[RISITAS] Ma vie, ce drame.

eliott1107

19 février 2018 à 22:53:44

sweet mon khey.. ce cliffhanger que tu nous lâche

darkbed

19 février 2018 à 23:09:28

sweet ＋ cette episode se situe ya cbn dannees？

Moowjah

20 février 2018 à 01:30:34

SWEEEEEEEEEEEEEEEEEEET

Pseudo supprimé

20 février 2018 à 03:04:47

Le 19 février 2018 à 18:35:37 PEMousse a écrit :
C'est quoi ce cliffhanger digne d'un épisode de Derrick

Ah ah ah

eliott1107

20 février 2018 à 04:34:19

sweet l'esclave sinon balayette a la simon

FalseDovahkiin

20 février 2018 à 09:19:09

j'ai tout lu, j'adore ton risitas. :-d
maintenant la SWEEEEEET !

HojackBorseman

20 février 2018 à 09:33:01

Le 19 février 2018 à 23:09:28 Darkbed a écrit :
sweet ＋ cette episode se situe ya cbn dannees？

Il y a ... 9 ans maintenant.

Le 20 février 2018 à 09:19:09 FalseDovahkiin a écrit :
j'ai tout lu, j'adore ton risitas. :-d
maintenant la SWEEEEEET !

Cimer chef ! J'espère que je serai tranquille au boulot pour pouvoir écrire mais ...

Solipsist

20 février 2018 à 10:21:26

sweet

Suger

20 février 2018 à 11:34:43

Il va vomir sur la pauvre Camille :malade:

Pseudo supprimé

20 février 2018 à 14:13:47

Sweet

Belvebieere

20 février 2018 à 16:49:35

Sweet ! en espérant que tu n'en rajoute pas trop pour donner ce pep's qu'à ce risitas !

PS: je te suis depuis le début !

HojackBorseman

20 février 2018 à 17:07:31

XI : Fonce, Célestin !

Ce soir, c’était la bonne. L’alcool aidant, il était temps de passer à l’action. Je m’approchais de Camille et lui chuchota :

« Tu v-veux bien qu’on aille discuter dehors ? ».

_ Qu’est ce qu’il se passe Célestin ?

_ R-rien… Je v-veux juste discuter avec toi.

Je n’avais aucune expérience avec les filles, fatalement, je ne savais absolument pas m’y prendre. Je ne me trouvais pas attirant, je ne savais pas si j’allais plaire, mais il fallait que je le fasse.

Je me suis levé, titubant vers l’entrée de la grange, Camille m’emboitant le pas, sous le regard interloqué de mes deux amis. En sortant, nous fûmes frappés par le froid extérieur, ce qui me remis vite les idées en place. Camille prit une cigarette dans son paquet et l’alluma. Nous marchâmes quelques minutes sans dire un mot.

On se posa sur un banc. Elle fumait tranquillement et ne semblait absolument pas stressée. J’étais pétrifié par la peur.

_ De quoi tu voulais me parler ?

_ E-ecoute Camille… T-tu es une f-fille que j’apprécie beaucoup. J’aime beaucoup nos discussions et je trouve que tu es une super amie.

_ Oh, c’est vraiment trop gentil.

J’avais vu beaucoup de séries américaines et de films pour ado. J’ai donc tenté ma chance, comme ça, à l’arrache.

_ E-ecoute, est-ce que tu veux s-sortir avec moi ? Je t-t-aime beaucoup tu sais.

_ Je ne m’y attendais pas Célestin. J’ai toujours pensé que Hélène et toi…

_ N-non c’est p-pas vrai. Hélène est juste une très bonne amie.

_ Je vois… Ecoute, je ne sais pas trop quoi faire. Je t’aime bien, mais on est juste très bons amis… Je n’en sais rien. Je dois y réfléchir.

Elle s’est levée et est repartie à la soirée. Je suis resté à l’extérieur un petit moment pour réfléchir, moi aussi et je suis à mon tour rentré. Joris et Dylan ont vu arriver la jolie blonde, puis moi, seul.

_ Alors ?

_ Elle n’en sait rien. Elle m'a dit qu'elle devait réfléchir.

_ Ah…

Il ne restait plus qu’une seule chose logique à faire. Boire.

Cela m’avait déchargé d’un poids de lui avoir tout dit. J’avais, pour la première fois de ma vie franchi le mur de la timidité. J’avais osé dire ce que je ressentais à une fille et je me sentais libre.

Mais triste d’être resté sur ma faim.

J’allais certainement rester célibataire un long moment encore…

Camille est partie peu après. Je ne sais pas pourquoi, certainement que ses parents lui avaient donné une limite d’heure à ne pas dépasser, ou qu'elle me détestait.

J’ai donc pu enchaîner avec Joris et Dylan les verres de rhum, comme promis et mon intronisation à la grande communauté des Bacardi’s brothers n’était plus qu’une question de temps.

Nous avons dansé, hurlé et je ne comprenais plus rien à rien.

_ Célestin, ta mère la…

_ Attend Joris que je te choppe, tu vas voir !

Nous sommes partis tous les deux à courir et hurler dans la rue quand tout d’un coup…

_ Hophophop !

J’ai sentis un bras d’homme musclé m’attraper et je me suis arrêté d’un coup sec.

_ Je suis l’agent Gilbert, on nous a signalé un tapage nocturne dans le coin. Vous êtes les fauteurs de trouble qui font des carabistouilles dans le quartier ?

L’agent Gilbert était accompagné par un autre de ses collègues.

_ E-euh…

_ Euh…

_ On nous a dit que votre soirée avait lieu dans le coin. On va y aller tous ensemble et régler le problème.

_ BeEen e-eEeuh c’est riEeen. C’est l’annIiiiversaire de JenniiiFfFeur.

_ Vous êtes saoul ? Bravo. Vous avez quel âge.
_ E-euh … Dix-huit ans.

J’avais menti, évidemment. Je n’étais pas dans la panade, si on m’embarquait alors que je suis mineur. Qu’est ce que j’aurais pu dire à mes parents. Gilbert n'était pas dupe.

_ Votre pièce d'identité.

_ N-non, je s-SuUis venu s-sans mon portEeeefeuille.

Gilbert et son collègue nous demandèrent de les conduire jusqu'au lieu de la fête. Ils regardèrent depuis l'extérieur, virent une bande de jeunes assis, avec un peu de musique, rien de plus.

_ Bon. Soyez gentils et calmez-vous, coupez la musique pour ne pas réveiller les voisins. Ne nous obligez pas à revenir.

On avait gagné, les flics étaient partis. On pouvait reprendre tranquillement la fête.

Joris et Dylan me firent continuer à boire, la musique avait repris pendant une bonne heure jusqu’à ce qu’on entende frapper à la porte de la grange.

_ C’est la police, on vous avait dit de ne pas nous faire revenir.