[Risitas] CÉLESTIN vs CÉLESTINE
Le 15 juillet 2020 à 16:38:57 Feioja a écrit :
Le topic est revenu ?
Le 15 juillet 2020 à 18:51:46 BlueLock a écrit :
https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-63684608-1-0-1-0-risitas-celestin-vs-celestine.htm#post_1072836856Dernière suite postée par l'op sur le topic de secours
Merci 
La première chose qu'on le veut quand on est amoureux c'est d’être le plus proche possible de l’être aimée. La distance est le pire des supplices mais une présence abusive peut vite éteindre la flamme dans le cœur de l'autre surtout s'il est moins attaché. C'est ce dilemme auquel doit faire face Célestin et choisir entre l’évitement et l’omniprésence s’avère compliqué. Entre tout noir et tout blanc, la solution se tient souvent dans le gris. Il faut donc la jouer cool. Le cool qui l'imagine chez les personnes pourvues de l'aisance sociale qu'il n'a jamais trouvé utile de développer. Be cool, be chill. C'est comme ça qu'on dit non ?
Aujourd’hui n’est pas coutume et la journée commence avec un cours d'EPS effectué dans le gymnase du collège (la municipalité n'ayant pas jugé utile d'en construire un pour le lycée). Avant que le coach Senna n'ouvre les portes des vestiaires, on s'agglutine près de l’entrée.
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- Célestine ! 
- … 
- Ça va pas ?
- Nous n'avons pas reçu de nouvelles notes…
- Je sais bien. Pourquoi tu me dis ça ?
- Tu juges utile de m'adresser la parole uniquement pour me demander mes notes ou pour me rappeler à quel point tu es plus intelligent que moi.
- J'ai… j'ai fait ça qu'une fois tu vas pas le rabâcher sans cesse… 
- Que veux-tu ?
- Mais rien… rien… on a bien le droit de saluer une amie. 
- Nous ne sommes pas amis.
- Bon d’accord… j'ai pas été le plus sympa des gars ces derniers temps parce que je pensais que t’étais la responsable de mon état mais en fait c’était pas du tout à cause de toi ! Enfin pas totalement…
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Célestine le passe en revue.
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- Tu es bien enjoué aujourd’hui.
- Tu trouves ?
- Tu as bu du thé mentholé au réveil ? 
- Non…
- Il me suffit de tremper les lèvres dans ce breuvage pour être survitaminée du lever au coucher. Tu le préfères à la machine ou chauffé à la bouilloire ?
- Mais puisque je te dis que j'en bois pas 
- Il n'y a qu'un thé mentholé pour mettre dans un tel état.
- Tu dis n'importe q…
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Lana vient d’arriver.
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- Coucou Célestine ! 
- Salutations Lana
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Elle se tourne vers Célestin.
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- Hey 
- Hey…
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'Au même moment, Coach Senna se décide enfin à ouvrir les vestiaires.
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Dans le vestiaire des filles.
- Tu sais pas ce que j'ai fait hier ?
- Tu as bu pour un litre de thé mentholé ?
- Hein ? Mais non… Tu sais Célestin m'avait invité chez lui.
- Je doute que tu m'en aies parlé. 
- Je t'explique. Il comprenait pas le chapitre des acides et des bases, il voulait que je l’aide. Bref. On a passé la soirée ensemble. Ambiance cosy, vraiment bien. Il m’a raccompagné devant chez moi en mode grand prince, il m'a même donné son manteau parce qu'il pleuvait des cordes, j'allais fondre tellement c’était mignon. Devant chez moi, on se dit au revoir , j'attends quelques secondes pour voir ce qui va se passer mais rien, il bouge pas. Donc on se dit au revoir mais je m’aperçois qu’il a oublié son manteau. Alors je cours pour le rattraper, il était allé tellement loin, je sais pas comment il a fait. Je cours, je cours. Je suis trempée je te dis même pas. Je m'époumone à crier son nom quand enfin je le vois. Et là il se retourne, j'approche encore et il m’embrasse !
- … 
- Tu dis rien !?
- Comment peut-il ne pas comprendre le chapitre sur les acides et les bases ?
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Lana grogne, lasse.
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- Célestine… bon et toi ta soirée... ?
- Je me suis replongée pour la quatorzième fois dans le Rouge et le Noir et mon avis sur Julien Sorel n'a pas changé d'un pouce depuis mon ancienne étude. Sa maîtrise du latin est surfaite. J'ai également vu que Madame Clayton avait posté par erreur ce qui semble être l'interrogation de demain.
- Q.. quoi ? Montre-moi ça ! 
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Lana sort son portable et se rend sur la plateforme de ressources en ligne de l’établissement.
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- Je n’étais pas connecté et j’ai cliqué sur « examens »
- P*tain Célestine !!
- Pourquoi cette soudaine vulgarité ?
- Ok c'est bien ce que je pensais… Normalement dès qu'on se rend sur la base de données du lycée, il nous renvoie directement sur la page de connexion mais j'ai l'impression que t'as trouvé le truc pour quitter cette page de connexion et te retrouver sur la plateforme sans être connecté à ton profil étudiant bien plus restrictif en terme de contenu.
- …
- T'as découvert une faille qui donne accès aux prochains examens de tout l’établissement !
- Pour quelles raisons les enseignants les mettraient sur le site quelques heures avant nos devoirs sur table ?
- Je pense que les profs déposent l'examen sur le site au préalable. Il n'est alors visible que par les professeurs (théoriquement). Puis à l'heure programmé lors de la mise en dépôt, il devient visible pour les profils étudiant. Ça doit permettre aux étudiants à distance de faire l'examen en même temps que nous.
- Ils pourraient faire 2 examens séparés…
- On s’en fout Célestine ! Tu comprends ce que ça veut dire ? Si je ne me trompe pas, on aura accès à tous les examens avant l'heure, tu le crois ça ?
- Je ne compte pas tricher Lana.
- Mais c'est pas de la triche, ça permet juste d'orienter nos révisions 
- De toute façon ça ne serait pas juste vis-à-vis de nos camarades.
- Alors, je vais créer un groupe de classe pour que tout le monde soit sur un pied d’égalité par rapport à ça. Pas de privilégiés, ça te va ? 
- ...
- Tu préfères qu'on en parle aux professeurs !?
- Je… je crois que c'est la meilleure solution en effet
- Célestine… 
- …
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La première de la classe reste campée sur ses positions. Son amie s'y résout.
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- J’irai voir Madame Clayton pour lui faire part de cette faille cet aprem… 
- Tu m'en veux ?
- Non Célestine. Ne t'inquiète pas...
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Coach Senna fait irruption dans les vestiaires.
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- Moins de blabla, plus de squats, allez dépêchez-vous les gonz ! 
- On aurait pu être en petite culotte…
- Vous inquiétez pas ce serait pas le premier string que je vois 
- …
Ça commence. Pour cette séance d'acrosport, les élèves se sont mis en binôme. Célestin se retrouve avec Henri, un type à qui il a déjà eu affaire l’an passé pour un exposé.
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- Ah ça me rappelle les bons souvenirs !! 
- Ouais… ouais… 
- Ta mère va bien ? 
- Tu vas pas recommencer... 
- J’ai pas le droit de prendre des nouvelles de ta mère ? C'est une femme incroyable avec un de ces corps… 
- Mais ça va pas de parler de ma mère comme ça !?
- C'est pas une insulte de dire que ta mère est incroyablement bonne.
- Ça te plairait toi que je dise que ta mère est canon !?
- Ça se voit t'as jamais vu ma mère…
- C'est pas le problème ! En tout cas, arrête de fantasmer sur elle, il se passera jamais rien entre vous.
- … 
- Quoi ?
- Ça se fait pas de dire des choses comme ça. C'est pas parce que je suis jeune que je peux pas prendre soin d’une femme d’expérience.
- Henri ferme-la. Vraiment ferme-la
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Les binômes enchaînent les figures tant bien que mal alors que Célestin et Henri ne cessent de tomber.
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- Henri, vire tes fesses de mon visage ! 
- Ça va je fais ce que je peux. On tomberait pas si t’étais moins concentré à regarder Lana.
- Je la regarde pas.
- Vous êtes dans la même classe non ? Tu devrais l'inviter
- …
- Ah tu l'as déjà invité, est-ce que tu l'as galoché ?
- …
- Oh le s*lop ! Et tu l'as b*isé ? Je suis sûr tu l’as b*isé !!
- Mais arrête un peu d’être comme ça ! Oui on s'est embrassé mais c'est tout d’accord !? Va rien n’inventer !
- …
- Je rigole pas.
- Tu devrais aller lui parler. Si tu veux je le fais pour toi.
- Ne fais rien
- J'y vais tout de suite. Non, c'est peut-être mieux après la cours 
- Dites-moi que c'est un cauchemar 
- T'inquiètes pas avec moi dans 2 jours tu caresses sa rondelle !
- Henri. Tu lui parles, je dis à ma mère que t'es gay.
- Pas cool
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Le cours touche à sa fin. Henri est resté calme depuis le coup de pression de Célestin mais ce n'est que partie remise. Alors qu'on range les tapis de gymnastique. Après avoir pris soin d'avoir distancé Célestin, Henri s'enfuit de la salle.
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- Où est-ce qu'il va encore ? 
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Célestin le poursuit. Il se dirige vers le tunnel. Arrivé à l'angle, Henri a disparu mais le vestiaire des filles est ouvert. Le jeune homme entre.
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- Henri qu'est-ce que tu f…
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Personne. Célestin entend quelqu’un approcher. Vite. Que faire ? Il entre dans un casier.
Les filles du groupe de sport arrivent une à une dans le vestiaire. Le jeune homme, écrasé dans ce tout petit espace, peut tout voir grâce à l’aération qui zèbre la porte du casier. Son cœur bat tellement vite qu'il ne feint de sortir de sa poitrine. Est-il plus impressionné par le risque qu'il encourt d'être repéré ou par toutes ses nymphes qui se devêtent. Devant lui, le corps reluisant d'une de ses camarades se découvre peu à peu. Elle dévoile le bas de son abdomen, son nombril, le haut de ses côtes et…
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- STOP !! Restez habillées !!! Pitié ! Pitié !!!
- Célestin…
- Mais tu fais quoi ici sale pervers ! 
- Tu me dégoûtes. Appelez Monsieur Senna vite ! 
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Un brouhaha immense déchaîne les vestiaires. Lana tire la main de Célestin et l’extirpe sous cette terrible vindicte. Elle l'emmène dans la salle d'eau. Ici, ils seront en paix.
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- T'as intérêt à avoir une bonne explication.
- Je suivais Henri et j'ai cru qu'il était entrer dans votre vestiaire… je voulais pas… je voulais pas qu’il te dise tout… cet abruti
- …
- Je voulais faire le mec normal, lambda… Ni trop collant… ni trop distant… être un gars cool… mais je sais pas faire ça…
- …
- Je sais pas comment on gère ça… le jour d'après… je connais pas tout ça…
- …
- J'ai réfléchi à hier pendant toute la matinée, encore et encore... Est-ce qu'on est juste pote… Ou est-ce qu'on est plus ?… et j'ai aucune idée comment le savoir…
- …
- Je t'en prie dis quelque chose parce que même le silence j'en peux pl..
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Elle l'embrasse. Comme ils faisaient hier, comme ils feront demain.
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- On est ça.
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Le jeune homme, redressé de tout son long, remet du bout de l'index une mèche laiteuse derrière l' oreille brûlante de sa dulcinée. Embrasé d’une flamme nouvelle, ses joues ont rougi d'un récent afflux de sang quand ses lippes imitent la pulpe des quartiers de mandarine. Les genoux à terre, sa bouche épouse et caresse.
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Les vacances d'hiver sont arrivés et elles pourraient s’avérer riche en nouveauté.
Les cloches sonnent. Une fine couche blanche a recouvert toute la ville et les décorations, crèches, sapins et autres rênes ornent la devanture des magasins. On se presse dans les rues pour chercher le dernier cadeau manquant sous la botte du père Noël quand ce n'est pas pour dénicher l'accompagnement d'un hors d’œuvre. 18 ans qu'il la vivait chaque année, mais jamais il ne s’est habitué à l'atmosphère si particulière des fêtes de fin d'année
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- Oh regarde des chapeaux clignotants ! Et des figurines de lutin qui danse ! Et là bas la grande guirlande !
- Calme toi Lana tu vas faire une syncope
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Excitée comme une puce, sa compagne a replongé en enfance à l'instant où le premier flocon avait touché le bitume ou peut-être ne l'avait-elle jamais vraiment quitté.
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- C’est magique ! Il faudrait que Noël dure toute l'année. Oh des lumières !!! 
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Même s'il ne partage pas la même affection qu'elle pour cette étrange période de l'année, la voir si émerveillé le fait plonger dans le même état : la tendresse pour une personne catalyse l’empathie qu'on lui éprouve jusqu’à ce que chaque émotion soit aussi bien vécu par l'un que par l’autre.
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- Un marché de Noël ! On y va !?
- Est-ce que ma réponse a une quelconque importance ?
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Elle court déjà vers l’entrée tirant la main de Célestin. Il n'y a pas un endroit qui fasse plus ressentir Noël que son marché. Les décorations rouges et vertes mettent en relief les différents stands des vendeurs vêtus de bonnet de Noël pour les moins mordus quand ce n’était pas de tout l'attirail du bon fana de santa Claus. On s’arrête près d'un parc où une grande affiche « Le jeu de l'amour » est placardée à l'entrée.
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- Bienvenue les amoureux. Vous je le sens vous serez parfait pour participer à ce petit jeu. Avez-vous de quoi vous protéger ? 
- Euh… non
- On vous en fournira. Allez entrer mes bébés !
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Ce mini parc compte 3 grandes parties : l’Échauffement, le Sutrakama et enfin l’Apothéose. Ce sont en réalité des séries de mini-jeux opposant différents couples mais l'absence de participants à l'exception des 2 tourtereaux pousse l'animateur a changé les règles.
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- Vous avez déjà pratiqué ?
- Jamais
- Moi des tas de fois !! 
- Alors vous savez que pour le premier jeu vous devrez porter ce chapeau-bougies et allumer, à l’aide de ce lance-flamme, toutes les mèches des chandelles sans brûler votre compagnon !
On leur enfonce le chapeau bougies sur la tête où 5 bougies de cire décorent le bord des couvre-chefs.
- C’est pas un peu dangereux cette affaire ?
- Pas du tout ! 100% des gagnants ont tenté leur chance !
- Ça n’aucun rapport.
- Je vais commencer. Tu verras c’est un jeu d'enfant. Il suffit d'avoir le doigté.
- Je vois que Madame est experte !
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Lana s’empare du lance flamme et allume avec une impressionnante dextérité les 5 bougies de Célestin, plus en température que jamais. C'est au tour du jeune homme. Malgré des gestes approximatifs, l'ensemble des bougies de Lana s’allument. La peur de l’échec qui le tiraille a sans nul doute joué un rôle majeur dans sa volonté d’enflammer sa partenaire.
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- Et bien vous avez réussi la première manche mais le plus dur reste à faire. Prochaine épreuve : le Sutrakama !!!
- Ça consiste en quoi ?
- Tu vois cette plateforme là ? On va devoir se tenir dessus sans tomber et des obstacles vont s’approcher de nous. La seule façon de les éviter c'est de garder une certaine position selon l'obstacle qui se dressera
- Attention mettez-vous sur la plateforme !
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Ils s’exécutent.
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- Euh… le feu autour de nous, c’était nécessaire ?
- Ce n'est pas du vrai feu seulement de la déco.
- Mais vous vous moquez du monde évidemment que c’est du vrai feu je vois la fumée !
- Hop là le premier obstacle arrive !
- Vite Célestin !
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Lana monte en califourchon sur lui. Elle resserre ses cuisses contre son bassin alors qu’il lui attrape les hanches pour éviter qu'elle ne tombe. Premier obstacle passé.
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- Soixante neuf vite !!!
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Deuxième obstacle passé.
Le troisième obstacle arrive. Le plus difficile. Le jeune homme s’étale sur la plateforme et place sa copine contre son ventre et lui glisse dans le creux de l'oreille quelques mots.
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- Couche-toi sur moi, et redresse ton buste dès que tu le sens.
- D'accord
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Il sent sa poitrine taper contre la sienne et bientôt les palpitations frénétiques de leur cœur se lient et s'accordent pour jouer la divine partition qu'ils écrivent d'une main commune. Troisième obstacle passé.
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- Qu’ils sont forts mes 2 amoureux préférés. On dirait que vous avez fait ça toute votre vie mais réussirez-vous à atteindre l’Apothéose ?
- …
- C'est très simple mon chou à la crème, ne t' inquiéte pas. Ta petite amie va monter dans ce sas et vous allez essayer d’élever la cabine en tapant sur ce bouton poussoir à l’aide du gros marteau juste à côté de ton popotin.
- Attendez mais qu'est-ce qu'on gagne si on réussit ?
- Plaisir, communion et joie avec ta partenaire !
- Donc y’a rien à gagner, c'est ça ?
- Quelle perspicacité ! Attention ta Eve est déjà dans la cabine, à toi de jouer !
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Dans le sas, Lana dessine un cœur de ses doigts pour encourager son copain. Il s'empare timidement du gigantesque marteau qui traine à ses pieds mais bien étrangement, la taille de l’engin n'est en rien proportionnelle à son poids. Il l'enfonce une première fois sur le bouton. La cabine s’élève légèrement. Lana sent le souffle du vent gagner son chemisier.
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- Plus fort mon Ange !
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Il retape.
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- Oui c'est ça maintenant accélère la fréquence des à-coups !
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Il s’exécute. La cabine atteint le deuxième puis troisième étage. Il tape dans un rythme tel que chaque coup s’accompagne d'une grognement qui le déchaîne d’avantage. Ainsi, Il réitère l’opération dans un mouvement qui mobilise l'ensemble de son corps de ses mains jusqu'au bassin.
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- Allez mon ange
- Grrr !
- Encore !! 
- Grrr !
- Oui ! 
- Grrr !
- Je sens ça vient Célestin ! 
- Grrrrrrr !!! 
- Oh mon dieu Célestiiiiiin !!!! 
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Le jeune homme s'emploie dans ce dernier coup qui envoie sa moitié au septième et dernier étage de la tour. Le cri, comme prisonnier depuis trop longtemps par les barreaux de son intimité, s’échappe d'elle et se diffuse au delà des verres de la cabine qui ne pourrait contenir ce son de vie. Par un incroyable pouvoir de réciprocité, l’état de transe qui prend Lana tout entière agit sur le socle sur lequel se tient le jeune homme qui s’élève jusqu'à sa compagne. L'Apothéose a lieu.
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- Mais quel duo fantastique ! Vous avez été incroyables, surtout toi, mon petit gros plein de soupe. Pour une première fois tu t'en êtes bien sorti.
- Merci... Enfin je crois...
- Vous deux vous m'avez conquis et pour la peine je vous donne la clé de mon parc.
- Vraiment !?
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Lana tremble de joie à l'instant où elle attrape l’objet.
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- Vous vous attachez particulièrement vite aux gens…
- Mon psy dit que c’est dû au manque d'affection de ma mère...
- Allons-y Lana. 
- Vous reviendrez n'est-ce pas ?
- Tous les jours !
- Parfait alors à bientôt pour un nouveau jeu de l'Amour !
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On sort de cet étrange lieu qui a eu le mérite de rapprocher plus que jamais Célestin et Lana. L'animateur a peut-être raison, la récompense tient dans quelque chose de plus grand que n'importe quel objet matériel.
- C’était tellement bien ! T'as été parfait.
- J'aurais rien pu faire sans toi.
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Elle pose sa tête contre son épaule, enjouée et ravie d’avoir enfin vécu avec lui ce moment si charnière dans une relation.
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On fête Noël dans 2 jours.
- Tu sais pour le réveillon on devrait sortir se promener puis on irait dans un bon restau et après on se poserait près du lac gelée ! Qu'est-ce que t'en dis !?
- Oui… ce serait super…
- T’avais d'autres plans en tête ?
- Je me disais que tu pourrais passer le réveillon chez moi.
- Avec tes parents et toi ?
- Ouais… ça te gêne ?
- Non non pas du tout mais tu me préviens un peu tard. J'ai même pas de cadeau pour eux.
- Le seul fait que tu viennes leur suffira
- Même pour ta mère ?
- Bien sûr
- …
- Bon achète-lui un p’tit truc au cas où…
Le jour du réveillon est arrivé. Chez Célestin un sapin et quelques décorations ornent son intérieur, on s’occupe des derniers préparatifs de la soirée et le jeune homme est particulièrement anxieux.
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- Tu pourrais arrêter de faire les cent pas ? Ça me donne le tournis. Tout va bien se passer avec ta Lana. Pas la peine d’être stressé comme ça… pour le premier noël avec ton père on était pas aussi apeurés…
- Comment ça s’est passé ?
- Je m'en rappelle comme si c'était hier. On s'était donné rendez-vous à 19h00. Il sonne à ma porte, apprêté comme pas possible avec un costume 3 pièces merveilleux. Il m'accompagne dans sa magnifique BMW le dernier modèle de l’époque.
- Une 507 ? 
- Très drôle… Bref, On devait aller au concert du groupe de rock de notre faculté.
- Le concert était bien ?
- On y est pas allés. On a préféré se bécoter durant toute la soirée. 
- Maman…
- Tu nous aurais vu. De vraies bêtes, ça n’arrêtait pas ! On a abîmé ses suspensions. Je te dis pas la galère pour les changer…
- Ça me dégoûte !
- Quoi ? Tu crois que t'es venu au monde par l’opération du saint Esprit. Vous êtes si puritains les jeunes d'aujourd’hui alors que vous ne croyez en rien…
- Ça n’a rien à voir. C'est juste que je ne tiens pas à entendre les détails de la première fois de papa et toi…
- C’était pas notre première fois ! La première fois c’était au parc de l'université, Monsieur jetkins s’en souvient encore…
- Je me casse avant de dégueuler…
- Roooh mais ça va !
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L'heure du dîner a bientôt sonné. Célestin s’est changé avant l'arrivée de Lana. Si son père avait mis un costume trois pièces pour son premier noël avec sa mère alors il mettrait un costume trois pièces. On sonne à la porte.
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- Grand père !?
- Oh petcho, t’as grandi depuis le temps ! 
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Il le sert fort contre lui.
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- Qu’est-ce que tu fais là ?
- C'est ta grande qui m'a ramené, pardi !
- Papa ! Tu as fait bonne route ?
- La maréchaussée m'a collé une prune parce que je roulais à 110… 
- Il s'agirait de se faire aux limitations de vitesse. Depuis le temps…
- Ahiii
- Maman, t'as d'autres invités surprise à ramener… ?
- Lui, mamie Christine et papi Flavin restent avec nous quelques jours, je te l’avais dit.
- Non tu m'as rien dit !
- Ma petite, t'aurais de la boisson j'ai le gosier sec comme une datte.
- Oui papa mais je te sers pas d’alcool avant le dîner
- Ahiii
- Je suis sûr t'as fait exprès ! Allez avoue !!
- Qu’est-ce que tu vas imaginer…
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Mamie Christine et papi Flavin arrivent à leur tour. Cette situation ne ravit pas Célestin. Il se fait toujours un plaisir de revoir ses grands-parents mais gérer les 3 en même temps constitue une mission quasi impossible.
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- Oh v’là les 2 grands.
- Bonjour Gérard, je vois que vous êtes en forme. 
- La boisson ça conserve un homme
- Si vous le dites… 
- On va bientôt passer à table. On attend juste une dernière invitée.
- Qui est-ce ?
- C'est Lana, elle… elle est dans ma classe
- Ah don ! Le petcho a une p'tite copine ??
- Tu es avec elle depuis combien de temps ? 
- 5-6 jours je dirais 
- Ayaaaaaaa le petcho veut pas trainer avec sa caille 
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On sonne. Lana, belle comme un cœur avec sa robe rouge et verte montée d'un col Colette est là les bras pleins de cadeaux. Il y'a plus de monde à l'intérieur qu’elle ne s'y attendait mais elle tente comme elle peut de dissimuler son étonnement nouveau.
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- Bonjour…
- Entre.
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Il lui chuchote à l’oreille.
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- C'est mes grands parents.
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Elle acquiesce pour témoigner de sa compréhension.
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- Alors elle existe vraiment ta belette !?
- … 
- Vous n' êtes pas venue les mains vides à ce que je vois.
- Oui mais malheureusement je n’ai de cadeaux que pour Célestin, vous et votre mari.
- … 
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Il suffit parfois de dire quelque chose qu'on pensait dénué de toute portée polémique pour instaurer un climat pesant. Lana vient de le réaliser. Les mines de papi Flavin et mamie Christine se voilent en un instant d’incompréhension et de peine.
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- Excusez-là je pense qu'elle ne savait pas.
- Ce sont des choses qui arrivent...
- Cette p'tite a le même sens de la gouaille que cousin Georges !
- Je... Je ne comprends pas
- Donne moi ça. 
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La mère du jeune homme lui prend des mains ses présents avec une férocité telle qu’on aurait cru qu'elle lui arrachait et les pose près du sapin sauf un qu'elle enfonce derrière l'arbre.
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- J'ai dit un truc qu'il fallait pas ?
- C'est ma faute, laisse tomber.
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On passe à table.
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- Vous êtes dans la même classe ?
- Oui madame. On assiste pratiquement au même cours à la différence près que j'apprends l'espagnol et lui l’allemand dans sa deuxième langue et nous n'avons pas les mêmes options.
- Je me suis toujours demandé comment il se tenait à l'école.
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Elle répond en regardant le jeune homme dans le blanc des yeux comme pour se replonger avec une précision dans ces souvenirs de classe.
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- Il est très consciencieux et appliqué. De la première à la dernière minute de cours. Sa capacité de concentration est impressionnante.
- Elle abuse.
- Et vos parents font quoi dans la vie ?
- Ma mère est violoniste. Elle joue régulièrement à l’opéra de la ville et mon père est médecin.
- Petcho t’as pas choisi n’importe qui à mettre à ton bras !
- …
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On ramène le plat. C’est une dinde rôtie au four et farcie aux marrons.
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- Tu t’es surpassé Émilie !
- C'est pas tous les jours Noël après tout ! Allez tendez-moi vos assiettes !
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On commence à manger mais Lana donne l'impression d'avoir quelques réserves sur le plat.
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- Quelque chose ne va pas ?
- Tout… tout parfait Madame, c'est juste que je suis allergique aux châtaignes
- J'avais pourtant demandé à Célestin de me dire s'il y'avait des produits à éviter pour le repas 
- Bah je mange de tout
- Et tu t'es pas dit que ce serait une bonne idée de demander à ta copine !?
- C’est pas grave…
- Non c'est pas grave ça m'a juste demandé la moitié de la journée et 3 dindes carbonisés mais c'est pas grave… Vous avez d'autres indispositions alimentaires à part les marrons ? Je vais vous faire autre chose.
- Ne… ne vous dérangez pas Madame. C'est qu’une petite allergie. À tous les coups elle ne se déclarera pas
- Ne te force pas si ça peut te rendre malade Lana.
- C’est bon je te dis
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Célestin la regarde manger bouchées après bouchées. Tous en la voyant n'auraient pas imaginé qu'en plus d’être allergique aux marrons, elle détestait leur goût tellement elle d’emploie à ne rien dévoiler mais pas lui. Elle lutte à chaque instant pour avaler chaque fourchette, il en est sûr.
Les assiettes se vident. Lana n'a laissé que la carcasse de sa viande.
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- Vous avez tout mangé !
- Oui c’était délicieux...
- Voilà une qui fait au moins semblant d'apprécier mes plats pas comme certains...
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Elle louche sur Célestin.
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- J'ai absolument rien dit.
- Ahiii
Pour le dessert, Émilie a préparé une bûche tri chocolat nappé d’éclats de noisettes.
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- C’est magnifique !
- C'est trois fois rien. Lana vous n’êtes pas allergique au chocolat ?
- Non Madame...
- …
- Vous cuisinez Lana ? 
- Je prépare mes dîners vu que mes parents finissent tard
- Et elle fait des miroirs à la vanille à tomber
- Je t'en refais quand tu veux 
- J'ai également hâte de goûter à une de vos recettes. 
- Vous en aurez peut-être l'occasion
- J'espère bien.
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Mamie Christine jette sa serviette sur la table.
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- Donc maintenant on en est là.
- Qu’est-ce qu'il y'a encore Christine !?
- Ça te dérange pas de faire des avances à la copine de ton petit fils devant moi ?
- Tu veux vraiment nous faire une scène maintenant, le jour de Noël ?
- C'est toujours de ma faute de toutefaçon ! C’est ma faute si tu passes tout ton temps avec tes copains de pétanque, c’est ma faute si le chat est mort, c'est ma faute si tu m'as trompé avec ma meilleure amie.
- Mais où tu vas chercher tout ça encore…
- Tu sais le jour où tu croyais discuter sur messagerie avec elle… et bah c’est avec moi que tu discutais
- …
- Flavin, la Christine vous a bien mouché !
- Vous taisez vous et allez-vous enfiler une autre bouteille. 
- Ne lui dis pas de se taire ! Il est bien plus à l’écoute que tu ne l’as Jamais été
- Et bah amourache-toi avec lui si ça te chante.
- Ne me tente pas !
- La tentez pas !
- Pourquoi es-tu si virulente alors que je cherche simplement à en apprendre plus sur la compagne de mon petit fils ?
- Ah parce que maintenant tu t’intéresses à quelque chose d'autre que ta petite personne et comme par hasard ça concerne une belle jeune fille pimpante à la chair encore ferme…
- Vrai ! Elle me rappelle Mireille à son époque. T’as le compas dans l’œil comme ton très grand, mon petcho !
- … 
- Je…
- …
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Lana se lève.
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- Je crois que je vais…
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Elle sort de table et court vers les toilettes.
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- Lana !
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Elle vomit.
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- Vous voyez dans quel état vous la mettez !? Mamie Christine c’est pas le moment de régler vos problèmes de couple ici, grand père mets le frein sur tes réflexions bizarres et papi Flavin, arrête de draguer ma copine !
- Tu vas pas t'y mettre… 
- Elle se faisait une joie de venir ici et vous vous êtes en train de tout faire foirer.
- Parle nous sur un autre ton, tu veux. Nous ne sommes pas tes enfants.
- Maman, vu comment tu traites Lana depuis le début, tu agis plus comme un enfant qu’un adulte.
- Et toi comme une personne pourrie gâtée qui croit que tout lui est du. J’ai fait ce que j'ai pu pour que ta copine soit la plus à l’aise possible mais peut-être que le problème ne vient pas de nous.
- Qu'est-ce que tu insinues ?
- Je ne sais pas mais tu devrais aller la voir au lieu de nous faire la leçon.
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Il va près des toilettes où la porte est toujours close.
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- Lana. Ça va ?
- Laisse moi tranquille. 
- Ma famille voulait pas te mettre dans un tel état je te le promets.
- À la seconde où je suis entrée j’aurais du m'en douter. Je n’aurais pas du venir ici.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que c'est la vérité. J'ai l'impression d’être de trop tout simplement parce que je suis de trop.
- Ouvre moi, Lana.
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Le bruit de la serrure passé, Lana apparaît, le visage fatigué et quelque peu boursouflé par ses nausées.
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- On traîne ensemble depuis quoi ? Une semaine Et j'ai l'impression qu’on a déjà franchi des tas d’étapes et maintenant je rencontre ta famille. Demain ce sera quoi les fiançailles ?
- Je peux les repousser à après-demain on est pas pressé.
- Je rigole pas Célestin.
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Il lui attrape les mains comme pour la rassurer.
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- Lana, je suis désolé si tu t’es senti pressée. Oui c'est vrai ça va très vite peut-être trop mais tu te trompes si tu crois que j'ai fait ce repas pour officialiser quelque chose entre toi et moi
- Moi je l'ai ressenti comme ça. La vitesse frénétique à laquelle on va, c'est terriblement excitante mais tout ça et la relation avec Pete me font dire qu' il est peut-être temps de ralentir. Pourquoi ne peut-on pas juste jouer, s'amuser, profiter ensemble ?
- C’est ce qu'on fait.
- …
- Qu'est-ce que tu veux Lana ?
- Tout ce que je veux, c'est rentré chez moi.
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On sent toute la fatigue et le sentiment de désœuvrement dans le regard de la jeune femme dont l'amour pour Noël est remplacé par une terrible amertume. Alors, Célestin lui tend une feuille cartonnée assez imposante pour occuper une table entière.
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- Le portrait que je t’avais promis. C’est toi dans les rues de la ville les flocons de neige parsemant le ciel comme une nuit étoilée. Il manque des ombres et le travail sur la profondeur laisse à désirer mais j'ai fait ce que j’ai pu.
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Est-ce peut-être l'accumulation de tous ces événements ou l’émotion que lui provoque chacun des dessins de Célestin mais à la vue de cet œuvre qui dépeint avec tant de précision l’excitation, l’émerveillement et le bonheur qu'elle arborait pendant les fêtes de fin d'année, elle fond en larmes.
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- Je suis pas déjà assez mal comme ça pour que tu décides de me faire pleurer. 
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Il lui donne une longue étreinte.
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- Je veux seulement que tu sois bien, Lana.
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Alors que la nuit est tombée, on ouvre bientôt ces cadeaux dans ce foyer illuminé.
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- Tu m’as pris les kits de couture !
- Je savais que tu les voulais plus que tout alors j'ai sauté sur l'occasion. Tu vois que je t’écoute. 
- Merci Flavin
- V’là mon présent ma p'tite
- Chaque année tu m’achètes des matriorchkas parce que je voulais une barbie étant petite. Barbie que je n'ai jamais eu d'ailleurs
- Arrête de claquer du bec et déchire la fripouille que tu vois !
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Elle retire le papier cadeau.
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- Un livre sur les poupées russes… super…
- Tu es ravie, hein ma p'tite ?
- Oui papa
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Près du sapin, Célestin contemple le cadeau derrière le sapin. Il donnerait tout au monde pour que son destinataire puisse l'ouvrir un jour.
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- Hey.
Lana lui tend le cadeau qui lui est destiné. Il prend soin de ne pas abîmer le papier et ouvre enfin la boîte
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- Une clé.
- C'est la clé qu'on nous a donné l’autre jour
- Lana je sais pas quoi dire.
- S'il y'a une personne à qui je la donnerai c’est à toi, c'est avec toi que je suis bien.
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On s’embrasse sous le houx.
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- Joyeux Noël Célestin.
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La neige a recommencé à tomber sur la ville alors qu'on célèbre le partage, le pardon et la félicité dans toutes les maisons de la ville. Avant que les promesses de jours heureux ne disparaissent avec l'or blanc déposé qui décore le ciel et la terre, on prie pour que les célébrations durent encore un peu. Juste un peu.
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On propose à Célestin de participer aux olympiades des mathématiques qui auront lieu bientôt. Célestine y participe. QUE FAIRE ?
- Choix A : participer aux Olympiades
- Choix B : Ne pas participer aux Olympiades
Jérémy demande à Célestin de l’aider en mathématiques. QUE FAIRE ?
- Choix 1 : l'aider
- Choix 2 : décliner
Je dirais choix A par contre pour le deuxième choix je sais pas
Choix B, obligé Célestine va participer aussi et Célestin va passer pour un con s'il y va
Et je dirais choix 1 pour l''histoire de Jérémy. Toujours pratique quand quelqu'un nous dois un service + facilité pour l'auteur qui peut se servir de cette excuse pour que Célestin n'aille pas au olympiades 
Le 19 juillet 2020 à 23:28:36 Octave-Carmel a écrit :
Choix B, obligé Célestine va participer aussi et Célestin va passer pour un con s'il y vaEt je dirais choix 1 pour l''histoire de Jérémy. Toujours pratique quand quelqu'un nous dois un service + facilité pour l'auteur qui peut se servir de cette excuse pour que Célestin n'aille pas au olympiades
Ça se discute mais merci pour les arguments.
Données du topic
- Auteur
- KataIeya
- Date de création
- 9 juillet 2020 à 10:30:15
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