'étais une m**** en lisant la deuxième version, ne relève que des erreurs légères (un mot qui manque, un mot en trop, une description qui pourrait être plus détaillée… bref, rien de dramatique).

Et sur ce topic, les retours m'ont permis de retravailler mon premier chapitre. je l'ai donc publié sur Scribay et le mot "intriguant" revient souvent.

Bref, tu m'as compris. N'aie pas peur des critiques.

Ps: donc nous voulons un extrait séance tenante ! https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

D'ailleurs, je ne sais plus qui sur le Discord m'a demandé quels étaient les retours du premier chapitre réécrit.

Le premier :

Hello,
le démarrage de l'histoire est très intrigant.
Je reviens bientôt pou lire la suite (dis moi si mes annotations t'ennuient)
A+

Le deuxième :

Commencer par un rêve est bien joué par contre certains mots ne sont pas forcement compréhensibles pour tous du type dishdasha ou bien narthex. Sinon le texte est très intriguant et donne envie de connaitre la suite.

Le troisième :

Hello !
Une entrée en matière intrigante, qui m'accroche et me pousse à poursuivre !
Je comprends mieux pourquoi tu disais que nos styles se ressemblent, c'est si vrai ! Je suis directement prise par tes lignes et ai l'impression de partager le même langage...
Chez toi une divinité vient sur Terre sous forme de Paon et chez moi sous forme de Louve ! héhé ;)
Je me permets une suggestion sur ta dernière phrase. Notre héros est devant une scène horrible (corps, sang, cervelle...) : que penserais-tu d'utiliser le champ lexical du dégoût et de remplacer "lui évoquait les réminiscences de sa jeunesse" par quelque chose comme "lui procura quelques relents de sa jeunesse" ?

Le quatrième :

Nous sommes directement plongés dans le vif du sujet, c'est parfait, ton style d'écriture est excellent et je n'ai pu y relever quasiment aucune faute. Je suis d'accord avec les annotations de GEO. Je continue bientôt.

Si ça vous motive à me bêta-lire, mp. :noel:

Et le synopsis qu'on m'a également réclamé :

Août 2121. La Terre cicatrise encore des plaies de la Troisième Guerre Mondiale. L’inspecteur Fred Cadic est appelé sur une scène de crime : des gangsters et une actrice pornographique ont été assassinés dans un hôtel miteux d'Évry-Courcouronnes. Cette affaire, pourtant anodine, fait remonter à la mémoire du policier des souvenirs oubliés. Des souvenirs auxquels vont s'intéresser les plus hautes instances.

Juillet 2014. Murad, dix-sept ans, mène une vie tranquille à Qadim, un village yézidi du nord de l'Irak, quand l'État islamique envahit la région. Le garçon ne se doute pas que cet événement changera à tout jamais sa vie, mais également la face du monde.

Le 15 octobre 2021 à 01:07:36 :

Le 15 octobre 2021 à 00:22:02 :
Le 15 octobre 2021 à 00:01:37 :
> Passer par un éditeur, c'est quand même l'assurance que ton bouquin est suffisamment qualitatif pour être publié. Mais bon chacun est libre de croire en ses rêves. Même si ça ressemble beaucoup à un trouble délirant, ça fait du bien parfois de planer.

C'est marrant parce que quand Mushgud m'a demandé mes raisons, j'ai hésité à répondre car je m'attendais à des réactions de ce genre. Et malgré tout, tu arrives à me surprendre ! :ouch:

Tu n'as pas bien saisi le contexte ou tu fais mine de ne pas comprendre (en tout cas je l'espère…). Tu me dis ça comme si j'avais déjà envoyé mon manuscrit à des maisons d'édition et que je m'étais pris des stops or, que l'on soit bien clair, il s'agit d'une décision que je prends en amont, pour les raisons que j'ai évoquées et nulle autre. Je n'ai jamais présenté mon roman à une quelconque maison d'édition qui m'aurait refoulé et qui m'aurait fait prendre la décision de me lancer en auto-édition parce que mon roman est mauvais.

Donc je ne comprends pas cet état d'esprit qui consiste à supposer que je si prends le parti de l'auto-édition, tout en connaissant les risques (celui de bider en l'occurence :d) ce qui en soi ne serait pas tragique), c'est parce que mon roman n'est pas publiable.

Puis tu sembles oublier que passer par une maison d’édition n’est pas une finalité en soi. Je ne vois pas ce qui te chagrine dans le fait que l’on puisse vouloir passer par une méthode alternative de son plein gré.

J'espère juste que tu auras des retours sérieux sur tes écrits avant de les auto publier. Car bcp de primo romanciers auto édités mènent ensuite une bataille pour parvenir à retirer leurs premiers manuscrits de la circulation. Ça risque d'entacher ton pourcours.

Non. J'ai déjà eu des retours sérieux, tous extrêmement positifs.

Donc vouloir faire oublier mon premier roman, ça n'arrivera pas. Je suis extrêmement fier de ce que j'ai écrit. Et je ne doute pas une seule seconde de sa capacité à plaire.

C'est une histoire sérieuse qui se déroule dans un monde contemporain. Il n'y a rien qui serait honteux à assumer.

Après c'est dur de juger sans extraits, mais il y a quand même peu de chances pour que ce soit un authentique chef d'œuvre (ça reste possible).

Je n'ai pas dit que ce sera un chef d'oeuvre, j'ai dit que ce sera très probablement (:d) on reste dans le conditionnel) ce que j'écrirais de mieux dans ma carrière. C'est quand même très différent.

Ceci dit, je ne vois pas sur quoi tu te bases pour prétendre qu'il y a peu de chances que ce soit un authentique chef d'oeuvre, quand bien même je n'ai jamais formulé cette hypothèse. C'est un procès d'intention à ce niveau-là. Sous prétexte que je souhaite m'auto-éditer, dans ta tête, c'est forcément parce que j'ai écrit un torche-cul. Assez triste comme vision des choses. Pourtant, je pensais avoir bien détaillé mes raisons, mais je doute que tu aies lu mon post sérieusement.

Bref, tu as un avis ferme et définitif qui se base uniquement sur du vent. A partir de là, ce que tu racontes n'a strictement aucune légitimité.

je trouve que tes raisons sont valables et l'auto-édition peut être intéressante dans ton cas (et Dieu sait que je suis pas en faveur de l'auto-édition). Mais on peut reprocher deux choses à ton propos :

- 1) on connait pas les gens qui t'ont fait des retours (ni sur combien de pourcent de ton bouquin). Comme l'a dit Mushgud, l'opinion de certains compte moins que d'autres. ça ne veut pas forcément dire que certains n'aimeraient pas, mais l'envie d'écrire quelque chose de qualitatif doit être une des missions principales.

Ps: c'est pour ça aussi que je nuancerais l'utilisation de Scribay et Wattpad pour avoir des retours, car ce sont des amateurs que tu ne connais pas forcément, et qui sont biaisés par l'envie de recevoir de la visibilité et de la bonne presse en retour. Le choix de l'environnement de béta-lecture est primordial. Je ne fais pas béta-lire à ma meuf malgré son bagage culturel solide car je sais qu'elle sera tout de même biaisé, alors des inconnus qui peuvent me sucer pour que je sois gentil avec eux, non merci.

-2) le coup de se comparer aux Wachowski est culotté, surtout sans avoir lâché une ligne de ton projet ici :hap:. Pour rappel, pas mal de gens ont été édité ici, et pas mal de gens taff depuis des années à perfectionner leur bouquin. On est tous au courant que la première version n'est jamais la meilleure, que la réécriture te fait parfois changer du tout au tout ton style (pour le meilleur), et que ta plume s'affine en écrivant et par la maturité que tu prends sur tes œuvres alors que tu précises justement ton propre style.
Si on parle d'oeuvre de jeunesse (et même pour les plus grands romanciers de la planète mis-à-part quelques exceptions) ce n'est pas pour rien

Le 15 octobre 2021 à 10:17:04 :

Le 15 octobre 2021 à 01:07:36 :

Le 15 octobre 2021 à 00:22:02 :
Le 15 octobre 2021 à 00:01:37 :
> Passer par un éditeur, c'est quand même l'assurance que ton bouquin est suffisamment qualitatif pour être publié. Mais bon chacun est libre de croire en ses rêves. Même si ça ressemble beaucoup à un trouble délirant, ça fait du bien parfois de planer.

C'est marrant parce que quand Mushgud m'a demandé mes raisons, j'ai hésité à répondre car je m'attendais à des réactions de ce genre. Et malgré tout, tu arrives à me surprendre ! :ouch:

Tu n'as pas bien saisi le contexte ou tu fais mine de ne pas comprendre (en tout cas je l'espère…). Tu me dis ça comme si j'avais déjà envoyé mon manuscrit à des maisons d'édition et que je m'étais pris des stops or, que l'on soit bien clair, il s'agit d'une décision que je prends en amont, pour les raisons que j'ai évoquées et nulle autre. Je n'ai jamais présenté mon roman à une quelconque maison d'édition qui m'aurait refoulé et qui m'aurait fait prendre la décision de me lancer en auto-édition parce que mon roman est mauvais.

Donc je ne comprends pas cet état d'esprit qui consiste à supposer que je si prends le parti de l'auto-édition, tout en connaissant les risques (celui de bider en l'occurence :d) ce qui en soi ne serait pas tragique), c'est parce que mon roman n'est pas publiable.

Puis tu sembles oublier que passer par une maison d’édition n’est pas une finalité en soi. Je ne vois pas ce qui te chagrine dans le fait que l’on puisse vouloir passer par une méthode alternative de son plein gré.

J'espère juste que tu auras des retours sérieux sur tes écrits avant de les auto publier. Car bcp de primo romanciers auto édités mènent ensuite une bataille pour parvenir à retirer leurs premiers manuscrits de la circulation. Ça risque d'entacher ton pourcours.

Non. J'ai déjà eu des retours sérieux, tous extrêmement positifs.

Donc vouloir faire oublier mon premier roman, ça n'arrivera pas. Je suis extrêmement fier de ce que j'ai écrit. Et je ne doute pas une seule seconde de sa capacité à plaire.

C'est une histoire sérieuse qui se déroule dans un monde contemporain. Il n'y a rien qui serait honteux à assumer.

Après c'est dur de juger sans extraits, mais il y a quand même peu de chances pour que ce soit un authentique chef d'œuvre (ça reste possible).

Je n'ai pas dit que ce sera un chef d'oeuvre, j'ai dit que ce sera très probablement (:d) on reste dans le conditionnel) ce que j'écrirais de mieux dans ma carrière. C'est quand même très différent.

Ceci dit, je ne vois pas sur quoi tu te bases pour prétendre qu'il y a peu de chances que ce soit un authentique chef d'oeuvre, quand bien même je n'ai jamais formulé cette hypothèse. C'est un procès d'intention à ce niveau-là. Sous prétexte que je souhaite m'auto-éditer, dans ta tête, c'est forcément parce que j'ai écrit un torche-cul. Assez triste comme vision des choses. Pourtant, je pensais avoir bien détaillé mes raisons, mais je doute que tu aies lu mon post sérieusement.

Bref, tu as un avis ferme et définitif qui se base uniquement sur du vent. A partir de là, ce que tu racontes n'a strictement aucune légitimité.

je trouve que tes raisons sont valables et l'auto-édition peut être intéressante dans ton cas (et Dieu sait que je suis pas en faveur de l'auto-édition). Mais on peut reprocher deux choses à ton propos :

- 1) on connait pas les gens qui t'ont fait des retours (ni sur combien de pourcent de ton bouquin). Comme l'a dit Mushgud, l'opinion de certains compte moins que d'autres. ça ne veut pas forcément dire que certains n'aimeraient pas, mais l'envie d'écrire quelque chose de qualitatif doit être une des missions principales.

Ps: c'est pour ça aussi que je nuancerais l'utilisation de Scribay et Wattpad pour avoir des retours, car ce sont des amateurs que tu ne connais pas forcément, et qui sont biaisés par l'envie de recevoir de la visibilité et de la bonne presse en retour. Le choix de l'environnement de béta-lecture est primordial. Je ne fais pas béta-lire à ma meuf malgré son bagage culturel solide car je sais qu'elle sera tout de même biaisée, alors des inconnus qui peuvent me sucer pour que je sois gentil avec eux, non merci.

-2) le coup de se comparer aux Wachowski est culotté, surtout sans avoir lâché une ligne de ton projet ici :hap:. Pour rappel, pas mal de gens ont été édité ici, et pas mal de gens taff depuis des années à perfectionner leur bouquin. On est tous au courant que la première version n'est jamais la meilleure, que la réécriture te fait parfois changer du tout au tout ton style (pour le meilleur), et que ta plume s'affine en écrivant (et que tu prends de la maturité sur tes œuvres alors que tu précises justement ton propre style).
Si on parle d'oeuvre de jeunesse (et même pour les plus grands romanciers de la planète mis-à-part quelques exceptions) ce n'est pas pour rien

C'est pour ça que je réfléchis sérieusement à engager un relecteur pro après l'avis des bêta-lecteurs, mais ça coûte une blinde. https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png

Pour les kheys que ça intéresse, j'ai été édité à compte d'éditeur, plusieurs fois, par des éditeurs différents. J'ai côtoyé pas mal d'écrivains amateurs ou avec un peu d'XP.

Voilà comment ça se passe.

Pour vendre il faut:
Être connu.
Ou bien avoir une grande maison qui fait max promo pour le bouquin.
Ou bien faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de salons, genre toutes les semaines et se déplacer.
Ou bien traiter d'un sujet qui a un instant T va être en phase avec ce qu'attend le public (oubliez d'entrée les romans fantastiques, auto biographies, poésie, etc...).

Le milieu vit grâce aux légions de wannabee qui sont persuadés que ce qu'ils ont à dire est intéressant pour les autres. C'est donc un milieu, compte tenu des critères énoncés plus haut pour vendre, qui baigne dans la frustration.

L'époque n'est plus à la littérature, même si en France avec certaines grosses ventes on pourrait croire le contraire.

Les sites de publication en ligne servent à flatter l'ego des mêmes wannabee, les lecteurs étant presque exclusivement d'autres auteurs qui vous lâchent des commentaires dithyrambiques en échange des vôtres. La quasi totalité de la production est nullisssime, mais le niveau général est tellement bas que beaucoup ne s'en aperçoivent même pas.

Le 15 octobre 2021 à 10:35:39 :
Pour les kheys que ça intéresse, j'ai été édité à compte d'éditeur, plusieurs fois, par des éditeurs différents. J'ai côtoyé pas mal d'écrivains amateurs ou avec un peu d'XP.

Voilà comment ça se passe.

Pour vendre il faut:
Être connu.
Ou bien avoir une grande maison qui fait max promo pour le bouquin.
Ou bien faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de salons, genre toutes les semaines et se déplacer.
Ou bien traiter d'un sujet qui a un instant T va être en phase avec ce qu'attend le public (oubliez d'entrée les romans fantastiques, auto biographies, poésie, etc...).

Le milieu vit grâce aux légions de wannabee qui sont persuadés que ce qu'ils ont à dire est intéressant pour les autres. C'est donc un milieu, compte tenu des critères énoncés plus haut pour vendre, qui baigne dans la frustration.

L'époque n'est plus à la littérature, même si en France avec certaines grosses ventes on pourrait croire le contraire.

Les sites de publication en ligne servent à flatter l'ego des mêmes wannabee, les lecteurs étant presque exclusivement d'autres auteurs qui vous lâchent des commentaires dithyrambiques en échange des vôtres. La quasi totalité de la production est nullisssime, mais le niveau général est tellement bas que beaucoup ne s'en aperçoivent même pas.

je plussoie fortement

Le 15 octobre 2021 à 10:35:39 :
Pour les kheys que ça intéresse, j'ai été édité à compte d'éditeur, plusieurs fois, par des éditeurs différents. J'ai côtoyé pas mal d'écrivains amateurs ou avec un peu d'XP.

Voilà comment ça se passe.

Pour vendre il faut:
Être connu.
Ou bien avoir une grande maison qui fait max promo pour le bouquin.
Ou bien faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de salons, genre toutes les semaines et se déplacer.
Ou bien traiter d'un sujet qui a un instant T va être en phase avec ce qu'attend le public (oubliez d'entrée les romans fantastiques, auto biographies, poésie, etc...).

Le milieu vit grâce aux légions de wannabee qui sont persuadés que ce qu'ils ont à dire est intéressant pour les autres. C'est donc un milieu, compte tenu des critères énoncés plus haut pour vendre, qui baigne dans la frustration.

L'époque n'est plus à la littérature, même si en France avec certaines grosses ventes on pourrait croire le contraire.

Les sites de publication en ligne servent à flatter l'ego des mêmes wannabee, les lecteurs étant presque exclusivement d'autres auteurs qui vous lâchent des commentaires dithyrambiques en échange des vôtres. La quasi totalité de la production est nullisssime, mais le niveau général est tellement bas que beaucoup ne s'en aperçoivent même pas.

Ahi ça fait rêver. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/51/2/1607997474-ayaoo.png

Le 15 octobre 2021 à 10:46:23 :

Le 15 octobre 2021 à 10:35:39 :
Pour les kheys que ça intéresse, j'ai été édité à compte d'éditeur, plusieurs fois, par des éditeurs différents. J'ai côtoyé pas mal d'écrivains amateurs ou avec un peu d'XP.

Voilà comment ça se passe.

Pour vendre il faut:
Être connu.
Ou bien avoir une grande maison qui fait max promo pour le bouquin.
Ou bien faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de salons, genre toutes les semaines et se déplacer.
Ou bien traiter d'un sujet qui a un instant T va être en phase avec ce qu'attend le public (oubliez d'entrée les romans fantastiques, auto biographies, poésie, etc...).

Le milieu vit grâce aux légions de wannabee qui sont persuadés que ce qu'ils ont à dire est intéressant pour les autres. C'est donc un milieu, compte tenu des critères énoncés plus haut pour vendre, qui baigne dans la frustration.

L'époque n'est plus à la littérature, même si en France avec certaines grosses ventes on pourrait croire le contraire.

Les sites de publication en ligne servent à flatter l'ego des mêmes wannabee, les lecteurs étant presque exclusivement d'autres auteurs qui vous lâchent des commentaires dithyrambiques en échange des vôtres. La quasi totalité de la production est nullisssime, mais le niveau général est tellement bas que beaucoup ne s'en aperçoivent même pas.

Ahi ça fait rêver. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/51/2/1607997474-ayaoo.png

c'est clairement le pire art pour se faire de l'oseille facilement aujourd'hui

BatmanIsBack, ne le prend pas mal s'il te plaît mais j'ai l'impression que tu manques un peu d'humilité

Quand je dis humilité, je veux dire accepter que tu peux avoir tord quand à ce qui pourrait être le mieux pour ton bouquin. Tu dis vouloir garder un contrôle créatif total sur ce livre, mais en fait, un avis professionnel est presque toujours pertinent et utile.

Personne n'est capable d'écrire une histoire parfaite. Tu peux avoir l'impression que ce que tu as écris est totalement approprié, mais ta perception n'est cent pour cent juste que pour toi-même. Si tu publies (même en auto-édition), cela veut dire que tu as quand même un espoir que cette œuvre soit lue par quelqu'un d'autre, possiblement un inconnu avec des goûts et une perception du monde différente. Et pour que cela soit digeste pour lui, il faut que le bouquin passe par une phase d'adaptation.

Sinon, la question serait : pourquoi vouloir éditer ?

"(oubliez d'entrée les romans fantastiques, auto biographies, poésie, etc...)."

J'aimerais que cette phrase soit éclaircie stp. J'écris pas de fantasy mais c'est probablement le genre le plus prisé aujourd'hui, donc je comprends pas.

Le 15 octobre 2021 à 11:21:39 :
"(oubliez d'entrée les romans fantastiques, auto biographies, poésie, etc...)."

J'aimerais que cette phrase soit éclaircie stp. J'écris pas de fantasy mais c'est probablement le genre le plus prisé aujourd'hui, donc je comprends pas.

C'est le genre le plus prisé par un certain milieu socio culturel, mais qui vend des livres? Une pognée de très gros auteurs US publiés dans de grandes maisons d'édition à compte d'éditeur, dans un monde anglo saxon où le genre est un peu plus "reconnu" qu'en France.
Tu n'as pas de grands auteurs français de fantasy. Et ceux qui vont me citer Jarowski, je les arrête tout de suite. Pour qu'un récit de fantastique ou SF fonctionne il faut deux des trois ingrédients suivants:
une très belle plume
un monde cohérent et bien construit
une bonne intrigue

Jarowski a surtout percé grâce à sa plume, c'est un régal à lire. Mais l'intrigue et les twists tombent souvent en plat. Et il n'a pas percé et ne percera jamais à l'étranger, car les écrivains de style ne s'exportent pas, au contraire d'un Houellbecq. Je connais déjà tous vos contre exemples, je ne vais pas les citer un par un, les lames du cardinal, etc... Mais à chaque fois on se retrouve avec des écrivains qui ont du talent et surnagent dans un marasme de médiocrité. Le problème est que les gens sont souvent incapables de juger de la qualité de leur "oeuvre" et ont investi tellement d'affect et de temps dedans qu'ils refuseront de toute façon d'écouter.

J'ai un amis proche qui écrit très bien, est édité par des maisons moyennes, avait une petite notoriété. A bientôt quarante ans il lâche l'affaire, trop de temps et d'énergie dépensés pour trop peu.

Aujourd'hui en France la quasi totalité de la production en maison d'édition est écrit par de jeunes auteurs et font de la redite ou pêchent sur de nombreux points. G.R.R Martin était scénariste pour la télé et avait vraiment l'art des retournements de situation. Tolkien était linguiste. Robb ou Goodkind avaient de bons univers, de bonnes histoires. Et surtout de bonnes maisons d'édition pour les promouvoir. Ce que vous lisez, c'est l'écume de la production.

Les gens qui vont en librairie au rayon fantaisie se retrouvent face à un mur de livres. Généralement les gens savent déjà ce qu'ils vont acheter, ne croyez pas qu'en tombant sur votre bouquin par hasard si vous avez la chance d'être distribué, en lisant le quatrième de couv, ils vont tomber en pamoison devant votre production, goutte d'eau dans l'océan avec pléthore d'auteurs meilleurs que vous.

Internet et la bureautique ont permis de démultiplier le nombre d'auteurs amateurs, mais n'a pas démultiplié la qualité, ni le marché. Car oui, le livre est un marché, segmenté, et les gens donnent de l'argent uniquement parcequ'ils estiment que l'objet acheté à de la valeur. Soit parceque cela rentre en résonnance avec le lecteur et son époque, soit parce que le marketting a fait son travail en amont. On en revient à ce que je disais plus haut sur le besoin d'avoir une maison d'édition qui fasse le taff, et il y en a très, très, très peu. La quasi totalité des maisons d'édition en France sont constituées d'une ou deux personnes, ferment leur porte au bout de trois ans.

Les gens continuent de jouer au loto parcequ'ils ne comprennent pas ce que représente une chance sur un milliard de gagner. Ils pensent qu'ils ont une chance. C'est pareil pour le monde de l'édition.

Le 15 octobre 2021 à 10:54:32 :

Le 15 octobre 2021 à 10:46:23 :

Le 15 octobre 2021 à 10:35:39 :
Pour les kheys que ça intéresse, j'ai été édité à compte d'éditeur, plusieurs fois, par des éditeurs différents. J'ai côtoyé pas mal d'écrivains amateurs ou avec un peu d'XP.

Voilà comment ça se passe.

Pour vendre il faut:
Être connu.
Ou bien avoir une grande maison qui fait max promo pour le bouquin.
Ou bien faire beaucoup, beaucoup, beaucoup de salons, genre toutes les semaines et se déplacer.
Ou bien traiter d'un sujet qui a un instant T va être en phase avec ce qu'attend le public (oubliez d'entrée les romans fantastiques, auto biographies, poésie, etc...).

Le milieu vit grâce aux légions de wannabee qui sont persuadés que ce qu'ils ont à dire est intéressant pour les autres. C'est donc un milieu, compte tenu des critères énoncés plus haut pour vendre, qui baigne dans la frustration.

L'époque n'est plus à la littérature, même si en France avec certaines grosses ventes on pourrait croire le contraire.

Les sites de publication en ligne servent à flatter l'ego des mêmes wannabee, les lecteurs étant presque exclusivement d'autres auteurs qui vous lâchent des commentaires dithyrambiques en échange des vôtres. La quasi totalité de la production est nullisssime, mais le niveau général est tellement bas que beaucoup ne s'en aperçoivent même pas.

Ahi ça fait rêver. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/51/2/1607997474-ayaoo.png

c'est clairement le pire art pour se faire de l'oseille facilement aujourd'hui

Seule une adaptation cinématographique ou télévisée permet d'avoir de la visibilité aujourd'hui j'ai l'impression.

Beaucoup d'auteurs se sont fait connaître après que leur roman ait eu droit à une adaptation.

Oulah, vous êtes nombreux. Je vais vous répondre par ordre chronologique. :noel:

Mushgud :d) Je ne prends pas mal tes commentaires. Y'a des façons de dire les choses. La réponse de Kick-Bat était mauvaise (dans le sens de pessimiste), d'où le fait que je m'emporte.

Je n’aime pas cet espèce de défaitisme qui consiste à dire que si le mec en face est ambitieux (je ne le suis pas tant que ça d'ailleurs :hap:), c’est qu’il est forcément médiocre. C’est un mal qui est non pas typiquement Français comme certains aiment à le dire, mais qui est typiquement humain et que je trouve bien puéril. Même si sa réponse était prévisible, elle était quand même agaçante parce que juger mes écrits en se basant sur rien, c'est un exercice qui me paraît ma foi bien laborieux.

Ceci étant dit, je comprends que la prétention qui n’est pas appuyée par des actions aussi est puérile, vous me direz, et vous aurez raison. Alors un jour, je posterai peut-être des extraits ici et / ou devant un panel de bêta lecteurs.

Néanmoins, j'avais lu une préface très intéressante de Stephen King. Je crois que c'était pour la dernière réédition du premier tome de La Tour Sombre, dans laquelle il expliquait qu'un premier roman comporte forcément des erreurs de jeune auteur, et que ce n'est pas grave. Et non seulement ce n'est pas grave, mais que c'est même essentiel. Les erreurs montrent déjà la personnalité de l'auteur, et c'est justement, ce qui est intéressant. Parce que le fait de se confronter à la critique fait que l'on va avoir tendance à lisser notre style (pour le rendre moins pompeux par exemple), ou édulcorer notre propos. Je souhaite que ce premier roman reste empreint de mes erreurs de jeunesse car alors il sera vrai, il sortira du coeur, et ce sera parfaitement assumé. De toute façon, il n'y a rien qui ne serait pas assumable dedans. Je n'y tiens aucun propos délirant.

De plus, je suis moi-même dans l'auto-critique permanente, mais j'y reviendrai plus tard.

LaCroix_F :d) J'entends bien tout ce que tu me dis et oui, ma comparaison était abusée. :noel:

Comme je le disais plus haut, ça fait dix ans que je suis sur mes romans (y'a 3 tomes). Ce n'est pas pour rien. J'ai 31 ans aujourd'hui, j'ai commencé à écrire à 21 ans, j'étais déjà adulte. Je ne connais pas vos âges respectifs mais peut-être que certains d'entre-vous êtes encore jeunes, donc vous projeter en arrière de dix ans, ça vous ramène à un jeune âge.

Pourquoi je parle de ça ? Parce que durant ces dix années, j'ai effectué tout un travail drastique de recherche, je suis rentré en contact avec des policiers, avec un avocat, et un même un physicien. Et surtout, là où je voulais en venir, c'est que j'ai maintes fois réécrit mon roman, par moi-même. Je dois en être à la dixième version. Si je mets autant de temps à l'écrire, c'est aussi parce que je m'efforce de le rendre le plus propre et le plus qualitatif possible. Avant de montrer aux autres ce que je sais faire, je suis dans l'auto-critique permanente (et je trouve que c'est une attitude bien plus humble que de dire : "tenez voilà mon bousin torché en 5 minutes, vous en pensez quoi ? :cool: ". Donc ne t'en fais pas, même si je ne l'ai effectivement pas fait lire à un échantillon de bêta-lecteurs inconnus, je fais tout un travail de critique sur moi-même en amont.

A ceci, je rajoute que si j'ai bien la volonté d'écrire un bon roman, la richesse ou la notoriété ne m'intéressent pas. Raison pour laquelle je n'ai aucunement peur du bide. Je n'écris pas pour avoir du succès. Mon ambition, si on peut la définir ainsi, est purement artistique j'ai envie de dire. :noel:

Si ça marche, tant mieux, si ça marche pas, j'aurais la satisfaction d'avoir été au bout de mon aventure et ce sera déjà énorme. :hap: Est-ce là l'état d'esprit d'une personne arrogante ? Je ne pense pas. :noel:

Eruvande :d) On rejoint ce que je disais plus haut. Pour résumer grossièrement ce que j'ai dit si jamais tu n'as pas le temps de tout lire, je pense que l'avis professionnel est très intéressant (d'ailleurs j'en ai déjà eu un en soi car j'ai fait lire mon manuscrit à un véritable écrivain de mon entourage qui a été publié), mais je souhaite garder la sincérité de ma plume et éviter les influences extérieures.

Je souhaite effectivement être lu, mais je ne crois pas que ce soit nécessairement à l'écrivain de s'accommoder à ce que pourraient apprécier ses lecteurs potentiels. Enfin si, pourquoi pas, mais tout dépend de ton objectif. Si mon but était de gagner de l'argent et / ou de plaire à un public sans forcément avoir de volonté mercantile, ce serait effectivement ma priorité, mais je ne vise pas forcément à plaire (ni à déplaire).

C'est aussi un parti pris de se dire : "Voilà ce que je pense. Tu as le droit de ne pas être d'accord, tu as même le droit de te l'approprier, mais c'est ma vision".

Bon, je vais m'arrêter là pour le moment, la réponse est déjà plutôt longue. :hap:

Le 15 octobre 2021 à 11:51:01 :

Le 15 octobre 2021 à 11:21:39 :
"(oubliez d'entrée les romans fantastiques, auto biographies, poésie, etc...)."

J'aimerais que cette phrase soit éclaircie stp. J'écris pas de fantasy mais c'est probablement le genre le plus prisé aujourd'hui, donc je comprends pas.

C'est le genre le plus prisé par un certain milieu socio culturel, mais qui vend des livres? Une pognée de très gros auteurs US publiés dans de grandes maisons d'édition à compte d'éditeur, dans un monde anglo saxon où le genre est un peu plus "reconnu" qu'en France.
Tu n'as pas de grands auteurs français de fantasy. Et ceux qui vont me citer Jarowski, je les arrête tout de suite. Pour qu'un récit de fantastique ou SF fonctionne il faut deux des trois ingrédients suivants:
une très belle plume
un monde cohérent et bien construit
une bonne intrigue

Jarowski a surtout percé grâce à sa plume, c'est un régal à lire. Mais l'intrigue et les twists tombent souvent en plat. Et il n'a pas percé et ne percera jamais à l'étranger, car les écrivains de style ne s'exportent pas, au contraire d'un Houellbecq. Je connais déjà tous vos contre exemples, je ne vais pas les citer un par un, les lames du cardinal, etc... Mais à chaque fois on se retrouve avec des écrivains qui ont du talent et surnagent dans un marasme de médiocrité. Le problème est que les gens sont souvent incapables de juger de la qualité de leur "oeuvre" et ont investi tellement d'affect et de temps dedans qu'ils refuseront de toute façon d'écouter.

J'ai un amis proche qui écrit très bien, est édité par des maisons moyennes, avait une petite notoriété. A bientôt quarante ans il lâche l'affaire, trop de temps et d'énergie dépensés pour trop peu.

Aujourd'hui en France la quasi totalité de la production en maison d'édition est écrit par de jeunes auteurs et font de la redite ou pêchent sur de nombreux points. G.R.R Martin était scénariste pour la télé et avait vraiment l'art des retournements de situation. Tolkien était linguiste. Robb ou Goodkind avaient de bons univers, de bonnes histoires. Et surtout de bonnes maisons d'édition pour les promouvoir. Ce que vous lisez, c'est l'écume de la production.

Les gens qui vont en librairie au rayon fantaisie se retrouvent face à un mur de livres. Généralement les gens savent déjà ce qu'ils vont acheter, ne croyez pas qu'en tombant sur votre bouquin par hasard si vous avez la chance d'être distribué, en lisant le quatrième de couv, ils vont tomber en pamoison devant votre production, goutte d'eau dans l'océan avec pléthore d'auteurs meilleurs que vous.

Internet et la bureautique ont permis de démultiplier le nombre d'auteurs amateurs, mais n'a pas démultiplié la qualité, ni le marché. Car oui, le livre est un marché, segmenté, et les gens donnent de l'argent uniquement parcequ'ils estiment que l'objet acheté à de la valeur. Soit parceque cela rentre en résonnance avec le lecteur et son époque, soit parce que le marketting a fait son travail en amont. On en revient à ce que je disais plus haut sur le besoin d'avoir une maison d'édition qui fasse le taff, et il y en a très, très, très peu. La quasi totalité des maisons d'édition en France sont constituées d'une ou deux personnes, ferment leur porte au bout de trois ans.

Les gens continuent de jouer au loto parcequ'ils ne comprennent pas ce que représente une chance sur un milliard de gagner. Ils pensent qu'ils ont une chance. C'est pareil pour le monde de l'édition.

Raison de plus pour moi de passer par l'auto-édition. Quitte à bider puisque tous les auteurs (ou presque) qui débutent bident, j'aime autant garder le contrôle créatif absolu sur mon premier roman.

Le 15 octobre 2021 à 12:07:19 :
Oulah, vous êtes nombreux. Je vais vous répondre par ordre chronologique. :noel:

Mushgud :d) Je ne prends pas mal tes commentaires. Y'a des façons de dire les choses. La réponse de Kick-Bat était mauvaise (dans le sens de pessimiste), d'où le fait que je m'emporte.

Je n’aime pas cet espèce de défaitisme qui consiste à dire que si le mec en face est ambitieux (je ne le suis pas tant que ça d'ailleurs :hap:), c’est qu’il est forcément médiocre. C’est un mal qui est non pas typiquement Français comme certains aiment à le dire, mais qui est typiquement humain et que je trouve bien puéril. Même si sa réponse était prévisible, elle était quand même agaçante parce que juger mes écrits en se basant sur rien, c'est un exercice qui me paraît ma foi bien laborieux.

Ceci étant dit, je comprends que la prétention qui n’est pas appuyée par des actions aussi est puérile, vous me direz, et vous aurez raison. Alors un jour, je posterai peut-être des extraits ici et / ou devant un panel de bêta lecteurs.

Néanmoins, j'avais lu une préface très intéressante de Stephen King. Je crois que c'était pour la dernière réédition du premier tome de La Tour Sombre, dans laquelle il expliquait qu'un premier roman comporte forcément des erreurs de jeune auteur, et que ce n'est pas grave. Et non seulement ce n'est pas grave, mais que c'est même essentiel. Les erreurs montrent déjà la personnalité de l'auteur, et c'est justement, ce qui est intéressant. Parce que le fait de se confronter à la critique fait que l'on va avoir tendance à lisser notre style (pour le rendre moins pompeux par exemple), ou édulcorer notre propos. Je souhaite que ce premier roman reste empreint de mes erreurs de jeunesse car alors il sera vrai, il sortira du coeur, et ce sera parfaitement assumé. De toute façon, il n'y a rien qui ne serait pas assumable dedans. Je n'y tiens aucun propos délirant.

De plus, je suis moi-même dans l'auto-critique permanente, mais j'y reviendrai plus tard.

LaCroix_F :d) J'entends bien tout ce que tu me dis et oui, ma comparaison était abusée. :noel:

Comme je le disais plus haut, ça fait dix ans que je suis sur mes romans (y'a 3 tomes). Ce n'est pas pour rien. J'ai 31 ans aujourd'hui, j'ai commencé à écrire à 21 ans, j'étais déjà adulte. Je ne connais pas vos âges respectifs mais peut-être que certains d'entre-vous êtes encore jeunes, donc vous projeter en arrière de dix ans, ça vous ramène à un jeune âge.

Pourquoi je parle de ça ? Parce que durant ces dix années, j'ai effectué tout un travail drastique de recherche, je suis rentré en contact avec des policiers, avec un avocat, et un même un physicien. Et surtout, là où je voulais en venir, c'est que j'ai maintes fois réécrit mon roman, par moi-même. Je dois en être à la dixième version. Si je mets autant de temps à l'écrire, c'est aussi parce que je m'efforce de le rendre le plus propre et le plus qualitatif possible. Avant de montrer aux autres ce que je sais faire, je suis dans l'auto-critique permanente (et je trouve que c'est une attitude bien plus humble que de dire : "tenez voilà mon bousin torché en 5 minutes, vous en pensez quoi ? :cool: ". Donc ne t'en fais pas, même si je ne l'ai effectivement pas fait lire à un échantillon de bêta-lecteurs inconnus, je fais tout un travail de critique sur moi-même en amont.

A ceci, je rajoute que si j'ai bien la volonté d'écrire un bon roman, la richesse ou la notoriété ne m'intéressent pas. Raison pour laquelle je n'ai aucunement peur du bide. Je n'écris pas pour avoir du succès. Mon ambition, si on peut la définir ainsi, est purement artistique j'ai envie de dire. :noel:

Si ça marche, tant mieux, si ça marche pas, j'aurais la satisfaction d'avoir été au bout de mon aventure et ce sera déjà énorme. :hap: Est-ce là l'état d'esprit d'une personne arrogante ? Je ne pense pas. :noel:

Eruvande :d) On rejoint ce que je disais plus haut. Pour résumer grossièrement ce que j'ai dit si jamais tu n'as pas le temps de tout lire, je pense que l'avis professionnel est très intéressant (d'ailleurs j'en ai déjà eu un en soi car j'ai fait lire mon manuscrit à un véritable écrivain de mon entourage qui a été publié), mais je souhaite garder la sincérité de ma plume et éviter les influences extérieures.

Je souhaite effectivement être lu, mais je ne crois pas que ce soit nécessairement à l'écrivain de s'accommoder à ce que pourraient apprécier ses lecteurs potentiels. Enfin si, pourquoi pas, mais tout dépend de ton objectif. Si mon but était de gagner de l'argent et / ou de plaire à un public sans forcément avoir de volonté mercantile, ce serait effectivement ma priorité, mais je ne vise pas forcément à plaire (ni à déplaire).

C'est aussi un parti pris de se dire : "Voilà ce que je pense. Tu as le droit de ne pas être d'accord, tu as même le droit de te l'approprier, mais c'est ma vision".

Bon, je vais m'arrêter là pour le moment, la réponse est déjà plutôt longue. :hap:

On attend l'extrait.

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--crazymarty--
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2 octobre 2020 à 17:12:51
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