Topic du Glauque

Pour revenir sur l'histoire de Joshua Maddux, postée en page 9 de ce topic, vu sur Reddit :

"J'ai fait des recherches sur des cas non résolus hier et je suis tombé sur
Joshua Maddux. Joshua était un jeune de 18 ans intelligent, drôle et
sympathique qui a été vu pour la dernière fois le 8 mai 2008 dans sa
ville natale de Woodland Park, Colorado. Il a dit à son père qu'il
allait faire une promenade. Il a été porté disparu et ses restes ont été
découverts en août 2015. Ils ont été trouvés dans la cheminée d'une
cabane abandonnée à seulement deux blocs de la maison de son père. La
baraque avait été abandonnée pendant dix ans selon le propriétaire, qui
vérifiait de temps en temps l'état de la cabane et avait remarqué une
odeur, mais il s'est dit que ce n'était que des rats morts. Il n'a pas
pensé à vérifier la cheminée parce qu'il y avait un grand meuble qui
bloquait l'entrée de la cheminée. C'est lors de la démolition de la
cabane en 2015 que Joshua a été retrouvé. La plupart des articles de
presse que j'ai lus laissaient entendre qu'il avait essayé de se
faufiler dans la cheminée pour entrer dans la maisonnette, ce qui n'a
pas été le cas. Le médecin légiste ne savait pas quoi en penser, alors
il a opté pour la piste accidentelle.... Toutefois, il y a quelques
circonstances qui m'ont vraiment poussé à me poser des questions à ce sujet.

Les premières choses étranges sont que certains des vêtements de Joshua
ont été trouvés à l'intérieur de la maison et il a été retrouvé portant
seulement un tee-shirt côtelé, les autres vêtements étaient devant la
cheminée à l'intérieur de la maison. Vous vous dites qu'il a décidé
d'entrer dans une cheminée sans sous-vêtements ni pantalons ? Cela ne
remet-il pas en question la théorie selon laquelle il est entré par le
haut de la cheminée pour accéder à la maison ? Il était visiblement déjà
à l'intérieur de la baraque. Il y avait aussi une barre métallique
installée sur le sommet de la cheminée pour empêcher les animaux de
passer, ce qui empêchait pratiquement l'entrée par le haut. Joshua a été
retrouvé en position foetale dans la cheminée.

Toutes ces choses m'amènent à m'interroger sur les circonstances de
cet accident, mais ce n'est que lorsque je suis tombé sur un post dans
AskReddit (sur Reddit) l'an dernier que j'ai eu un horrible sentiment.
L'article parlait de gens qui ont connu des tueurs en série et de ce
qu'ils ont ressenti après l'avoir découvert. Je ne sais pas s'il est
possible de créer un lien vers des messages d'autres utilisateurs, donc
je vais le copier et le coller ici sans le nom des auteurs.

"J'étais au lycée avec un hippie maigrichon maigrichon nommé Andy qui
jouait de la guitare dans un groupe. Je n'ai jamais été très amical avec
lui ou quoi que ce soit d'autre, mais un an ou deux après avoir obtenu
mon diplôme, un de mes bons amis, Josh, a commencé à traîner avec lui et
a ensuite disparu. Aux dernières nouvelles, Andy disait à un autre ami :
"Oui, Josh et moi avons passé beaucoup de temps ensemble, on prépare un
voyage au Nouveau Mexique !" Je n'y ai pas vraiment pensé jusqu'à ce que
quelqu'un me montre ces articles.

Ce qui rendait le tout effrayant, c'est que Andy s'était en effet rendu
au Nouveau-Mexique, où il s'est retrouvé à discuter avec l'aide-soignant
d'un handicapé et a été invité dans leur appartement. L'aide-soignant
prend sa douche, et quand il sort, le handicapé est poignardé à mort et
Andy avait quitté les lieux. Quand Andy a été arrêté, il a aussi
prétendu avoir tué une femme à Taos et l'avoir mise dans un tonneau.

Les flics ont en effet trouvé une femme enfermée dans un tonneau à Taos,
mais quelqu'un a déjà été arrêté pour cela et ils ont décidé de se
cantonner à ce détenu plutôt que Andy. Des années plus tard, j'ai appris
que l'aide-soignant était mort dans une bagarre dans un bar, et sans
lui, les flics n'avaient pas beaucoup de preuves, ce qui a eu pour effet
d'abandonner les charges contre Andy.

Plusieurs d'entre nous sont allés voir les flics en disant " Hé, Josh
qui a disparu a été vu pour la dernière fois avec Andy qui est un
assassin, vous devriez peut-être vérifier ça ?" En dépit d'une forte
pression de notre part, cela n'a rien donné, et par rien je veux dire
que la police n'a même pas répondu à nos appels, et a une fois
accidentellement annulé l'avis de recherche pour Josh car "Il est vivant
et bien et vit dans la ville voisine !" (il ne l'était pas)

Il était en fait dans la cheminée d'une maison abandonnée, à deux rues
de la résidence de ses parents. Le médecin légiste a dit que le corps
était là depuis environ sept ans et a conclu que la mort était
accidentelle. Josh aurait grimpé dans la cheminée pour entrer par
effraction dans la maison et y serait resté coincé. Ce qui, vu l'âge du
cadavre, semble possible.

En plus d'avoir été vu pour la dernière fois avec Andy juste avant sa
folie meurtrière, les gens ont appelé pour dire qu'ils avaient entendu
des rumeurs selon lesquelles Andy se vantait d'avoir "mis Josh dans un
trou". Le propriétaire de la maison dit qu'il aurait été impossible
d'accéder à la cheminée par le haut parce qu'il avait installé une
lourde grille d'acier sous la couche supérieure de briques pour empêcher
les ratons laveurs et autres (le médecin légiste n'a peut-être pas vu la
grille, qui a dû rouiller, car on a retrouvé son corps pendant le
démolition et la grille a été transportée dans une décharge avec les
autres déchets métalliques). Le fait que quelqu'un avait arraché une
barre de fer du mur de la cuisine et l'avait appuyée contre la cheminée,
le fait que les affaires de Josh étaient déjà à l'intérieur de la
maison, ce qui signifie (a) qu'il était déjà entré par effraction et
qu'il aurait dû s'enfermer depuis l'extérieur pour aller dans la
cheminée, et (b) qu'il aurait pu remarquer que la grille ou la grosse
barre l'auraient empêché de pénétrer à l'intérieur de la cheminée. Quand
on l'a trouvé, les genoux de Josh étaient au-dessus de sa tête, ce qui
me donne l'impression qu'il aurait dû y aller la tête la première (ps :
je ne suis pas du tout un expert). Josh était pieds nus et dénudé
en-dessous de la taille.

C'est juste mon opinion, mais qui que vous soyez, vous n'essayez pas de
grimper la tête la première dans une cheminée au travers d'un passage
rouillé via une grille métallique avec votre pénis à l'air.

Mais le plus ridicule pour moi est cette déclaration du médecin légiste
(à la fin du dernier article auquel j'ai fait référence) :

"Je sais que ce n'est pas une mort naturelle et je suis sûr que ce n'est
pas un suicide, a-t-il dit. "Mes autres options sont une mort
accidentelle, un homicide et une cause indéterminée de décès. C'est
frustrant qu'on ne puisse pas l'identifier."

Donc les options sont "accidentelles", "homicide" et "indéterminées",
mais il n'est pas possible de les cerner ? C'est presque comme s'il
était incapable de déterminer la cause de la mort. Eh bien, dans ce cas,
tout le monde sait que "accidentel" est la bonne réponse !

Je comprends qu'ils n'aient pas trouvé assez de preuves pour arrêter
Andy ou quelqu'un d'autre. Mais ces fumiers ont démoli la maison malgré
tout ça. Le corps de Josh a été incinéré. D'après ce que j'en sais,
personne n'a même pris la peine d'appeler Andy pour lui demander s'il
savait quelque chose. (D'ailleurs, d'après ce que j'ai entendu, Andy est
toujours dehors et vit sa vie quand il n'est pas à l'hôpital psychiatrique).

Je ne veux pas faire porter le chapeau à quelqu'un ; je ne fais pas de
crise parce que je veux des réponses. Tout ce que je dis, c'est que
j'aurais aimé qu'ils aient fait des trucs de policiers. Ouvrez une
enquête. Essayez de trouver des pistes. Interrogez certains des types
qui ont donné des tuyaux au cours des sept dernières années. Peut-être
vérifiez s'il y a du sperme ou quelque chose comme ça. Je ne sais pas,
moi... Ne vous contentez pas de dire "accidentel", sortez les mains de
vos poches et passez une journée sur le dossier. Quoi qu'il en soit,
désolé pour le délire, les gars. J'ai bu un peu de whisky. J'avais
besoin d'évacuer. Mais oui, cette histoire me frustre."

La personne dont parlait cet auteur est Andrew Richard Newman.

Je ne trouve pas grand-chose sur Andrew sur Internet. La seule chose que
j'ai pu trouver en dehors de ces articles, c'est ce rapport
d'arrestation de 2015. *Il a récemment été porté à mon attention qu'il y
a de multiples rapports d'arrestation pour Andrew avec des photos
d'agression qui incluent des accusations telles que des voies de fait
contre un policier, une ivresse incontrôlable, un vol qualifié, des
coups et blessures aussi récents que le mois dernier et datant de
l'année passée jusqu'à 2012. Je peux presque - et je dis presque -
comprendre pourquoi les tuyaux n'ont pas été pris au sérieux il y a des
années lorsque le lien entre lui et Joshua a été établi par des gens qui
les connaissaient, mais maintenant, il faut se pencher davantage sur
cette question.

Je suppose qu'avec tout cela, j'ai l'impression qu'un acte criminel est
à l'origine la mort de Joshua et si l'on en croit ce post de Reddit, il
y a de bonnes chances qu'Andrew y soit pour quelque chose. Je sais qu'il
y a très peu de chances que cela soit confirmé maintenant, mais cela me
donne un sentiment horrible de savoir que sa mort est considérée comme
un accident causé par lui-même et qu'il n'aura jamais de véritable
justice. Il est mort seul dans cette cheminée et je ne sais pas combien
de temps il a été conscient, mais il ne le méritait pas."

Le 27 avril 2019 à 15:04:42 Acarien721 a écrit :
Les gars c'est ultra malsaint, vous trouvez pas ça choquant d'en entendre certains dire que c'est un "régal" ce genre d'histoires ?

Le terme "régal" semble mal approprié, je dirais plutôt qu'ils sont fascinés par ce genre d'histoires, tout comme je le suis (voir mes posts plus haut).
En revanche, je trouve horrible ce qui a pu arriver à ces victimes, surtout que je m'imagine le pire pour certaines d'entre elles. La peine de leur famille qui n'arrive pas à faire le deuil car le corps n'a jamais été retrouvé, cela doit être éprouvant.

Un adolescent de 14 disparu en Belgique, retrouvé saint et sauf 20 ans plus tard

Simon Lembi, un garçon de 14 ans qui a disparu de la maison de sa mère à
Saint-Gilles, en Belgique, le 12 novembre 1999, a été retrouvé vivant et
en bonne santé.

Ce jour-là, en 1999, Simon a demandé à sa mère s'il pouvait aller dans
un centre communautaire du quartier pour regarder la télévision. Le
centre communautaire n'était qu'à 5 minutes à pied de la maison où lui
et sa mère vivaient, mais Simon n'y est jamais arrivé. Plus tard dans la
soirée, sa mère a appelé la police pour signaler sa disparition.

On a d'abord soupçonné que Simon avait été enlevé. Selon sa mère,
c'était un enfant très calme et timide et il ne se serait probablement
pas enfui par ses propres choix.

Simon parlait lingala et ne parlait ni français ni néerlandais, et il ne
connaissait personne à Saint-Gilles. Lui et sa mère avaient quitté
l'Angola et étaient arrivés en Belgique seulement 10 jours avant sa
disparition.

Les autorités ont reçu plusieurs indices de personnes qui prétendaient
avoir vu Simon autour des stations de métro de Bruxelles. Malgré toutes
les informations, l'affaire est restée au point mort.

Mais aujourd'hui, une conférence de presse s'est tenue à Bruxelles. Les
autorités ont annoncé que Simon Lembi avait été retrouvé vivant et en
bonne santé. Pendant tout ce temps, Simon avait vécu sous une fausse
identité en Europe.

Simon Lembi, aujourd'hui âgé de 33 ans, a expliqué aux enquêteurs qu'il
s'était enfui à cause de problèmes familiaux et a dit ne pas avoir été
enlevé ou obligé de partir par qui que ce soit.

Les enquêteurs ont contacté Simon Lembi en novembre 2018, lorsqu'ils ont
reçu des informations d'une personne qui a reconnu/identifié l'homme
comme étant Simon Lembi. Il vivait dans un pays européen (non dévoilé)
depuis toutes ces années.

Sa fausse identité et son lieu de vie actuel n'ont pas été divulgués,
évidemment pour des raisons de vie privée. Cependant, on sait maintenant
que Simon a commencé une nouvelle vie et une nouvelle famille et qu'il
ne veut pas avoir de contact avec ses parents. Les autorités ont déclaré
qu'il voulait continuer sa vie de manière sereine.Simon Lembi, un garçon
de 14 ans qui a disparu de la maison de sa mère à Saint-Gilles, en
Belgique, le 12 novembre 1999, a été retrouvé vivant et en bonne santé.

Ce jour-là, en 1999, Simon a demandé à sa mère s'il pouvait aller dans
un centre communautaire du quartier pour regarder la télévision. Le
centre communautaire n'était qu'à 5 minutes à pied de la maison où lui
et sa mère vivaient, mais Simon n'y est jamais arrivé. Plus tard dans la
soirée, sa mère a appelé la police pour signaler sa disparition.

On a d'abord soupçonné que Simon avait été enlevé. Selon sa mère,
c'était un enfant très calme et timide et il ne se serait probablement
pas enfui par ses propres choix.

Simon parlait lingala et ne parlait ni français ni néerlandais, et il ne
connaissait personne à Saint-Gilles. Lui et sa mère avaient quitté
l'Angola et étaient arrivés en Belgique seulement 10 jours avant sa
disparition.

Les autorités ont reçu plusieurs indices de personnes qui prétendaient
avoir vu Simon autour des stations de métro de Bruxelles. Malgré toutes
les informations, l'affaire est restée au point mort.

Mais aujourd'hui, une conférence de presse s'est tenue à Bruxelles. Les
autorités ont annoncé que Simon Lembi avait été retrouvé vivant et en
bonne santé. Pendant tout ce temps, Simon avait vécu sous une fausse
identité en Europe.

Simon Lembi, aujourd'hui âgé de 33 ans, a expliqué aux enquêteurs qu'il
s'était enfui à cause de problèmes familiaux et a dit ne pas avoir été
enlevé ou obligé de partir par qui que ce soit.

Les enquêteurs ont contacté Simon Lembi en novembre 2018, lorsqu'ils ont
reçu des informations d'une personne qui a reconnu/identifié l'homme
comme étant Simon Lembi. Il vivait dans un pays européen (non dévoilé)
depuis toutes ces années.

Sa fausse identité et son lieu de vie actuel n'ont pas été divulgués,
évidemment pour des raisons de vie privée. Cependant, on sait maintenant
que Simon a commencé une nouvelle vie et une nouvelle famille et qu'il
ne veut pas avoir de contact avec ses parents. Les autorités ont déclaré
qu'il voulait continuer sa vie de manière sereine.

D. B. Cooper (article issu de Wikipédia)

D. B. Cooper (aussi connu sous le nom de Dan Cooper, DB Cooper) est un pseudonyme utilisé par un pirate de l’air qui, le 24 novembre 1971, après avoir reçu une rançon de 200 000 USD, sauta en parachute de l’arrière d’un Boeing 727 alors qu’il volait au-dessus de la région du Nord-Ouest Pacifique des États-Unis.

Aucune preuve concluante n’a permis de déterminer l’endroit où se trouve Cooper, et plusieurs théories se disputent l’explication de ce qui s’est passé après son saut. Les seuls indices qui ont été trouvés dans l’affaire sont ambigus : environ 6 000 USD, échoués sur les rives du fleuve Columbia, et une partie d’un symbole supposé appartenir à l’escalier arrière de l’avion duquel Cooper sauta. La nature de la fuite de Cooper et l’incertitude sur ce qui lui est arrivé continuent à intriguer l’opinion publique.

En 2012, l’affaire Cooper (nom de code « Norjak » pour le FBI) reste non résolue mais un nouvel élément entre en jeu : une femme affirme être la nièce de D. B. Cooper.

Le 12 juillet 2016, le FBI abandonne officiellement l'enquête après avoir exploré toutes les pistes crédibles, sans succès.

Le détournement

• Une mallette piégée

À 16 h 35, le 24 novembre 1971, aux États-Unis (la veille de Thanksgiving), un jour de mauvais temps, un homme voyageant sous le nom de Dan Cooper détourne le vol 305, un Boeing 727-051 de la compagnie Northwest Orient Airlines décollant de l’aéroport international de Portland, Oregon , en menaçant de faire exploser une bombe à bord (il porte avec lui une mallette contenant des câbles électriques et des « bâtons rouges »).

Lorsque Cooper prit place à bord de l’avion, il comprenait seulement six membres d’équipage et trente-six passagers, n'étant rempli qu'au tiers. Il portait un imperméable noir, des mocassins, un costume d’affaires foncé, une chemise blanche parfaitement repassée, une fine cravate noire et une épingle de cravate nacrée. Il portait également des lunettes de soleil enveloppantes.

• « Vous êtes détournés »

250 kilomètres séparant Portland de la ville destination de Seattle, le vol ne devait durer que quelques dizaines de minutes. L’avion était à peine dans les airs, qu’il appela son hôtesse de l'air, Florence Schaffner, assise non loin, pour commander une boisson. Après l’avoir payée, il lui tendit une enveloppe. Elle pensa qu’il lui donnait son numéro de téléphone, donc elle la glissa, non-ouverte, dans sa poche. Cooper se pencha plus près, « Mademoiselle, vous feriez mieux de regarder ce message. J’ai une bombe ». Dans l’enveloppe se trouvait une note qui disait, « J’ai une bombe dans ma mallette. Je m’en servirai si nécessaire. Je veux que vous restiez à mes côtés. Vous êtes détournés ».

Quand l’hôtesse de l’air informa le cockpit des intentions de Cooper, le pilote, William Scott, contacta le contrôle du trafic aérien à Seattle-Tacoma, et on lui ordonna de coopérer avec le pirate de l’air. Scott indiqua à Florence Schaffner de retourner s’asseoir près de Dan Cooper, qui entrebâilla sa mallette un instant, suffisamment longtemps pour permettre à Schaffner d’apercevoir des cylindres rouges et des câbles électriques. Il lui ordonna de dire au pilote de ne pas atterrir avant que l’argent et les parachutes ne soient prêts à Seattle-Tacoma. Elle retourna au cockpit pour transmettre les instructions de Cooper.
Libération des passagers suite à l’exécution de ses requêtes

Quand l’avion atterrit à sa destination originale prévue, l'aéroport international de Seattle-Tacoma près de Seattle, Washington, à 17 h 45, il relâcha tous les passagers en échange de 200 000 USD (en coupures de 20 USD) et quatre parachutes (deux principaux ventraux et deux dorsaux de secours), supposés être pour les quatre personnes restantes à bord de l'avion (le pilote, le copilote, une hôtesse de l’air et lui-même). Il est possible que c'eût été une manière pour D. B. d’être sûr qu’aucun des parachutes qui lui étaient remis n'était piégé.

À 19 h 45, il intima à l'équipage de reprendre les airs, leur ordonnant de voler vers Mexico à une altitude relativement basse, environ 10 000 pieds [3 000 m] et à une vitesse faible (150 nœuds soit env. 280 km/h) avec les trains d’atterrissage sortis et 15 degrés de volets. À un moment du vol, il sauta de l’escalier arrière de l’avion avec l'argent et les parachutes. Le FBI suppose que son plongeon eut lieu vers 20 h 11 au-dessus du sud-ouest de l'État de Washington, car à ce moment l'équipage perçut une très légère modification du centrage de l'appareil. À cause de la mauvaise visibilité, son plongeon ne fut pas remarqué par les deux avions de chasse F-106 de l’US Air Force qui pourchassaient l’avion de ligne. Des spécialistes supposent qu'il a atterri au sud-est de la ville d'Ariel au bord du Lake Merwin, 48 km au nord de Portland.

Échec des recherches

En dépit de 18 jours de recherches sur la zone d’atterrissage estimée, aucune trace de l’homme ou de son parachute n’a jamais été trouvée, et on ne sait même pas s’il a survécu à sa fuite. Le FBI questionna puis relâcha un homme du nom de Daniel B. Cooper, qui ne fut jamais considéré comme un suspect significatif. Cependant, à cause d’une mauvaise communication avec les médias, les initiales « D. B. » sont restées fermement associées au pirate de l’air et c’est ainsi qu’il est connu au début du XXIe siècle.

Après trois détournements similaires (mais moins réussis) en 1972, le FAA ordonna que tous les Boeing 727 soient munis d’un mécanisme connu sous le nom de Cooper vane, une cale aérodynamique mécanique qui empêche l’escalier arrière d’être abaissé pendant le vol.

Le 13 février 1980, 5 800 USD (en coupures de 20 USD) de la rançon furent trouvés par une famille qui pique-niquait à 8 km au nord-ouest de Vancouver (Washington) sur les rives du fleuve Columbia. On a su que les coupures provenaient de la rançon remise à Cooper, car les numéros de série des billets correspondaient à ceux enregistrés par les autorités, dans le but de le traquer et de l’appréhender dans l’éventualité où il aurait cherché à les dépenser ou les déposer. Cette découverte suscite de nombreuses hypothèses et rumeurs.

Le 12 juillet 2016, le FBI déclare improbable la résolution de cette enquête, et arrête ses recherches actives.

Les suspects

• Richard McCoy, Jr.

Un des détournements de 1972 a été mené par Richard McCoy, Jr. Le 7 avril 1972, quatre mois après le détournement de D. B. Cooper, McCoy embarqua sur le vol United Flight 855 pendant une escale à Denver. C’était un Boeing 727 avec un escalier arrière, du même type que celui utilisé dans l’affaire Cooper, que McCoy utilisa pour s’échapper après avoir donné à l’équipage le même type d’instructions que Cooper.

Après avoir reçu un renseignement, la police commença à enquêter sur le cas McCoy. Marié, ayant deux jeunes enfants, il était professeur de catéchisme mormon tout en étudiant le droit à l’Université Brigham Young. Il était aussi vétéran de la guerre du Viêt Nam, ancien béret vert pilote d’hélicoptère et parachutiste.

Après une correspondance positive d’une empreinte digitale et d’une écriture manuscrite, McCoy fut arrêté deux jours après le détournement. Ironiquement, McCoy faisait partie des équipes de la Garde nationale américaine impliquée dans la recherche en hélicoptère du pirate de l’air. À son domicile, les agents du FBI trouvèrent une tenue de parachutiste et un sac de toile rempli de 499 970 USD en liquide. McCoy clama son innocence, mais fut condamné pour un des détournements de 1972 et reçut une peine de 45 ans de prison.

Une fois incarcéré, utilisant son accès au cabinet dentaire de la prison, McCoy fabriqua un faux pistolet à l’aide de pâte dentaire. Il s’échappa avec plusieurs autres condamnés en août 1974 après avoir volé un camion poubelle et en le projetant contre l’entrée principale de la prison. Cela prit trois mois au FBI pour localiser McCoy, en Virginie. McCoy tira sur les agents du FBI et l’agent Nicholas O’Hara le tua en répliquant avec un fusil de chasse.

D. B. Cooper : The Real McCoy, coécrit par un ancien agent du FBI du nom de Russell Calame, a été publié en 1991. Le livre soutient la thèse suivant laquelle Cooper et McCoy étaient la même personne, en faisant mention des méthodes semblables de détournement et d’une cravate oubliée par Cooper, similaire à celles portées par les étudiants de l'Université Brigham Young. L’auteur soutient que McCoy « n’a jamais admis ni nié être Cooper ». Et lorsqu’il fut directement demandé à McCoy s’il était Cooper, il répondit « Je ne veux pas en parler avec vous ». L’agent qui tua McCoy est cité comme ayant dit : « Lorsque j’ai tué Richard McCoy, j’ai tué D. B. Cooper au même moment ». La veuve de Richard McCoy, Karen Burns McCoy, gagna un procès contre les coauteurs du livre et contre son éditeur.

• Duane Weber

En juillet 2000, U.S. News & World Report publia un article à propos d’une veuve de la ville de Pace en Floride, appelée Jo Weber, proclamant que son défunt mari, Duane Weber, lui ait avoué « Je suis Dan Cooper » juste avant sa mort en 1995. Elle devint suspicieuse et commença à effectuer des recherches sur le passé de son mari.

Duane Weber a servi dans l’armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale et plus tard a servi dans une prison près de l’aéroport de Portland. Elle se rappela que son mari a eu une fois un cauchemar où il parla pendant son sommeil d'un saut à partir d’un avion et dit « avoir laissé [s]es empreintes sur l’escalier arrière ». Elle a une fois trouvé un vieux billet d’avion dans ses papiers au nom de la compagnie Northwest Airlines qui indiquait SEA-TAC (indicatif de l'aéroport de Seattle-Tacoma). Elle se rappela que, peu avant sa mort, Duane lui révéla qu’une vieille blessure au genou lui était arrivée en « sautant d’un avion ».

Weber se rappela aussi des vacances en 1979 que le couple prit vers Seattle, « un voyage sentimental » d’après ce que lui dit Duane, avec une promenade vers le fleuve Columbia. Elle se rappela comment, bizarrement, Duane marcha tout seul vers la rive du fleuve, seulement quatre mois avant qu’une partie de l'argent comptant de Cooper ne soit trouvée dans le même secteur.

Une des plus convaincantes pièces à conviction que Weber produisit était le fait qu’elle avait trouvé un livre sur l’affaire Cooper à la bibliothèque locale, sur lequel elle trouva des annotations à l’intérieur correspondant à l’écriture manuscrite de son mari. Elle commença à correspondre avec l’agent du FBI Ralph Himmelsbach, l’enquêteur en chef sur l’affaire Cooper. Himmelsbach a reconnu que Weber était l’un des meilleurs suspects sur lesquels il ait enquêtés.

Bien que la correspondance entre le portrait-robot et les photographies de Duane Weber doive être considérée comme peu concluante, récemment, un logiciel d’identification faciale a été utilisé sur 3 000 photographies (y compris celle de Weber et deux autres suspects), et l’a évaluée comme « la meilleure correspondance » des 3 000.

• John List

En 1971, le « tueur de masse » John List fut considéré comme suspect dans l’affaire D. B. Cooper, qui se produisit juste après qu’il eut tué sa famille. L’âge de List, les traits physiques de son visage et sa corpulence étaient semblables à ceux du mystérieux pirate de l’air. Cooper sauta de l’avion détourné avec 200 000 USD, la même somme que le total des dettes de List. De sa prison, List a énergiquement nié être Cooper, et le FBI ne le considère plus comme un suspect.

Val-d'Oise : le corps retrouvé dans une valise fin mars est celui d'une consultante scientifique franco-américaine

MEURTRE - La femme retrouvée décédée dans une valise fin mars a été identifiée. Cette franco-américaine était une consultante scientifique, experte en biotechnologie et sur les industries de la beauté. Les causes de la mort ne sont toujours pas connues à ce stade de l'enquête.

Le corps d'une femme, retrouvé tassé dans une valise qui flottait sur l'Oise, avait été repêché le 23 mars, suite à l'alerte d'un batelier à hauteur de Neuville-sur-Oise. À la suite de sa découverte, une enquête ouverte pour homicide avait été confiée à la direction régionale de la police judiciaire de Versailles. Après autopsie, la victime a été identifiée comme une consultante scientifique franco-américaine âgée de 53 ans, selon des sources proches de l'enquête, confirmant une information du Parisien.

Sa disparition avait été signalée à Puteaux (Haut-de-Seine), quelques jours avant que son corps ne soit retrouvé. La victime travaillait comme consultante en communication et développement dans le domaine de la "biotechnologie" et des "industries de la beauté", selon son site internet et celui des "Expertes France". Plus précisément, elle était spécialiste du microbiote cutané, experte des tendances scientifiques et de leur influence sur les industries de la beauté en particulier.

Les causes de sa mort ne sont toujours pas connues à l'heure actuelle, le parquet de Pontoise a indiqué que "les investigations médico-légales étaient encore en cours". L'identification a pu être rapide car le corps a été découvert en bon état de conservation. Les pompiers et les policiers étaient rapidement arrivés sur place, installant un important dispositif de sécurité pour interdire l'accès aux promeneurs. Il avait fallu sept heures au total pour remonter le corps.

Le 19 mai 2019 à 07:00:02 N000Pantera11 a écrit :
up vous avez pas un creepy pasta dans un forum du meme style que les rats quittent le navire ?

si tu veux des trucs glauques je te conseille la chaine youtube de feldup, ses vidéos " Findings " il fait du bon boulot

Le 19 mai 2019 à 07:01:29 TrumpWinNoRage a écrit :

Le 19 mai 2019 à 07:00:02 N000Pantera11 a écrit :
up vous avez pas un creepy pasta dans un forum du meme style que les rats quittent le navire ?

si tu veux des trucs glauques je te conseille la chaine youtube de feldup, ses vidéos " Findings " il fait du bon boulot

http://creepypastafromthecrypt.blogspot.com/2014/12/les-rats-quittent-le-navire.html

Je cherche des trucs dans ce style

Pas un mec qui speech son creepy pasta

Bon du coup je relance le topic avec une histoire à vous glacer le sang