[FIC] Les SENTIERS de la DRAGUE

Débug

L'AC ?

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

• Part 09 - Lola & les garçons (2/3)

____________________ https://youtu.be/41_svUt5_e0 ____________________

- On est parti !

Dans une folle accélération, le véhicule dépassa un quelque dixième de secondes les 100 kilomètres, tu restais accroché à ton siège tétanisé par cette sensation de vitesse si effrayante. Wallis, rouge de colère, regardait son ex passer de bons moments sur les genoux d'une autre personne que lui. Il s’agrippait tellement fort à la barre suspendue sur le toit du véhicule qu’on voyait le matériau s’affaisser sur lui-meme. Mais ce n’était pas chose la plus choquante qui se déroulait sous tes yeux. Lola, prenait littéralement son pied, balancée sur les hanches de Milan. La bouche en cœur, une fougueuse ivresse l'enveloppait en même temps que le compteur de vitesse s'envolait.

- Encore.

Milan enfonçait davantage son membre sur le levier de vitesse, augmentant en peu plus les remous de la voiture et ceux des cuisses de Lola sur les siennes. Alors qu'elle tenait férocement la commande, elle glissait peu à peu pour poser ses mains ailleurs s'abandonnant peu à peu aux frénétiques sensations qu'elle éprouvait. Elle s’étalait de son long sur le conducteur ; le véhicule dépassait désormais les 150 kilomètres/heure dans les lignes droites de la capitale.

Dans le rétro, tu voyais l'une des mains de Milan délaissés le volant pour s'engouffrer sous le haut de Lola qui n’opposait aucune résistance bien au contraire. Il te regarda alors avec ce sourire de… de fils de p*te, tu pouvais le dire qui le caractérisait tant. Wallis était au bord de l’implosion, si ça continuait ainsi il allait casser la gueule de Milan en pleine course et tous vous tuer par la même occasion. Étais si grave après tout ? Tu vivais déjà un enfer ici, la mort ne pouvait être pire. Tu n’avais le courage de regarder une seconde de plus cette scène si terrible. Tu fermas les yeux.

- Cuck.

- Hein !?

- T'as pas honte de te faire piquer ta copine sous tes yeux !

- Ce n’est pas ma copine.

- Ça le sera jamais si tu continues d’adopter cette posture de soumis

- Attendez mais V-vousV-vous êtes… qu'est-ce que vous faites ici ? Et surtout où est-ce que je suis !?

- Qui d’autre veux-tu que ce soit. Tu te dis fan de moi mais tu réagis comme un faible, comme une victime, bref comme Ross !

- Désolé monsieur, je ne voulais pas vous décevoir

- En 6 lettres, tu dois être D E T E R M I N É

- En 9 non ?

- Cette fois-ci je vais t'aider mais la prochaine fois c'est un coup dans les valseuses qui te servent de couilles.

- M'aider ?

Un immense fracas te fit alors quitter l’état second dans lequel tu te trouvais.

- C'est pas vrai, je viens d'écraser quelqu'un !

- Reviens t'asseoir sur moi, c’était juste une biche.

Lola sortit du véhicule pour voir l’état dans lequel se trouvait sa victime. Il était recroquevillé au sol et s'agitait comme un poisson sorti de l'eau. Malgré la gravité de la situation, l'attitude de la victime au sol était assez drôle à voir, il brillait au sol avec ses vêtements à paillettes ressemblant alors une boule à facettes dans le noir parisien.

- Ils vont sûrement te retirer le permis, Lola, et tu vas être obligée de prendre le métro jusqu’à la fin de ta vie, t'es contente de toi !? Mais qu’est-ce que je raconte moi. Hello, monsieur vous allez bien, vous êtes vivant hein ?

- « Je suis la plus belle pour aller danser » Odillo, Odillo, Odillo, ohoho !

Alors qu'il était au sol, cet étrange type fit une sorte de pas de breakdance approximatif pour se remettre debout.

- Wow vous êtes doué

Motivé par les applaudissements de Lola, il se lança dans un salto avant de se détruire littéralement la nuque.

- Je peux plus bouger Venez m’aider !!! Please ! Help ! Je sens plus mes pieds

- Qu'est-ce qui vous a pris de faire un salto aussi !

Milan, Wallis et toi l'installâtes sur le siège arrière.

- Ça va mieux ? Désolé de vous avoir un peu écrasé !

- Un peu écrasé !? C’est miracle qu'il soit en vie !

- Comment vous appelez vous ?

- Tu peux me tutoyer mon lapinou. Je suis Odillo, comme Otello mais moi c'est Odillo.

Il avait des manières très efféminés quand il parlait, allongeant tout le temps ces fins de phrase ou multipliant les assonances gonflantes.

- On peut aller à l’hôpital si tu veux ? Sache tout de même que J'ai mesuré ta tension : elle est à 110, ce qui n'est pas du tout inquiétant.

- Wow je me suis fait écrasé par une infirmière sexy. Quand je vais raconter ça à mon sugar daddy il sera baba !

-

- En tout cas je suis fringante comme une jeune pucelle à sa soirée de fin d'année, cette petite accident m'a remis les vertèbres en place !

- Vous êtes aussi énervant tout le temps ?

- Que les soirs de pleine lune chérie. Tu sais les cycles menstruelles… bon fini de parler de moi racontez-moi où ce beau monde avait prévu d'aller avant de tomber sur mon joli petit cul !

- On va se faire tatouer !

- C'est pas vraiment ce que t’avais dit.

- Ah cette heure-ci chérie ? Les seules aiguilles sur lequel tu vas tomber c'est sur celles de toxico cocotte ! Tout est fermée.

- C'est pas possible, qu'est-ce que je vais pouvoir t'offrir, Wallis !

- Oh mince alors… pas de tatoos

Wallis semblait soulager d’éviter de se faire injecter tout plein d’encre sur la peau.

- Les enfants, venez avec moi au Macumba Palace ! Y’aura pleins de jeunes aussi beaux que vous. Allez ! c’est moi qui régale mes choupinous !

- Ce serait vraiment génial, Odillo. C’est toi qui décides Wallis.

- Allons y

- Alors gogogo !

Du tête à tête à la soirée d'anniversaire tu étais main passé à la soirée au nightclub avec encore plus de gars prêts à sauter sur Lola et elle qui se laisserait sûrement faire… Jimmy t’avait pourtant dit d’éloigner toutes les figures masculines d'elle mais même ça tu n'y arrivais pas. Qu'est-ce qui aurait pu arriver de pire que ça, sincèrement ?

- Mais t'es entouré d'un beau petit monde Chérie au miel !

- Ah ça oui, je te présente, Wallis. Cette soirée est organisée pour lui !

- Mon gros lapinou plein de muscles.

Odillo palpa les pectoraux du vice président de l'association

- C’est gentil mais Je ne mange pas de ce pain-là

- À mes côtés, c'est Milan, je mourrais pour lui.

- Le beau brun ténébreux, j'en ferais bien mon quatre heures !

- Dommage qu'il soit presque minuit.

- Et Silvain mon... Mon...

- …

- …

- On peut faire comme si j’étais pas là ?

- Je vais t'appeler monsieur gros kiki

- Hein !?

- Excuse-moi mon chou, mais tu fais un peu tâche dans le paysage. Il n'y a qu’un gros kiki dans ton calle-b*te qui me ferait comprendre ta présence ici !

Cet Odillo n'avait pas tord, Milan et Wallis étaient beaux, musclés, intelligents et surtout ils avaient une vraie connexion avec Lola, des moments passés ensemble en commun. Cette soirée était révélatrice de quelque chose, tant que tu étais avec ces deux-là tu n'avais littéralement aucune chance avec elle tellement ils absorbaient toute son attention . Que faisais-tu encore dans cette voiture avec ces 2 c*nnards, ce gay écervelé et elle ? Tu te le demandais un peu plus à chaque seconde.

- Petite embrouille, je peux emmener que 4 personnes au Macumba

- Bah on est 4…

- Sauf que j'ai aussi envie de trémousser mon popotin sur de la musique techno Scandinave ! Donc un d'entre vous va devoir rentrer chez lui et passer le reste de sa soirée à regarder des comédies romantiques avec Anne Hathaway !

- Je vote pour que Silvain reste sur la touche

- Moi aussi !

- Personne ne se sépare ! Odillo je suis désolé mais s'il y'en a un qui rentre pas, personne rentre !

- Mon infirmière sexy aime les plans à plusieurs à ce que je vois ! Bon vu que c'est toi qui m’as sauvé la vie après avoir failli me l’enlever Je ferais mon maximum ! Odillo n'a qu'une parole !

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

• Part 09 - Lola & les garçons (3/3)

Cela faisait maintenant 3 heures que Silvain et son père attendaient dans le hall de l’hôpital, toujours aussi inquiets de l’état de la femme de leur vie. Memphis regardait impatiemment la porte centrale où il attendait qu'un médecin lui donne enfin des nouvelles de sa femme. À chaque fois que la porte s’ouvrit il se levait légèrement de sa chaise jusqu’à ce que l'agent en blouse blanche ne le dépasse.

Silvain, lui, regardait son père, cherchant un peu de réconfort dans ses yeux mais tout ce qu’il trouvait était de la crainte. Silvain regardait alors dans le reste de la salle d'attente des urgences.

Une fille et une adulte, vraisemblablement sa mère, se tenaient à quelques mètres près d’eux. La femme tremblait de tout son corps et tentaient de calmer ses muscles en mettant sa tête dans ses mains mais rien n'y faisait. C'est alors qu'un des médecins s'approcha d’elles, le regard baissé. Silvain n'entendit pas ce que ce professionnel de santé leur dit.

Il voyait seulement que l'homme en blouse blanche prononçait une longue phrase qui avait pour effet de décomposer progressivement le visage de la femme devant lui. Ses traits affichaient désormais une expression d’extrême détresse. C'est alors que la femme s’écroula au sol et fondit en larmes. Du fond de sa gorge elle libéra un cri glaçant témoignant de sa profonde détresse tandis que sa fille avait désormais le teint blafard, vide, mort au moment où le médecin rebroussait chemin. Pour elles, la vie s’était éteinte en même temps que celle de leur proche. Décontenancé par ce qui se passait sous ses yeux, Silvain détournait le regard et faisait semblant de ne pas voir.

Ce fut la fois où Memphis resta assis sur son siège qu'un des médecins s'approcha de lui. Ce n’était pas le même que celui qui venait d’annoncer la terrible nouvelle à ces 2 filles.

- Monsieur Memphis Mistit ? Bonsoir.

- Comment va ma femme ? Il faut que je la vois.

- Écoutez, votre femme se repose, elle est très fatigu… petit, attends !

https://youtu.be/3HdDu8JGn5Q
Silvain se précipita vers le couloir des chambres. Même si toutes les portes étaient fermées et qu'il ne pouvait deviner où était sa mère, il se dirigea sans une once d’hésitation vers l'une d'entre elle.

- Maman !!!!

- Coucou mon oiseau. Je suis si contente de te voir ! Viens dans mes bras.

Silvain monta sur le lit d’hôpital où la prunelle de ses yeux était allongée, un bandeau blanc entourait le haut de son crâne et descendait jusqu’à la fin de son front.

- Ma chérie, comment tu vas ?

- J'ai un peu mal à la tête mais sinon ça va.

- Elle n'a plus aucun souvenir de ce qui s'est passé au moment où elle a perdu connaissance.

- Chérie, tu lui as raconté les problèmes de fatigue que tu avais ces derniers temps ? Elle avait mal à la tête et ça jouait au quotidien sur son état.

- À ce sujet Monsieur Mistit, il faut que je..

- Ne t'inquiète pas Memphis, le médecin m'a dit que tout allait s'arranger, il faut seulement que je reprenne un régime plus adapté à mon rythme de vie. Silvain, viens là mon oiseau.

Elle le serra fort contre elle.

- Dès qu'on rentre à la maison je te fais un panier de beignets à la fève, il y'en aura tellement que ça dégoulinera du beignets

- Chouette ! Mais l'essentiel c'est que tu ailles mieux, Maman.

- Je vais déjà mieux, promis. Chéri, il faut commencer à organiser une belle fête d'anniversaire pour le petit

- Ma Tania c’était aujourd’hui son anniversaire. Tu as décoré tout l'appartement, rappelle-toi.

Tania souriait mais semblait un peu perdue tout comme Memphis qui devait l'attitude étrange de sa femme cherchait du regard le médecin. Dans les yeux de l'homme en blouse blanche il n'y avait que gravité, il évitait alors le regard du mari de sa patiente qui devant le manque d'explication de l'agent de santé se contenta d'embrasser sa femme.

- Il faut que Madame Mistit se repose maintenant. Monsieur, j'aimerais vous parler dans quelques minutes

- Oui bien sûr. Silvain on y va, tu as entendu le médecin.
Silvain embrassa une nouvelle fois sa mère, il avait eu tellement peur tout à l'heure que rien ne pourrait encore la séparer de lui.

- Allez mon oiseau, ne t’inquiète surtout pas. D'accord ?

- Promis !

Memphis embrassa sur le front sa femme avant de sortir de la chambre avec son fils. Elle les regardait amoureusement s’éloigner d'elle avant que son sourire de façade laisse place à une profonde tristesse.

- Je suis désolé mais je ne peux les laisser sans rien leur dire.

- Je sais. Je voulais seulement les voir heureux une dernière fois.

★ Prochaine étape, Macumba Palace ! QUE VAS-TU FAIRE ? ★

• Vote 1 : même si les conditions ne sont plus réunis, tu comptes bien appliquer les conseils que Jimmy t’avaient donné
• Vote 2 : Provoquer une bagarre dans l’établissement à tes risques et périls
• Vote 3 : Silvain Touch : Act 2

HS - DERRIÈRE LES SENTIERS - NUMÉRO 04

Vu que y avait égalité dans les votes j'ai tiré au sort, c'est tombé sur l'un des choix

La sweet est écrite et sortira Demain, je crois qu'elle s'appelle Bébé Night Fever

Au programme

• Des danses lascives
• Des plaquages
• Des bagues en diamant

Que Des Grandes Choses

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

• Part 10 – Bébé Night Fever (1/3)

________________ https://youtu.be/j6eDmID4jWs ________________

- Installez-vous Monsieur Mistit.

Le docteur ferma la porte et s'installa à son bureau. Après avoir pris une grande inspiration, il commença.

- Comme vous le savez, votre femme, Tania a eu un incident dans votre appartement. Elle souffre d'un traumatisme cérébral léger et d'une plaie sur la tempe droite.

- C'est grave ?

- Cette chute lui a provoqué une perte légère de la mémoire à court terme, ce genre d’amnésie légère est habituelle dans des incidents domestiques de ce type. Il y a de très fortes chances qu'elle ne subisse aucune séquelle à ce niveau

Memphis Mistit se décontracta légèrement à cette annonce qui allégea son inquiétude contrastant avec la crispation soudaine du docteur.

- Néanmoins Monsieur Mistit, certaines attitudes de votre femme nous ont troublé

- Que voulez-vous dire ?

- Elle répondait difficilement à des questions sur sa vie quotidienne comme son adresse ou son numéro de téléphone, par exemple

- Oui elle est très fatiguée en ce moment au point d’oublier certaines de ces choses. Elle a besoin de repos

- C'est ce qu'elle nous a dit également, mais j'ai tout de même préféré effectué un bilan neuropsychologique. On a pu évaluer différentes capacités cognitives de Tania. Les résultats étaient plutôt bons

- Bien, alors il n'y a aucun problème

- Malgré ce bilan concluant nous avons préféré effectué une potion lombaire afin d’écarter potentiellement certaines pathologies dans le diagnostic. Nous avons malheureusement détecté des anomalies au niveau de la concentration de certaines protéines dans le liquide céphalo-rachidien de Tania. La concentration de la protéine tau est anormalement élevée chez votre femme augmentant les risques de dégénérescence neurofibrillaire

- Je… je ne comprends rien à votre charabia, que voulez vous dire !? Soyez clair !

Devant l'agressivité de plus en plus visible du mari de sa patiente Le docteur prit quelques secondes avant de répondre au mari de sa patiente. Il avança alors sa chaise le rapprochant de son bureau et reprit d'un ton solennel.

- Nous pensons malheureusement que votre femme ne souffre d’Alzheimer précoce.

- C'est impossible. Tania a toutes ses facultés intellectuelles

- Lors des premières années, les capacités de langage, compréhension ou encore de mémoire ne sont que très peu altérées mais elles dégénèrent progressivement au fil des années.

- Mais elle n'a que 30 ans, rendez vous compte de ce que vous dites ! Ce n'est pas à cet âge que ce genre de maladie apparaît, revoyez votre diagnostic !

- La plupart des cas d'Alzheimer interviennent chez des patients sur les 60 ans certes mais c'est différent dans le cas d’Alzheimer génétique où elle intervient bien plus tôt. Certains de nos patients peuvent avoir 25 ans et déjà souffrir de ce trouble.

- Il faut effectuer d’autres tests, vous verrez que vous vous trompez. Je connais ma Tania

- Nous avons demandé des examens médicaux complémentaires pour écarter certaines formes de démence, cela permettra également de trouver une bonne stratégie médicalisée afin d’accompagner votre femme mais je ne peux vous donnez de faux espoirs. La ponction lombaire est un examen qui offre un diagnostic quasi infaillible.

- Vous parlez comme si vous saviez qu'elle… qu’elle était atteinte de cette… maladie. C'est pas possible, c'est pas possible.

Un coup de massue venait de s'abattre sur Memphis Mistit, la tête lourde, il la tenait dans ses mains tentant de comprendre ce qui était en train de se passer. Alors qu’Il ne realisait pas encore tout ce qui était en jeu quelques minutes plus tôt, la mine du mari de la patiente se décomposait.

- Tania est au courant ?

- Oui, on lui a tout expliqué dès l'analyse de sa poction.

- Les méthodes de guérison sont lourdes ?

- Malheureusement, Il n’y a pas encore de processus de guérison mais la recherche avance vite, il ne faut surtout pas perdre espoir monsieur Mistit. Vous m'entendez monsieur ? De nombreux patients souffrent d'Alzheimer, aujourd’hui les malades vivent bien mieux qu'il y a 10 ans. Plus la maladie est détectée tôt, plus les chances de stabilisation de la dégénérescence sont élevées

- Qu'est-ce qu'il va se passer pour Tania ?

- L’évolution de la maladie change en fonction des cas, la dégénérescence des capacités cognitives peut être lente ou plus rapide mais elle est inéluctable. L’Alzheimer altère progressivement mémoire, la capacité de compréhension et d’adaptation mais comme je vous l'ai dit on peut ralentir cette dégénérescence. Ne perdez pas espoir monsieur Mistit, Tania devra se sentir soutenue pour le restant de ses jours. Une nouvelle vie commence et votre présence sera primordial

Une terrible annonce venait de s’abattre sur les Mistit dont la vie serait désormais chamboulée. C'est alors que Memphis se promit de ne jamais, au grand jamais abandonner la femme de sa vie dans cette terrible épreuve. La maladie n'allait pas les séparer. Il en était aveuglément persuadé.

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

• Part 10 – Bébé Night Fever (2/3)

- Mon chou, gare-toi là on est arrivé. Mais je te dis que c'est ici !

- Le volant, c'est vraiment pas mon fort…

____________________________ https://youtu.be/ZNVCxpw2KTM ____________________________

Après une dizaine de tentatives, Lola arriva enfin à stabiliser la voiture et à la garer sur le parking de cette boîte de nuit. On entendait déjà la rageuse musique s’échapper du Macumba Club, un des night clubs les plus en vu de la capitale.

- Odillo ?

- Oui mon infirmière sexy ?

- Comment as-tu fait pour obtenir autant d’entrée dans cette boîte ? Une de mes amies s'est faite recalée dès la porte.

- La fameuse amie.

Elle frappa Milan.

- C'est ma petite crème Roberto Alagna qui m’a filé ces 4 places vers le paradis de la nuit !

- Roberto Alagna, comme le ténor mondialement connu !?

- Et oui mon chou, mon sugar daddy m'avait emmené le voir en concert, durant la deuxième reprise il a commencé à s’étouffer avec un bouchon de bouteille d’eau, ce choupinou. Odillo a quelques notions de secourisme donc je l'ai aidé

- Tu as sauvé l'un des monuments de l’Opéra, tu peux être fier de toi.

- Oh on a l'habitude de s'enlever des choses de la bouche dans notre cercle.

- (En rotant)

- Qu'est-ce que t’as dit ?

- Nan rien, rien…

- Bonsoir vos invitations s'il vous plaît

Un agent de sécurité vous bloquait l’entrée de la salle. Le moins qu'on pouvait dire c'est que rien ne donnait l'envie de lui chercher des noises que ce soit son air de pittbull sur les nerfs, sa taille impressionnante et ses muscles marqués. Son costume était au bord de l'implosion à cause de son corps surproteinés à moins qu'il ait pris la mesure juste en dessous afin d'amplifier l' impression de puissance qu’il dégageait. Même Wallis faisait maigre à ses côtés.

- Je vois 4 invitations et vous êtes 5, je peux pas vous laisser entrer. Circulez.

- S'il vous plaît monsieur l'agent, je viens de la part de Monsieur Alagna. Il vous a sûrement parlé de moi. Appelez-le il me reconnaîtra.

- Monsieur Alagna n'est pas venu ce soir, il prépare un duo avec le duc de Boulogne.

- Roberto et son envie de casser les codes, il m’étonnera toujours… choupinette, il va falloir écarter quelqu'un de notre petit comité.

-

- Pourquoi vous me regardez !?

- J'ai été clair là-dessus Odillo.

- D’accord, d’accord ! Mais Je fais bien ça parce que c'est toi !

L'homme pailleté s'approcha alors de l'agent de sécurité et utilisa la fameuse ruse du « oh regarde par là-bas ». L’armoire à glace tombant la tête la première dans le panneau, Odillo tentait de rentrer dans la boîte de nuit. Il n'eut même pas le temps de mettre ces 2 talons compensés au sol du club que le pitbull de 2 mètres de long le plaqua violemment au sol. On ne savait pas si c’était son bassin ou sa colonne vertébrale qui venait de rompre mais on avait bel et bien entendu quelque chose se briser.

- Attends qu’on soit dans la chambre pour faire ça mon chou !

L'agent de sécurité balança alors Odillo vers vous atterrissant à vos pieds. Ses membres semblaient désarticulés comme s’ils n'intégraient plus l’unité de son corps. Sa dernière tentative sonnait la fin des chances de rentrer dans le Macumba. À vrai dire, c’était surtout Lola qui semblait la plus déçue par cet échec, plus que celui à qui cette soirée était pourtant destinée. Elle qui tenait tant à offrir un bel anniversaire à Wallis.

Un homme costume 3 pièces sur les épaules saluait alors l'agent de sécurité, il était accompagné d'une sorte de garde personnelle composée de plusieurs hommes un peu plus imposant que lui, étaient-ce ses amis ou simplement des personnes travaillant pour lui ? Tu n'en avais aucune idée mais sa prestance et l'excessive confiance en lui qu'il dégageait lui donnait un péteux air inaccessible. Décontracté, il semblait avoir l'habitude de venir dans cette boîte, multipliant les manœuvres amicales avec le videur de cette boîte. Son rang sociale suintait sur son cou et ses doigts ornés de toute sorte d'ornements tel des saphyrs et de diamants qu'il tenait, pour ne citer qu’eux, sur les doigts. C'est alors que Lola sortit de nulle part lui sauta au cou, le prenant dans ses bras et l'embrassa la joue. L'un des membres de la garde voulut l’éloigner mais l’homme au costume calma ses ardeurs en levant sa main vers lui. Elle ne constituait pas un danger.

- Hey ! Ça va toi !?

- Euh Ouais…

- Tu te souviens pas de moi ? Katia. On avait discuté le Samedi dernier, tu m’avais payé un verre et on était allé chez toi ensuite pour finir la soirée

- Bien-sur… Katia. Comment j'aurais pu t'oublier…

L'aise qu'il affichait auparavant s’effaça progressivement devant la gène que lui provoquait l'entreprenante jolie brune.

- Cool alors. Tu vas rire, J’ai oublié mon pass d’adhérent chez moi donc je peux pas rentrer. Ahah

- Ouais c'est marrant….

- Tu pourrais faire quelque chose pour moi

Elle prenait cette petite voix de Lolita penchant de quelques degrés la tête et glissant une de ces mèches de cheveux entre son index et son majeur.

- Désolé m…

Voyant que le richissime personnage semblait réfractaire à sa demande malgré tous ses efforts elle passa à la vitesse supérieure. Elle réduisait un peu plus la distance la séparant de lui, posa sa main au niveau de son torse et lui chuchota quelque chose à l'oreille. Tu ne savais la nature des propos que la séductrice venait de prononcer mais les sourcils de cet homme réagirent alors, tel une petite lampe qui se serait allumée dans son esprit. Les mots de Lola avaient tapé aux bons endroits

- Mahmed, Katia est avec moi, tu peux la laisser entrer.

- Je t'adore.

- Bonne soirée

Le videur enleva alors la sangle qui barrait le passage délivrant le passage pour l'homme aux costumes et Lola qui se blottissait contre lui et ses mains adamantines. Elle ne vous portait plus la moindre attention s’enfonçant dans l'obscurité de cette boîte de nuit.

- Euh elle est sérieuse là…

- Mon infirmière sexy m' a abandonné ! Je ne ferais plus jamais confiance aux femmes ! Je vais devenir gay, voilà...Oh wait !

- Attendez mais si Lola a fait ça, c'est qu'elle avait quelque chose en tête ! J'en suis sûr alors réfléchissons : Lola a 18 ans or si on enlève le nombre de fois où elle a voulu aller en boîte au nombre de jours où elle travaille à l'association on se retr…

- Maintenant que Lola est dans la boîte on se retrouve à 4 donc on peut tous rentrer

- O-oui voilà… c'est là où je voulais en venir... Allez debout Odillo !

- Odillo dodo !

- Non non c'est pas le moment de roupiller, mon pote.

__________________ https://youtu.be/oxHWQr8Wvbo __________________

Odillo remis sur pied vous présentiez vos 4 pass au videur qui vous laissa finalement le passage. Alors que Wallis laissait sa veste au dressing, vous rentriez enfin dans cette boîte enfin plutôt dans un nouveau monde. Ici, vous n’étiez plus sur terre, ici vous étiez dans un endroit où le temps s’était arrêté, où l'espace s’était resserré, où les sens étaient altérés comme Jimmy te l'avait déjà expliqué un milliard de fois. Les dirigeants derrière ces lieux de fête ne voulaient qu'une chose : te couper de la réalité.

Et ça passait tout d’abord par une musique bruyante noyée de percussions, de répétitives sonorités entraînantes n'ayant que pour seule et unique but de détruire ton ouïe ou du moins d’empêcher les interactions vocales entre les différentes personnes d'un même club.

Ensuite c'était la vue qui était totalement modifiée, le spectre de couleurs allant du noir jusqu’aux quelques nuances pétantes de violet terriblement artificielles.

Les sensations liées au goût étaient rageusement limitées. Anesthésiés, dans un tel environnement, tes capteurs gustatifs ne répondaient uniquement à l'appel de l'ivresse de la levure fermentée. T'avais faim ? Et bah prends de l'alcool. T’avais soif et bah prends de l'alcool.

Enfin l'odorat, emprisonné dans les senteurs illicites des substances distribuées ici et là dans ce trop plein de vie, réduisait un peu plus l’utilité de quatre de tes sens.

Mais quelle était l’utilité de ce stratagème ? L'unique est seul but de ce stratagème était simple : Exacerber le toucher. Tout devait passer par la chair, la peau, les corps qu'ils soient caressés, grattés, pincés. Il fallait tout faire pour que le cinquième des sens soit intensifié. C'est pour cette raison que Lola se sentait tant dans son élément, elle dont les rapports passait la plupart du temps par des contacts corps contre corps. Après avoir passé quelques minutes à discuter bouche à oreilles avec ce richissime homme avec lequel elle était entrée, elle s'asseyait près de vous 4 dans les sofas positionnés à l’extrémité du macumba.

_______________________ https://youtu.be/7zbNK3sp7Dw _______________________

- Tu t’es finalement débarrassé de ton Crésus ?

- J'entends pas !

- D’où tu connais ce type ?

- Qui ? Celui qui m’a faite entrer ? Mais je le connais pas. Il doit être du genre à empiler les conquêtes, j’avais juste à me faire passer pour l'une d'entre elle pour que ça marche. Le facteur chance n’était pas négligeable mais l'essentiel c’est que j'ai réussi à vous faire tous les quatre rentrer. La fête peut commencer.

- Mais qu'est-ce qu'elle est douée mon infirmière sexy ! Allez viens on va danser en plus ils sont en train de passer notre musique !

- Vous vous connaissez depuis 10 minutes et.vous avez déjà une musique ?

- Bon je vais chercher les consos. Qui veut quoi ?

- Vodka orange – rosée – comme tu veux

- Et moi d...

- Silvain ne t'inquiète pas je t'apporte de l'eau.

- Ahahah !

- …

CHAPITRE 05 - NUIT BLANCHE

• Part 10 - Bébé Night Fever (3-a/3)

Tu ne pris même pas la peine de répondre à la pique de Milan, déjà parce que t’avais une repartie d’enfant de 5 ans et de 2 parce qu’il ne servait à rien de rentrer dans son jeu. Il partit prendre les boissons pendant que Lola et Odillo se trémoussèrent alors au centre de la piste. Ils s'entendaient parfaitement, donnant l'impression de se connaître depuis toujours, bougeant d'avant en arrière sur le rythme d'une musique sucrée toujours plus entêtante. Tu n'avais d'yeux que pour Lola que tu regardais le sourire en coin.

- Elle est belle hein ?

- Nan.. c'est p …

Wallis riait.

- Dommage qu’elle ait un caractère de cochon.

- Lola ? Non tu te trompes

- Pendant les 14 jours où on était... ensemble, il y'en a pas un où on ne s'est pas engueulé. Je n'ai jamais connu une fille aussi prise de tête qu'elle

Pourtant, les heures passées avec elle n'étaient que rigolade, bons moments et amusements. Tu l'avais déjà vu s'énerver contre quelques membres de l'association mais la soufflante était toujours méritée. Wallis cherchait peut-être à te dégoûter d'elle en portant de fausses accusations à son sujet. Ça ne pouvait être que ça.

- C'est la raison de votre séparation ?

- Si seulement... Pour qu'il y'ait séparation, il faut déjà qu'on
ait été un vrai couple de toute façon

- Comment c’était avec elle ? Je veux dire le reste du temps en dehors des embrouilles.

- On va dire que ça allait. C’est une fille qui s’intéresse à tout, sur n'importe quel sujet elle a quelques connaissances. Elle est curieuse. Après je vais pas te mentir, la plupart du temps on était pas là pour philosopher sur l’héritage de Hegel dans les sociétés contemporaines si tu veux vois ce que je veux dire.

- Ouais.... En fait pas vraiment.

- Comme je te l'ai dit on s’engueulait la plupart du temps… mais on avait une façon bien à nous de nous réconcilier..

- Oh. Je vois…

- Je t'avoue qu’il y a quelques embrouilles que j'ai créé sciemment juste pour qu'on puisse enterrer la hache de guerre à notre façon... elle le faisait également. On était comme chien et chat, pour une simple soirée ça pouvait partir un embrouille, qu'est-ce qu'on était bête, mais qu'est-ce qu'on s'amusait...

Tu regardais Wallis se remémorer des quelques jours passés avec elle. Son œil brillait, tu sentais beaucoup de joie dans la résurgence de ces événements mais aussi une pointe de peine comme s'il avait un sentiment d'inachevé avec elle. C’était maintenant sûr et certain, Wallis n’avait pas complétement tourné la page Lola. Vu toutes les disputes qu’ils avaient lors des réunions de l'association étudiante, tu pouvais en douter mais pendant tout ce temps tu ne l'avais pas vu ou tu n'avais pas voulu le voir.

- Levez-vous, cette place est réservée aux adhérents de la boîte.

- Oh désolé

Virez tout deux du canapé, vous vous dirigiez désormais vers le bar de la boîte où Milan vous rejoignait les consos à la main.

- Vodka orange, rosée, bière. J'ai eu la mienne gratuite pour le reste vous vous débrouillez.

- Toujours très altruiste, Milan.

- Je suis pas un hypocrite comme vous les fameux Insoumis qui tapent dans la caisse de votre assoc'.

Lola apparaissa alors derrière Milan montant sur son dos avant d'en descendre.

- Qu'est-ce que vous faites assis ? Venez sur la piste, c'est le feu !

- On va danser, Lola ? Je vais voir si mon fameux pas avec les pieds en X est toujours aussi bien rodé.

- Oh non , pas celui-là. Il est horrible ! Allez viens.

______________________ https://youtu.be/hD_RLT2VkJE ______________________

Milan dansait comme un manche enchaînant les pas approximatifs tout en étant très mal à l'aise sur le dancefloor. Lola se moquait gentiment de lui avant qu'elle ne lui prenne les mains et le guida. Milan se contentait alors de se coller à elle posant sa main droite sur sa taille pendant qu'il baisait son cou. La complicité entre lui et elle ne faisait aucun doute. Ils se connaissaient depuis des années pourtant ils n’étaient jamais sortis ensemble au plus grand désarroi de Milan vu la façon dont il s'en était pris à toi au réfectoire cette après-midi.

- Tu le connais Milan depuis longtemps ?

- Depuis 2 mois environ je dirais, je l'ai connu en même temps que Lola. Il l’accompagnait la première fois que je l’ai vu.

- C’est comme ton pote ?

- Oh que non. D'ailleurs je risque pas de toucher à la conso qu'il m’a commandé, tu devrais faire de même

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- Quand j'ai rencontré Lola il était un mec cool, assez déconne même s'il a voulu de suite marquer son territoire à son sujet. Dès que je suis sorti avec, il est devenu une autre personne. Il a rien arrangé à notre relation, bien au contraire.

Tu t’étais toi-même retrouvé confronté au côté « fou » de Milan cet après-midi. En outre, il ne t'avait même pas adressé la parole depuis le début de la soirée se contentant de se moquer de toi dès qu'une opportunité se dessinait.

Dès qu'il s’agissait de Lola, ce n’était plus la même personne. Ils venaient d'ailleurs de finir de danser se tapant dans les mains. Milan revenait vous voir.

- J’ai du me tromper de verre, bordel ! Bon, Je vais aux chiottes, je laisse ma conso là, vous n'y touchez pas.

Vous le regardiez se diriger vers les water avant que tu ne reprennes ta discussion avec le vice-président de l'association étudiante de ta faculté.

- On s’était pas énormément parlé à l'association mais tu m’as l'air d’être un chic type.

- Je te retourne le compliment, c'est sûrement ce qu’apprécie Lola chez toi.

- Elle te parle de moi ?

Wallis souria.

- Ne te méprends pas Silvain. Je ne voudrais pas que tu aies de faux espoirs à son sujet.

- Faux espoir ?

- Soyons sérieux, tu penses réellement avoir une chance avec elle ? Lola a quelque chose de séraphique, propre à elle. Grâce à ça elle peut avoir à peu près n'importe qui, elle charme qui elle veut. Elle vient encore de le prouver ce soir. Tu crois réellement que sur les 4 milliards d'hommes qui composent cette planète, elle choisirait quelqu’un comme toi ? Redescends sur Terre. Si tu as cru que certaines de ses attitudes étaient des signes d'attirance ou que quelque chose était possible avec elle, j'en suis désolé mais tu t'es juste trompé. Ne perds pas ton temps, tu risques de déchanter, Lola est impitoyable. Ce n'est pas un conseil d’ami, juste celui d'un gars qui la connait mieux que toi.

Wow. En quelques mots Wallis venait de te porter un coup fatal derrière la nuque. Mais pouvait-on lui donner tord. T'étais simplement un mec parmi tant d’autres noyé dans la masse parmi la masse, submergé dans les limbes du commun et du morose ; à part ça tu n’étais rien. Comment Lola pourrait avoir envie de sortir avec toi. Des Silvain il y'en avait des millions. C'est sûrement ce que tu aurais pensé de toi quelques semaines plus tôt. Sauf que désormais, tout était différent.

- Tu te crois mieux que moi ? Je te rappelle que t’as regardé ton ex se faire ploter devant toi sans rien dire alors t'es la dernière personne à laquelle je penserai pour me donner des conseils.

- Écoute

- Non toi écoute. Tu me prends peut-être pour un faible ou que sais-je encore parce que je suis pas aussi musclé ni aussi cultivé voire même pas aussi intelligent que toi, mais je suis ce que je suis. S'il te faut tout ça pour exister, c'est ton problème mais c'est pas mon cas.

- Lola ne veut pas d'un mec comme toi, fais une croix sur elle.

- Tu parles comme si tu la connaissais mais t'es juste carrément largué, mec alors tais-toi.

Wallis se leva et se pencha vers toi tentant de t’impressionner en jouant la carte de l'intimidation.

- Tu sais que je pourrais te casser la gueule, jusqu’à ce que t'aies besoin jusqu'à la fin de tes jours d'une paille pour te nourrir et d'une infirmière pour chier ?

Tu souriais.

- Tant que l'infirmière c'est ton ex, ça me va.

Les mots que tu venais de prononcer titillait Wallis. Il ne savait plus vraiment comment réagir lui qui d'habitude brillait par ses capacités oratoires et une pertinence acerbe dans les débats. C'est alors que la musique s'interrompit brusquement accompagnée des remontrances des habitués sevrés réclamant leur shot d’électro : Lola venait de prendre le micro du DJ.

- Hello tout le monde, je suis Lola. Je sais que ça se fait pas ici mais c'est un jour très spécial pour quelqu'un auquel je tiens énormément : Wallis, t'es où ?

Il leva la main.

- C'est son anniversaire donc j’aimerais dédié cette soirée à lui. On s'est énormément pris le bec mais sache que voilà, c’est cool de t'avoir à mes côtés. Voilà, vous pouvez continuer à vous bourrer la gueule, j'ai fini. Bises à tous

Quelques applaudissements accompagnaient cette dédicace pendant que Wallis la remerciait de loin pour l'attention qu'elle venait d'avoir à son encontre, levant son verre vers elle. Lola tenait à ses amis, ses plus proches en tout cas, et les choyait de la meilleure façon qu’elle pouvait.

- T'as vu ça ? Le jour où elle te fera le dixième de ce qu'elle fait là, tu me rappeleras.

- …

- Excusez-moi, vous n'avez toujours pas payé les consos ?

- J'ai laissé mon argent dans mon trench coat au dressing. Tu pourrais payer ?

- J'ai pas d'argent.

Tu avais de l'argent.

- Vous payez ou vous sortez !

- Je vais les chercher, attendez 2 minutes. Toi, garde mes affaires.

VoleurDeJouet VoleurDeJouet

03 juin 2018 à 22:52:37
Tu penses quoi de l’héritage d’Hegel dans la philosophie contemporaine?

Je pense qu'elle explique en grande partie le système pyramidale dans lequel fonctionne notre société où l'homme dans sa vision volontariste est destiné à rentrer en conflit avec ses congénères pour accéder aux biens qu'il entreprend de posséder.

En un mot, Hegel = sionisme

J'ai toujours imaginer monsieur Chat plus grand

Le 03 juin 2018 à 23:29:36 -PARADlSTA- a écrit :

VoleurDeJouet VoleurDeJouet

03 juin 2018 à 22:52:37
Tu penses quoi de l’héritage d’Hegel dans la philosophie contemporaine?

Je pense qu'elle explique en grande partie le système pyramidale dans lequel fonctionne notre société où l'homme dans sa vision volontariste est destiné à rentrer en conflit avec ses congénères pour accéder aux biens qu'il entreprend de posséder.

En un mot, Hegel = sionisme

J'ai toujours imaginer monsieur Chat plus grand

Je n’ai commencé à comprendre qu’à partir de la 2ème phrase
À vrai dire je préfère Spinoza et sa vision de la liberté, je reste j’ai tendance à l’oublier rapidement
Monsieur Chat? Qui est-ce?

Lui

Ici il est Rikiki

Le 03 juin 2018 à 23:40:34 -PARADlSTA- a écrit :
Lui

Ici il est Rikiki

C’est un montage
Valbuena a bien la taille d’Averell sur celui ci
Et du plus ce n’est pas le même chat, les stickers Boobachat MitroglouChat et SakaiChat sont miens.

Le Chat Cinématique Universe manquerait plus qu'un ThanosChat et tu lances une saga

J'avais oublié la vision de Spinoza sur la liberté donc je me suis fait une piqûre de rappel. Il est dans le vrai quand il l'a voit comme quelque chose qui dépend de facteur et qu'il la relativise. Mais si est-ce que c'est la conscience de tous ses facteurs qui nous rendent libres, je pense que c'est sur ça qu'il veut atterrir ou sinon je dis de la grosse merde.