[RISITAS] GR20 en 6 jours, un périple cocasse...
Chapitre 2 : Calanzana - Serriera : L'aventure commence continue ! 2/2
Face à ses multiples possibilités, je commence un peu à perdre ma patience
Le chemin me mènerait bien quelque part et le soleil me tapait déjà assez sur le crâne pour que je le fasse fumer d'avantage en essayant de choisir la bonne option
Je resserre mon sac et me lance sur le chemin le plus large. Les minutes s'écoulent et la montée est raide, pour changer Par contre, toujours aucun balisage en vue et j'ai la bonne surprise de constater que le sentier se rétrécit pour s'enfoncer dans la forêt
A ce moment, je commence à comprendre la définition de terrain "pas nettoyé" Par moment, le chemin disparaît littéralement à travers les ronciers et je suis obligé de me faufiler à grands coups de bâtons dans les arbres
J'arrive finalement au sommet de la montagne et au détour d'un virage je tombe sur un vieux panneau de bois presque totalement enfoncé dans un buisson. Celui-ci indique "Bocca di Melza alt 773m" et aussi " Serriera 2h00".
- Magnifique ! Toujours écouter son instinct Brancaziu, toujours.
Je décide de fêter ça dignement avec une barre car pour être honnête, le panini ne m'a pas du tout calé.
Le temps de faire mon pinzutu avec quelques photos de la vue panoramique et me revoilà parti. J'initie une pratique qui va me suivre tout le reste de mon périple : la musique
Cet après midi c'est la playlist des années 80 qui y passe et elle me donne des ailes car je cours pratiquement sans arrêt dans la descente
Sur la fin du parcours, j'approche d'un couple de randonneurs d'un certain âge déjà, et je les dépasse avec ma playlist de Rocky à fond
- "In the darkest night, rising like a spire, In the burning heart the unmistakable fire"
- Attention Josianne décale toi !
- He Oh ! doucement dans la descente c'est dangereux
Je grommelle quelques excuses sans m'arrêter pour autant et bien vite j'atteins Serriera.
Il est 15h et ma première journée d'effort s'achève enfin. Je suis affamé, lessivé et je m'empresse d'appeler le gîte. Malheureusement il n'ouvre qu'à partir de 17h et la gardienne me propose d'aller me mettre au frais dans le bar épicerie tenue par sa mère
Arrivé au fameux bar, j'essaye d'ouvrir la porte mais cette salo*erie reste fermée et m'oblige à déporter mon poids vers l'avant pour finalement entrer.
- hé bien alors jeune homme, faut forcer un peu.
- Oui, je suis fatigué ça doit être pour ça. Vous faites épicerie aussi c'est ça ?
- Oui, vous pouvez aller voir sur l'étagère dans le coin là bas.
On peut dire que le choix des produits était assez maigre mais surtout doté d'un prix exorbitant, et bien sûr sans possibilité de payer en CB : 8 euros pour 2 malheureux paquets de gâteaux...
Pour la petite anecdote, la dame du barre ne m'avait pas rendu toute ma monnaie sur le billet de 10 que je lui avais tendu et avait prétexté la fatigue de fin de journée comme excuse quand je lui ai fait remarquer son erreur
En attendant 17h, j'ai passé une grande partie du temps à somnoler sur la terrasse du bar qui faisait face à la montagne. Je me sentais presque comme chez moi dans mon petit village. J'ai également fait la connaissance d'une prof d'espagnol d'une cinquantaine d'années qui avait un fils de mon âge. Elle était seule sur le Mare e Monti et prenait un certain plaisir à me raconter sa vie
Nous avons ensuite été rejoints par le couple que j'avais dépassé plus tôt. L'homme m'a regardé , je l'ai regardé ; il a détourné le regard et seul sa femme est intervenue, comme pour briser le malaise ambiant qui s'installait.
- Vous êtes passé comme une flèche tout à l'heure, faut faire attention vous allez finir par vous casser une jambe !
- C'est que je marche depuis 4h du matin, j'avais hâte d'en finir et puis dans la descente c'est dur de s'arrêt...
- Bon les jeunes vous parlerez à l'auberge, ma fille vient d'arriver. Aller Oust
-
Le gîte d'étape qui est en réalité une auberge restaurant est situé en contrebas du village. Nous sommes accueillis par la gardienne qui est en réalité à peine plus âgée que sa mère
Le couple à opté pour une chambre personnelle tandis que la prof d'espagnol et moi même avons pris quartier dans une grande salle avec lits superposés et salle de bain commune. En gros une ambiance de colonie de vacances sauf que je suis avec une prof d'espagnol de cinquante ans et une famille de dreamer qui va nous rejoindre en soirée
- dis donc toi, mets pas ton sac sur les lits. Tu vas nous fourguer des punaises de lit et un tas de conneries comme ça.
- aucun problème madame, vous savez c'est mon premier jour de marche donc il y a peu de chance que j'en ai attrapé.
- tu m'en vois ravie. Et ce monsieur, il veut manger quoi ce soir ?
- vous faites des paninis ou des sandwichs ?
- la cuisinière est pas là ce soir, on a que plateau de fromage ou charcuterie. C'est 25€ l'assiette
J'ai failli échapper un petit cri de surprise quand j'ai entendu le prix. Déjà que la nuit coûtait 30€, c'était carrément du vol à ce niveau là, surtout que je connais très bien le prix de la marchandise
La bonne femme a tourné les talons sans demander son reste.
Après ma douche, je profite de l'absence de la prof pour aller me poser tranquillement sur les chiottes et savourer cet instant de sérénité
Je vous passe les détails mais pendant que j'étais dans mes œuvres, j'ai entendu de l'agitation à la porte d'entrée. Quelques secondes plus tard j'entend des pas se rapprocher rapidement dans ma direction et soudain je vois la poignée de ma cabine qui s'abaisse et la porte qui commence à s'ouvrir
Bien entendu il n'y avait pas (ou plus) de verrouillage et je me jette sur la porte pour la tenir fermée tout en criant "c'est occupé, c'est occupé !!"
- Papa ya un monsieur qui fait caca ! Vite je peux plus me retenir
- ptn brancaziu, tu pars t'isoler dans les montagnes pour fuir la société et tu te retrouves harcelé par Timeo et sa famille.
Je ne ferai pas plus de commentaires. Je me suis échappé discrètement des WC puis après avoir préparé mon sac je me suis glissé dans mon lit en programmant mon réveil comme la veille. J'étais affamé mais au moins je n'avais pas de grosses courbatures ni d'ampoules
Au retour de la prof d'espagnol, quand celle-ci m'a vu au lit à 19h sans avoir mangé, elle n'a pas pu le concevoir et m'a obligé malgré mes refus à partager son assiette de fromage.
- tu me fais penser à mon fils, je peux pas te laisser sans manger. Instinct maternel
J'étais vraiment gêné et j'ai insisté pour payer au moins la moitié du prix de l'assiette mais elle n'a rien voulu savoir.
Je vous laisse imaginer la tête de la gardienne du gîte quand elle m'a vu débarqué au restaurant
- tiens, en voilà un qui a changé d'avis
- en fait c'est madame qui m'invite
- vous avez un ange gardien vous dites donc
Finalement la soirée s'est très bien passée et j'ai pris beaucoup de plaisir à discuter avec ma bienfaitrice. C'est ce genre de rencontre qui marque un peu votre aventure et qui redore le blason des relations sociales égocentriques que l'on peut trouver aujourd'hui
Il était ~21h quand j'ai finalement fermé les yeux. J'ai néanmoins été réveillé par d'énormes ronflement pendant la nuit et apparemment ils provenaient du lit de la prof
Si c'est le prix à payer pour avoir manger gratuitement alors j'accepte
Sweet ?
Chapitre 3 : Serriera -
Malgré les ronflements de ma compagne de chambre, la nuit a été plutôt agréable . C'est une de ces nuits où la fatigue est telle qu'elle m'emporte dans de nombreux rêves qui paraissent aussi réels les uns que les autres.
Quand le réveil a sonné à 3h j'ai donc tout d'abord eu du mal à me rappeler où j'étais et c'est avec une grande difficulté que j'ai stoppé la sonnerie pour retrouver le silence, ou presque…
Les ronflements allaientt toujours bon train et je me disais que j'allais encore partir comme un voleur
- faites attention à vous jeune homme, bonne route !
Je suis surpris de me faire interpellé alors que 2s avant elle semblait dormir. Je la remercie, la salue une dernière fois et m'engouffre dehors avec ma musette de militaire
Le temps est très agréable. Mon paquet de gâteaux en guise de déjeuner, je suis posé devant le gîte avec vue sur les étoiles.
- du courage brancaziu, faut pas trop tarder.
Je quitte donc Serriera par un chemin bétonné qui m'emmènera jusqu'en forêt. Je passe devant plusieurs maisons de chasseurs et je déclenche les aboiements des chiens ,seul véritable bruit dans la nuit noire.
Je vous avoue qu'à ce moment là, je flippe un peu qu'un de ces clebs trouve un moyen de passer à travers la clôture "pour venir jouer" et j'accélère naturellement mon allure, terminant ainsi mon échauffement
Pour cette première étape, j'ai environ 1000m de d+ à effectuer. Ma stratégie de partir avant le lever du soleil commence à payer car avec la chaleur en moins je progresse très rapidement et de plus, pour ce deuxième jour, mon corps semble avoir retrouvé les bons réflexes
Arrivé près de Otta, je croise un randonneur et sa femme dans le sens inverse.
- Bonjour ! Vous savez si Otta est encore loin ?
- Bonjour, non vous êtes à 5 minutes.
- Ptn super, vous pouvez pas savoir comme vous me faites plaisir en me disant ça.
- Attendez, vous venez de l'étape d'avant là ?
- Vous êtes parti à quelle heure, de dieu ?
- À 4h… je suis bien obligé car j'ai de dois aller jusqu'au col de vergio.
- Malheureux, vous avez l'air de le faire en courant, vous allez arriver super tôt. Vergio c'est juste à côté !
- Vous en êtes sûr ?
- Bien sûr, on a fait les étapes hier. Vous pourrez même vous baigner.
Je quitte le couple avec le sourire jusqu'aux oreilles Je m'imagine déjà en train de me baigner dans un trou d'eau puis allongé sur le lit du gîte à roupiller. Cependant, il existe un fantasme qui m'est déjà plus accessible dans l'immédiat. Je pousse la porte du premier bar restaurant ("Chez Félix") et je commande un "vrai" petit déjeuner.
Pour 8€ je suis vraiment servi comme un roi : vue master race sur la montagne que je viens de descendre, café, pains grillés à foison, confiture d'oranges et de figues, viennoiseries beurrées et canistrelli
Je vous garantie que je n'ai rien laissé, j'ai même embarqué le sucre en poudre (parfait petit remontant pour les étapes qui m'attendent)
8h, festin terminé et me revoilà reparti. J'appelle la famille pour donner des nouvelles et tout d'un coup je me rend compte que je suis un peu trop à l'aise pour marcher en téléphonant.
- Aya papa je dois raccrocher, j'ai oublié mes bâtons au bar !!
- Quel sumeru tu fais brancaziu, tu sais juste avancer sans réfléchir c'est ça ?!
Je perd donc mon temps pour récupérer mes bâtons à l'image de Franck sur le gr20 et je met mon orgueil de côté en voyant le gérant du bar se moquer gentiment de moi
Cette fois-ci, je suis vraiment parti. Les 3 / 4 de l'étape jusqu'à Evisa longe une rivière sur de la descente. Une vrai plaisir pour le coup, je saute de pierre en pierre et je double pas mal de randonneurs dans la montée qui suit pour atteindre Evisa Ça sera une des étapes les plus courtes et les plus fréquentées de mon épopée. Néanmoins, ma montre me le confirme, mes dépenses caloriques sont ahurissantes ! Déjà 2200 calories brûlées sur les 2 étapes et c'est donc tout naturellement que je trouve refuge dans le petit restaurant à l'entrée du village.
- Je vais vous prendre le panini evisien svp
- Va bè, assis toi gamin.
Du coin de l'œil j'aperçois la serveuse qui semble être la fille du patron. Vraiment jolie, tout à fait mon style pour être honnête Blonde tirant sur le vénitien avec quelques tâches de rousseur et surtout une beauté tout à fait naturelle sans maquillage abusif et autres artifices
Malheureusement pour moi, elle restera derrière son bar car c'est son père qui va m'apporter mon sandwich
Tant pis, je vais au moins me conduire en gentleman en lui apportant mon plateau vide directement au bar
Petit détail important, je m'étais passé "un peu" de crème solaire car il était environ 10h30 et le soleil tapait déjà très fort.
- Voilà le plateau, je vais vous payer par cb si c'est possible.
- Oh c'est gentil mais fallait pas vous embêter !
- Vous inquiétez pas, je suis plus à ça prêt.
La serveuse me sourit et encaisse ma CB. En plus de mon manque de courage avec les filles qui me plaisent ,je n'ai de toute façon pas le temps de faire plus connaissance et c'est ainsi que je m'apprête à sortir du bar.
- Attendez monsieur !
- oui !?
- vous devriez passer vous débarbouiller au toilette avant de partir, vous avez pas mal de crème sur le visage.
ah oui merci, je vais faire ça… au revoir
Bordel, on dirait bien que la providence veuille me transformer en Franck ambulant ! Je me regarde dans la glace et c'est vrai que j'ai l'air malin avec mes tâches blanches sur le front et les joues, un vrai bonhomme de neige
Sans perdre plus de temps, je quitte le bar et traverse le village pour rejoindre les traces. Je passe devant un spar et je repense à la vieille du gîte de la veille au soir qui voulait me faire payer 25 € le repas
Mieux vaut être prudent, je m'alourdit de 500g avec un sachet de spaghetti mais au moins je pourrai manger à prix malin en cas d'urgence
L'étape suivante est aussi rapide que les deux précédentes. Non pas qu'elle ne soit pas compliquée,bien au contraire puisque je m'attaque à l'ascension du col de vergio. A vrai dire, avec le recul, je pense que cette deuxième journée (une bonne partie en tout cas) fut la journée où j'étais au maximum de mon potentiel : aucune blessure, mental pas encore fragilisé par la fatigue et course sur plus de la moitié de chaque étape.
Arrivé à Vergio à 13h30, ce n'est toutefois pas la joie qui me submerge. Il y a une couille dans le pâté comme on dit
Il y a bien une petite paillote pour se restaurer rapidement, par contre aucune trace d'hôtel ou de gîte. J'interpelle un homme qui manœuvre pour garer sa voiture.
- Excusez moi, vous savez si il y a un gîte d'étape ou un hôtel dans le coin ?
- oui il y a bien l'hôtel castel de vergio mais c'est à 3km en contrebas, il vous suffit de descendre par la route.
Je me rends compte que l'hôtel dont il me parle est exactement celui dans lequel on avait dormi avec 777 sur le gr20 le jour où Franck nous avait lâché. Décidément tout est fait pour me rappeler cette journée de merde
Car oui je vous le rappelle, cette nuit-là nous avait coûté 105€ en pension complète. Je me trouve donc face un dilemme :
Soit je descends à l'hôtel mais je me fais ouvrir et en plus je vais devoir me taper 3 km de montée le lendemain à 4h pour rejoindre les traces.
Soit je pose la tente ici mais le plateau est très venteux et limite au milieu de la route .Je n'ai par ailleurs aucun moyen de faire chauffer mes pâtes.
Je me laisse un peu de temps pour réfléchir et je me pose à la paillote avec le reste des viennoiseries du matin. Je regarde un peu les étapes du lendemain et là… je ne le sais pas encore mais je viens d'ouvrir la boîte de Pandore, je vais rentrer dans une boucle qui va vouloir m'achever
- tiens, l'étape suivante ne fait que 213m de d+. C'est 15km en plus mais c'est que de la descente en réalité.
- n'y pense pas brancaziu, rappelle toi le premier jour. Tu disais toi même que c'était absurde de quadrupler
- sauf que là il est juste 14h et je me sens encore frais.
- non arrête, je t'aurais prévenu…
- Albertacce nous voilà !
Je prends donc la décision de pousser jusqu'à l'étape suivante. Pour couronner le tout, j'oublie complètement de remplir mon Camel bag et je n'aurai donc que mes flasques pour étancher ma soif
Pour vous résumer rapidement l'étape : l'enfer
J'ai traversé pendant des heures des plateaux en plein cagnard et sur du plat. Je peux vous dire que j'ai senti passer les 15 km. Naturellement avec cette chaleur j'ai vite été à court d'eau et mes jambes commençaient sérieusement à me lancer
Le poids du sac que je n'avais presque pas senti de la journée semblait maintenant m'arracher les épaules à chaque pas.
17h00, je commence à plus en voir la fin et je tombe sur un panneau Albertacce 2h00
là c'est la goutte d'eau. Je ne me vois pas du tout arriver à 19h. Je reprends la course dans la descente et j'essaye de ne pas m'arrêter.
Stratégie payante mais très très coûteuse. En environ une heure j'arrive à quelques km d'Albertacce mais mon genou droit se met à faire des siennes si bien que je n'arrive plus à courir sans douleur
Sur cette dernière ligne droite, je rencontre un corse qui habite albertacce et qui était parti se balader
Je vous passe la conversation car elle n'apporte pas grand chose d'intéressant au récit. Cet homme a fait le gr20 plusieurs fois et connaît son île comme sa poche, ce qui nous a permis de pas mal échanger le temps d'arriver à Albertacce.
Là bas, il m'a accompagné jusqu'à la fontaine du village où j'ai pu me désaltérer comme il se doit
Par contre j'étais dans un état lamentable. Je n'arrivais presque plus à marcher pour me rendre à l'auberge du village, j'étais couvert de boue et la transpiration accumulée depuis 4h du matin faisait de grosses auréoles blanches sur mes vêtements : une vraie allure de SDF boiteux
Devant l'auberge, la porte étant fermée, je compose le numéro indiqué sur celle-ci.
Ça sonne mais pas de réponse…
Sweet ?
Excellent chapitre, tu as souffert par pêché d'orgueil, c'est une leçon à retenir.
Quel volume d'eau bois tu chaque jour environ ?
N'avez tu pas qq récipient, briquet pour cuire les pâtes ?
Comment pensais tu les faire avant de les acheter ?
Le 14 août 2022 à 22:33:51 :
ayaoooooo excellent chapitre, faire une étape de plus en pleine canicule tout ca pour dormir dans la rue avec sa dégaine de SDF et ses chevilles en porcelaines, quel pleasure
Pour le coup c'était mon genou qui a ramassé Ahi. Vous verrez dans le prochain chapitre comment j'ai fait pour l'hébergement ce soir là
Le 14 août 2022 à 22:45:30 :
Excellent chapitre, tu as souffert par pêché d'orgueil, c'est une leçon à retenir.Quel volume d'eau bois tu chaque jour environ ?
N'avez tu pas qq récipient, briquet pour cuire les pâtes ?
Comment pensais tu les faire avant de les acheter ?
Oui carrément, si j'avais pas couru mon genou aurait pas lâché de suite, mais comme j'avais en tête de dormir le plus tôt possible j'en ai fait qu'à ma tête.
Pour l'eau j'avais mon camel bag de 3L et mes deux flasques de 500 mL donc 4L au total. J'ai pas calculé combien je buvais chaque jour mais le matin je buvais assez peu. Environ 1,5L par étape sachant que je buvais aussi dans les fontaines des villages, et ça à volonté
L'après midi c'est là que j'étais à sec le plus souvent. Je veux pas dire de connerie mais je devais pas être loin de 9 L par jour.
Pour les pâtes je pensais les cuisiner dans la cuisine du gîte car il y en avait une dans le gîte de Calanzana avec de la vaisselle à disposition. C'était déjà le cas sur les gîtes du gr20 et je pensais que ça serait sensiblement la même chose dans ceux du mare a mare et mare e Monti
Données du topic
- Auteur
- brancaziu
- Date de création
- 1 août 2020 à 17:18:28
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