[RISITAS] Le combat d'un Célestin pour devenir yes-life
Le 27 juin 2018 à 20:52:31 OeufBrouille1 a écrit :
Franchement les kheys je suis en train d'écrire, je suis à 2000 mots ce qui est déjà beaucoup pour un chapitre et je suis loin d'avoir terminé, je crois que le chapitre va être trop énorme cette fois, j'hésite à le couper en deux pour pouvoir vous publier à temps ce soir vous en pensez quoi ?
OUI ENVOIE LA SUITE CE SOIR
Un peu trop gros ce chapitre
Le 27 juin 2018 à 21:28:11 OeufBrouille1 a écrit :
3000 mots et j'ai toujours pas fini
Un peu trop gros ce chapitre
Osef khey, post tout d'un coup
Je vais publier au final "deux" chapitres, un ce soir vers 22h30-45 et un demain avant 14h, comme ça vous aurez deux chapitres en deux jours, qui seront un peu dans la continuité !
C'est un vrai chapitre de transition qui couvre toute une année de ma vie, et qui marque le début d'une nouvelle ère
J'ai regardé un film qui ma fait pensée à un moment dans ton risitas , un film de 2006 du nom de : le Prestige, le synopsis : " Londres, au début du siècle dernier... Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s'efforcer de se détruire l'un l'autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques... "
je sais plus à quel moment de ton histoire mais t'es dans une concurence malsaine avec un de tes potes à propos de la magie ^^
Putain on va arriver à la fac, à la consécration
Je suis aussi impatient que pour la dernière saison de GOT
J'ai regardé un film qui ma fait pensée à un moment dans ton risitas , un film de 2006 du nom de : le Prestige, le synopsis : " Londres, au début du siècle dernier... Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s'efforcer de se détruire l'un l'autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques... "
je sais plus à quel moment de ton histoire mais t'es dans une concurence malsaine avec un de tes potes à propos de la magie ^^
Je l'ai vu ! Très bon film
Le 27 juin 2018 à 22:22:28 lestoicien a écrit :
J'ai regardé un film qui ma fait pensée à un moment dans ton risitas , un film de 2006 du nom de : le Prestige, le synopsis : " Londres, au début du siècle dernier... Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s'efforcer de se détruire l'un l'autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques... "je sais plus à quel moment de ton histoire mais t'es dans une concurence malsaine avec un de tes potes à propos de la magie ^^
au début j'en ai parlé, énorme ce film je vais aller le voir !
Le 27 juin 2018 à 22:23:47 Chanclito a écrit :
Putain on va arriver à la fac, à la consécrationJe suis aussi impatient que pour la dernière saison de GOT
J'ai regardé un film qui ma fait pensée à un moment dans ton risitas , un film de 2006 du nom de : le Prestige, le synopsis : " Londres, au début du siècle dernier... Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s'efforcer de se détruire l'un l'autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques... "
je sais plus à quel moment de ton histoire mais t'es dans une concurence malsaine avec un de tes potes à propos de la magie ^^
Je l'ai vu ! Très bon film
la terminale d'abord mais oui ça va arriver très vite, pas celui de ce soir mais le prochain, ou à la limite celui d'après maximum et on sera à la fac
Le 27 juin 2018 à 22:47:48 OeufBrouille1 a écrit :
j'ai presque fini les kheyous 5-10 min vu que j'ai modifié le tout
Sa fait depuis la 1ère Page que je suis aller hop hop hop
Chapitre 17 – Quand la Flamme devient Brasier
Je rentre finalement en 1ère S sans trop de difficulté
Comme d’habitude je me répète intérieurement mon avancée en terme de domaines, sur le chemin tortueux qu’est la vie : bon, aux jeux vidéos je suis chaud, travail je suis chaud, amis bof, sociabilité nul mais en amélioration, physique nul, complexes au point mort, meufs nul
Ah quoi que, j’émets ici une réserve. Effectivement c’est en première que j’ai ENFIN commencé à grandir J’étais encore petit, mais moins. Je rattrapais un peu mon retard mais j’étais loin d’être à la même taille que les autres
Par contre je suais toujours et j’avais toujours des dents foireuses
Et une boule de stress émerge quand je me rends compte que j’approche de la fin de mon cycle scolaire sans avoir pécho la moindre meuf (et ne me dites pas Juliette, c’était genre 1 smack d’enfant en maternelle dont j’avais oublié la moindre micro-sensation )
J’ai désormais quinze ans et j’arrive sur mes seize, ça doit faire trois ans que je réitère ma promesse annuelle de trouver une fille équivalente à Louise
Enfin pour tout vous dire, Louise je n’y pense presque plus, à part à de rares occasions
Je cherche juste une meuf mignonne et aimante, et une avec qui je serais fier de m’afficher
Mais la vérité c’est que même si j’avais abaissé mes critères au niveau des meufs 1/10 je ne suis même pas sûr que j’aurais serré un être féminin
Donc oui, Louise sortait peu à peu de mon esprit, et c’était pas trop tôt
Par contre, je ne digérais toujours pas l’épisode de Charlotte
A chaque fois que j’y pensais, j’étais parcouru d’un indescriptible sentiment de haine envers elle, envers moi, envers la vie, les circonstances et la malchance qui m’habitait depuis si longtemps
Moi qui me trouvait moche (et qui objectivement l’étais, en plus de m’habiller comme un sac à merde ), j’étais enfin tombé sur une fille 8/10 drôle et intelligente , qui semblait être intéressée par moi, et pas de manière ironique (car oui j’ai connu une ou deux fois el famoso moment ou une meuf arrive pour te dire « salut ma copine te trouve mignon » mais que juste après tu les vois pouffer et tu te rends compte que c’était un gage )
J’étais toujours vide, désolé de me répéter mais cette période a bien duré…
Un joyeux à l’extérieur mais un presque-dépressif à l’intérieur
La seule chose qui me faisait tenir c’était encore et toujours les jeux vidéo (le forum je le connaissais mais je n’étais pas inscrit, je n’y allais quasiment jamais) ainsi que ma bande de « potes », même si je refusais toutes les soirées (en première j’en ai fait une seule). D’ailleurs vu que je refusais tout et que j’étais devenu bizarre et déprimé, on arrêtait de m’en proposer tout court
Je ne sortais quasiment jamais avec des gens dehors
Je m’étais pourtant assez rapproché du pakat et du chinois de la bande, mais pareil, si eux semblaient vraiment bien s’amuser dans le groupe, moi je feignais l’amusement, me conformais aux codes sociaux et adoptais la bonne attitude selon les situations pour paraître « normal »
Non, finalement c’est vraiment ce type que j’avais vu au magasin qui me faisait tenir
Vraiment son expression, son sourire sincère qu’il avait conservé même au moment du « rateau » résonnait en moi
Je n’arrêtais pas de me demander comment il avait pu avoir le courage de faire ça et de rester souriant malgré cette pseudo humiliation, ce ridicule auquel il s’était exposé
Et puis, je ne le savais pas consciemment mais il avait fait naître cette Flamme en moi
Ou du moins il l’avait rallumée, car elle s’était éteinte depuis bien longtemps
Mais alors quelle est la suite de l’histoire ?
Et bien je suis resté assez triste dans ma vie encore un moment, mais moins, c’était déjà ça
Car j’avais justement inconsciemment retrouvé espoir
J’avais arrêté beaucoup d’activités en déménageant il y a deux ans et demi, comme la guitare, la magie (de toute façon avec mon hyperhydrose j’aurai pas pu continuer, transpirer des mains excessivement et faire de la magie notamment avec des cartes c’est incompatible ), la lecture…
Je continuais à faire du sport (tennis) mais c’était tout
Hors cette année, je me suis mis à faire quelque chose que je rêvais de faire depuis longtemps, et qui m’a transformé : écrire
Effectivement, c’est en première S que j’ai entamé l’écriture de mon premier roman
La journée, en cours, avec mes potes, les profs, mes parents, je feignais d’être heureux et je cachais le malheur qui m’habitait encore
Mais le soir, je rentrais et me mettais à écrire, et j’oubliais tout
A travers mes personnages je m’évadais, me libérais, et pour cause : je pouvais distiller en chacun d’eux une parcelle de mon moi intérieur et véritable, m’en libérer, et repartir sur des bases saines
Je créais des personnages composé de traits à l’effigie de ceux qui m’avaient inspiré, l’homme du magasin , C , mon père et son charisme légendaire malgré les quelques problèmes qu’il m’avait valu , Tom et Victor , mais aussi ceux que j’avais moins aimé, pour créer des personnages détestables inspirés de Ruben ou de Quentin par exemple
Je publiais à l’époque (il n’y est plus désormais) mon livre sur la plateforme wattpad et les retours étaient très motivants
Je ne vivais qu’à travers l’écriture, mais je ne voyais plus le temps passer pendant ces moments
L’année passait sans que je n’avance vraiment dans mon parcours en quête de yes-liferie, mais l’écriture faisait grandir la Flamme en moi
L’entretenait, la vivifiait
La répandait dans tout mon corps, jusqu’au bout de mes doigts
Je faisais moins de tennis, moins de jeux vidéo, je regarde moins de séries (j’ai oublié de le préciser mais j’étais devenu un grand consommateur de films/séries et je passais des heures devant tout ça à un moment), je travaillais moins, mais bordel j’écrivais comme un fou et qu’est-ce que c’était bon
La Flamme m’habitait de nouveau et de nouveau j’avais l’envie, la fougue
Je me réconciliais, finalement, avec ma nature profonde de passionné que j’étais
Je n’ai vraiment rien mais alors rien fait ou eu quelque chose de spécial pendant cette année à expliciter de plus que ce que j’ai déjà fait, alors je vais aller très vite
Je vais d’ailleurs aller directement à la fin
J’ai eu mon bac de français avec 15/20 à l’oral, 13/20 à l’écrit, et mon TPE avec 20/20
Mes parents étaient contents, mais je m’en moquais
Je n’avais, avec du recul, jamais vraiment eu d’intérêt pour l’école
Et je crois que c’est justement parce que l’école ne représentait aucun défi pour moi
Certains pensent que les gens qui ont des facilités en cours sont privilégiés mais la vérité c’est que l’on se fout de ce que l’on réussit déjà, de ce qu’on a déjà
Ce qui, à mon sens, anime l’homme, c’est le défi, et la saveur du travail bien accompli
C’est pour ça que ceux que je plains le plus, sont les descos qui n’ont plus aucune passion
Je les comprends, comme moi à l’époque, ils n’ont plus la Flamme… Tellement de talents gâchés…
Mais justement, elle reste un défi pour moi. Et même si j’en ai souffert, elle continue à me pousser à réussir
Et je patiente. Et j’attends. Et rien ne se passe. Mais je m’en fou, car j’écris, et je vis de nouveau
Juillet 2015. Je finis mon premier roman à l’âge de seize ans. Il est imparfait, il y a quelques coquilles par ci par là, des incohérences, mais bordel j’ai fini
J’ai écrit un roman en environ 6 mois
Et pour ça, je suis fier
Personne ne le sait, aucun de mes potes, ni mes parents, ni personne d’autres
Les seuls lecteurs que j’ai sont ceux de la plateforme wattpad et leurs commentaires suffisent à me rendre heureux
Je ne veux pas le faire éditer pour le moment, la satisfaction du résultat de mon dur labeur et mes lecteurs anonyme me procurant toute la joie dont j’avais besoin
Objectivement, je n’ai rien de plus qu’au début de l’année où j’étais encore bien mal
Mais tout mon entourage commence à me dire que je parais plus joyeux, plus heureux. Plus vivant
Et les vacances arrivent.
Je pars en famille, à Majorque
C’est la première fois que je pars à l’étranger avec ma famille depuis 5 ans
Nous arrivons à l’aéroport.
Il faut maintenant faire 3h de car pour atteindre notre hôtel
Dans le car, mon père s’assoit à côté de ma mère, mes deux sœurs ensembles, bordel je me rends compte que même ma famille m’exclut quand ils le peuvent
Plus sérieusement, je me retrouve assis à côté d’un type qui doit avoir la cinquantaine, rondouillard
En fait je suis presque plaqué contre la vitre par lui, mais je n’ose rien dire, car il a l’air gentil et déjà assez en galère
Il transpire beaucoup et ne cesse de secouer sa chemise pour s’éventer en soufflant, l’air épuisé, le visage écarlate, mais me sourit dès que nos regards se croisent
J’ai envie de lui dire, la transpiration je connais mon pote, frère de sang , mais je ne fais rien
Pendant le trajet on ne parle pas, chacun restant sur son téléphone
Je finis par mettre de la musique et je m’endors sur une route cahotante
Lorsque je me réveille je suis hyper bien
Ma tête est posée sur un oreiller moelleux, et je m’enfonce un peu plus dedans, histoire de me rendormir, car… Attendez… Un oreiller ? Je n’ai pas d’oreiller ?!
J’ouvre les yeux et je me rends compte que je suis couché sur le côté, sur le VENTRE du type rondouillard !
Je me redresse et je m’excuse, confus :
-D-désolé héhé
-Pas de soucis t’avais l’air de bien dormir j’ai pas osé te réveiller héhé
-H-haha merci v-vraiment j’ai pas fait exprès h-haha
-Je sais je sais, t’inquiète pas bonhomme, tu t’appelles comment ?
-OeufBrouille
-Moi c’est Franck, enchanté (je précise que c’était un car rempli de touristes français hein)
Il me tend la main, et je la serre
Il transpire autant que moi
Nos regards se croisent mais on ne dit rien
-Bon, tu peux te rendormir, il reste une heure et demi de route
-Je vais f-faire ça haha
Il ne s’est rien passé de spécial mais je suis content d’avoir parlé avec cet étrange personnage
Content parce que quelques temps auparavant j’aurais été incapable de tenir une conversation avec un étranger sans stresser pour rien, et même si je n’étais pas encore très à l’aise quand je parlais j’avais l’impression d’avoir franchi une étape
Ca peut paraître ridicule mais ça m’a fait du bien. Enfin bon.
Pendant le trajet, je me réveille plusieurs fois, et, à mon grand désarroi, à chaque fois j’ai la tête sur l’épaule ou le ventre de Franck, mais il ne souffle mot et se contente de rire un peu
Nous arrivons finalement dans un hôtel plutôt… magnifique
Bordel mes parents m’ont pas douillé sur le coup, je me demande encore comment on a pu se payer un hôtel pareil, c’était un cinq étoiles je crois (même si cinq étoiles à Majorque c’est pas pareil que 5 étoiles en France quoi, quand même)
Je dis au revoir à Franck (toujours en nous serrant mutuellement nos mains transpirantes), je le reverrai sûrement dans l’hôtel de toute façon, et je rejoins mes parents
Je ne vois pas de jeunes à l’horizon, tant pis, ça changera pas de d’habitude
On se pose dans nos chambres et on se couche, extenués
Le lendemain nous allons à la (très belle) piscine de l’hôtel.
Je nage, je bronze, je réfléchis à des idées de réécriture de mon roman et de mon potentiel futur roman…
Faut dire que c’est ça l’avantage avec l’écriture, où qu’on soit on peut penser à la suite de nos histoires, de nos personnages... un plaisir perpétuel
Au bout d’une heure je remarque un visage familier cinq ou six transats à côté du mien, auquel je n’avais pas prêté attention
-Monsieur ?
-Hey OeufBrouille comment ça va ? Et ne appelle moi Franck enfin, je ne suis pas grand père héhé !
-D-désolé mons… euh Franck haha, oui l’hôtel est super ici !
-C’est vrai que c’est pas cher pour ce que c’est ! A ton âge j’aurai rêvé de venir dans un endroit pareil
-Ah v-vous êtes de c-ceux là
-Comment ça bonhomme ?
-C-ces adultes qui d-disent que n-notre génération ne c-connaît rien au travail et tout haha
-Haha ne dis pas de bêtises je ne suis pas encore assez vieux pour ces choses là héhé
-A-ah bon vous avez quel âge ?
-Ca c’est un secret bonhomme haha !
Il se met à rire et sa bedaine rebondit à chaque éclat, ses yeux rieurs surmontent son gros nez rougi par le soleil
J’ai rarement vu quelqu’un qui semble aussi drôle et gentil rien qu’au faciès
-Tu sais je sais m’amuser moi aussi hein ! me dit-il en s’arrêtant de rire net
-A-ah bon ?
-Oui tiens regarde
Il brandit une tablette sortie de nulle part (de sa bedaine peut être en fait )
Sur l’écran, je vois une partie de poker en ligne…
-Tu sais jouer ?
-N-non héhé mais j’ai t-toujours voulu apprendre
Je sens que j’ai touché à ce qu’il aime profondément, une de ses passions
Et je me reconnais en ce passionné qui l’habite : vous commencez à comprendre pourquoi…
Mes parents et mes sœurs s’étonnent de me voir attentif à ce que me raconte cet étranger bedonnant au rire facile, mais ne disent rien et se content de m’observer de loin, intrigués
De mon côté, j’absorbe goulûment les explications de Franck avec toute l’attention dont je suis capable
J’apprends toutes les règles en moins de dix minutes, puis les stratégies et je l’observe à l’œuvre lorsqu’il me fait une démonstration en ligne
Les cartes ça me connaît, je ne pouvais qu’aimer le poker, à l’instar des échecs ou de la belote
Au bout de quarante minutes à me parler de manière interrompue tant le sujet le faire vibrer, il me dit enfin :
-Bon voilà je t’ai appris les règles et toutes les stratégies de base qu’il y a à savoir !
-C’est vraiment génial monsi… euh Franck !
-Ouuuh tu as failli me rappeler monsieur, tu veux que je me sente vieux ou c’est comment héhé ! Mais oui tu as raison le poker c’est génial, j’adore ça mais attention à ne pas en abuser !
-En a-abuser ?
-Oui, faut dire que j’ai perdu pas mal d’argent à l’époque ! Et encore, ma femme me restreignait un peu à ce moment, maintenant qu’elle n’est plus là je dois faire gaffe à pas faire le con !
-Je suis d-désolé pour votre f-femme
-Oh mon garçon elle n’est pas morte, tu ne vas pas pleurer quand même héhé ! On est juste divorcés ! C’est la vie….
Son visage s’assombrit, et c’est la première fois que je ne le vois pas sourire
-Enfin bon tout ça pour dire que maintenant je joue sur des applis avec de l’argent virtuel et pas réel, histoire d’être sûr de pas faire n’importe quoi…
-V-vous gagniez beaucoup ?
-Arrêtes de me vouvoyer, t’es terrible bonhomme héhé ! Ca m’arrivait oui… Je perdais aussi beaucoup. Faut dire que cette adrénaline me manque héhé Le stress lorsqu’on fait tapis, l’euphorie quand on rafle la mise… Ah c’est quelque chose le poker ! Mais je me suis juré de ne plus miser un seul de mes centimes, je dois penser à ma…
Mais je ne l’écoute déjà plus. Je réfléchis un instant, et je ne sais pas ce qui me prend, mais sur un coup de tête, je dis :
-Franck ?
-Oui mon garçon ?
-Ca vous, euh ça te dis de jouer avec 500 euros de mise ?
-Cinq cents ?! Tu es fou, déjà d’où tu as cet argent ?
Je lui montre les environ 3400 euros qu’il me reste de l’argent de C , il est hébété
-Je pourrais jouer plus mais 500 euros c’est raisonnable non ?
-Je… je ne peux pas, enfin… Et puis d’où tu as ces 500 euros ..
-Peu importe Allez Franck, je sais que vo… que tu en as envie Tu pourrais me faire gagner bien plus et on partagerait les gains !
-Ca ne serait pas raisonnable… Non j’ai promis de faire attention et...
-Franck allez, ça va être drôle…
-
-
-
-
-ALLEZ JE MARCHE !
Je vois ses yeux briller alors qu’on charge le porte-monnaie en ligne. Je viens de lui raviver sa flamme à lui. Et ça me fait tellement de bien de le voir s’adonner à son jeu favori !
On est au bord d’une piscine magnifique dans une cadre idyllique, mais on s’en fout, on reste focus sur la tablette de Franck à gueuler quand on perd et crier de joie quand on gagne. Les autres vacanciers nous regardent étonnés, parfois agacés même
Cela fait presque deux heures que l’on joue, Franck rigole comme un fou et se tape le ventre du plat des mains à chaque fois qu’on rafle la mise On doit avoir gagné trois cent euros depuis le début
-Bon Franck on devrait arrêter c’est l’heure de manger en plus
-Une dernière partie ?
-Non Franck tu m’as dit de te forcer à t’arrêter quand il sera midi
-Rien qu’une dernière allez….
-Franck tu as promis
-Bon d’accord tu as raison je reprends mes mauvaises habitudes
- On partage comment l’argent ?
-Oh mon garçon on ne partage rien du tout ça fait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé, garde les 300 et ton fameux pécule à l’origine douteuse rien que pour toi héhé
-V-vraiment ?
-Mais oui allez
- M-merci mons… Franck !
-Mais de rien, je suis content de t’avoir rencontré fiston, t’as égayé mes vacances héhé Faut dire que c’est pas ma fille qui jouerait avec moi au poker héhé
-Votre f-f-fille ?
-Oui, elle devrait être là d’ailleurs, tu ne l’as pas rencontrée encore ?
-N-non
- Elle s’appelle Megan, tu verras elle est sympa mais un peu bougonne sur les bords
-Pourquoi tu parles de moi Papa ?
ARRRGH… Mais comment ? Comment un type comme ça : peut donner une fille comme ça :
La mère devait être sacrément belle
Je sens la Flamme trembler en moi
Non, pas encore… je ne dois pas idéaliser une meuf à peine rencontrée
Megan est avec un gars qui a l’air cool et une fille très mignonne mais assez jeune
-Salut toi, moi c’est Megan, tu connais mon père ?
-E-euh s-salut moi c’est OeufBrouille, euh oui d-depuis pas l-longtemps
-Cool, tu me raconteras on va à la plage cet aprem, tu viens avec nous ?
-A-à l-la plage o-oui d’accord a-avec p-plaisir
-Bon à toute alors
Je reste un peu dans les nuages. Je ne dois. Pas. M’attacher.
-T’as vu elle est un peu bougonne, je t’avais dit
-J-je ne trouve p-pas haha
-Si tu le dis. Bon je vais manger, va rejoindre tes parents ! On se retrouve demain pour une autre partie héhé ! Content de t’avoir rencontré encore une fois héhé
-D’accord, oui moi aussi je suis très content de… vous avoir rencontré
Données du topic
- Auteur
- OeufBrouille1
- Date de création
- 18 avril 2018 à 11:00:26
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