[Fic] Célestin et les mondes parallèles

Chapitre 43 :

Vous regardiez les deux gendarmes se diriger vers le débarras, avant de tourner la tête vers M. Dupont, toujours vêtu de cet étrange casque. Essayer d'aider vos amis actuellement s'avérerait probablement dangereux et vous devriez sans doute attendre que M. Dupont soit remit de son état actuel avant de pouvoir quitter ce monde ou secourir vos amis. Si bien qu'à contrecœur, vous montiez dans la voiture et vous démarriez celle-ci, avant de vous remettre en route vers le vieux manoir. Sur la route, vous passiez devant la maison du tueur et vous vous demandiez si vous deviez vous arrêter pour prendre quelques vêtements. Mais préférant ne pas trop alerter M. Dupont ou aggraver son cas, vous passiez rapidement devant la maison, pour finalement vous garer devant le vieux manoir.

En arrivant, vous aidiez l'homme à marcher et vous le faisiez s'asseoir dans un vieux canapé plutôt délabré, en face de la cheminée se trouvant dans le salon. Vous en profitiez d'ailleurs pour démarrer un feu dans celle-ci, afin de réchauffer votre gérant préféré, qui tremblait.

- M. Dupont, est-ce que ça va ?

- Je...Non...Ce truc...Ça me fait mal.

- Je vais essayer de le retirer, d'accord ? Si ça vous fait mal, dîtes le moi, je m'arrêterai.

L'homme acquiesça et vous vous empressiez de saisir le casque. Vous essayiez de soulever doucement celui-ci, mais M. Dupont poussa un cri qui vous fit immédiatement lâcher prise. Vous regardiez attentivement le casque, avant de finalement laisser tomber pour l'instant.

- Visiblement, ce truc est vraiment coincé...Est-ce que vous savez comment le Dr Mattré l'a installé ? Peut-être que je pourrais le retirer en sachant comment il a pu le mettre...

- Je...Il avait une sorte de télécommande. Je ne sais pas si elle servait à ça mais...Célestin, je suis désolé...A cause de moi, il est parti. Il l'a. Le moyen de voyager entre les mondes. Cet homme est dangereux. Il faut que l'on retourne voir 01-01. Il faut qu'on le prévienne et que l'on prévienne Sam. Il va...

- Je sais. Mais pour l'instant, tant qu'on a pas récupéré les autres et que l'on ne vous a pas retiré ce truc, hors de question qu'on bouge d'ici. Écoutez, je vais... Non, reposez-vous. Pendant ce temps, je vais fouiller un peu cette maison. Je trouverai peut-être des choses utiles. D'accord ?

- D'accord...Je...Je vais faire ça. Je vais juste fermer mes yeux...Un petit instant...

Monsieur Dupont ferma effectivement ses yeux, avant de s'endormir en seulement quelques secondes. Vous vous demandiez l'espace d'un instant si cela était dû au fait qu'il n'était pas vraiment humain ou s'il était tout simplement exténué à cause de sa blessure et des probables « expériences » du Dr Mattré. Quoi qu'il en fut, vous vous dirigiez vers votre sac et vous en saisissiez la lampe torche se trouvant à l'intérieur de celui-ci. Vous décidiez d'explorer un peu le rez de chaussée de la maison, mais vous ne trouviez rien d'intéressant. Toutefois, la couche de poussière qui se trouvait sur les meubles et le sol vous indiquait que personne n'était venu ici depuis longtemps. Ne trouvant en rien, vous décidiez de monter à l'étage et d'en profiter pour fouiller les chambres. Dans la chambre qui semblait être une vieille chambre parentale, vous trouviez de vieille affaires à votre taille. Même si le t-shirt se trouvant dans l'armoire était troué, vous considériez qu'il valait mieux changer de vêtements à la vue de vos affaires tâchées de sang. Vous en profitiez également pour retirer vos affaires de vos poches, avant de retourner dans le salon pour mettre vos anciens vêtements dans la cheminée : mieux valait ne laisser aucune preuve de ce qui s'était passé avec le cannibale.

Vous retourniez ensuite à l'étage mais ne trouviez rien d'intéressant, mis à part une chambre d'enfant. En rentrant dans celle-ci, vous repensiez à ce que vos parents vous avaient dit : Cette maison avait été abandonnée après le massacre de ses habitants. Vous n'aviez jamais entendu les détails de la part de vos parents, mais en fouillant un peu dans l'armoire de l'enfant, vous compreniez rapidement ce qui était arrivé. En effet, vous retrouviez un petit manteau avec inscrit dessus des initiales : « S.D ». Vous vous souveniez du cartable dans le placard de la maison du cannibale et vous compreniez. Vous refermiez l'armoire, avant de retourner dans le salon. En voyant M. Dupont dormir à poing fermés, vous ne pouviez vous résigner à le laisser seul, surtout si un autre psychopathe était susceptible de traîner en ville. Néanmoins, vous ne saviez pas vraiment quoi faire et vous vous tourniez vers votre sac : vous vous remémoriez le journal trouvé dans la maison du malade mental et vous décidiez, sans plus de cérémonie, de l'ouvrir et de commencer votre lecture.

« Le 20 janvier 2000 :

Aujourd'hui, j'ai commis un acte...Irréparable ? Non, j'ai tué des gens. Des gêneurs. Mais je ne pouvais pas faire autrement...Ce jeune médecin...S'il m'avait dénoncé, jamais je n'aurais pu continuer mes petites affaires. En même temps, quelle idée : il m'a aperçu en train de manger un bout de chair...Alors j'ai rendu une petite visite à sa famille et à lui ce soir. Il a cru qu'il pouvait me faire chanter ? Quoi qu'il en soit, ils ne parleront plus. Ni sa femme, ni lui, ni leur gosse. Je les ai découpés et j'ai éparpillé les bouts ici et là dans la maison. J'ai couvert mes traces, donc je pense que la police ne me suspectera pas. Du moins, je l'espère. ».

« Le 30 janvier 2000 :

Bon sang, aujourd'hui, cet inspecteur est venu me voir...Qu'ils sont collants ces flics ! Ils sont également venu à mon travail. Bien entendu, j'ai agit comme d'habitude, comme si je ne savais rien...Mais cet homme...Je vais devoir m'en méfier. »

Rien qu'à lire les deux premières entrées du journal, vous vous souveniez de ce qui était arrivé dans la cave. Vous manquiez de tourner de l'oeil pendant un petit instant, avant de vous reprendre. Vous décidiez d'avancer dans la lecture du journal, à des entrées plus récentes.

« Le 4 septembre 2018 :

Merde ! Merde et Merde ! J'ai fait de la merde ! Ce gamin...Purée...Je roulais un peu trop vite et ce gamin a déboulé sur ma voiture...Heureusement, personne n'a eut le temps de voir ou de relever la plaque de ma voiture. Sur ce coup là, je m'en tire plutôt bien. Quand je suis arrivé à l'hôpital, j'ai pu voir qu'il ne s'en était pas sorti...Par contre, Mattré a compris lui. Il n'est pas si bête. Je ne sais pas ce qu'il mijote, mais il a emporté le corps du jeune homme. Soit disant pour tenter de le « réanimer »...Comme si ça pouvait marcher....J'espère juste que...Non, je me fait des idées. »

Il ne vous fallut pas continuer à lire plus longtemps pour comprendre : la voiture rouge de l'homme et qui vous était si familière...C'était la voiture que vous aviez vu vous percuter juste avant de mourir. Dans un certain sens, vous vous étiez vengé. De l'autre, vous aviez juste envie de brûler ce journal et effacer de votre mémoire tout ce que vous aviez vu ou lu. Mais alors que vous vous apprêtiez à jeter le journal dans la cheminée, une petite carte de visite tomba de l'ouvrage. Sur celle-ci, vous pouviez lire « Inspecteur Cataldi ». Durant l'espace d'un instant, vous vous remémoriez le colonel Cataldi qui s'était, malheureusement, suicidé dans le monde du Dr Mattré. S'agissait-il de la même personne ? Vous ne saviez pas vraiment, mais une petite idée germa dans votre tête : si cet inspecteur travaillait toujours sur les disparitions, vous pourriez peut-être lui donner quelques informations contre...Une petite remise de peine pour vos amis. Du moins, vous pouviez essayer. Le souci, c'est que vous n'aviez pas de téléphone sous la main et que vous ne pouviez pas appeler depuis le fixe du manoir. Vous vous précipitiez dehors, dans la voiture et vous commenciez à chercher dans la boîte à gants. Cependant, vous ne trouviez rien et vous ne pouviez pas quitter le manoir sans prévenir, au préalable, M. Dupont. Vous décidiez donc de retourner dans le manoir et de dormir un peu, avant d'attendre le lendemain pour contacter l'inspecteur.

Votre sommeil était agité : des images de vous-même transperçant le cannibale à l'aide de la scie vous revenait sans cesse et vous vous réveilliez en sursaut, quelques heures plus tard, dans le petit fauteuil où vous vous étiez endormi. M. Dupont était toujours en train de dormir et vous vous pinciez le bras, afin d'être sûr que vous ne rêviez pas. Que vous n'étiez plus sous l'emprise de ce monstre. Vous vous releviez et vous mangiez une barre de céréales, qu'avait sans doute laissé traîné le Dr Mattré, avant de réveiller M. Dupont.

- Hum...Célestin ? Quelle heure est-il ?

- J'en sais rien. Écoutez M. Dupont, il faut que j'aille passer un coup de fil. Vous pouvez m'attendre ici le temps que je revienne ? J'en ai pas pour très longtemps, d'accord ?

- Hum...D'accord, mais...Je ne peux pas t'accompagner ?

- Non, il faut que vous restiez ici pour vous reposer. Et pour surveiller nos affaires, d'accord ? Je reviens vite.

L'homme acquiesça, avant que vous ne quittiez rapidement le manoir, pour vous diriger vers la maison du psychopathe vous ayant retenu en otage un certain temps. Vous ne vouliez pas vraiment y retourner, mais si vous vouliez revoir vos amis, vous n'aviez pas vraiment le choix. Vous arriviez devant la petite maison, fort sympathique de l'extérieur. Un peu moins de l'intérieur. Vous ouvriez la porte, que vous n'aviez même prit la peine de refermer à clé, avant de vous dépêcher de vous rendre dans le salon et de décrocher le combiné. Vous composiez le numéro, espérant que quelqu'un vous réponde. Puis, quelques secondes après avoir composé le numéro, une voix de femme vous répondit.

- A...Allo ?

- Hum...Qui m'appelle à cette heure-ci ?

- Euh...Désolé de vous déranger madame, mais je cherche à joindre l'inspecteur Cataldi.

Pendant une bonne minute, vous n'entendiez plus rien. Avant que la femme ne vous réponde, en colère.

- C'est une blague ? Comment avez-vous eu ce numéro ? Qui êtes-vous ?

- Non ce n'est pas une blague. Écoutez, je sais pas qui vous êtes, mais je veux parler à l'inspecteur Cataldi ! J'ai des informations concernant une enquête qui pourraient lui-être utiles.

- Une enquête ? Quelle enquête ?

- Les disparitions dans la ville. Ça vous dit quelque chose ? Je sais qui est le coupable. J'ai des preuves. Mais je ne veux pas en parler au téléphone. Donc, je veux parler à l'inspecteur Cataldi directement. Vous me suivez ?

- Malheureusement, vous allez devoir traiter avec moi. Inspectrice Cataldi, je vous écoute ?

- Je comprends pas, pourquoi j'ai « Inspecteur Cataldi » sur votre carte ?

- C'est une vieille carte. Bon, si vous n'avez rien à me dire, je raccroche.

- Attendez ! Vous connaissez le vieux manoir à la sortie de la ville ?

- Je vois bien de quoi vous parlez. Il faut que je m'y rende ?

- Si possible. Rendez-vous dans une heure. Je vous y attendrez. Venez seule. Armée si vous le souhaitez, mais j'ai bien l'intention de vous prouver que je ne vous mens pas.

- D'accord...Mais si vous me faîtes déplacer pour rien, gare à vous.

La femme raccrocha et vous déposiez le combiné avant de retourner à la voiture et de repartir vers le manoir. Vous expliquiez vaguement la situation à M. Dupont, que vous attendiez quelqu'un et qu'il devrait rester à l'étage...Juste au cas où. Puis, après un certain temps passer à lire le journal de l'homme, vous entendiez une voiture arriver. Une jeune femme, la trentaine, descendit de celle-ci. Vous vous dirigiez vers la porte et vous ouvrez celle-ci légèrement de manière à ce que la femme ne puisse pas voir votre visage.

- Entrez.

- Charmant accueil. Mais je m'en doutais...Quel âge tu as ? Tes parents sont au courant que tu t'amuses à faire des canulars aux flics ?

- Je ne rigole pas. J'ai vraiment des preuves pour vous. Mais si vous ne voulez rien savoir, repartez. Après tout, je suis peut-être celui qui est derrière tout ça.

- A ta voix, tu es trop jeune pour être le coupable. Bon, c'est quoi ces preuves ?

- Le journal du coupable. Vous y trouverez tout ce qu'il vous faut.

- Parfait...Et je peux voir ce journal ?

- Une petite minute. J'ai pas posé mes conditions.

- Quelles conditions ? Écoute gamin, t'es pas en condition pour demander quoi que ce soit. Alors tu vas me donner ce journal et...

- Je crois que si au contraire. Vous m'arrêter ? Très bien. Mais sachez que j'ai caché le journal, que je suis le seul à connaître son emplacement et que, si quelque chose devait m'arriver, jamais vous ne trouveriez les preuves pour arrêter le coupable.

- D'accord...Tu marques un point. Alors ? C'est quoi ces conditions ?

- Vous étiez de garde cette nuit ? Vous avez entendu parlé d'un truc à l'hôpital ?

- Qu'est-ce que ça a avoir avec toi ?

- Je veux savoir si des personnes ont été arrêtées et, si oui, je dois savoir s'il est possible de les faire libérer.

- Deux personnes ont été arrêtées : Une jeune fille et un homme. Il y avait aussi le Dr Mattré mais il est toujours à l'hôpital. Il a reçu un violent coup sur la tête mais comme il travaille là-bas, on a supposé qu'il avait entendu quelque chose et...

- Donc le Dr Mattré n'a pas été arrêté...Oui, c'est logique.

- Tu peux m'expliquer ?

- Non, peu importe. Je veux faire sortir cette fille et cet homme de prison. Vous pourriez agir, oui ou non ?

- Euh...Bah en fait...Tu vois, je suis pas forcément en bon terme avec mes collègues alors...

- Sérieusement ? Purée...Je vais faire comment moi ?

- Bon écoute...Si je résous cette affaire, je pourrais sans doute faire remonter un peu ma popularité et agir...Enfin, ça risque de prendre un peu de temps...

- Et si je change d'avis ?

- Crois-moi, c'est une mauvaise idée. J'ai parcouru beaucoup trop de chemin pour m'arrêter là.

En somme, un choix se posait à vous : soit vous aidiez l'inspectrice à finir son enquête, même si cela impliquait que vous deviez lui raconter ce qui était arrivé avec le cannibale. Soit, vous lui donniez simplement le journal et vous trouviez un autre moyen d'aider vos amis. Soit, vous l'envoyiez balader et vous essayiez de récupérer le Dr Mattré à l'hôpital. Mais attendez-vous à être...Comment dire...Suivi.

1) Expliquer la situation à l'inspectrice Cataldi et lui donner le journal. Elle pourrait peut-être vous aider à faire sortir vos amis de prison...Mais cela risquait de prendre un peu de temps.

2) Donner le journal à l'inspectrice et la laisser se débrouiller par la suite. Après tout, vous deviez toujours trouver un moyen de retirer ce casque sur la tête de M. Dupont.

3) Envoyer balader l'inspectrice, ne pas lui donner le journal et filer à l'hôpital avec M. Dupont, afin d'essayer de récupérer le Dr Mattré. Vous risquiez cependant de vous attirer les foudres d'une certaine personne.

Je vous laisse choisir un choix

La 2

Si on libère Dupont, il nous tp direct dans la cellule des deux, et on se casse de ce monde de merde. Et on va voir Monroe maître course

Toujours suivre le chef, donc la 2

Le 16 juillet 2018 à 08:35:01 MadeNes2 a écrit :
Toujours suivre le chef, donc la 2

Super cool l'ami

Chapitre 44 :

Vous réfléchissiez un petit instant, avant de vous diriger vers votre sac. L'inspectrice Cataldi était sur ses gardes et avait posé la main au niveau de sa taille, là où devait, probablement, se trouvait son arme de service, cachée par son manteau. Vous sortiez de votre sac le journal de l'homme, avant de lui tendre.

- Tu appelles ça cacher ? Sérieusement ?

- Oui, bon d'accord, je bluffais. Après, si vous ne le voulez pas...Je peux toujours le jeter au feu.

- Euh...Non, non, c'est bon, je le prends. Alors, qu'est-ce que tu peux me dire de plus ?

- Vous le découvrirez bien par vous-même. De toute façon, vous serez sans doute amenée à effectuer une perquisition chez lui.

- Chez lui ? Qui ça lui ? Et comment tu...Attends, pourquoi tu me donnes le journal ?

- Il y a des choses dont je dois m'occuper actuellement...Pour mes amis, je verrai ça plus tard. Et de toute façon, ce truc me servira pas, autant que vous le récupériez. Mais si vous pouviez éviter de parler de moi, ça serait cool.

- Je suis pas sûre de tout comprendre mais...J'imagine que je ne vais pas poser plus de questions...Bon, alors si tu n'as plus rien à me dire, j'y vais.

- Faîtes donc...

La jeune inspectrice vous salua, avant de s'en aller. Vous la regardiez s'éloigner avec sa voiture, avant de remonter à l'étage, afin d'aller chercher M. Dupont.

- Célestin ? Qui était cette femme ?

- C'est une longue histoire...Écoutez, vous pouvez bouger et marcher normalement ?

- Oui, je crois que je suis a peu près remis de mes blessures mais...J'ai encore du mal à maintenir les portails. C'est peut-être à cause de ce truc...Et toi ? Tu es sûr que tu vas bien ? Qu'est-ce que c'est que toutes ces blessures que tu as ?

- Euh...Peu importe. Je vais bien. M. Dupont, vous ne vous souvenez peut-être pas très bien de ce qui s'est passé hier, mais j'aimerai que vous essayiez de vous souvenir de ce qui est arrivé dans le laboratoire. Toutes les informations que vous m'apporterez m'aideront sans doute à vous enlever ce truc.

- Je...Je me souviens de mon réveil dans le laboratoire. Le Dr Mattré...Enfin, l'autre docteur, était attablé sur ses écrans et sur un appareil. Ça ressemblait beaucoup au gantelet que porte Sam. Quand j'ai tourné la tête, j'ai vu Kim aussi, à terre, je crois qu'elle était inconsciente. Ensuite...J'ai vu Everett et le Dr Mattré arriver mais...L'autre docteur a réussi à créer un portail grâce à son gantelet. Mais il y a eu un dysfonctionnement...Une sorte de surcharge. J'ai repris connaissance quand tu es arrivé et après, tu connais la suite.

- D'accord...Mais vous me parliez d'une télécommande aussi, c'est bien ça ? Vous savez à quoi elle servait ?

- Il s'en servait lorsqu'il regardait ses écrans...Et il tournait souvent la tête vers moi quand il l'utilisait. Ça me faisait un mal de chien...Mais je ne sais pas si elle peut servir.

- Écoutez, je vais retourner là-bas. Je vais essayer de trouver cette télécommande et ensuite...

- Je viens avec toi.

- Vous êtes dans un sale état...Il vaut mieux que vous vous reposiez. De toute façon, je devrais pas en avoir pour très longtemps. Si je vois que la situation est tendue, je rentre, d'accord ?

Monsieur Dupont semblait ne pas aimer cette idée. Mais vous n'aviez pas vraiment le choix : après tout, dans son état actuel, il ne vous serait d'aucune utilité. Vous décidiez donc de retourner seul à l'hôpital, en prenant soin de vous garer un peu à l'écart de celui-ci, afin de ne pas attirer l'attention avec le véhicule du cannibale. Après tout, il était censé travailler à l'hôpital, non ? Vous vous rendiez donc à pieds jusqu'à l'hôpital, vous étant garé à quelques minutes de celui-ci. Puis, une fois sur le parking, vous vous dirigiez discrètement vers la porte menant au débarras. Étrangement, celle-ci n'avait pas été cadenassée à nouveau. Pour vous assurer que personne ne se trouverait derrière la porte au moment où vous l'ouvrirez, vous tapiez à celle-ci, avant de vous écarter un peu, afin de voir si quelqu'un sortait. Après deux minutes, rien. Un peu à contrecœur, vous vous dirigiez vers la porte, avant d'entendre des voix provenant de derrière celle-ci. Vous vous dépêchiez de vous cacher derrière quelques arbres, avant de voir sortir deux gendarmes. Malgré le fait que vous vous trouviez un peu loin, vous pouviez entendre leur discussion.

- Au fait, qui s'est chargé de la déposition du Dr Mattré tout à l'heure ?

- Je crois que c'était...Je sais plus en fait. Peu importe. Tu crois qu'il s'est passé quoi ici ?

- Sans doute une petite bagarre, rien de plus. Y a beau y avoir eut des signes d'effractions, y a rien qui indique que quelqu'un se soit enfuit. Dans tous les cas, il faudra retourner voir Mattré pour savoir ce qu'il faisait dans ce labo. Ça me semblait louche.

- Il est dans quelle chambre ? On a qu'à aller l'interroger de suite, non ?

- C'est pas notre boulot. Et puis je préfère ne pas savoir ce qui se passe là-dedans. Crois-moi, parfois, ça vaut mieux. Allez ! On rentre !

Les deux gendarmes montèrent dans leur voiture et, une fois partis, vous vous dépêchiez de rentrer dans le débarras. Rapidement, vous vous dirigiez dans le sous-sol et vous ouvriez tout doucement la porte du petit laboratoire. Vous regardiez autour de vous : personne. Par mesure de sécurité, vous fermiez la porte et vous vous empressiez de jeter un œil autour de vous. Vous ne trouviez pas de télécommande. Néanmoins, vous étiez heureux de constater que rien ne semblait vraiment avoir été déplacé depuis votre passage la veille. Vous vous dépêchiez de fouiller ici et là, sans rien trouver. Vous vous rabattiez finalement sur un petit ordinateur portable, qui ne semblait pas être endommagé. Il était éteint et devait simplement ne plus avoir de batterie. Comprenant que vous ne trouveriez pas la télécommande, vous décidiez de brancher l'ordinateur et de l'allumer, afin d'essayer de trouver des infos. Vous vous dépêchiez, ne souhaitant pas vous attarder trop longtemps dans l'endroit, à chercher ce qui vous intéressait. Vous ne trouviez rien de très intéressant, mis à part les plans pour le casque que portait M. Dupont sur sa tête. N'ayant pas envie de vous faire prendre la main dans le sac, vous décidiez de refermer l'ordinateur, de le mettre dans votre sac, avant de repartir tout doucement du débarras. Vous vous dépêchiez de retourner à votre voiture, de mettre le sac dans votre voiture, avant de...Retourner à l'hôpital. Même si vous aviez les plans pour le casque et, du coup, son fonctionnement, vous deviez admettre que vous ne comprendriez probablement rien à tout cela. Ainsi, vous vous dirigiez vers l'entrée de l'hôpital, afin de demander à voir le Dr Mattré. A l'accueil, l'infirmière vous accueilli avec un grand sourire.

- Bonjour, je souhaiterai voir le Dr Mattré. Je sais qu'il a été admis ici hier soir, et comme je suis un de ses anciens patients, je voulais m'assurer qu'il allait bien.

- Oh...C'est très gentil à vous. Puis je vous demander votre nom ? Je suis sûr que le docteur voudra bien vous recevoir.

- Célestin Delachonkle.

- Un instant s'il vous plaît...Hum...Il se trouve dans la chambre 303. Vous pouvez aller le voir sans problème.

- D'accord, merci Madame.

L'infirmière vous salua, avant de retourner à ses dossiers. Vous montiez les escaliers jusqu'au troisième étage, avant de finalement tomber sur la porte de la chambre 303, ouverte. Le Dr Mattré était déjà debout et habillé et fut assez surpris de vous voir.

- Docteur ? Vous êtes déjà debout ?

- Célestin ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Et...C'est quoi ces blessures ?

- Euh...Je vous expliquerais. Écoutez, Everett et Kim ont des ennuis, il faut...

- Je sais. Les gendarmes sont venus me voir tout à l'heure. Tu sais où se trouve M. Dupont ?

- Il est au manoir, il va bien. Mais j'ai justement besoin de votre aide. Venez, je vous expliquerais en route.

Tout en marchant dans les couloirs et en descendant vers l'accueil de l'hôpital, vous expliquiez au docteur le problème du casque attaché à M. Dupont, ainsi que les plans que vous aviez trouvés dans l'ordinateur de l'autre Mattré. Une fois à l'accueil, le docteur expliqua à l'infirmière que vous alliez le ramener chez lui, avant de sortir en votre compagnie de l'hôpital. Vous vous dépêchiez de retourner à la voiture du cannibale et, rapidement, vous retourniez au manoir. Sur la route, le Dr Mattré étudia les plans du casque et semblait à la fois terrifié et fasciné par ceux-ci.

- Je crois qu'il sert à absorber une partie des pouvoirs du gérant, pour ensuite les envoyer dans une sorte de gantelet. Mais apparemment, il faut aussi cette télécommande...Tu dis que tu ne l'as pas trouvée ? J'ai l'impression que c'est grâce à elle qu'il est possible de retirer le casque.

- Vous ne pouvez pas en fabriquer une ?

- Si, mais ça va me prendre du temps. Temps que nous n'avons peut-être pas. D'un autre côté, sans M. Dupont, nous ne pourrons pas quitter ce monde...Et je me doute bien que, de toute façon, tu ne voudrais pas partir sans Kim et Everett.

- Exact.

- Donc, il n'y a pas le choix. Je vais me servir de ce qu'Everett m'a ramené pour essayer de la construire. Je devrais être en mesure de le faire. Au fait Célestin...Tu peux m'expliquer comment tu as obtenu cette voiture ?

- Euh...Eh bien...C'est compliqué, je préférerai ne pas en parler. Et puis, de toute façon, c'est pas très important, son propriétaire ne nous causera pas d'ennuis.

- Hum...Bien, si tu le dis.

Vous vous gariez devant le manoir et, en rentrant, le Dr Mattré se dirigea directement vers M. Dupont, assis dans un canapé. Il jeta un coup d'oeil au casque, avant de finalement se mettre au travail. Durant le temps où le scientifique s'occupait de travailler sur la télécommande, vous vous chargiez de lui trouver ce dont il avait besoin pour travailler. Cela lui demanda quelques heures de travail, mais, au bout d'un moment, il revint dans le salon et, d'une simple pression sur un bouton de la télécommande, le casque se détacha de la tête de M. Dupont et tomba lourdement au sol.

- M. Dupont ? Tout va bien ?

- Parfaitement bien même. J'ai l'impression d'avoir un poids en moins.

- Apparemment, ça a l'air d'aller. Et pour vos...

Comme s'il avait deviné la fin de votre phrase, M. Dupont fit apparaître un portail non loin de vous. Celui-ci semblait stable et, l'homme, content d'être à nouveau lui-même, referma le portail...Avant d'en ouvrir un autre.

- Ils sont derrière. Dans cette cellule.

- Une minute...Depuis quand vous pouvez savoir où sont les autres ?

- Je ne sais pas. Je le savais. C'est tout. J'imagine que je ne connais pas vraiment toute l'étendue de mes pouvoirs. Après tout, je ne les utilise pas tous.

- Bon, attendez. Il faut que l'on sache ce que l'on fait après avoir récupéré Kim et Everett. Est-ce qu'on va à la poursuite de l'autre Docteur ? Est-ce qu'on va voir 01-01 ? Est-ce qu'on retourne dans cette espèce de jungle ? Ou alors on va dans un autre monde?

- C'est à toi de décider...Mais Sam pourrait être en danger. D'un autre côté, je ne pense pas que le Dr Mattré soit assez fou pour s'opposer à 01-01 immédiatement. Il va sans doute essayer d'obtenir de l'aide...Peut-être de cette personne dont il parlait ? Va savoir...

Vous étiez tous les trois perdus dans vos pensées, avant que les deux hommes ne finissent par se retourner vers vous. Même si vous deviez déjà retourner chercher Kim et Everett, la suite des opérations dépendait de vous et vous n'aurez probablement pas le temps d'y réfléchir une fois à l'intérieur d'une cellule de prison...

1) Retourner sur 01-01 et essayer de prévenir Sam pour le Dr Mattré qui semble lui en vouloir. Même si, en réalité, il s'en doute peut-être déjà...

2) Essayer de poursuivre le Dr Mattré dans le monde où il s'est enfuit. Après tout, si vous le retrouvez et que vous le mettez hors d'état de nuire, plus personne ne risque rien, non ?

3) Retourner dans la jungle où vous vous étiez arrêtée et descendre l'échelle dans cette étrange cabane perdue au beau milieu de nulle part. Vous aviez toujours une enquête à mener après tout.

4) Aller dans un autre monde. Pourquoi pas dans les juridictions 7000 et quelques?