[Fic] Célestin et les mondes parallèles

Chapitre 42 :

Vous regardiez attentivement les chaînes qui entravaient vos jambes : celle-ci ne semblaient pas très solide, mais vous ne pouviez pas risquer de vous tromper. Pour être sûr de réussir à vous libérer, vous attrapiez la scie à métaux se trouvant sur votre droite. Vous preniez une grande inspiration, avant de mettre en route celle-ci et à commencer à couper les chaînes. Un bruit d'enfer résonna dans la pièce et vous deviez vous arrêter pendant un instant : Vous aviez entendu du bruit à l'étage. L'homme était toujours réveillé et, à la vitesse à laquelle il semblait marcher, vous compreniez que vous aviez déjà attiré son attention. Vous vous dépêchiez de couper la première chaîne, avant de couper la suivante. Dans la précipitation, la scie à métaux ricocha sur votre jambe, vous ouvrant légèrement celle-ci. Bien que la blessure n'était pas trop grave, vous constatiez, une fois libéré et sur vos deux jambes, que vous aviez du mal à tenir debout. Alors que vous vous apprêtiez à quitter la pièce, la porte de la cave grinça comme jamais et l'homme vous bloqua la route, en souriant.

- Tu croyais pouvoir t'échapper si facilement ? Mais je dois reconnaître...Que tu as un sacré cran. Laisse-moi te rattacher à nouveau à ton lit et je t'assures que je ferais comme si de rien n'était.

- Plutôt crever !

En prononçant ces paroles, vous rallumiez la scie à métaux, toujours dans vos mains et vous vous élanciez vers l'homme, en oubliant légèrement votre blessure à la jambe. Sentant toujours la douleur, vous perdiez l'équilibre un court instant. Instant suffisant à votre ravisseur pour vous donner un coup dans le bras gauche, réveillant votre blessure et vous faisant lâcher prise sur la scie. Celle-ci tomba au sol et, au moment où vous essayiez de la rattraper, l'homme vous donna un violent coup de pied dans le ventre, vous repoussant et s'emparant ainsi de la scie.

- Tu croyais vraiment pouvoir faire quelque chose contre moi ? J'avais envie d'atteindre demain avant de te découper en morceaux mais finalement...Je crois que ce soir est une très bonne soirée pour refaire mon stock de viande hachée.

- Euh...Vous...Vous savez, je suis pas très comestible hein ?

- C'est ce qu'ils disent tous. Mais généralement, ils sont tous aussi bons les uns que les autres. Tu ne feras sans doute pas exception.

L'homme se rapprochait dangereusement de vous et vous n'aviez plus rien pour vous défendre. Pire encore, vos blessures vous faisaient souffrir : celle à votre épaule s'était rouverte et celle à votre jambe vous lançait à chaque fois que vous faisiez un pas en arrière. Vous évitiez tant bien que mal les coups qu'essayaient de vous asséner l'homme et, au final, vous trébuchiez sur quelque chose, tombant ainsi lourdement au sol. L'homme fonça vers vous avec la scie et vous réussissiez à vous dégager de son emprise en avançant rapidement à quatre pattes sous le lit, qui se trouvait être assez proche de vous. Une fois de l'autre côté du lit, vous vous releviez et vous vous saisissiez de la première « arme » que vous pouviez trouver sur le râtelier à côté de vous : une clé à molette. Comprenant rapidement que cet objet ne vous serez d'aucune utilité face à l'homme, vous lui lanciez à la figure...Ce qui eut pour effet de l'énerver encore plus. L'homme se saisit, de la main gauche, du lit, et l'envoya valser à l'autre bout de la pièce avant de continuer à avancer vers vous. Vous lui lanciez dans la figure tout ce qui vous tombait sous la main.

- Espèce de petit con...Tu commences à me gonfler !

D'un coup, l'homme fonça sur vous à toute vitesse et, malgré votre esquive, réussi à toucher votre flanc droit. Vous n'étiez, heureusement, que très légèrement blessé et vous vous décaliez rapidement avant que l'homme ne vous fonce à nouveau droit dessus. Sans savoir pourquoi, vous vous réfugiez derrière le corps attaché à une corde et l'homme transperça le corps avec sa scie. Rapidement, vous repoussiez le corps dans sa direction et la corde soutenant le corps se rompit, faisant tomber le corps sur le cannibale.

Dans la chute, le cannibale lâcha sa scie et vous la récupériez rapidement. L'homme se dégagea de l'emprise du corps, se trouvant désormais à votre merci.

- Attends...Tu...Tu vas pas me tuer, pas vrai ? Tu vas te barrer, n'est-ce pas ? Regarde, je...je te donne mes clés de voiture et la clé de ma maison, et tu t'en vas, d'accord ?

Vous haletiez, ne tenant presque plus à cause de vos blessures. Vous saisissiez rapidement les clés, avant de vous éloigner un peu...Puis, vous repensiez à ce que cet homme pourrait faire : Même s'il ne vous faisait plus de mal, il pourrait tuer d'autres personnes. Se pensant hors de danger, l'homme ne vous vit même pas revenir. Il n'en eut pas le temps : Vous saisissiez la scie à deux mains et vous lui plantiez dans le crâne. Des bouts de cervelles et de sang commencèrent à voler un peu partout dans la pièce. Une rage folle commençait à vous envahir et vous continuiez de descendre, avec la scie, jusqu'à ce que celle-ci ne s'arrête brusquement : vous aviez tranché la moitié du corps de l'homme en deux parties. Des boyaux gisaient sur le sol en compagnie d'os, de bouts de cervelles et d'autres joyeusetés. Pendant un instant, vous déglutissiez et vous vous précipitiez dans un coin de la pièce pour vomir.

- Merde...Oh merde...Qu'est-ce que j'ai fait bon sang ? Faut que je me barre de là.

Vous jetiez un dernier regard vers le cannibale et l'homme à terre, avant de monter dans la maison. En sortant de la cave, vous vous plaquiez contre la porte et expiriez un grand coup, avant de finalement vous décider à explorer la maison : maintenant que vous étiez débarrassé du tueur, autant essayer de trouver des choses utiles et de quoi vous soigner, non ? Dans un premier temps, vous vous décidiez à explorer le rez de chaussée. En avançant, vous trouviez un petit placard dans lequel se trouvait de nombreuses choses : des vêtements, des chaussures, des sacs, des bijoux. Tout cela devait appartenir aux gens tués par cet homme...Mais combien en avait-il tués ? Dans le placard, vous aperceviez même un petit cartable avec les initiales « S.D » marquées dessus, qui appartenait probablement à un enfant. Celui-ci semblait être ici depuis longtemps et un frisson vous parcouru le corps. Vous saisissiez un des sacs présent dans le placard, ainsi qu'une veste, avant d'avancer un peu plus en avant dans la maison. Vous arriviez dans le salon et dans la cuisine. Étrangement, vous décidiez d'éviter cette dernière. Dans le salon, vous n'aperceviez rien d'anormal. Toutefois, vous récupériez un objet qui pourrait vous être utile pour plus tard : une lampe torche. Une fois le RDC visité, vous vous précipitiez à l'étage et vous vous rendiez immédiatement dans la petite salle de bain. Vous trouviez, par chance, une trousse de secours avec tout le nécessaire pour soigner vos deux nouvelles blessures. Vous trouviez également une boite d'anti-hémorragique. Visiblement, cet homme avait l'air d'avoir tout ce qu'il vous fallait sous la main. Vous ne vous en plaigniez pas trop et vous mettiez quelques boites de médicaments dans votre sac, avant de continuer rapidement votre exploration.

Vous arriviez rapidement dans la chambre du psychopathe et vous vous dépêchiez d'en faire le tour : Vous ne voyiez rien d'intéressant, avant de vous diriger vers son armoire. Vous trouviez alors...Une blouse de médecin et un nom : Arthur Leroy, chirurgien. Dans la même armoire, vous trouviez également une photo, sur laquelle se trouvait l'homme...En blouse de médecin. Une frisson vous parcouru à nouveau le corps et vous remettiez tout en place, avant de quitter la chambre. Avant de redescendre les escaliers, une autre pièce attira votre attention : un petit bureau dans lequel la lumière était toujours allumée. Vous rentriez à l'intérieur et vous pouviez voir, trônant en plein milieu du bureau, votre Dégérantiseur. Rapidement, vous le récupériez et autre chose attira votre attention : Dans un tiroir, vous trouviez plusieurs armes : une machette, un revolver ainsi que quelques balles pour ce dernier. Pour un médecin, vous trouviez que l'homme était étrangement armé. Vous mettiez tout cela dans votre sac, ainsi qu'un journal, avant de vous dépêcher de quitter la maison. En sortant de celle-ci, vous vous saisissiez des clés données par l'homme et vous appuyiez sur le bouton de l'ouverture centralisée. Les feux d'une voiture clignotèrent non loin de vous et vous montiez rapidement dans celle-ci, avant de vous mettre en route pour l'hôpital. Vous vous trouviez en dehors de la ville, mais comme vous connaissiez celle-ci sur le bout des doigts et que vous n'aviez jamais quitté l'endroit depuis votre naissance, vous saviez exactement où vous vous trouviez. Vous arriviez en 10 minutes à l'hôpital en réussissant à ne pas tomber sur des gendarmes ce qui était, au vu de vos vêtements couverts de sang, une excellente chose. Une fois arrivé sur place, vous sortiez de la voiture avec votre sac et également muni du revolver. Rapidement, vous vous rendiez vers le petit débarras qui était, à votre grande surprise, fermé par un cadenas. N'ayant pas le temps de niaiser, vous pointiez le revolver vers ce dernier, vous retiriez la sécurité et...un bruit sourd résonna dans vos oreilles. Visiblement, ce n'était peut-être pas une très bonne idée de tirer dessus. Mais vous deviez avancer. Vous deviez retrouver vos amis. Vous vous dépêchiez de franchir le sous-sol et de retourner dans le laboratoire du Dr Mattré...En arrivant, vos amis étaient tous sur le sol, inconscient. M. Dupont était assis sur le rebord d'un lit et semblait être en train de délirer.

- Célestin...Il m'a...Il a...

Vous remarquiez que, sur sa tête, se trouvait un casque étrange. En rentrant dans la pièce, vous vérifiez que l'autre Dr Mattré ne se trouvait pas dans celle-ci, avant de remettre la sécurité de votre arme et de la ranger.

- M. Dupont ? Vous allez bien ?

- Il...Il m'a forcé à le faire...Je suis désolé Célestin...Je...Je ne pouvais pas faire autrement...Je suis désolé.

Vous essayiez de retirer le casque sur la tête de l'homme, et ce dernier poussa un cri de douleur : des aiguilles sortaient du casque et étaient plantées dans le crâne de M. Dupont. Vous redéposiez tranquillement le casque sur sa tête, comprenant que vous ne pouviez pas le retirer pour l'instant. Vous essayiez de réveiller vos amis, mais en vain.

- Bon, M. Dupont, je vais conduire jusqu'à la voiture, d'accord ? Ensuite, je vais aller chercher les autres et on s'en ira, d'accord ?

- D'accord...D'accord...

Vous aidiez l'homme à se relever, avant de lui faire regagner la voiture. Vous vous dépêchiez de le faire rentrer dans celle-ci et, au moment où vous vous apprêtiez à retourner dans le sous-sol, une voiture de la gendarmerie se gara près de l'entrée de l'hôpital. Vous aviez juste eu le temps de vous cacher derrière la voiture, afin de ne pas être vu. Une infirmière sortit de l'hôpital et se dirigea vers les gendarmes, en leur indiquant la direction de laquelle vous veniez. Elle avait probablement entendu le coup de feu et avait appelé les gendarmes. Vous restiez caché derrière la voiture pendant un petit moment, afin de vous demander ce que vous deviez faire : D'ici quelques minutes, vos amis allaient s'en doute être interpellés et ils pouvaient risquer gros.

1) Essayer d'attirer les deux gendarmes hors du débarras, avant de les assommer tous les deux. Mais soyons honnête : Vous risquiez très fortement d'échouer.

2) Rentrer dans la voiture et emmener M. Dupont au manoir. Vous devez d'abord essayer de lui retirer ce truc avant d'aller récupérer vos amis.

3) Rentrer dans la voiture, emmener M. Dupont au manoir, puis attendre le lendemain matin avant d'aller voir les gendarmes. En passant, vous pourriez prendre des vêtements propres chez votre ancien ravisseur et passer incognito.

Je vous laisse choisir un choix

Le 15 juillet 2018 à 16:46:34 K-141Koursk a écrit :
La 1 est la bonne car elle semble la plus mauvaise

Toujours prendre l'option qui semble la plus mauvaise.

Toujours

Le 15 juillet 2018 à 16:58:15 Danone85 a écrit :

Le 15 juillet 2018 à 16:46:34 K-141Koursk a écrit :
La 1 est la bonne car elle semble la plus mauvaise

Toujours prendre l'option qui semble la plus mauvaise.

Toujours

On a vu que jusque là je n'ai choisi que les bonnes options

Bon, je vais commencer à écrire maintenant car, sinon, j'aurais la flemme plus tard

Du coup, la 2 l'emporte les kheys