Topic du Glauque
Des problèmes financiers
Mais au fil des coupures de journaux et des témoignages aux procès, on distingue une situation plus complexe. En 2012, Yoselyn Ortega a de sérieux problèmes financiers. La personne à qui elle sous-louait un logement dans le Bronx est revenue et les a mis dehors, elle et son fils de 17 ans. Ils ont dû retourner chez la sœur, une chauffeuse de taxi, qui habite dans un immeuble de six étages de l'Upper Manhattan. Ortega vit alors avec sa sœur, une nièce et son fils dans un petit appartement. Un retour mal vécu.
Rémunérée 500 dollars par semaine par les Krim, Ortega doit payer les frais de scolarité de l'école privée de son fils, a des dettes et ne s'en sort pas. Sur son temps libre, elle parcourt les couloirs de l'immeuble de sa sœur pour vendre des cosmétiques et des bijoux bon marché. Elle tente également d'arrondir les fins de mois en cuisinant du riz et des plats au poulet pour les fêtes.
"Faisons en sorte qu'elle soit heureuse"
Depuis peu, la situation semble s'être aggravée un peu plus encore. Les témoignages font état d'une femme de plus en plus "maigre", "inquiète", "anxieuse". Les autres nourrices de l'immeuble des Krim la décrivent comme "fatiguée" et "distante". Dans ces quartiers, les "nannies" sont légion. Elles se connaissent, se côtoient, organisent des sorties communes dans les parcs. Pas Yoselyn Ortega, plutôt froide et "souvent enfermée dans l'appartement".
De leur côté, les Krim tentent de l'aider. Ils lui proposent des heures supplémentaires. Ils emploient son fils pour de petits boulots, comme promener Babar, le lévrier de la famille. Alors qu'ils étaient en déplacement en famille, ils l'ont même recommandée à des amis qui avaient besoin d'une nourrice pendant un mois. Selon Marina Krim citée au procès, son époux avait pour habitude de dire : "Faisons en sorte qu'elle soit heureuse, qu'elle veuille continuer à travailler pour nous."
Sensation de malaise
Au procès, Marina Krim parle de non-dits et de colères sourdes. Elle se souvient d'attitudes parfois "pas tout à fait normales" de la nourrice, de "regards noirs". De ses réactions "trop émotives ou trop froides". D'une sensation de malaise, sans trop savoir pourquoi.
Ce ressentiment contre la famille Krim, accentué par sa fragilité financière semble ressortir de son premier interrogatoire. Yoselyn Ortega avait alors admis avoir tué les deux enfants et exprimé des regrets. Elle aurait expliqué aux enquêteurs qu'elle devait tout faire en plus de s'occuper des petits. Qu'elle aurait été humiliée qu'on lui ait proposé des heures supplémentaires pour faire le ménage. Qu'à ce propos, les produits de ménages lui brûlaient la peau. Qu'elle était "en colère" contre les parents et particulièrement contre la mère.
Un aveu contesté par la défense. Selon son avocate, Ortega était, à ce moment-là, intubée, sous assistance respiratoire et fortement médicamentée. Et donc incapable de témoigner sereinement. Depuis, sa version a évolué. Onze jours après les faits, elle expliquait ne pas se souvenir de ce qu'il s'était passé. Elle avait juste mentionné avoir été bouleversée parce que Marina Krim "l'avait humiliée en public".
Une femme psychologiquement instable
Au cours du procès, à mesure que défilent témoins et experts, une autre facette de la personnalité de Yoselyn Ortega se dessine. Celle d'une femme psychologiquement instable. En 2008, elle aurait fait une première crise de démence en République dominicaine. En 2012, elle aurait forcé son fils à se cacher avec elle sous un lit chaque fois qu'un chien aboyait.
Trois jours avant le massacre, Mme Ortega aurait été prise d'un accès de folie dans la cuisine de l'appartement de sa sœur, jetant casseroles et poêles à travers la pièce. Jurant ensuite n'avoir aucun souvenir de ce qu'il s'était passé.
Ce même jour, le 22 octobre 2012, poussée par sa sœur, elle voit un psychologue. Elle lui confie de ses difficultés financières, ses inquiétudes à propos de son fils. Sans plus. Si bien que le médecin ne note "aucun signe" montrant "que Mme Ortega était déconnectée de la réalité ou avait des hallucinations". A la fin de l'entretien, il diagnostique "un trouble anxieux et une dépression chronique persistante".
D'autres experts l'ayant examinée durant les cinq années suivant les meurtres expliquent quant à eux que Yoselyn Ortega entend des voix. Une psychiatre citée par la défense assure qu'elle avait montré des "symptômes évidents de psychose" dans les semaines et les mois qui ont suivi les meurtres du 25 octobre 2012. Selon elle, l'accusée a prétendu avoir eu des hallucinations, parlant d'être "touchée par le diable" et de voir "des géants se battre".
"Son plan était de tuer les enfants Krim"
Pour l'accusation, qui cite elle aussi des psychiatres, les faits ne laissent pas de place au doute quant à la responsabilité pénale de l'accusée. Le jour des meurtres, Yoselyn Ortega s'est débarrassée de son téléphone portable et a laissé ses cartes d'identité et d'assurance à sa sœur. "Elle mettait de l'ordre dans ses affaires, a déclaré l'avocate générale. Quand elle est partie travailler, elle savait qu'elle ne rentrerait pas à la maison. Son plan était de tuer les enfants Krim et ensuite de se suicider."
Le 25 octobre 2012, un peu avant 17 heures, quand elle s'est rendue pour la dernière fois chez les Krim avec Léo et Lucia, Yoselyn Ortega a demandé au portier si les parents étaient rentrés. Au procès, celui-ci a déclaré que c'était la première fois qu'elle lui avait adressé la parole. Il a répondu qu'il venait de voir Marina Krim et la petite Nessie sortir. La nounou est alors montée dans l'ascenseur avec la poussette où se trouvait Léo, avec Lucia à ses côtés.
Vu sur google actu:
Pourriture, souris, vente de corps » : à Paris, les coulisses insoutenables de l’université René-Descartes
« Un charnier au coeur de Paris »… Le centre de dons des corps (CDC) de l’université de médecine René-Descartes aurait stocké des cadavres dans des conditions déplorables pendant des dizaines d’années, selon une enquête publiée dans l’Express
Les descriptions sont insoutenables, les photos non publiables. L’enquête que présente ce mercredi l’hebdomadaire l’Express lève le voile sur les coulisses sordides de l’université de médecine parisienne René-Descartes. Au cinquième étage de ce prestigieux établissement du VIe arrondissement, temple de la médecine en France, le centre de dons des corps (CDC) est le plus ancien et le plus importants d’Europe. Pendant des dizaines d’années pourtant, entre ses murs, les conditions de conservation et d’utilisation des cadavres légués à la science auraient fait fi de toute règle éthique.
« Raconter comment sont traités les corps »
Chambres froides en panne, conduits d’évacuation bouchés, température qui monte à 17°C alors qu’elle ne doit pas dépasser 4°C, corps amoncelés dans les couloirs, transportés dans les ascenseurs publics, attaqués par des rongeurs, des mouches et des vers, pourrissant parfois jusqu’à être inutilisables, le tout dans une odeur infecte, au milieu d’un « fatras indescriptible » et dans un environnement dangereux pour quiconque s’y aventure…
Le récit dépasse l’entendement, pourtant, il s’appuie sur les témoignages de nombreux médecins, professeurs et membres du CDC, mais aussi sur plusieurs documents internes produits entre 2011 et 2018. Interrogés par l’Express, ni les deux derniers présidents de l’université ni les trois derniers directeurs du CDC ne démentiraient ces informations. Le professeur Guy Vallancien, qui a dirigé le centre de 2004 à 2014 se féliciterait même qu’un journaliste vienne enfin « raconter comment sont traités les corps ».
À plusieurs reprises, des rapports auraient alertés sur la situation de délabrement et de vétusté du centre, plusieurs membres du comité d’éthique, ainsi que le directeur du CDC, allant jusqu’à démissionner en 2017. Suite à une énième alerte, une enveloppe de 8 millions d’euros aurait été débloquée pour des travaux de rénovation complète du centre, mais ces derniers ne devraient commencer qu’au premier trimestre 2020. D’anciens responsables et des salariés actuels assurent également que la situation, qui avait atteint son paroxysme entre 2013 et 2017, se serait aujourd’hui améliorée.
Une marchandisation des cadavres
Mais l’enquête de l’Express comporte un autre volet : celui de la tarification de l’accès aux corps. Pour en disposer, les professeurs d’université comme les entreprises seraient contraints de s’acquitter de plusieurs centaines d’euros : un corps entier serait facturé 900 euros, un membre ou un organe 400 euros. Pour occuper une salle ou un amphithéâtre du centre, comptez entre 420 euros et 900 euros. Cette grille aurait été votée par le conseil d’administration de Descartes en 2011.
Auparavant, des médecins avouent avoir eu recours à des paiements « sous le manteau », tandis que des employés du CDC confient avoir assisté à des « trafics », plusieurs professionnels de santé emportant avec eux des membres humains à l’extérieur de l’université. L’achat de corps ou de membres par des entreprises privées (pour des crash tests de voitures notamment) aurait quant à lui représenté jusqu’à 75% du chiffre d’affaire du CDC en 2013. Une situation que l’actuel président du centre, Bertrand Ludes, affirme vouloir faire cesser au plus vite.
Tous les centres de dons ne fonctionnent pas ainsi
Si cette enquête met en lumière de potentiels graves dysfonctionnements au sein du plus important centre de dons du pays, l’ensemble du système n’est pas pour autant concerné. En France, il existe au total 28 centres, répartis sur tout le territoire. Des chirurgiens amenés à travailler dans ceux de province (à Lille, Rouen ou Besançon par exemple) font état dans l’Express de locaux propres, de corps bien traités et d’accès gratuit.
En 2018, en France, 630 personnes décédées ont choisi de donner leur corps à la science. Un nombre en baisse depuis des années, malgré un besoin primordial de ces corps pour former les chirurgiens et médecins de demain.
Source: https://www.sudouest.fr/2019/11/27/pourriture-rats-vente-d-organes-a-paris-les-coulisses-insoutenables-de-l-universite-rene-descartes-6875821-4696.php (malheureusement, l'enquête de l'express est réservée aux abonnés)
Un petit article en passant (le site restreint le copié-coller):
Who put Bella in the Wych Elm?
http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Who_put_Bella_in_the_Wych_Elm
A voir aussi: la vidéo de Syl sur le sujet: https://www.youtube.com/watch?v=3IszLMhXEGU
GLORIA RAMIREZ:LA FEMME TOXIQUE
Le 19 février 1994, à 20h15, Gloria Ramirez, 31 ans, est transportée par le SAMU aux urgences de Riverside (Californie - Amérique) dans un état des plus critiques laissant les infirmières et médecins abasourdis. Atteinte d'un cancer du col de l'utérus, elle souffre de tachycardie et de graves difficultés respiratoires. Sa peau est huileuse et une forte odeur d'ammoniaque s'en dégage. Le prélèvement sanguin effectué relève même la présence de cristaux jaunes...
L'état de santé de Gloria Ramirez se détériore rapidement et l'ensemble du personnel médical, qui tente de la maintenir en vie, est confronté à de sévères symptômes : maux de tête, douleurs musculaires et abdominales, vomissements, difficultés respiratoires et malaises. Sur les 34 membres du service des urgences ayant approché Gloria ou effectué des analyses, 25 ont vu leur état de santé se dégrader subitement.
Gloria ne réagissant pas aux sédatifs injectés, les quelques médecins encore capable d'exercer leur fonction tentèrent une défibrillation du cœur mais après 45 minutes de vains efforts, la patiente s'éteignit. Une fois son décès prononcé, l'ensemble de l'hôpital fut évacué et des équipes de centres antipoison furent dépêchées sur place pour prendre en charge le corps. Cinq médecins furent transportés en soins intensifs dans des hôpitaux avoisinants.
Dix semaines après sa mort, Gloria Ramirez fut enterrée anonymement à Olivewood Memorial Park, Riverside.
Toxicité de Gloria Ramirez - quelles sont les théories ?
Quand des psychologues et psychiatres avancent la thèse de l'hystérie de masse, certains médecins légistes, chimistes et toxicologues concluent à une réaction chimique et remettent en cause l'hygiène de l'hôpital. La chloramine toxique de l'urine mélangée à l'eau de javel dans un évier à proximité aurait pu générer un gaz à effets nocifs.
Cette hypothèse n'étant pas concluante et validée par tous, une inhumation du corps fut demandée par le bureau du Coroner de Riverside. Seul bémol, le cœur de Gloria manquait à l'appel et ses autres organes étaient inexploitables car contaminés par de la matière fécale...
Source: https://www.wattpad.com/229266174-legende-gloria-ramirez-la-femme-toxique
je ne sait pas si ça à vraiment sa place dans ce topic donc au lieu de le copier-coller l'histoire je vais juste partager la source
https://www.cnews.fr/france/2019-12-09/marne-un-homme-meurt-apres-leclatement-dun-testicule-pendant-une-bagarre-906785
Le 09 décembre 2019 à 16:29:34 xaxaXxx a écrit :
un fait divers récent qui m'a fait froid dans le slip
je ne sait pas si ça à vraiment sa place dans ce topic donc au lieu de le copier-coller l'histoire je vais juste partager la source
https://www.cnews.fr/france/2019-12-09/marne-un-homme-meurt-apres-leclatement-dun-testicule-pendant-une-bagarre-906785
Merci en tous cas de l'alimenter !
Le 06 décembre 2019 à 10:51:18 Foi_Jaune a écrit :
GLORIA RAMIREZ:LA FEMME TOXIQUELe 19 février 1994, à 20h15, Gloria Ramirez, 31 ans, est transportée par le SAMU aux urgences de Riverside (Californie - Amérique) dans un état des plus critiques laissant les infirmières et médecins abasourdis. Atteinte d'un cancer du col de l'utérus, elle souffre de tachycardie et de graves difficultés respiratoires. Sa peau est huileuse et une forte odeur d'ammoniaque s'en dégage. Le prélèvement sanguin effectué relève même la présence de cristaux jaunes...
L'état de santé de Gloria Ramirez se détériore rapidement et l'ensemble du personnel médical, qui tente de la maintenir en vie, est confronté à de sévères symptômes : maux de tête, douleurs musculaires et abdominales, vomissements, difficultés respiratoires et malaises. Sur les 34 membres du service des urgences ayant approché Gloria ou effectué des analyses, 25 ont vu leur état de santé se dégrader subitement.
Gloria ne réagissant pas aux sédatifs injectés, les quelques médecins encore capable d'exercer leur fonction tentèrent une défibrillation du cœur mais après 45 minutes de vains efforts, la patiente s'éteignit. Une fois son décès prononcé, l'ensemble de l'hôpital fut évacué et des équipes de centres antipoison furent dépêchées sur place pour prendre en charge le corps. Cinq médecins furent transportés en soins intensifs dans des hôpitaux avoisinants.
Dix semaines après sa mort, Gloria Ramirez fut enterrée anonymement à Olivewood Memorial Park, Riverside.
Toxicité de Gloria Ramirez - quelles sont les théories ?
Quand des psychologues et psychiatres avancent la thèse de l'hystérie de masse, certains médecins légistes, chimistes et toxicologues concluent à une réaction chimique et remettent en cause l'hygiène de l'hôpital. La chloramine toxique de l'urine mélangée à l'eau de javel dans un évier à proximité aurait pu générer un gaz à effets nocifs.
Cette hypothèse n'étant pas concluante et validée par tous, une inhumation du corps fut demandée par le bureau du Coroner de Riverside. Seul bémol, le cœur de Gloria manquait à l'appel et ses autres organes étaient inexploitables car contaminés par de la matière fécale...
Source: https://www.wattpad.com/229266174-legende-gloria-ramirez-la-femme-toxique
Si c'est de l'hystérie collective c'est vraiment dingue, ce que le cerveau peut faire au corps quand il se retrouve dans une situation précise ça me rappelle cet épisode de Dr House dans un avion, où tout le monde croit à une épidémie alors qu'ils sont juste tous en train de beaucoup trop cogiter sur un seul "vrai" malade (celui du début)
Encore une vidéo, mais c'est la meilleure "narration" que j'ai trouvé (en français québécois) pour cette histoire ahurissante !
Merci khey, et n'hésite pas à servir à boire, à l'occasion !
Une sœur transpirant la joie
Catherine Anne Cesnik naît le 17 novembre 1942 à Lawrenceville, une ville voisine de Pittsburgh. Aînée d’une famille de quatre enfants, Cesnik fréquente des écoles catholiques de son patelin et s’avère être une excellente élève. En outre, elle obtient les meilleures notes aux examens de son école secondaire et devient même présidente du conseil étudiant.
Pieuse et ayant naturellement le don de la pédagogie, Cesnik décide de devenir une nonne et désire transmettre son savoir en devenant professeure. À l’âge de 26 ans, elle est engagée comme tutrice à la Western High School de Baltimore, une école uniquement constitué de filles. Elle est rapidement appréciée par ses collègues tout comme de ses élèves. Cesnik est décrite comme une femme rayonnant de joie, toujours à l’écoute des autres et enseignant magnifiquement bien l’anglais ainsi que le théâtre.
La vie de Cesnik est empreinte de bonheur jusqu’en 1969 alors qu’un drame viendra mettre un terme à son existence.
Une mystérieuse disparition
Vers la fin de l’après-midi du 7 novembre 1969, sœur Catherine Cesnik quitte l’appartement qu’elle partage avec sœur Helen Russell Phillips dans l’ouest de Baltimore. Sœur Phillips n’est pas surprise de la voir quitter puisque sœur Cesnik a l’habitude d’aller faire quelques courses après le souper. Cesnik avise tout de même sa colocataire qu’elle va simplement acheter un cadeau au centre commercial du coin pour les fiançailles de sa sœur et qu’elle reviendra par la suite.
Les heures passent et sœur Cesnik ne donne aucun signe de vie. Sœur Phillips s’inquiète puisque ce n’est pas dans les habitudes de son amie de revenir aussi tard. Vers trois heures du matin, n’en pouvant plus et ne sachant que faire, sœur Phillips contacte les révérends Peter McKeow et Gerard J. Koob. Ensemble, ils décident de patienter pour le retour de sœur Cesnik en priant.
Au matin, le révérend Koob décide que c’en est assez. Il contacte les policiers pour rapporter la disparition et des enquêteurs sont rapidement dépêchés sur les lieux. De nombreux éléments fort étranges attirent leur attention, bien qu’aucune trace de la jeune femme ne soit visible.
Ainsi, les enquêteurs découvriront que le soir de sa disparition, sœur Cesnik a encaissé un chèque à la First National Bank de Catonsville. Puis, le révérend Koob leur dira qu’en arrivant à l’appartement de la nonne, lui et le père McKeow ont trouvé sa voiture stationnée illégalement à côté de son immeuble. Le plus troublant est que les clés étaient dans le contact du véhicule et que la carrosserie était enduite de boue. Qui plus est, de petits pains ont été retrouvés sur la banquette avant de l’automobile. En interrogeant des voisins, plusieurs ont rapporté avoir vu la voiture avec Cesnik à l’intérieur vers 20 :30 et d’autres avoir repéré le véhicule garé illégalement vers 22 :30. Une jeune fille a aussi indiqué aux enquêteurs avoir entendu, en début de soirée, un cri de femme qui semblait provenir de l’immeuble où habitait sœur Cesnik. Que s’est-il passé durant ces deux heures ? Nul ne le sait… et ne le saura peut-être jamais.
Les policiers et des bénévoles ont beau ratisser le voisinage, sœur Cesnik a bel et bien disparu. Puis, le matin du 3 janvier 1970, la police reçoit un appel d’un chasseur. Ce dernier vient tout juste de retrouver le cadavre d’une femme dans un champ éloigné de Lansdowne, à plusieurs kilomètres de la résidence de la religieuse. Les forces de l’ordre constatent rapidement qu’il s’agit bel et bien du cadavre de Catherine Anne Cesnik. Le corps est remis entre les mains du Dr. Werner Spitz, qui conclut que la mort a été provoquée par une hémorragie cérébrale découlant d’un puissant coup porté à la tempe gauche à l’aide d’un objet contondant. Ce coup a engendré une fracture du crâne qui, elle-même, a provoqué une hémorragie cérébrale.
Des abus de prêtres et l’Église au cœur de toute cette affaire ?
Qui a pu assassiner Catherine Anne Cesnik, une sœur appréciée de tous ? Encore en 2017, le mystère reste entier. En effet, des décennies plus tard, le meurtrier n’a toujours pas été identifié et il est probable qu’il ne le sera jamais. Néanmoins, des journalistes et anciennes élèves de Cesnik se sont donné pour mission d’identifier celui ayant commis ce meurtre, ne serait-ce que par respect pour la mémoire de la religieuse. Cette enquête, détaillée dans la série The Keepers, a soulevé des pistes intéressantes quant au rôle de l’Église dans toute cette affaire.
Alors qu’elle était enseignante, sœur Cesnik aurait commencé à recevoir des confessions de la part de certaines élèves à l’effet que deux prêtres de l’établissement d’enseignement s’adonnaient à des agressions sexuelles. En effet, des écolières ont rapporté que deux prêtres, dont le directeur de l’établissement Joseph Maskell, harcelaient, molestaient, abusaient et violaient de jeunes filles dont ils avaient la responsabilité. À en croire certains, Cesnik aurait recueilli des preuves et de nombreux témoignages au sujet des abus des prêtres et s’apprêtait à dévoiler ces derniers au public, ce qui aurait plongé l’Église dans un énorme scandale.
Afin d’appuyer cette théorie, ceux ayant aidé à concevoir la série The Keepers ont découvert que Teresa Lancaster et Jean Wehner ont porté plainte en 1995 pour des abus sexuels qui auraient été perpétrés par le père Maskell. Néanmoins, leur plainte ne fut jamais autorisée. Aux États-Unis, notamment dans les causes d’agressions sexuelles, on ne peut porter plainte après un certain temps puisque cela discrédite la valeur des témoignages. Parce que les abus allégués remontaient aux années ’60 et ’70, la plainte de Lancaster et Wehner fut rejetée du revers de la main.
Néanmoins, un élément intéressant vient du fait que, selon les deux femmes, sœur Cesnik semblait être la seule qui voulait prendre action contre ces abus. Selon elles, sœur Cesnik fut la seule religieuse à leur avoir demandé si les prêtres leur faisaient du mal, les autres religieuses et les autres prêtres étant trop terrorisés par le comportement dictatorial de Maskell pour oser faire quoi que ce soit. Lancaster et Wehner ont rapporté que Cesnik aurait été assassinée quelques jours seulement avant d’avoir une audience auprès de l’archidiocèse de Baltimore, réunion au cours de laquelle elle s’apprêtait vraisemblablement à parler de cette situation. Wehner a également rapporté que Maskell l’aurait accompagnée jusqu’au site où le cadavre de Cesnik fut découvert. Le prêtre lui aurait alors dit : « Tu vois ce qui arrive lorsqu’on parle trop en mal des gens ? »
Par ailleurs, en 2011, plusieurs plaintes furent déposées auprès de l’archidiocèse de Baltimore par des victimes alléguées de Maskell. L’Église a conclu de nombreuses ententes en 2016, que plusieurs jugent d’ailleurs comme étant totalement dérisoires considérant la gravité des crimes reprochés. Néanmoins, pour certains, ces ententes tendent à démontrer que les abus qui auraient été commis par Maskell étaient véridiques.
Question d’élucider cette affaire une fois pour toutes, les autorités de Baltimore demandèrent en 2016 qu’on exhume le cadavre du père Maskell. Le but était de prélever des échantillons d’ADN afin de déterminer si le prêtre avait un lien avec le meurtre de sœur Cesnik. Malheureusement, aucune preuve ne permit d’établir avec certitude que Maskell avait quelque chose à voir avec cet homicide.
Le meurtre de sœur Cesnik fut remis à l’avant-scène en mai 2017 lors de la mise en ligne de la mini-série The Keepers. Cette dernière vise à trouver qui est l’auteur de ce meurtre, mais aussi à dévoiler comment l’Église a tenté de dissimuler des preuves et d’étouffer les abus de Maskell au cours des dernières décennies. On désire aussi lever le voile sur la corruption existant au sein du corps de police de Baltimore et de la puissante pression qu’aurait exercé l’archidiocèse de cette région sur l’enquête pour qu’elle n’aboutisse à rien.
Un mystère pour toujours ?
En résumé, qui a tué sœur Catherine Anne Cesnik ? Nous l’ignorons et il est possible que nous ne le saurons jamais. La série The Keepers nous transporte sur des pistes de réflexions fort intéressantes, mais qui ne demeurent que des suppositions en l’absence de preuves solides. Malheureusement, comme dans tout cas d’homicide, le temps joue contre ceux voulant trouver le ou les responsables de ce meurtre et il se pourrait bien que toutes les pistes pouvant résoudre cette affaire ne seront, comme sœur Cesnik aujourd’hui, qu’un souvenir.
Source avec photos des protagonistes de l'affaire: https://www.affairesdegars.com/page/article/4156065497/mystere-criminel-le-meurtre-de-soeur-catherine-cesnik.html
Le 21 novembre 2019 à 11:00:22 PersonneAgee a écrit :
Le 20 novembre 2019 à 09:58:52 Foi_Jaune a écrit :
Vu que mon post a été supprimé, je vous conseille de chercher des infos sur Fred et Mary Rose West sur le net. Leur place sur le topic est complètement justifiée.WTF
"Ils enlèvent au total six autres jeunes filles qu'ils finissent toutes par tuer, démembrer et enterrer dans la cave ; ils aménagent plus tard cette pièce comme chambre pour leurs enfants"
...
Le 24 novembre 2019 à 22:16:35 Foi_Jaune a écrit :
Une affaire à suivre sur google actu:Sans nouvelle d’une octogénaire, le centre communal d’action social de Mont-Saint-Aignan a dépêché des pompiers chez cette vieille dame pour vérifier si elle allait bien. En arrivant sur place, les pompiers constatent que tous les volets sont fermés. En cassant le carreau d’une fenêtre du premier étage dont le volet était mal fermé, ils ont fini par rentrer dans la maison, explique un voisin dans le journal local, Paris-Normandie.
Au rez-de-chaussée, ils trouvent l’octogénaire étendue au sol dans son entrée. Elle souffrait de déshydratation. Ils l’ont immédiatement transférée au CHU.
Elle continuait à s’en occuper
En inspectant le reste de la maison, les pompiers vont faire une macabre découverte au 1er étage. Dans la baignoire de la salle bain, il retrouve le corps momifié d’un homme.
L’octogénaire va expliquer aux services de secours, que son fils de 51 ans est décédé depuis six ans. Et que depuis cette date, elle continuait à s’en occuper en lui faisant un brin de toilette ou en lui mettant des vêtements.
Chez les voisins du quartier, c’est la stupéfaction. « On ne l’avait pas vu depuis des années. On pensait qu’il était parti continuer sa vie ailleurs, confie une voisine dans Paris-Normandie. Avant, on les voyait tous les deux quand ils sortaient pour aller faire leurs courses. Lui marchait à quinze mètres derrière elle. Depuis on la voyait faire la même chose, mais seule ».
Toujours selon cette voisine, l’octogénaire « n’avait plus toute sa tête » : « Elle parlait à voix haute toute seule. Elle ne sortait que pour ses courses, sinon elle vivait seule, elle n’ouvrait à personne. »
Up
Juste pour dire que l'un des toolbox killer vient de mourrir en prison
Il attendait son exécution depuis 1981 et a pu vivre tranquillement jusqu'à 79 ans
Qu'il brûle en enfer
Données du topic
- Auteur
- kongstrong
- Date de création
- 11 janvier 2019 à 16:05:48
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