Les jeunes ne veulent plus fonder de famille

Je préfère des gens qui ont des enfants en ayant parfaitement réfléchit à la suite, que des meufs / mecs qui veulent pondre des gosses à 14-15 ans pour avoir l'impression de jouer à la poupée.

Et je préfère des personnes qui assument clairement ne pas vouloir des enfants parce qu'ils ne se sentent pas capable de fournir un amour en tant que parents, que des gens qui en veulent sous l'influence et la pression sociale / familiale.

Le 18 septembre 2016 à 19:55:43 DocMerli a écrit :

Le 18 septembre 2016 à 19:18:33 BergerViril a écrit :

Le 18 septembre 2016 à 18:59:32 DocMerli a écrit :

Le 18 septembre 2016 à 18:54:39 BergerViril a écrit :

Le 18 septembre 2016 à 18:44:39 DocMerli a écrit :

Le 18 septembre 2016 à 18:36:06 BergerViril a écrit :
Croire que le bonheur est atteignable sans fonder une famille
Ne pas comprendre que ce qui est beau avec le bonheur c'est qu'il est atteignable pour tout le monde cad faire des gosses et les élever
Placer son bonheur dans des choses futiles comme l'argent ou la réussite sociale
Etre sur son lit de mort dans une clinique privée pour bobo, seul dans sa chambre car aucune descendance engendrée pour pouvoir "profiter de la vie", se rendre compte qu'on a raté sa vie et n'avoir que ses yeux pour pleurer...

Haha cette blague, tu mourras seul quoi qu'il arrive, et je bosse dans une clinique. Les 3/4 des décès sous ma garde, la personne qui est aux côtés du mourant, c'est moi. Dans la mort on est tous égaux, certes, mais pas dans la vie. Et je préfère en avoir profité en menant grand train qu'avoir l'impression d'être passé à côté, et me priver pour offrir aux autres la vie que j'aurais pu avoir mais que j'ai jamais attrapée.

Regarde la fin d'interstellar, la scène où Murphy va bientôt crever et toute sa famille est dans sa chambre, c'est devenu rare mais dans les vrais familles ça se passe toujours comme ça...
Quand t'auras des gosses tu pourras peut être approcher la notion de " Sacrifice Ultime", çad faire passer l'intérêt de ses petits devant le sien. C'est la vie, un cycle perpétuel que les décadents préfèrent rompre afin d'avoir l'impression de " profiter de leur vie " jusqu'au jour où ils auront 50-60 ans et ressentiront cette profonde solitude en eux...Que Dieu me préserve de l'état de ces gens

T'as assisté à beaucoup de décès dans de vraies familles ?

Non, ça se passe pas comme ça dans la plupart des cas. Et je te parle pas de gens sans famille, je te parle de gens qui ont des enfants mais qui meurent seul quand même, parce que la famille ne peut pas rester à leur chevet en permanence. Dans nos services on appelle généralement la famille pour les notifier d'une "aggravation de l'état général", parfois même alors que la personne est déjà décédée pour que ça passe un peu mieux, quitte à rappeler après pour annoncer le décès pour de bon. La famille arrive trop tard, et la personne est déjà partie. Mourir entouré de ses proches, ça c'est un doux rêve.

Non mais là tu fais exprès de pas comprendre ?
Je te parlais pas d'être seul au moment même de sa mort mais d'être seul dans sa vie et de le ressentir de manière décuplé sur son lit de mort ( ex: hospitalisé depuis 3 mois et recevoir qu'une seul visite d'un vieux cousins ).
Personnellement moi qui vit dans une famille " traditionnelle", quand quelqu'un est à l'hosto ( pour une naissance, une maladie, ou est sur le point de mourir ), il se passe peut être que 2-3h dans la journée où il est seul sinon toute la journée la famille défile, on organise limite des créneaux pour qu'à aucun moment il soit seul, c'est ça une famille normale, tu sais le truc qu'on décrit comme archaïque ou hors du temps dans notre société...
Au moment même où on meurt, on s'en fout d'être physiquement seul si toute ta famille a été présente pendant tes derniers moments ( en semaines/mois ), on part en ayant la sensation d'avoir quitté ce bas monde en y laissant quelquechose de bien. Celui qui meurt sans descendance, à moins d'avoir trouvé un vaccin qui impact la vie des gens, son existence a été inutile.

Ah d'accord, t'en es là dedans.
On ne s'entendra jamais, tu ne voudra jamais concevoir mon point de vue car il est radicalement opposé au tien. Il ne restera rien de ton passage sur Terre, peu importe ce que tu as accompli ou engendré, c'est quelque chose qu'on a du mal a concevoir soit parce qu'on est conçu autrement soit parce qu'on en a peur. Je me fiche de ce qui se passera après ma mort, je ne pourrais de toute manière même pas le savoir, et si je dois guérir le cancer, c'est maintenant, si je dois le faire dans 50 ans puis mourir après ça n'a aucun intérêt. Je suis quelqu'un d’égoïste, matérialiste et profondément athée, peut être que ça vous fais chier mais c'est presque une chance de pas vouloir d'enfants quand on a cet état d’esprit.

Excuse-nous de ne pas partager ta branlette nihiliste de petit blanc autocentré, fatigué de la vie mais surtout de lui-même.

Évidemment qu'on laisse de nous des fragments d'éternité pour la postérité et que la vie est et à toujours consisté à produire des formes qui durent, de la beauté. Qu'ils s'agissent d'œuvre d'art de legs familiaux d'inventions d'éducation ou d'enfants sains.

L'athéisme a beaucoup trop tendance à être l'apanage des mollusques moribonds pour ne pas augurer d'un retour en force du religieux. Dans tous les cas le type d'homme supérieur prophétisé par Nietzsche supposément permis par l'atomisation de l'époque et les virtualités libérales n'adviendra pas dans notre configuration actuelle.

Moi j'ai rien contre fonder une famille même si cela paraît lointain.

Mais beaucoup de jeunes sont nombrilistes ils veulent juste "profiter de la vie" dans une sorte d'adolescence prolongée.

Moi je suis pour fonder une famille si :

-J'ai les moyens de faire vivre ma famille sans qu'ils ne manquent de rien
-Je suis sûr que ma femme est quelqu'un de bien, pour ça il faudra voir à l'étranger
-Je vois un avenir stable pour le pays, le monde

J'ai mis par ordre de difficulté du plus facile au plus dur à réaliser.

Et on peut être matérialiste athée et avoir le sens du collectif comme chez les communistes.

Je suis irreligieux et je pense quand même que l'individu n'est rien sans le groupe.

Le 18 septembre 2016 à 17:13:14 [jojo-lemerou_] a écrit :
Je ne vois pas ce qu'il y a de décadent .... C'est plutôt le fait de vouloir faire quand même des enfants dans ce monde de merde qui est cruel , irresponsable et décadent

Tu crois qu'au dans le monde préindustriel où un gosse sur deux crevait avant l'âge adulte était mieux ?

Le monde n'a jamais été un paradis, c'est ton nihilisme présomptueux qui est décadent.

C'est l'ordre normal de l'évolution d'une société.

• société primitive : Très forte croisse démographique, reproduction de masse.
• société en apogée: croissance stable, reproduction modérer, surpopulation . Vie humain abondante et sans valeur
• société en stabilisation : décroissance démographique, longue durée de vie et forte éducation . Vie humain rare et précieuse

C'est très bon signe.
Si nous arrivons à nous stabiliser, on perdurera longtemps.

Le 18 septembre 2016 à 15:34:28 vince_69 a écrit :
La plupart des personnes de 30 ans que je connais vivent seul , ne veulent pas se poser , profiter de leurs argents pour voyager et se faire plaisir
Vous en pensez quoi ? personnellement j'en fais parti , je pense que le concept de famille est dépassé et que l'avenir tout tracé ne fait plus envie

J'aimerais bien en fonder une mais j'ai aucune confiance dans les filles que je rencontre, à raison pour le moment.

Y a pas de visions de futur tranquilles, je sais pas vraiment comment l'exprimer mais je veux des gamins dans un monde correct, pas celui ci..

Le 18 septembre 2016 à 15:34:56 Yoozo a écrit :
La décadence

Ceci

J'ai eu une copine dans le passé qui me mettait la pression pour se marier, et il fallait que je fasse ses devoirs.

Je préfère être seul et sans enfants desolé

J'ai 33 ans et je n'ai eu que 2 partenaires dans ma vie dont ma copine actuelle rencontrée il y a 4 ans. Avant elle, j'ai été en couple 8 ans avec une 5/10 chiante mais que j'avais pas le courage de quitter de peur de me retrouver en misère sexuelle.

Entre 20 et 30, mes parents baisaient à foison, n'avaient pas besoin de faire 10 ans d'étude pour se trouver un job potable alors qu'à 30 ans, je commençais TOUT JUSTE à expérimenter le fait d'être posé financièrement et sentimentalement. Forcément j'ai pas tout de suite envie de faire des mômes alors que je commence à peine à kiffer ma vie.

Plusieurs conditions :

1) trouver la bonne copine et donc la bonne mère - aimante, responsable, et surtout, au caractère appréciable - ce qui est très très compliqué pour ne pas dire impossible, car après 25 ans la majorité des meufs deviennent aigries.

2) avoir une situation stable, financière et matérielle pour élever ses gamins dans de bonnes conditions.

3) se projeter et avoir confiance dans le futur, ce qui est très loin d’être évident en ce moment.

4) être soi même stable psychologiquement, avoir envie de fonder une famille et d’y dédier son temps et son énergie, plutôt que d’avoir des désirs personnels, même si les deux ne sont pas incompatibles.