En quoi c’est mal d’être égoïste ?
Ils sont chiant ces topics. L'auteur qui nous demande en quoi il est mal d'être égoïste, mais qui cite un exemple où, en vérité, ce dont on l'accuse c'est plutôt d'être inconscient. Et un autre dont ce dont on l'accuse, en réalité, c'est d'être indécent.
Du coup qu'est-ce qu'on doit répondre ? Répondre en quoi c'est mal d'être égoïste et du coup ne répondre à rien de ses exemples ? Ou répondre en quoi il est mal d'être indécent ou dangereux d'être inconscient ? Auquel cas on ne répond pas à la question de l'auteur
Le 30 août 2019 à 13:52:58 Luznarb4 a écrit :
enfaite tu te sers des autres sans leur apporter quelque chose, comment veux tu définir l’égoïsme comme autre chose que quelque chose de mal ?
Pourquoi ce serait mal de se servir des autres?
Qu'est-ce que le Mal? Tu te bases sur quoi pour définir le Mal? C'est débile de définir le Mal, c'est un sentiment et un curseur qui change en permanence.
De toute façon même l'altruisme ça provient de l’égoïsme.
La seule raison pour laquelle il existe c'est parce qu'on se met à la place de l'autre et on se dit "dans sa situation j'aurai aimait qu'on m'aide moi aussi."
du coup à la fin c'est toujours par rapport à nous qu'on veut aider les gens parce qu’on s’imagine à leur place et qu'on se sentirai mal si on le faisait pas vu que ça aurait pu être nous c'est pour ça que plus une personne est sans rapport avec toi moins tu t'es altruiste
Le 30 août 2019 à 13:54:02 AceDomino a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:52:58 Luznarb4 a écrit :
enfaite tu te sers des autres sans leur apporter quelque chose, comment veux tu définir l’égoïsme comme autre chose que quelque chose de mal ?Pourquoi ce serait mal de se servir des autres?
Qu'est-ce que le Mal? Tu te bases sur quoi pour définir le Mal? C'est débile de définir le Mal, c'est un sentiment et un curseur qui change en permanence.
j'ai pas le temps de jouer avec des dark sasuke par contre
Le 30 août 2019 à 13:43:11 Mc_murphy a écrit :
Dans toute vision du monde, il y a un postulat de départ.Mon postulat, c'est que chacun doit essayer d'agir pour agrandir la somme constituée du bonheur de chacun (la sienne étant inclus dans ce groupe).
De ce postulat, découle toute ma pensée.
Par exemple, le faite de ne pas se garer sur une place handicapée est bon si on le suit. En allant me garer plus loin, je perds personnellement au change puisque je vais plus me fatiguer à marcher. Mais en le faisant, j'évite à une personne a faible mobilité un effort bien plus important. Marcher 100 mètres de plus pour moi est beaucoup moins pénible que pour lui : la somme du bonheur a donc augmenté.
Tu auras compris à travers cet exemple pourquoi je considère l'egoisme comme un défaut. Mais tout à une part d'egoisme, moi le premier.
Si tu n'es pas d'accord avec le postulat précedent, on ne peut rien se dire en faite. Puisque c'est justement une base qui ne peut se fonder sur rien. Un peu comme la règle : 1 + 1 = 2.
Le 30 août 2019 à 13:52:58 Luznarb4 a écrit :
enfaite tu te sers des autres sans leur apporter quelque chose, comment veux tu définir l’égoïsme comme autre chose que quelque chose de mal ?
Je me sers pas des autres justement
Je ne demande jamais rien aux autres, si on m’invite à sortir tant mieux sinon tant pis, si j’ai un problème je me débrouille pour le solver tout seul, si je vois que je vais manquer s’argent je vais travailler plutôt que d’aller forcer la main à quelqu’un
Je respecte les autres en abusant pas de leur bonne volonté sachant comment je suis
Toute façon il y a une vérité absolue que tout le monde soit savoir :
On a beau avoir une famille aimante, des amis, un urgentiste qui vous ranimera mais au final dans la Vie il y a seulement vous et...vous. Tout le monde en a rien à carrer au final, c'est à vous de mener votre vie, personne le fera à votre place.
Le 30 août 2019 à 13:38:38 Yihek31 a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:33:31 EIBougnador a écrit :
Après, y a tout un dégradé : tu peux penser à ton bonheur avant celui des autres mais quand même être prêt à des "sacrifices" modérés quand ça change beaucoup pour autrui par exemple...
Indépendamment des étiquettes "bien/mal", si chaque individu essaie de maximiser le bien-être global de la communauté plutôt que le sien propre, eh bien en moyenne, les individus sont plus heureux dans cette communauté que dans une communauté égoïste. Ce qui ne contredit pas le fait que dans une communauté fixée, être égoïste peut t'être plus plaisant que d'être altruiste.
D'ailleurs, il y a une super nouvelle de Borges qui s'intitule La loterie à Babylone et que je te conseille : en gros, imagine un monde où tous les 2 ans, on retire complètement au hasard ta condition (tu seras peut-être PDG de google, peut-être crève-la-faim au Sahel, etc.).
Après, généralement, il est plaisant d'aider autrui en vrai (et je ne parle pas d'aller s'en gargariser ou se targuer d'être l'élite éthique du monde, je parle d'un sentiment très simple hein).
De plus, l'altruisme inscrit son objectif au-delà de l'individu, dans une structure plus globale, à l'échelle des sociétés ou des idéaux ou autre. Structure qui a normalement une durée de vie qui excède de très loin celle d'une vie humaine. En s'investissant ainsi dans des structures qui lui survivent, l'homme peut dépasser sa peur de la mort, et ses actes le faire survivre de façon symbolique (les conséquences de ses actes, porteuses de sens, continuent de se dérouler après sa mort, de façon très indirecte bien sûr).
Sur d'autres tons, je crois que certains voient de la noblesse à sortir du logiciel "moi je" ; mais bon, si toi tu n'y vois pas de noblesse d'âme, ou n'est pas attiré par la noblesse d'âme, tu t'en tapes un peu a priori
Dans les raisons qui font que tu n'aides pas, il y a le fait que tu t'en foutes aussi. Là, ça devient une question d'empathie. A voir si tu désires la développer ou non, mais il me semble qu'il y a des façons de développer l'empathie (par exemple la lecture de romans qui incite à se mettre à la place d'autres personnages). De même, se rendre compte de tous les actes altruistes dont tu as bénéficié peut te mettre en posture de vouloir faire quelques tels actes pour autrui.
Si tu as de l'empathie mais seulement pour ce que tu vois directement, voir des documentaires sur des situations lointaines peut éventuellement t'aider à ressentir de l'empathie ; après, l'empathie émotionnelle a ses limites hein ! Parfois, les dynamiques sont un peu dans l'autre sens : on fait mine de ne pas vraiment savoir certaines choses car on ne veut pas agir (par exemple parce que ce serait psychologiquement trop coûteux de le faire).
Une logique orientale dit de prendre soin de soi ; quand toi, ça va, tu prends soin de toi et ta famille ; quand la famille ça va, tu prends soin de toi, ta famille et ton village ; etc.
Tu peux éventuellement être intéressé par le livre "L'Entraide : l'autre loi de la jungle" de Chapelle et Servigne qui explique que dans la nature, la compétition est de mise mais l'entraide au moins autant.
Eventuellement un coup d'oeil à "Eloge de la fuite" de Laborit ?
Pour un éclairage plus nietzschéen, tu peux regarder ceci par exemple (ou lire Nietzsche bien sûr) :
https://www.youtube.com/watch?v=4kRY6vp99iY
https://www.youtube.com/watch?v=XAaPkiiUTeIJ'espère que ça peut nourrir un peu ta réflexion...
Mais après, fondamentalement, tu fais ce que tu veux bien sûr
Premier post intéressant merci d’enfin relever le niveau du débat
J’ai déjà lu du Zola, Camus, Hugo et malgré tout je reste comme je suis
J’en ai vu des reportages montrant des familles de nomades vivant dans des plaines arides survivant juste grâce au groupe, d’autres sur la pauvreté en Asie, en Inde, etcAprès y’a un truc que j’ai peut-être omis de dire c’est que oui je suis égoïste mais je ne le serai pas avec ma famille
Ça peut sûrement s’apparenter à une sorte de mécanisme de défense pour ma famille envers la société je sais pas tropJe continue de lire des auteurs humanistes et pourtant rien n’y fait donc bon
Après, si t'es à fond envers ta famille, c'est peut-être parce que tu la considères comme un prolongement de toi-même. Mais que tu ne considères pas l'humanité tout entière comme un prolongement de toi-même. Après, il y a des histoires de seuil de convivialité (je crois avoir entendu Pablo Servigne en parler, ou avoir vu des trucs du genre dans el famoso Sapien de Harari) qui font que l'humain gère bien les groupes jusqu'à disons quelques dizaines d'individus, et qu'après notre cerveau est pas câblé pour naturellement bien gérer ces structures.
Après, même si ce câblage n'est pas spontané, si tu estimes qu'il est souhaitable d'être convivial à l'échelle supérieure, tu peux essayer de rendre cela possible à force de raison, sans reposer sur ta spontanéité. Pour savoir si c'est souhaitable ou non, il faut essentiellement que tu te définisses une morale ; ou que tu scrutes ta morale actuelle, regardes ce qui est actuellement bloqué par le fait que "ah mince, je ne ressens pas de gratification parce que le seuil de convivialité est plafonné dans le cerveau" et non par des idées, puis que tu rebâtisses à partir de là.
Eventuellement lire du Lévi-Strauss pour mieux cerner la structure "famille" ; et à partir de là, voir à quel point tu estimes que ses différences avec la structure "humanité" sont importantes ou superficielles ?
Après, c'est très dur (pas impossible néanmoins) de faire évoluer des éléments de pensée aussi fondamentaux, axiomatiques que ceux dont on discute. Comment convaincre un mec qui se fout de quelque chose de ne pas s'en foutre ? Et je ne dis pas ça en mal hein ! J'veux juste dire que quand on débat sur quelque chose qui est quasiment un postulat de départ pour l'individu, c'est très difficile de le faire changer (ce qui n'est pas spécialement mon objectif d'ailleurs ; mon objectif étant plutôt de, modestement, nourrir ta réflexion de quelques références).
D'ailleurs, quelques questions. Si tu devais faire un éloge massivement appliqué par le peuple qui boit tes paroles, ferais-tu celui de l'altruisme ou de l'égoïsme ? Si tu étais face à un altruiste véritable et que ta tâche était de le convertir à l'égoïsme, quels arguments avancerais-tu ?
Dans tous les cas, je vois que tu as déjà pas mal lu. Après, je continue de te conseiller les références que je t'ai données, ce n'est pas parce que certains livres n'ont pas eu d'emprise sur toi que d'autres n'en auront pas non plus. Notamment, il y a des auteurs bien plus récents dans ce que je t'ai cité dans le premier post.
Le 30 août 2019 à 13:51:47 Yihek31 a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:50:42 UnPhasme a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:43:36 Yihek31 a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:40:52 EIBougnador a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:28:58 Yihek31 a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:26:09 Teuch_Moelleuse a écrit :
Et au passage, tu peux être altruiste, généreux et serviable sans que cela diminue ton bonheur. Ça n'a aucun rapport, c'est pas du tout incompatible.Je vois pas en quoi ça te rendrait moins heureux d'être un peu plus écologique par exemple.
C’est pas une question d’être heureux ou non (ce que je suis d’ailleurs) mais question de mentalité
Pourquoi je gâcherai du temps, de l’argent pour un truc qui ne m’affectera sûrement pas ?Je vais dire deux mots en "réponse" à cette question de façon générale (je crois que ça parle d'écologie au début mais là osef). C'est probablement le cœur du débat d'ailleurs, merci de l'avoir formulé de façon aussi clair.
En fait, il s'agit d'investir ton énergie et tes efforts vers ce qui a du sens pour toi. Si tu es toi-même de très loin ce qui a le plus de sens pour toi, alors tu es égoïste ; si le bien-être des autres a vraiment pas mal de sens pour toi, alors tu es altruiste.
Bah oui ce qui a le plus d’importance est en priorité moi comme tout humain normalement constitué
En tant que vivant je vois pas ce qu’il y’a de plus important que ta propre vie en faitT'es à la fois pragmatique et stupide c'est épatant
J’ai déjà eu des copines et j’ai pas de mal avec les filles donc c’est pas un problème pour moi
Un jour, tu vas mourir, tu n'existera plus, et la question de ce que tu vas laisser à ta place ne te viens même pas à l'esprit ?
Le 30 août 2019 à 13:43:11 Mc_murphy a écrit :
Dans toute vision du monde, il y a un postulat de départ.Mon postulat, c'est que chacun doit essayer d'agir pour agrandir la somme constituée du bonheur de chacun (la sienne étant inclus dans ce groupe).
De ce postulat, découle toute ma pensée.
Par exemple, le faite de ne pas se garer sur une place handicapée est bon si on le suit. En allant me garer plus loin, je perds personnellement au change puisque je vais plus me fatiguer à marcher. Mais en le faisant, j'évite à une personne a faible mobilité un effort bien plus important. Marcher 100 mètres de plus pour moi est beaucoup moins pénible que pour lui : la somme du bonheur a donc augmenté.
Tu auras compris à travers cet exemple pourquoi je considère l'egoisme comme un défaut. Mais tout à une part d'egoisme, moi le premier.
Si tu n'es pas d'accord avec le postulat précedent, on ne peut rien se dire en faite. Puisque c'est justement une base qui ne peut se fonder sur rien. Un peu comme la règle : 1 + 1 = 2.
J’ai quand même un minimum de civisme je suis pas un animal non plus
Le 30 août 2019 à 13:51:03 Yihek31 a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:50:16 Spizza2 a écrit :
Je est le premier autre.Remballe ta psychologie de lycée et sors moi un vrai argument stp
S'aimer soi même c'est commencer à aimer les autres. Tu comprends pas ça?
Le 30 août 2019 à 13:55:31 Yihek31 a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:52:58 Luznarb4 a écrit :
enfaite tu te sers des autres sans leur apporter quelque chose, comment veux tu définir l’égoïsme comme autre chose que quelque chose de mal ?Je me sers pas des autres justement
Je ne demande jamais rien aux autres, si on m’invite à sortir tant mieux sinon tant pis, si j’ai un problème je me débrouille pour le solver tout seul, si je vois que je vais manquer s’argent je vais travailler plutôt que d’aller forcer la main à quelqu’unJe respecte les autres en abusant pas de leur bonne volonté sachant comment je suis
t'es juste inconscient du coup, tu te sers des autres sans arrêt parce que tu vis dans une communauté, presque tout ce que tu as et tout ce que tu utulises viens de quelqu'un d'autre
Ce sont toujours les pseudo-altruistes qui te la mettent à l'envers.
Le 30 août 2019 à 13:59:19 AceDomino a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:55:20 Luznarb4 a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:54:02 AceDomino a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:52:58 Luznarb4 a écrit :
enfaite tu te sers des autres sans leur apporter quelque chose, comment veux tu définir l’égoïsme comme autre chose que quelque chose de mal ?Pourquoi ce serait mal de se servir des autres?
Qu'est-ce que le Mal? Tu te bases sur quoi pour définir le Mal? C'est débile de définir le Mal, c'est un sentiment et un curseur qui change en permanence.
j'ai pas le temps de jouer avec des dark sasuke par contre
Car tu es intellectuellement bas et ton esprit est encore étriqué par la Société. Peut être que tu évolueras ou peut-être que non.
Tu sais, j'ai 30 ans donc probablement plus âgé qu'un merdeux de lycéen dans ton genre. Mais je t'en veux pas.
Le bien, le mal, ce' sont des notions abstraites. Pourquoi tuer un homme serait mal? Car la société le dit.
Si demain il n'y a plus lois ni règles, tuer un homme sera la normalité après quelques années, comme dans la nature, et ce ne sera plus mal.
Tuer un clochard dans la rue, c'est mal mais au final, tu le sauves d'une vie merdique. Finalement c'est peut être bien.
L'esclavage, c'est mal. Mais au final, employer des dizaines de personnes dans un champs de cotton, leur donner un toit, le gîte, et un objectif de vie, plutôt que de laisser ces personnes à la rue à fumer du crack, c'est bien, non?
incroyable
Le 30 août 2019 à 13:56:13 EIBougnador a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:38:38 Yihek31 a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:33:31 EIBougnador a écrit :
Après, y a tout un dégradé : tu peux penser à ton bonheur avant celui des autres mais quand même être prêt à des "sacrifices" modérés quand ça change beaucoup pour autrui par exemple...
Indépendamment des étiquettes "bien/mal", si chaque individu essaie de maximiser le bien-être global de la communauté plutôt que le sien propre, eh bien en moyenne, les individus sont plus heureux dans cette communauté que dans une communauté égoïste. Ce qui ne contredit pas le fait que dans une communauté fixée, être égoïste peut t'être plus plaisant que d'être altruiste.
D'ailleurs, il y a une super nouvelle de Borges qui s'intitule La loterie à Babylone et que je te conseille : en gros, imagine un monde où tous les 2 ans, on retire complètement au hasard ta condition (tu seras peut-être PDG de google, peut-être crève-la-faim au Sahel, etc.).
Après, généralement, il est plaisant d'aider autrui en vrai (et je ne parle pas d'aller s'en gargariser ou se targuer d'être l'élite éthique du monde, je parle d'un sentiment très simple hein).
De plus, l'altruisme inscrit son objectif au-delà de l'individu, dans une structure plus globale, à l'échelle des sociétés ou des idéaux ou autre. Structure qui a normalement une durée de vie qui excède de très loin celle d'une vie humaine. En s'investissant ainsi dans des structures qui lui survivent, l'homme peut dépasser sa peur de la mort, et ses actes le faire survivre de façon symbolique (les conséquences de ses actes, porteuses de sens, continuent de se dérouler après sa mort, de façon très indirecte bien sûr).
Sur d'autres tons, je crois que certains voient de la noblesse à sortir du logiciel "moi je" ; mais bon, si toi tu n'y vois pas de noblesse d'âme, ou n'est pas attiré par la noblesse d'âme, tu t'en tapes un peu a priori
Dans les raisons qui font que tu n'aides pas, il y a le fait que tu t'en foutes aussi. Là, ça devient une question d'empathie. A voir si tu désires la développer ou non, mais il me semble qu'il y a des façons de développer l'empathie (par exemple la lecture de romans qui incite à se mettre à la place d'autres personnages). De même, se rendre compte de tous les actes altruistes dont tu as bénéficié peut te mettre en posture de vouloir faire quelques tels actes pour autrui.
Si tu as de l'empathie mais seulement pour ce que tu vois directement, voir des documentaires sur des situations lointaines peut éventuellement t'aider à ressentir de l'empathie ; après, l'empathie émotionnelle a ses limites hein ! Parfois, les dynamiques sont un peu dans l'autre sens : on fait mine de ne pas vraiment savoir certaines choses car on ne veut pas agir (par exemple parce que ce serait psychologiquement trop coûteux de le faire).
Une logique orientale dit de prendre soin de soi ; quand toi, ça va, tu prends soin de toi et ta famille ; quand la famille ça va, tu prends soin de toi, ta famille et ton village ; etc.
Tu peux éventuellement être intéressé par le livre "L'Entraide : l'autre loi de la jungle" de Chapelle et Servigne qui explique que dans la nature, la compétition est de mise mais l'entraide au moins autant.
Eventuellement un coup d'oeil à "Eloge de la fuite" de Laborit ?
Pour un éclairage plus nietzschéen, tu peux regarder ceci par exemple (ou lire Nietzsche bien sûr) :
https://www.youtube.com/watch?v=4kRY6vp99iY
https://www.youtube.com/watch?v=XAaPkiiUTeIJ'espère que ça peut nourrir un peu ta réflexion...
Mais après, fondamentalement, tu fais ce que tu veux bien sûr
Premier post intéressant merci d’enfin relever le niveau du débat
J’ai déjà lu du Zola, Camus, Hugo et malgré tout je reste comme je suis
J’en ai vu des reportages montrant des familles de nomades vivant dans des plaines arides survivant juste grâce au groupe, d’autres sur la pauvreté en Asie, en Inde, etcAprès y’a un truc que j’ai peut-être omis de dire c’est que oui je suis égoïste mais je ne le serai pas avec ma famille
Ça peut sûrement s’apparenter à une sorte de mécanisme de défense pour ma famille envers la société je sais pas tropJe continue de lire des auteurs humanistes et pourtant rien n’y fait donc bon
Après, si t'es à fond envers ta famille, c'est peut-être parce que tu la considères comme un prolongement de toi-même. Mais que tu ne considères pas l'humanité tout entière comme un prolongement de toi-même. Après, il y a des histoires de seuil de convivialité (je crois avoir entendu Pablo Servigne en parler, ou avoir vu des trucs du genre dans el famoso Sapien de Harari) qui font que l'humain gère bien les groupes jusqu'à disons quelques dizaines d'individus, et qu'après notre cerveau est pas câblé pour naturellement bien gérer ces structures.
Après, même si ce câblage n'est pas spontané, si tu estimes qu'il est souhaitable d'être convivial à l'échelle supérieure, tu peux essayer de rendre cela possible à force de raison, sans reposer sur ta spontanéité. Pour savoir si c'est souhaitable ou non, il faut essentiellement que tu te définisses une morale ; ou que tu scrutes ta morale actuelle, regardes ce qui est actuellement bloqué par le fait que "ah mince, je ne ressens pas de gratification parce que le seuil de convivialité est plafonné dans le cerveau" et non par des idées, puis que tu rebâtisses à partir de là.
Eventuellement lire du Lévi-Strauss pour mieux cerner la structure "famille" ; et à partir de là, voir à quel point tu estimes que ses différences avec la structure "humanité" sont importantes ou superficielles ?
Après, c'est très dur (pas impossible néanmoins) de faire évoluer des éléments de pensée aussi fondamentaux, axiomatiques que ceux dont on discute. Comment convaincre un mec qui se fout de quelque chose de ne pas s'en foutre ? Et je ne dis pas ça en mal hein ! J'veux juste dire que quand on débat sur quelque chose qui est quasiment un postulat de départ pour l'individu, c'est très difficile de le faire changer (ce qui n'est pas spécialement mon objectif d'ailleurs ; mon objectif étant plutôt de, modestement, nourrir ta réflexion de quelques références).
D'ailleurs, quelques questions. Si tu devais faire un éloge massivement appliqué par le peuple qui boit tes paroles, ferais-tu celui de l'altruisme ou de l'égoïsme ? Si tu étais face à un altruiste véritable et que ta tâche était de le convertir à l'égoïsme, quels arguments avancerais-tu ?
Dans tous les cas, je vois que tu as déjà pas mal lu. Après, je continue de te conseiller les références que je t'ai données, ce n'est pas parce que certains livres n'ont pas eu d'emprise sur toi que d'autres n'en auront pas non plus. Notamment, il y a des auteurs bien plus récents dans ce que je t'ai cité dans le premier post.
J’ai lu ce livre de Harari et le chiffre que tu cherches c’est 150
Sinon merci pour Levi-Strauss j’irai jeter un coup d’oeil
C’est agréable de discuter avec toi néanmoins t’as l’air cultivé et pas agressif et méprisant comme une bonne partie du topic (je vous en tiens pas rigueur je peux comprendre que l’on soit accaparé devant mes intentions)
Tu connais le dicton : "Charité bien ordonnée commence par soi-même "
Je l'applique tout les jours !
Le 30 août 2019 à 13:58:29 infracave03 a écrit :
Je ne fais confiance qu'aux égoïstes.
Ce sont toujours les pseudo-altruistes qui te la mettent à l'envers.
Je comprends mais c'est dommage.
En te méfiant des pseudo-altruistes, tu passes à côté des quelques vrais altruistes.
Le 30 août 2019 à 14:00:21 Luznarb4 a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:59:19 AceDomino a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:55:20 Luznarb4 a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:54:02 AceDomino a écrit :
Le 30 août 2019 à 13:52:58 Luznarb4 a écrit :
enfaite tu te sers des autres sans leur apporter quelque chose, comment veux tu définir l’égoïsme comme autre chose que quelque chose de mal ?Pourquoi ce serait mal de se servir des autres?
Qu'est-ce que le Mal? Tu te bases sur quoi pour définir le Mal? C'est débile de définir le Mal, c'est un sentiment et un curseur qui change en permanence.
j'ai pas le temps de jouer avec des dark sasuke par contre
Car tu es intellectuellement bas et ton esprit est encore étriqué par la Société. Peut être que tu évolueras ou peut-être que non.
Tu sais, j'ai 30 ans donc probablement plus âgé qu'un merdeux de lycéen dans ton genre. Mais je t'en veux pas.
Le bien, le mal, ce' sont des notions abstraites. Pourquoi tuer un homme serait mal? Car la société le dit.
Si demain il n'y a plus lois ni règles, tuer un homme sera la normalité après quelques années, comme dans la nature, et ce ne sera plus mal.
Tuer un clochard dans la rue, c'est mal mais au final, tu le sauves d'une vie merdique. Finalement c'est peut être bien.
L'esclavage, c'est mal. Mais au final, employer des dizaines de personnes dans un champs de cotton, leur donner un toit, le gîte, et un objectif de vie, plutôt que de laisser ces personnes à la rue à fumer du crack, c'est bien, non?
incroyable
Je pense que tu es intellectuellement bas mais que ta capacité à élargir ta pensée s'agrandira.
Tu sais, raisonner bêtement en "bien" ou "mal" c'est simpliste. Penser au-delà, s'interroger sur le bien fondé d'un génocide, du racisme etc, c'est se transcender. Je ne supporte pas ces thèses mais il est intéressant de s'y intéresser et de voir au delà de "gneu gneu tuer qqn c mal only god can forgive me"
Données du topic
- Auteur
- Yihek31
- Date de création
- 30 août 2019 à 13:12:10
- Nb. messages archivés
- 148
- Nb. messages JVC
- 148