Khey et écrivain.
Le 16 septembre 2021 à 19:31:46 :
Voici le premier chapitre de mon roman. J'espère que vous l'apprécierez.Évry-Courcouronnes, mercredi 27 août 2121
Les androïdes tenaient à distance les badauds qui s'étaient approchés de la scène de crime. Les voitures volaient lentement au-dessus de la zone, telle une armée de lucioles.
Des morceaux de verre trempaient dans une mare de sang. Une femme en petite tenue gisait sur le sol. Fred leva les yeux et observa la façade grisâtre de l’hôtel. L’une des fenêtres avait été brisée au troisième étage.
— Pauvre gamine, murmura tristement le commissaire général Coste.
Fred suivit le vieil homme dans le lobby qui dégageait une forte odeur de renfermé. Certaines des lampes ne fonctionnaient plus, laissant le hall à la merci d’une semi-obscurité. Le réceptionniste, un garçon à la moustache retroussée, répondait négligemment aux questions de deux agents.
Le commissaire général et son subalterne empruntèrent l’ascenseur. À l’angle d’un couloir, la police scientifique répertoriait et photographiait les indices matériels autour de trois corps.
Fred recula avec effroi en reconnaissant son ex-beau-frère.
— Nous avons trouvé votre numéro dans sa liste de contacts, l’informa Coste en cherchant à rencontrer son regard. La base de données citoyenne indique qu’il était expert-comptable.
— Sammy… Le frère de mon ex-femme. (Le commissaire général opina de la tête.) Il avait pourtant juré à sa sœur d’avoir coupé les ponts avec ses fréquentations peu recommandables…
— Certaines personnes sont irrésistiblement attirées par le mal.
Coste enjamba les corps et pénétra dans une chambre. Fred dévisagea Sammy un instant, puis entra à son tour dans la pièce.
— Nous sommes dans un hôtel long séjour ? demanda-t-il en jetant un regard circulaire.
— Oui.
— La pièce est vide. Les occupants ont récupéré leur mobilier et effacé toute trace de leur passage. Est-ce qu’on trouvera des empreintes digitales et de l’ADN ?
— Vous savez comment ça se passe dans ces zones oubliées de la ville. Le directeur de l’hôtel est certainement de mèche.
— Il ne balancera jamais.
— Malheureusement… Sortons de là.
Fred observa la flaque de sang qui séchait devant la chambre d’à côté. Des agents s’affairaient autour d’un lit superposé à l’armature rouillée, un petit réfrigérateur qui vrombissait bruyamment et une table aux pieds branlants.
— C’est d’ici qu’on a poussé la femme, déclara le policier après avoir examiné la fenêtre brisée. Quelqu’un s’est servi d’elle comme bouclier.
— Je ne vais pas vous confier cette affaire, lui annonça sèchement le commissaire général.
— Pourquoi m’avez-vous appelé dans ce cas ?
— Parce que votre beau-frère est impliqué. Je veux tout savoir de lui : ses copines, ses amis, ses ennemis, son plat favori…
— Oui, monsieur. Puis-je vous poser une question ? (Le vieil homme se gratta le cuir chevelu avant d’opiner du chef.) La victime est-elle une actrice pornographique selon vous ?
Cette pensée avait traversé l’esprit de Coste. Certains producteurs de films pour adultes usaient des méthodes largement répandues dans le milieu du proxénétisme de bas étage. Ils enfermaient dans des chambres d’hôtels miteux les femmes qui refusaient de tourner des scènes hards.
Des hommes se relayaient jour et nuit.
Elles perdaient alors tout espoir et se soumettaient.
Fred eut une impression de déjà-vu. Ou bien cette affaire lui évoquait les réminiscences d’une jeunesse qui paraissait lointaine.
Alors, j'aurai pas le temps de lire tout ton projet mais c'est important que tu reprennes ta première phrase. Elle est, en l'état, particulièrement faible.
C'est souvent difficile de trouver comment ouvrir un récit d'une telle envergure, mais c'est très important que ta première phrase, qui sera le harpon que tu fiches au coeur de ton lecteur, ait plus de force que ça.
Si tu veux une astuce personnelle, j'aime quand la première phrase du roman augure quelque chose pour la suite ou cristallise l'ambiance du récit. Les phrases à double sens, qu'on relit avec un oeil nouveau après avoir bouclé le bouquin, fonctionnent en général mieux.
Ton "telle une armée de luciole" me semble très maladroit car amené trop abruptement (on ne comprend pas véritablement le concept du mot "armée", qui m'a fait plus tiquer contrairement au VDD que le mot "luciole", car on comprend l'aspect lumineux et flottant que tu veux donner).
Globalement, je rejoins le post du dessus. Ton texte souffre de ta volonté de tout raconter, si bien que ton lecteur a l'impression d'être pris par la main et découvre assez froidement l'amorce d'enquête et l'univers que tu nous présentes. Une ambiance aussi glauque, futuriste, qui flirte avec le sang et le porno, mériterait que tu instaures mieux ton atmosphère, qu'elle pèse, au-delà de l'explicite, sur ton lecteur autant que sur tes personnages.
Attention, je te sens sensible aux tics d'écriture. T'as déjà écrit deux fois "opiner" en moins d'une page.
Sinon, ton monde qu'on entrevoit semble foisonnant et l'enquête intéressante. Je peux pas me prononcer plus dans l'immédiat mais il faudra faire bien attention à l'aspect purement formel de ton texte, parce que c'est ça qui risque de te faire défaut
Après d'un point de vue perso je suis pas fan de l'usage des parenthèses qui tiennent presque lieu de didascalie.
Je m'adresse à ceux qui écrivent, ont fini un ou des romans et maitrisent très bien le français : est-ce que vous avez reçu une éducation littéraire ? Ou vous avez fait des études littéraires ?
Si vous n'êtes pas concernés de tout ça, alors dans ce cas, qu'avez-vous fait pour enrichir votre vocabulaire et acquérir ce savoir-faire en matière de littéraire ?
Souvent, ceux et celles qui ont percé dans ce milieu faisaient déjà des études à l'université (souvent concernant les pratiques d'écriture littéraire). Est-ce le chemin le plus sûr à emprunter pour y parvenir ?
Le 24 septembre 2021 à 06:50:54 :
Je m'adresse à ceux qui écrivent, ont fini un ou des romans et maitrisent très bien le français : est-ce que vous avez reçu une éducation littéraire ? Ou vous avez fait des études littéraires ?Si vous n'êtes pas concernés de tout ça, alors dans ce cas, qu'avez-vous fait pour enrichir votre vocabulaire et acquérir ce savoir-faire en matière de littéraire ?
Souvent, ceux et celles qui ont percé dans ce milieu faisaient déjà des études à l'université (souvent concernant les pratiques d'écriture littéraire). Est-ce le chemin le plus sûr à emprunter pour y parvenir ?
Lire beaucoup
Le 24 septembre 2021 à 18:20:43 :
Le 24 septembre 2021 à 06:50:54 :
Je m'adresse à ceux qui écrivent, ont fini un ou des romans et maitrisent très bien le français : est-ce que vous avez reçu une éducation littéraire ? Ou vous avez fait des études littéraires ?Si vous n'êtes pas concernés de tout ça, alors dans ce cas, qu'avez-vous fait pour enrichir votre vocabulaire et acquérir ce savoir-faire en matière de littéraire ?
Souvent, ceux et celles qui ont percé dans ce milieu faisaient déjà des études à l'université (souvent concernant les pratiques d'écriture littéraire). Est-ce le chemin le plus sûr à emprunter pour y parvenir ?
Lire beaucoup
Le genre romanesque n'a pas d'importance ? Pas besoin d'un guide de grammaire française pour progresser plus vite ? Juste lire, lire et lire encore ? Perso, je suis pas convaincu. C'est exactement ce que vous faites depuis que vous avez commencé à travailler ?
vers quel logiciel d'écriture me tourner afin de rédiger mon bouquin?
sachant que je compte intégrer des illustrations , donc je cherche une certaine souplesse de mise en page
merci à vous
Le 18 septembre 2021 à 10:43:05 Pegazedechiste a écrit :
Mon avis qui n’engage évidemment que moi :Dans la première phrase, le problème est que ton premier mot nous donne l’impression que c’est un univers futuriste, confirmation de la date, et dans tout le reste du texte, ça pourrait se passer en 1990 que ce serait pareil. Le lecteur attend quelque chose de cohérent annoncé par le premier mot du livre.
Dans la première phrase, « qui s’étaient approchés » est superflu. Si tu enlèves ces quatre mots, la phrase est plus directe et le sens est le même.
Le « telle une armée de lucioles » Donne un petit côté poétique qui est très différent de tout le reste du texte, une #armée de moucherons » irait mieux avec la tonalité générale « sale » « roman noir ».
J’ai dû relire plusieurs fois le « pauvre gamine » pour comprendre que le commissaire général n’était pas Fred. On ne se rend pas compte qu’il y a deux personnages avant ça, et Coste pourrait très bien être le nom de famille de Fred.
Un peu trop d’adverbes, par exemple le « négligemment » où il faut que le lecteur fasse un effort pour imaginer ce que tu veux dire, qui t’enlève du texte.
Trop de « show don’t tell » exemple: « recula avec effroi », par exemple il pourrait avoir la chair de poule ou pousser un cri.
De la même façon, il a fallu que je relise plusieurs fois pour comprendre exactement qui est Sammy par rapport à Fred. Il faudrait l’exprimer plus clairement, dès que le personnage mort entre en scène.
La phrase : certaines personnes sont irrésistiblement attirés par le mal, et de mon point de vue tellement clichée que cela m’a sorti du texte.
Le dialogue suivant, je ne sais pas qui parle. Les personnages ne sont pas suffisamment caractérisé par leur discours pour nous priver d’indication claire sur qui prend la parole. Idem pour le plat favori, trop cliché.
Comment peut-on savoir que la table est aux pieds branlants? Les agents la gigotent ?
Des scènes « hard », utiliser ce mot en anglais dans un texte au style formel fait bizarre. « Qui refusaient de tourner les scènes les plus osées ».
Le 18 septembre 2021 à 16:34:46 ink-ray a écrit :
Le 16 septembre 2021 à 19:31:46 :
Voici le premier chapitre de mon roman. J'espère que vous l'apprécierez.Évry-Courcouronnes, mercredi 27 août 2121
Les androïdes tenaient à distance les badauds qui s'étaient approchés de la scène de crime. Les voitures volaient lentement au-dessus de la zone, telle une armée de lucioles.
Des morceaux de verre trempaient dans une mare de sang. Une femme en petite tenue gisait sur le sol. Fred leva les yeux et observa la façade grisâtre de l’hôtel. L’une des fenêtres avait été brisée au troisième étage.
— Pauvre gamine, murmura tristement le commissaire général Coste.
Fred suivit le vieil homme dans le lobby qui dégageait une forte odeur de renfermé. Certaines des lampes ne fonctionnaient plus, laissant le hall à la merci d’une semi-obscurité. Le réceptionniste, un garçon à la moustache retroussée, répondait négligemment aux questions de deux agents.
Le commissaire général et son subalterne empruntèrent l’ascenseur. À l’angle d’un couloir, la police scientifique répertoriait et photographiait les indices matériels autour de trois corps.
Fred recula avec effroi en reconnaissant son ex-beau-frère.
— Nous avons trouvé votre numéro dans sa liste de contacts, l’informa Coste en cherchant à rencontrer son regard. La base de données citoyenne indique qu’il était expert-comptable.
— Sammy… Le frère de mon ex-femme. (Le commissaire général opina de la tête.) Il avait pourtant juré à sa sœur d’avoir coupé les ponts avec ses fréquentations peu recommandables…
— Certaines personnes sont irrésistiblement attirées par le mal.
Coste enjamba les corps et pénétra dans une chambre. Fred dévisagea Sammy un instant, puis entra à son tour dans la pièce.
— Nous sommes dans un hôtel long séjour ? demanda-t-il en jetant un regard circulaire.
— Oui.
— La pièce est vide. Les occupants ont récupéré leur mobilier et effacé toute trace de leur passage. Est-ce qu’on trouvera des empreintes digitales et de l’ADN ?
— Vous savez comment ça se passe dans ces zones oubliées de la ville. Le directeur de l’hôtel est certainement de mèche.
— Il ne balancera jamais.
— Malheureusement… Sortons de là.
Fred observa la flaque de sang qui séchait devant la chambre d’à côté. Des agents s’affairaient autour d’un lit superposé à l’armature rouillée, un petit réfrigérateur qui vrombissait bruyamment et une table aux pieds branlants.
— C’est d’ici qu’on a poussé la femme, déclara le policier après avoir examiné la fenêtre brisée. Quelqu’un s’est servi d’elle comme bouclier.
— Je ne vais pas vous confier cette affaire, lui annonça sèchement le commissaire général.
— Pourquoi m’avez-vous appelé dans ce cas ?
— Parce que votre beau-frère est impliqué. Je veux tout savoir de lui : ses copines, ses amis, ses ennemis, son plat favori…
— Oui, monsieur. Puis-je vous poser une question ? (Le vieil homme se gratta le cuir chevelu avant d’opiner du chef.) La victime est-elle une actrice pornographique selon vous ?
Cette pensée avait traversé l’esprit de Coste. Certains producteurs de films pour adultes usaient des méthodes largement répandues dans le milieu du proxénétisme de bas étage. Ils enfermaient dans des chambres d’hôtels miteux les femmes qui refusaient de tourner des scènes hards.
Des hommes se relayaient jour et nuit.
Elles perdaient alors tout espoir et se soumettaient.
Fred eut une impression de déjà-vu. Ou bien cette affaire lui évoquait les réminiscences d’une jeunesse qui paraissait lointaine.Alors, j'aurai pas le temps de lire tout ton projet mais c'est important que tu reprennes ta première phrase. Elle est, en l'état, particulièrement faible.
C'est souvent difficile de trouver comment ouvrir un récit d'une telle envergure, mais c'est très important que ta première phrase, qui sera le harpon que tu fiches au coeur de ton lecteur, ait plus de force que ça.
Si tu veux une astuce personnelle, j'aime quand la première phrase du roman augure quelque chose pour la suite ou cristallise l'ambiance du récit. Les phrases à double sens, qu'on relit avec un oeil nouveau après avoir bouclé le bouquin, fonctionnent en général mieux.
Ton "telle une armée de luciole" me semble très maladroit car amené trop abruptement (on ne comprend pas véritablement le concept du mot "armée", qui m'a fait plus tiquer contrairement au VDD que le mot "luciole", car on comprend l'aspect lumineux et flottant que tu veux donner).
Globalement, je rejoins le post du dessus. Ton texte souffre de ta volonté de tout raconter, si bien que ton lecteur a l'impression d'être pris par la main et découvre assez froidement l'amorce d'enquête et l'univers que tu nous présentes. Une ambiance aussi glauque, futuriste, qui flirte avec le sang et le porno, mériterait que tu instaures mieux ton atmosphère, qu'elle pèse, au-delà de l'explicite, sur ton lecteur autant que sur tes personnages.
Attention, je te sens sensible aux tics d'écriture. T'as déjà écrit deux fois "opiner" en moins d'une page.
Sinon, ton monde qu'on entrevoit semble foisonnant et l'enquête intéressante. Je peux pas me prononcer plus dans l'immédiat mais il faudra faire bien attention à l'aspect purement formel de ton texte, parce que c'est ça qui risque de te faire défaut
Après d'un point de vue perso je suis pas fan de l'usage des parenthèses qui tiennent presque lieu de didascalie.
J'ai lu vos critiques et en prenant le recul nécessaire je me rends compte qu'effectivement ça manque de peps.
Il y a deux remarques auxquelles je vais répondre parce qu'elles m'ont fait tiquer.
Dans la première phrase, le problème est que ton premier mot nous donne l’impression que c’est un univers futuriste, confirmation de la date, et dans tout le reste du texte, ça pourrait se passer en 1990 que ce serait pareil. Le lecteur attend quelque chose de cohérent annoncé par le premier mot du livre.
Le lecteur n'attend que ce que l'auteur lui propose. Tu as ta perception de ce que sera notre monde dans 100 ans. J'ai la mienne. Untel a la sienne.
Tu attends de moi que j'ajoute des néons sur les façades des immeubles, des hologrammes, des humains augmentés… mais pourquoi je n'aurais pas le droit d'écrire ma vision du futur ? Pourquoi est-ce que je devrais respecter le soi-disant cahier des charges du cyberpunk ? Je ne veux pas m'enfermer dans un genre et surtout pas dans des stéréotypes de genre.
Ton texte souffre de ta volonté de tout raconter, si bien que ton lecteur a l'impression d'être pris par la main
Tu as tous les droits mais le début d’un roman est une promesse, qui si elle n’est pas tenue va décevoir le lecteur.
Tu commences ton roman avec des androides et des voitures volantes, tu ne les décris pas, ces objets sont là comme si c’était normal et si tu ne ressens pas le besoin d’expliquer c’est parce que ce sont de tels clichés de science-fiction que tout le monde se représente immédiatement ce que c’est. Ça fait très blade runner par exemple. On est en 2021 ce genre d’univers est classique. Du coup, tu commences ton roman avec un « contrat » qui est qu’il va y avoir des clichés de science-fiction habituels de cet acabit. On s’attend donc en effet à un téléphone en hologramme ou un pistolet à impulsion.
Tu peux en effet faire le choix d’un univers qui est à moitié anachronique, mais pour certains lecteurs cela va être un motif de fermeture du livre. Des androides et des voitures volantes c’est très futuriste, la technologie nécessaire pour ça est très loin d’être dispo, c’est un autre monde, qui ne peut pas être le même que celui de maintenant ou d’il y a trente ans. Y’aura plus de frigo vrombissant quand y’aura des androïdes, c’est comme si à l’ère des smartphones on continuait à utiliser des pigeons voyageurs. Le verre des fenêtres sera suffisamment sécurisé pour qu’on ne puisse pas le briser juste en poussant contre une fille de 50 kilos. Y’aura plus de réceptionniste dans les hotels, ce seront des androïdes. Aussi, les gens parleront pas pareil par exemple. Sinon c’est anachronique tu vois? Comme kaamelot, arthur parle comme un connard des années 2000 alors que l’action est censée être y’a 1000 ans, c’est absurde. Or toi tu veux faire un truc sérieux, pas un ton décalé ou humoristique.
Donc encore une fois, tu fais ce que tu veux, tu as tous les droits, mais moi en tant que lecteurs potentiel, je suis un peu refroidi par le début pour cette raison. Je ne sais pas quel va être le roman, donc je ne sais pas si je peux faire confiance à celui qu’il a écrit, et m’engager pour des heures et des heures de lecture.
Le 04 octobre 2021 à 01:57:22 :
Tu as tous les droits mais le début d’un roman est une promesse, qui si elle n’est pas tenue va décevoir le lecteur.Tu commences ton roman avec des androides et des voitures volantes, tu ne les décris pas, ces objets sont là comme si c’était normal et si tu ne ressens pas le besoin d’expliquer c’est parce que ce sont de tels clichés de science-fiction que tout le monde se représente immédiatement ce que c’est. Ça fait très blade runner par exemple. On est en 2021 ce genre d’univers est classique. Du coup, tu commences ton roman avec un « contrat » qui est qu’il va y avoir des clichés de science-fiction habituels de cet acabit. On s’attend donc en effet à un téléphone en hologramme ou un pistolet à impulsion.
Tu peux en effet faire le choix d’un univers qui est à moitié anachronique, mais pour certains lecteurs cela va être un motif de fermeture du livre. Des androides et des voitures volantes c’est très futuriste, la technologie nécessaire pour ça est très loin d’être dispo, c’est un autre monde, qui ne peut pas être le même que celui de maintenant ou d’il y a trente ans. Y’aura plus de frigo vrombissant quand y’aura des androïdes, c’est comme si à l’ère des smartphones on continuait à utiliser des pigeons voyageurs. Le verre des fenêtres sera suffisamment sécurisé pour qu’on ne puisse pas le briser juste en poussant contre une fille de 50 kilos. Y’aura plus de réceptionniste dans les hotels, ce seront des androïdes. Aussi, les gens parleront pas pareil par exemple. Sinon c’est anachronique tu vois? Comme kaamelot, arthur parle comme un connard des années 2000 alors que l’action est censée être y’a 1000 ans, c’est absurde. Or toi tu veux faire un truc sérieux, pas un ton décalé ou humoristique.
Donc encore une fois, tu fais ce que tu veux, tu as tous les droits, mais moi en tant que lecteurs potentiel, je suis un peu refroidi par le début pour cette raison. Je ne sais pas quel va être le roman, donc je ne sais pas si je peux faire confiance à celui qu’il a écrit, et m’engager pour des heures et des heures de lecture.
Et pourtant certaines œuvres de SF mélangent technologies archaïques et "futuristes" :
- dans Star Wars, les vaisseaux dépassent la vitesse de la lumière et pourtant les personnes communiquent avec des hologrammes pourraves, les Jedis se battent avec des épées, ils échangent certaines informations avec des câbles...
- dans Battlestar Galactica (qui se passe dans un futur lointain) ils utilisent du papier (et des imprimantes archaïques), des transistors…
Dans SW, on ne nous explique pas pourquoi il y a des technologies archaïques. Dans BSG, les humains ont dû supprimé certaines technologies pour se mettre à l'abri des Cylons ( les méchants robots). Mon roman penche du côté de BSG mais pas que.
Je ne sais pas si tu as beaucoup voyagé dans ta vie, mais c'est mon cas et ça m'a permis d'élargir mon esprit. Il y a des technologies que l'on prend pour acquis en France. Mais il y a des pays qui sont en retard d'un point de vue technologique. J'ai vécu en Afrique, j'ai parcouru une partie du Moyen-Orient (notamment l'Irak) et j'ai pris conscience de certaines réalités, notamment - et je me répète - le fait que nous ne sommes pas tous égaux du point de vue technologique.
Je ne vais pas trop en dévoiler, mais la France futuriste de mon roman n'est pas la France "solide" d'aujourd'hui. Tout le monde n'aura pas une voiture volante. Tout le monde n'aura pas son androïde. Tous les quartiers de France ne seront pas à la pointe de la technologie.
Si le lecteur est refroidi par le fait que mon univers ne soit pas assez futuriste (alors qu'il y a pourtant une raison)… tant pis. J'écris pour moi-même avant d'écrire pour les autres.
Mais je vais tenir compte des retours, je ne suis pas fermé non plus.
(c'est pas pour rien si je cherche des bêta-lecteurs...)
(c'est peut-être toujours aussi mal écrit… )
Par contre, je ne vais pas poster le manuscrit ici, mais sur Scribay en accès limité pour les bêta-lecteurs.
Si y'en a que ça intéresse, mp
Mon but n’est pas de valider ou invalider la pertinence d’un tel monde mais plutôt de critiquer la manière dont tu le mets en scène. Si il y a un énorme décalage comme tu me l’explique alors il faut selon moi qu’il apparaisse tout de suite. Sinon tu laisses s’installer un décor qui ne correspond pas à la réalité.
Tu es manifestement en train de commencer l’histoire dans un quartier de la frange « sous technologisee » de la population. Soit. Mais comment on s’en rend compte ? Le frigo? Personnellement ça m’évoque plutôt un truc bizarre qu’un truc clair.
Y’a pas un seul personnage issu de cette population qui soit émerveillée / étonnée / irritée / jalouse ou quoi que ce soit de voir des androides ou des voitures volantes chez eux. Si dès le départ on voit un gamin en haillons qui joue avec des cailloux dans la boue relever les yeux et crier wouahhh en voyant une voiture volante de flics qui arrive vers lui, tandis que son grand frère presque adulte l’attrape par les épaules en jetant les cailloux en direction de la bagnole en criant « sales riches » (ou autre désignation de la caste supérieure), tu m’en apprends en 2 lignes plus que trois pages de discussions sur ce topic. On comprend la fracture, l’attirance / repulsion, le conflit potentiel ; qu’il va falloir développer (pourquoi le flic ne serait-il pas issu de ce monde tandis que son partenaire serait lui de l’autre ?) etc.
Après comme on dit la critique est aisée. Il est infiniment plus facile de critiquer que de construire. Mais j’espère que tu ne le prends pas mal.
Le 05 octobre 2021 à 09:37:24 :
Mon but n’est pas de valider ou invalider la pertinence d’un tel monde mais plutôt de critiquer la manière dont tu le mets en scène. Si il y a un énorme décalage comme tu me l’explique alors il faut selon moi qu’il apparaisse tout de suite. Sinon tu laisses s’installer un décor qui ne correspond pas à la réalité.Tu es manifestement en train de commencer l’histoire dans un quartier de la frange « sous technologisee » de la population. Soit. Mais comment on s’en rend compte ? Le frigo? Personnellement ça m’évoque plutôt un truc bizarre qu’un truc clair.
Y’a pas un seul personnage issu de cette population qui soit émerveillée / étonnée / irritée / jalouse ou quoi que ce soit de voir des androides ou des voitures volantes chez eux. Si dès le départ on voit un gamin en haillons qui joue avec des cailloux dans la boue relever les yeux et crier wouahhh en voyant une voiture volante de flics qui arrive vers lui, tandis que son grand frère presque adulte l’attrape par les épaules en jetant les cailloux en direction de la bagnole en criant « sales riches » (ou autre désignation de la caste supérieure), tu m’en apprends en 2 lignes plus que trois pages de discussions sur ce topic. On comprend la fracture, l’attirance / repulsion, le conflit potentiel ; qu’il va falloir développer (pourquoi le flic ne serait-il pas issu de ce monde tandis que son partenaire serait lui de l’autre ?) etc.Après comme on dit la critique est aisée. Il est infiniment plus facile de critiquer que de construire. Mais j’espère que tu ne le prends pas mal.
T'inquiète, je prends pas mal (je ne posterais pas une seule ligne de mon manuscrit si je n'acceptais pas la critique ).
Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.
Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.
Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?
Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?
Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.
Le 13 octobre 2021 à 22:54:34 :
Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.
Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?
Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?
Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.
Ben écris ce que t'as à écrire et puis si tu proposes ton manuscrit à une maison d'édition, elle te dira si oui ou non c'est possible. Ca sert à rien de te prendre la tête sur ça à ce stade.
Le 14 octobre 2021 à 11:18:23 :
Le 13 octobre 2021 à 22:54:34 :
Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.
Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?
Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?
Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.
Ben écris ce que t'as à écrire et puis si tu proposes ton manuscrit à une maison d'édition, elle te dira si oui ou non c'est possible. Ca sert à rien de te prendre la tête sur ça à ce stade.
Le souci, c'est que je compte m'auto-éditer (j'ai mes raisons ).
De plus, autant pour les musiques, ce serait exceptionnel mais pour les marques, ce serait récurent, car je définis l'un des personnages selon une marque bien spécifique. Je vais te donner un exemple au pif mais un truc du genre "l'homme au trench coat Burberry" par exemple (c'est pas ça du tout dans mon roman mais c'est le premier exemple que j'ai trouvé pour illustrer ).
Le 14 octobre 2021 à 11:28:46 :
Le 14 octobre 2021 à 11:18:23 :
Le 13 octobre 2021 à 22:54:34 :
Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.
Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?
Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?
Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.
Ben écris ce que t'as à écrire et puis si tu proposes ton manuscrit à une maison d'édition, elle te dira si oui ou non c'est possible. Ca sert à rien de te prendre la tête sur ça à ce stade.
Le souci, c'est que je compte m'auto-éditer (j'ai mes raisons ).
De plus, autant pour les musiques, ce serait exceptionnel mais pour les marques, ce serait récurent, car je définis l'un des personnages selon une marque bien spécifique. Je vais te donner un exemple au pif mais un truc du genre "l'homme au trench coat Burberry" par exemple (c'est pas ça du tout dans mon roman mais c'est le premier exemple que j'ai trouvé pour illustrer ).
Le 14 octobre 2021 à 11:28:46 :
Le 14 octobre 2021 à 11:18:23 :
Le 13 octobre 2021 à 22:54:34 :
Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.
Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?
Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?
Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.
Ben écris ce que t'as à écrire et puis si tu proposes ton manuscrit à une maison d'édition, elle te dira si oui ou non c'est possible. Ca sert à rien de te prendre la tête sur ça à ce stade.
Le souci, c'est que je compte m'auto-éditer (j'ai mes raisons ).
De plus, autant pour les musiques, ce serait exceptionnel mais pour les marques, ce serait récurent, car je définis l'un des personnages selon une marque bien spécifique. Je vais te donner un exemple au pif mais un truc du genre "l'homme au trench coat Burberry" par exemple (c'est pas ça du tout dans mon roman mais c'est le premier exemple que j'ai trouvé pour illustrer ).
Tu as le droit. Là où ça peut devenir plus compliqué c'est si tu critiques des marques en question. Mais sinon dans l'art on considère que la liberté d'expression l'emporte sur le droit des marques. Mais renseigne toi un peu plus en détail pour être sur.
Le 14 octobre 2021 à 16:33:20 :
Le 14 octobre 2021 à 11:28:46 :
Le 14 octobre 2021 à 11:18:23 :
Le 13 octobre 2021 à 22:54:34 :
Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.
Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?
Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?
Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.
Ben écris ce que t'as à écrire et puis si tu proposes ton manuscrit à une maison d'édition, elle te dira si oui ou non c'est possible. Ca sert à rien de te prendre la tête sur ça à ce stade.
Le souci, c'est que je compte m'auto-éditer (j'ai mes raisons ).
De plus, autant pour les musiques, ce serait exceptionnel mais pour les marques, ce serait récurent, car je définis l'un des personnages selon une marque bien spécifique. Je vais te donner un exemple au pif mais un truc du genre "l'homme au trench coat Burberry" par exemple (c'est pas ça du tout dans mon roman mais c'est le premier exemple que j'ai trouvé pour illustrer ).
1/ Le point le plus important Pour garder le contrôle créatif dessus. Je m'explique. Je suis graphiste donc je souhaite créer ma propre couverture. De plus, mon roman sera trop long et il y aura 3 trois tomes, (j'ai déjà + de 400 pages pour le tome 2), donc si je passe par un éditeur, on va forcément me demander de faire des coupes sauf que ça ne s'y prêtera pas et que ce ne serait pas logique de le scinder en deux parties.
Donc je n'ai pas envie de modifier quoique ce soit à mon roman sous la pression de l'éditeur.
2/ Mon père est éditeur / imprimeur. Il n'édite pas des livres habituellement, mais il a tout ce qu'il faut techniquement pour imprimer des livres. Et vu que je ne vais pas vendre beaucoup de livres en auto-édition, avec une gestion en flux tendus, ça ne devrait pas poser problème.
3/ Les premiers livres de jeunes auteurs étant quasi systématiquement des bides, et puisque cette histoire sera très probablement ce que j'écrirais de mieux (je pense que je suis comme les Wachowski c-à-d l'homme d'une seule oeuvre intéressante), ça me ferait chier de passer par un éditeur pour mon unique roman digne d'intérêt. Je suis prêt à prendre le risque qu'il ne se vende pas du tout en fait.
4/ En revanche, si d'aventure mon roman se vendait et qu'un cinéaste se montrait intéressé pour l'adapter, encore une fois, je souhaiterais garder le contrôle créatif dessus et co-scénariser le film, voire co-réaliser. Si je passe par un éditeur, je perds le contrôle sur mon roman, ils peuvent m'imposer un réalisateur et un studio, et à moins de t'appeler JK Rowling, on te demande pas forcément ton avis. Or, j'ai déjà les plans dans la tête et les musiques. Avant de bosser dans le graphisme, j'étais dans une école audiovisuelle, où j'ai appris le graphisme, l'animation et j'ai appris à filmer. Je sais que j'ai probablement l'air d'être un connard beaucoup trop ambitieux en disant ça mais ce n'est pas grave, je préfère penser à toutes les éventualités.
Je chercherai un éditeur pour les romans qui suivront. Celui-ci est trop important pour moi. Même s'il fait un four, l'essentiel pour moi aura été d'aller au bout de l'aventure, car ça va faire plus de dix ans que je suis dessus quand même.
Le 14 octobre 2021 à 17:27:26 :
Le 14 octobre 2021 à 11:28:46 :
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Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.
Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?
Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?
Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.
Ben écris ce que t'as à écrire et puis si tu proposes ton manuscrit à une maison d'édition, elle te dira si oui ou non c'est possible. Ca sert à rien de te prendre la tête sur ça à ce stade.
Le souci, c'est que je compte m'auto-éditer (j'ai mes raisons ).
De plus, autant pour les musiques, ce serait exceptionnel mais pour les marques, ce serait récurent, car je définis l'un des personnages selon une marque bien spécifique. Je vais te donner un exemple au pif mais un truc du genre "l'homme au trench coat Burberry" par exemple (c'est pas ça du tout dans mon roman mais c'est le premier exemple que j'ai trouvé pour illustrer ).
Tu as le droit. Là où ça peut devenir plus compliqué c'est si tu critiques des marques en question. Mais sinon dans l'art on considère que la liberté d'expression l'emporte sur le droit des marques. Mais renseigne toi un peu plus en détail pour être sur.
Oui, c'est ce que j'ai lu pour les marques, mais je voulais avoir vos opinions à ce sujet parce que j'ai lu des avis assez contradictoires malgré tout.
Le 14 octobre 2021 à 23:33:50 :
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Les clefs, j'ai une question importante à vous poser.Alors, j'ai repris l'écriture de mon roman, longtemps laissé à l'abandon.
Et là, je suis tombé sur un os. Je sais que ça se fait parce que Stephen King le fait en permanence, mais est-ce qu'on a le droit de mentionner un artiste / une chanson dans son roman sans s'acquitter de droits d'auteurs ?
Par exemple, si je dis : "La radio diffusait I Only Have Eyes for You des Flamingos.", est-ce qu'on peut me faire chier par rapport aux droits d'auteurs ?
Même chose pour citer une marque par exemple. J'ai fait des recherches sur internet mais je trouve des articles qui se contredisent un peu à ce sujet.
Ben écris ce que t'as à écrire et puis si tu proposes ton manuscrit à une maison d'édition, elle te dira si oui ou non c'est possible. Ca sert à rien de te prendre la tête sur ça à ce stade.
Le souci, c'est que je compte m'auto-éditer (j'ai mes raisons ).
De plus, autant pour les musiques, ce serait exceptionnel mais pour les marques, ce serait récurent, car je définis l'un des personnages selon une marque bien spécifique. Je vais te donner un exemple au pif mais un truc du genre "l'homme au trench coat Burberry" par exemple (c'est pas ça du tout dans mon roman mais c'est le premier exemple que j'ai trouvé pour illustrer ).
1/ Le point le plus important Pour garder le contrôle créatif dessus. Je m'explique. Je suis graphiste donc je souhaite créer ma propre couverture. De plus, mon roman sera trop long et il y aura 3 trois tomes, (j'ai déjà + de 400 pages pour le tome 2), donc si je passe par un éditeur, on va forcément me demander de faire des coupes sauf que ça ne s'y prêtera pas et que ce ne serait pas logique de le scinder en deux parties.
Donc je n'ai pas envie de modifier quoique ce soit à mon roman sous la pression de l'éditeur.
2/ Mon père est éditeur / imprimeur. Il n'édite pas des livres habituellement, mais il a tout ce qu'il faut techniquement pour imprimer des livres. Et vu que je ne vais pas vendre beaucoup de livres en auto-édition, avec une gestion en flux tendus, ça ne devrait pas poser problème.
3/ Les premiers livres de jeunes auteurs étant quasi systématiquement des bides, et puisque cette histoire sera très probablement ce que j'écrirais de mieux (je pense que je suis comme les Wachowski c-à-d l'homme d'une seule oeuvre intéressante), ça me ferait chier de passer par un éditeur pour mon unique roman digne d'intérêt. Je suis prêt à prendre le risque qu'il ne se vende pas du tout en fait.
4/ En revanche, si d'aventure mon roman se vendait et qu'un cinéaste se montrait intéressé pour l'adapter, encore une fois, je souhaiterais garder le contrôle créatif dessus et co-scénariser le film, voire co-réaliser. Si je passe par un éditeur, je perds le contrôle sur mon roman, ils peuvent m'imposer un réalisateur et un studio, et à moins de t'appeler JK Rowling, on te demande pas forcément ton avis. Or, j'ai déjà les plans dans la tête et les musiques. Avant de bosser dans le graphisme, j'étais dans une école audiovisuelle, où j'ai appris le graphisme, l'animation et j'ai appris à filmer. Je sais que j'ai probablement l'air d'être un connard beaucoup trop ambitieux en disant ça mais ce n'est pas grave, je préfère penser à toutes les éventualités.
Je chercherai un éditeur pour les romans qui suivront. Celui-ci est trop important pour moi. Même s'il fait un four, l'essentiel pour moi aura été d'aller au bout de l'aventure, car ça va faire plus de dix ans que je suis dessus quand même.
Passer par un éditeur, c'est quand même l'assurance que ton bouquin est suffisamment qualitatif pour être publié. Mais bon chacun est libre de croire en ses rêves. Même si ça ressemble beaucoup à un trouble délirant, ça fait du bien parfois de planer.
J'espère juste que tu auras des retours sérieux sur tes écrits avant de les auto publier. Car bcp de primo romanciers auto édités mènent ensuite une bataille pour parvenir à retirer leurs premiers manuscrits de la circulation. Ça risque d'entacher ton pourcours.
Après c'est dur de juger sans extraits, mais il y a quand même peu de chances pour que ce soit un authentique chef d'œuvre (ça reste possible).
Données du topic
- Auteur
- --crazymarty--
- Date de création
- 2 octobre 2020 à 17:12:51
- Nb. messages archivés
- 1904
- Nb. messages JVC
- 1868