Les dépressifs, venez raconter vos vies

J'crois qu'on a même abandonné de poster. Perso j'suis bon qu'à chialer la nuit.

En plus se confier aux gens d'ici, c'est quasiment devenu comme se confier à tout le monde dans cette société de merde en fait. Inutile.

Le 19 octobre 2016 à 10:46:50 SirkisNicola a écrit :
J'ai une grosse vie de merde !
Pour commencer je suis non désiré par mes parents
Depuis mon enfance je suis mis à l'écart par mes parents et ma grande soeur, et vu que mes parents sont des putains d'associaux sans amis et qui sont en froids avec tout le reste de la famille, je suis donc isolé avec mes parents qui de disputent presque chaques jours, et n'accorde aucune importance à ma vie
Puis, se rajoute à ma 5eme où j'ai commencé à me faire frapper dans la cours j'étais tellement isolé et faible que depuis cette année je suis une victime au collège ainsi qu'au lycée , je me suis déscolarisé en terminale ES malgré mes résultats convenables mais les gens me rejetés " tu es gentil, mais tu peux plus nous parler ni rester avec nous, tu es trop différent
Se rajoute à ça que j'ai un problème de dysphorie de genre, je suis pas né dans le bon corps j'ai tellement honte d'avoir eu des jouetd du sexe opposé, je me travesti en secret depuis ma puberté : rire : j'ai des goûts du sexe opposé donc je me fais chier à rester avec les gens de mon sexe car.on à rien en commun
J'ai fait une tentative de suicide en juillet dernier mes parents venaient jamais me voir sauf qu'en on avait un rdv avec le psychiatre , et vu que j'ai pas d'amis et pas de famille qui sont là pour moi donc j'étais laissé comme une merde je me suis fait engueuler par mex parents d'avoir fait ça en septembre j'ai refait une tentative de suicide, j'avais 2 bosses en sang sur la tête et pareil mes parents "" tu te tmrends compte de ce que tu fais ? Nous à ton âge emon sortait entre ami "
Donc là je suis actuellement desco, je vis chez mes zprents qui me parlent jamais, ma soeur également, je passe mes journées dans mon lit à écouter les mêmes musiques en boucle, je dors très mal, je mange une fois par jours j'en peux plus

Mon alter ego sauf que ça fait 1 mois que j' ai pas dodo dans mon lit... Je fais des nuits blanches et l'aprem voir le soir des micros siestes de 2-3h

J'en ai marre.

Bon par où commencer...

Il faut dire qu'au départ je ne m'aimais pas. J'étais un gros branleur à l'école et cette position me dérangeais fortement moi et de même pour mon entourage je le sentais. Qui plus est j'étais un peu un bouffon avec les femmes. Résultat j’entame des changements dans ma vie. Je stop le jeu vidéo qui ne me procurais plus de plaisir, j'essaye de me mettre au sport, je m'implique dans mes études... On pourrait logiquement penser que j'ai fais un bon choix, que je me dirigeais vers l'épanouissement personnel.

Résultat? Absolument pas.

Je ne me sens pas plus heureux, j'ai l'impression de jouer un rôle qui ne me convient pas. Même certains qui me critiquaient sur des aspects semble préférer continuer de me critiquer et espérer me voir revenir à une personnalité qu'ils n'aimaient déjà pas.

Sur le plan amoureux? Rien. Faut dire que physiquement je n'ai rien pour attirer. Je suis moche max 5/10 en plus d'être petit (1m64) et j'ai un gros nez et un visage rond (sans pour autant être en surpoids). Quand je vois mes potes grands et BG avoir du succès je me dis qu'au final ce n'est pas pour moi. Hors cadre familial seule une fille m'a déjà dit qu'elle me trouvais pas mal. Le reste c'est le néant.

Je ne sais pas où je vais. Je n'aimais pas qui j'étais et je n'aime pas qui je suis alors comment puis-je aimer qui je serais?

Je commence à penser intégrer l'armée. de toute façon je ne perds rien.

En conclusion je ne pense pas être encore au stade de dépression, mais j'aime pas trop ma vie et j'avance sans repères.

Merci d'avoir lu.

Je vous passe le coucou si il y'a encore des dépressifs, il y'a de cela quelques mois j'étais encore en plein dedans, depuis malgré mes fatigues chroniques dû à mon statut médical (Enfin putain, des maladies normales et traitables dans l'immédiat ) j'ai fait beaucoup de progrès, j'étais au fond du trou, j'arrivais plus à aligner une phrase sans bégayer, j'étais lessivé H24, mais j'en ai parlé et surtout j'ai eu ce coup de pied au cul qui s'est accompagné avec le déménagement. Je dirais pas que je suis heureux au quotidien, mais j'ai retrouvé une certaine joie de vivre que je partage avec les autres quand j'en ai l'énergie, je suis enfin sorti de cette boucle qui m'a coûté une année qui ne semblait pas finir .

Mais je n'ai pas oublié les dégâts de la dépression, c'est pour ça qu'encore une fois j'encourage toute personne en souffrant ici à rapidement consulter et attaquer de front les symptômes plutôt que de laisser le mal être s'installer et devenir une cicatrice dans le temps. Courage les gars, moi non plus je le voyais pas le bout du tunnel, mais je vous jure qu'il y'a une sortie.

Wow. J'ignorais que mon topic avait refait surface.

Je répondrai aux gens demain. Ce soir, je vais pas très très bien.

Le 03 novembre 2016 à 22:11:32 StoneOfChaos a écrit :
Wow. J'ignorais que mon topic avait refait surface.

Je répondrai aux gens demain. Ce soir, je vais pas très très bien.

Tu nous raconteras khey

Le 19 octobre 2016 à 10:46:50 SirkisNicola a écrit :
J'ai une grosse vie de merde !
Pour commencer je suis non désiré par mes parents
Depuis mon enfance je suis mis à l'écart par mes parents et ma grande soeur, et vu que mes parents sont des putains d'associaux sans amis et qui sont en froids avec tout le reste de la famille, je suis donc isolé avec mes parents qui de disputent presque chaques jours, et n'accorde aucune importance à ma vie
Puis, se rajoute à ma 5eme où j'ai commencé à me faire frapper dans la cours j'étais tellement isolé et faible que depuis cette année je suis une victime au collège ainsi qu'au lycée , je me suis déscolarisé en terminale ES malgré mes résultats convenables mais les gens me rejetés " tu es gentil, mais tu peux plus nous parler ni rester avec nous, tu es trop différent
Se rajoute à ça que j'ai un problème de dysphorie de genre, je suis pas né dans le bon corps j'ai tellement honte d'avoir eu des jouetd du sexe opposé, je me travesti en secret depuis ma puberté : rire : j'ai des goûts du sexe opposé donc je me fais chier à rester avec les gens de mon sexe car.on à rien en commun
J'ai fait une tentative de suicide en juillet dernier mes parents venaient jamais me voir sauf qu'en on avait un rdv avec le psychiatre , et vu que j'ai pas d'amis et pas de famille qui sont là pour moi donc j'étais laissé comme une merde je me suis fait engueuler par mex parents d'avoir fait ça en septembre j'ai refait une tentative de suicide, j'avais 2 bosses en sang sur la tête et pareil mes parents "" tu te tmrends compte de ce que tu fais ? Nous à ton âge emon sortait entre ami "
Donc là je suis actuellement desco, je vis chez mes zprents qui me parlent jamais, ma soeur également, je passe mes journées dans mon lit à écouter les mêmes musiques en boucle, je dors très mal, je mange une fois par jours j'en peux plus

Mal-être à tous les niveaux. J'aimerais franchement pas être à ta place. Il n'y a absolument personne à qui tu pourrais te confier ?
Car tu manques d'affection à des niveaux stratosphériques.

Le 27 octobre 2016 à 21:29:50 SansReperes a écrit :
Bon par où commencer...

Il faut dire qu'au départ je ne m'aimais pas. J'étais un gros branleur à l'école et cette position me dérangeais fortement moi et de même pour mon entourage je le sentais. Qui plus est j'étais un peu un bouffon avec les femmes. Résultat j’entame des changements dans ma vie. Je stop le jeu vidéo qui ne me procurais plus de plaisir, j'essaye de me mettre au sport, je m'implique dans mes études... On pourrait logiquement penser que j'ai fais un bon choix, que je me dirigeais vers l'épanouissement personnel.

Résultat? Absolument pas.

Je ne me sens pas plus heureux, j'ai l'impression de jouer un rôle qui ne me convient pas. Même certains qui me critiquaient sur des aspects semble préférer continuer de me critiquer et espérer me voir revenir à une personnalité qu'ils n'aimaient déjà pas.

Sur le plan amoureux? Rien. Faut dire que physiquement je n'ai rien pour attirer. Je suis moche max 5/10 en plus d'être petit (1m64) et j'ai un gros nez et un visage rond (sans pour autant être en surpoids). Quand je vois mes potes grands et BG avoir du succès je me dis qu'au final ce n'est pas pour moi. Hors cadre familial seule une fille m'a déjà dit qu'elle me trouvais pas mal. Le reste c'est le néant.

Je ne sais pas où je vais. Je n'aimais pas qui j'étais et je n'aime pas qui je suis alors comment puis-je aimer qui je serais?

Je commence à penser intégrer l'armée. de toute façon je ne perds rien.

En conclusion je ne pense pas être encore au stade de dépression, mais j'aime pas trop ma vie et j'avance sans repères.

Merci d'avoir lu.

L'armée est une bonne idée dans ton cas. Ce qui te manque, c'est de la confiance en toi et de la reconnaissance.
L'armée pourrait t'offrir la camaraderie qui te manque, je pense. CA, c'est un bon choix. Personne n'est là pour critiquer qui que ce soit, et tous cherchent à progresser.

Le 03 novembre 2016 à 22:28:41 Minecreed a écrit :

Le 03 novembre 2016 à 22:11:32 StoneOfChaos a écrit :
Wow. J'ignorais que mon topic avait refait surface.

Je répondrai aux gens demain. Ce soir, je vais pas très très bien.

Tu nous raconteras khey

J'ai la flemme, finalement. Et ce serait trop long à raconter.