Topic de Aroundazief :

Julie, 22 ans, séropositive. Témoignage poignant.

L'auteur a fait exprès de sélectionner un passage pour faire rager :pf:

Cet extrait ne représente en rien le ton de tout l'article et n'a presque aucun sens parce qu'avant sur 3 paragraphes elle dit justement que c'est sa faute et que c'est pas une histoire de malchance. Elle répète à la fin qu'elle se sent coupable par rapport à toute la prévention faite depuis des années.

Je crois qu'elle veut juste dire qu'elle supporte pas qu'on le lui dise en face tout le temps, surtout venant de personnes inconnues, mais elle dit elle-même que c'est la vérité.

Suite :
"“Attends, j’ai un truc à te dire avant qu’on baise…”
Lucie, 23 ans, est séropositive depuis trois ans. L’an dernier, elle avait expliqué sur Konbini comment l’infection au VIH avait changé sa vie, ses habitudes, son regard sur le monde. Dans ce nouveau témoignage, elle raconte sa vie amoureuse récente, comment parler de ce sujet avec ses flirts, quels types de réactions elle a rencontrées, et comment construire une relation malgré tout.

baise
Vous vous souvenez peut-être, dans ma lettre ouverte de janvier, j’écrivais que j’étais en couple et que je craignais le moment où j’allais devoir retrouver le célibat, la séduction et affronter l’annonce de ma séropositivité aux mecs et leur réaction.
Un mois et demi plus tard, le fameux garçon avec qui j’étais m’a quittée, après presque deux ans (ce sont des choses qui arrivent). Comme une bonne partie des gens de mon âge, je me suis tournée vers les sites de rencontres pour essayer de passer à autre chose et surtout à quelqu’un d’autre.
J’ai essayé Adopteunmec en premier, où j’ai commencé à discuter avec un Parisien de 32 ans, Charles. Il avait l’air décent, plutôt intelligent, le courant passait bien. On a décidé de se rencontrer. Parce que je savais très bien comment finirait la soirée et parce que j’avais envie de m’éviter la gêne IRL, je lui ai écrit sur le chat d’Adopte.

– Je te dis un truc, t’en fais ce que tu veux. Je suis séropositive, je prends un traitement, depuis deux ans et demi, ma charge virale est indétectable, et de toute façon on se protègera.
Passion ne pas tourner autour du pot. Il me pose quelques questions, puis me dit que ça ne le dérange pas, qu’on maintient le rendez-vous.

“Il a plus fait attention à la capote qu’à moi”
Le lendemain, il m’a envoyé un message pour me dire que ça le travaillait et qu’il n’était plus sûr de vouloir me voir. Merde. Ce mec ne signifiait rien pour moi, je le connaissais à peine, voire pas du tout, mais je l’ai mal pris. Je lui ai redit qu’il n’y avait aucun risque si on faisait ce qu’il fallait, à savoir pour moi prendre mes médicaments correctement et pour lui mettre la capote. Il y a réfléchi encore un peu et on a fini par se rencontrer.
On a papoté, on a fait semblant d’écouter de la musique, on a baisé. Il a plus fait attention à la capote qu’à moi. C’était étrange, j’avais l’impression qu’il ne s’intéressait pas à moi, qu’il pensait au virus plus qu’à ce qu’on faisait, que je ne servais à rien, et même si on a pris du plaisir, c’était frustrant de le voir vérifier qu’elle était bien placée toutes les deux minutes. Je ne l’ai jamais revu, je ne suis pas restée en contact avec. On n’a jamais reparlé de cette soirée.
Quelques semaines plus tard, c’est avec Julien que j’ai commencé à tisser des liens. On parlait beaucoup sur le chat, il était étudiant en cinéma, et quand je peux parler de cinéma avec quelqu’un, ça veut dire que c’est bien parti. Premier rendez-vous au vin blanc à une terrasse, un samedi après-midi ensoleillé, puis il m’a invitée chez lui, un soir. Il a cuisiné, on a discuté de son quartier, de sa collection de DVD, on s’est calé dans son canap’ devant Deep End, un classique que je n’avais jamais vu.
Devant le film, j’attendais qu’il s’approche, qu’il fasse quelque chose. Rien. Timide. A la fin, après avoir fait semblant de donner mon avis sur le film, je l’ai embrassé. Il avait envie de moi et vice-versa. Finalement, j’étais assise à califourchon sur lui quand je me suis dit qu’il serait peut-être temps de l’informer.
– Attends, faut que je te dise un truc avant qu’on continue ce qu’on est en train de commencer.
– Quoi ?
Là, comme avec mon ex, ça a pris trois plombes, mais j’ai fini par le dire.
– Je suis séropositive.
J’enchaîne avec mon speech habituel. Il n’a rien répondu. Je l’ai embrassé. Il n’a toujours rien dit.
– Tu t’en fous ?
– Ben, c’est dur de résister de toute façon.
– Okay.
Du coup, on a fait l’amour. Après cette soirée, nous nous sommes revus de temps en temps mais nous n’avons plus couché ensemble, parce que le courant ne passait pas plus que ça niveau sexe. On est devenu potes, en quelque sorte. Il avait raconté à des amis qu’il avait eu une mini-aventure avec une fille séropositive.
– Et ? Ils ont dit quoi ?
– Bah rien. Ils s’en foutent en fait. Ils posent quelques questions pour savoir comment ça se passe mais c’est tout.
– C’est même pas drôle…
J’étais presque déçue que les gens aient une réaction normale et décente (je rigole, c’est évidemment une très bonne chose).
“Ce soir-là, j’ai fait une connerie”
Puis il y a eu Antoine. Un mec d’Adopte, encore. Il avait l’air mignon, assez intéressant, et très porté sur la chose, comme on dit. Ça faisait maintenant deux bons mois que j’étais célibataire, et je n’avais toujours pas digéré la rupture, mais entre deux appels d’insultes et de larmes avec mon ex, j’essayais toujours de passer à autre chose, et pour être honnête, j’avais aussi tout simplement envie de sexe. On n’a pas perdu beaucoup de temps avant de se rencontrer, il m’a donné rendez-vous Porte de Vincennes, un vendredi soir.
J’ai fait une connerie ce soir-là. Je voulais être une meuf ordinaire, je voulais être comme les autres, je voulais passer une soirée tranquille, je ne voulais pas me prendre la tête. Alors chez Antoine je me suis posée sur son canapé, il a mis de la musique, on a bu du vin blanc, il a fumé un joint, et on a baisé. On a mis la capote, bien sûr, mais je ne lui ai rien dit avant. Et je n’y ai pas pensé pendant.
– Tu reviens bientôt ?
– Euh. Je sais pas. T’as envie que je revienne ?
– Bah oui.
Là, je suis dans la merde. Je venais juste pour un coup d’un soir, passer un bon moment, rentrer chez moi. C’est tout. Mais le sexe valait vraiment le détour, je me sentais bien chez lui, je n’avais pas envie de lui dire non, pour une fois que j’avais envie de revenir chez quelqu’un. Si j‘allais le revoir et que ça devait devenir quelque chose de régulier, il fallait que je lui dise. Je ne sais plus comment on en est venu à parler de dépistage du coup, mais je me revois lui dire :
– Ben, pour moi, c’est pas la peine, je sais déjà.
– Comment ça ?
– Euh… Hum. J’ai le VIH.
J’ai fait mes yeux de biche et une grimace “désolééée” pour essayer de minimiser. On avait l’avantage d’être détendu par l’alcool et le sexe. On s’est rassis sur le canapé, et je lui ai expliqué la situation comme je l’avais déjà expliqué maintes fois.
– Mais t’as le sida, c’est chaud quand même.
– Alors non, c’est pas le sida, je suis juste séropositive, mais avec le traitement c’est contrôlé.
– Ouais mais quand même.
Je lui ai conseillé de se renseigner de son côté et je lui ai que j’étais là pour répondre à toutes ses questions et que s’il ne voulait plus me revoir, ce n’était pas grave, je comprendrais. Dans la semaine qui a suivi, il m’a envoyé des SMS pour me dire que j’avais merdé et que j’aurais dû lui dire avant. “Je sais.” On s’est revus. Il m’a redit en face à face que j’avais merdé. J’ai redit que je savais.
– De toute façon, t’es sous traitement et t’as la capote, donc c’est bon ?
– Oui.
Du coup, Antoine est devenu mon plan cul régulier, on se voyait à peu près deux fois par semaines, pendant près de deux mois. Puis on a arrêté de se donner des nouvelles, on n’avait plus le temps de se voir, et voilà, c’était fini.
Je devrais faire l’éducation des garçons avec qui je couche sous prétexte que je porte le virus ?

Un week-end, une amie est venue chez moi. On a passé une partie de la soirée à swiper sur Tinder. J’avais bien sûr entendu parler de l’application mais le concept ne m’attirait pas vraiment, puis je trouvais ce que je cherchais sur Adopte. Finalement, il y avait des garçons plutôt pas mal sur son écran, et donc près de chez moi. J’ai installé l’application et créé un compte.
J’ai été un soir chez Florent, il était plutôt cool, il ressemblait à sa photo, il avait un humour grinçant comme j’aime. On n’avait pas beaucoup discuté avant de se rencontrer mais comme les premières minutes n’étaient pas bizarres, on est allé chercher une bouteille de rosé et on est rentré chez lui. Ça s’est passé comme avec Julien, je l’ai annoncé “en embuscade”, quand j’étais déjà en soutien-gorge sur lui. Quand j’y repense, c’est plutôt cruel de dire ça quand le mec n’est déjà plus capable de réfléchir avec son cerveau.
On en a discuté rapidement, je lui ai expliqué pour le traitement, la charge virale indétectable, combien de temps ça faisait, et puis on a repris notre affaire. Il s’en foutait, en fait. Je suis restée un peu après, on a parlé de sa famille, de mon ex, comment ça se passait en couple. Puis je suis rentrée, et je ne l’ai pas revu, je ne suis pas restée en contact avec lui non plus. Ça n’a pas été compliqué (même si j’avais encore mis plusieurs minutes à prononcer les mots), j’ai passé une bonne soirée, c’était cool.(...)
Puis j’ai matché avec Eric. Il avait les yeux bleus, des cheveux châtains, il y avait assez de photos sur son profil pour se faire une idée claire de ce à quoi il ressemblait, et il m’intéressait. On a commencé à parler de séries et de cinéma, ça partait bien. Pendant un mois on a passé nos journées à se parler, sans pouvoir nous voir parce qu’il est parti en vacances et parce que nous n’avions simplement pas le temps.
J’adorais discuter avec lui, on avait toujours des choses à se raconter, des conneries à se dire, des anecdotes à partager. Puis enfin on s’est fixé rendez-vous un jeudi ou mercredi soir sur l’avenue de France. C’était bien. On est resté deux bonnes heures au bar, il m’a accompagnée à l’arrêt de bus. On s’est fait la bise. Je ne lui ai pas dit ce soir-là.
On s’est revus le samedi suivant, avec une bouteille de blanc et quelques trucs à grignoter, posés au bord de la Seine. Il était tard, il faisait bon, et on voyait le Soleil se coucher sur Notre-Dame. J’étais bien, il était beau avec ses yeux bleus et son petit sourire en coin.
Il m’a parlé de sa petite sœur. Elle était à une soirée chez des amis à elle, dans Paris. Il me disait qu’il n’avait aucune idée d’où elle dormait, si elle rentrait chez lui, ou si elle restait chez ses potes, qu’elle était dans la période où on sort beaucoup, on boit beaucoup, on profite de l’émancipation à bloc.
– Ça t’inquiète pas un peu ?
– Non, elle gère, t’inquiète. Elle m’appellera si elle a besoin.
– Ouais.
Je ne me sentais pas super bien parce que je me revoyais comme elle à son âge à faire un peu n’importe quoi, ce dont j’avais envie, sans me poser trop de questions. Mais on n’a pas toujours envie des bonnes choses avec les bonnes personnes. Je lui ai dit ça.
Puis je lui ai dit que c’est dans cette période, quand j’étais étudiante, quand j’avais mon propre appartement, mon indépendance financière, que j’avais été contaminée. Il n’y a pas forcément de lien de causalité, bien sûr, mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir une petite crainte pour ces jeunes dans lesquels je me retrouve et qui me rappellent que c’est un peu à cause de mon insouciance que je me suis retrouvée séropositive au VIH à 20 ans. Et puis ça faisait un bon prétexte pour lui dire.
Ça l’a troublé. Il ne savait pas quoi dire alors, comme d’habitude, je lui ai tout raconté. Il n’a pas posé beaucoup de questions parce que je pense que j’avais déjà répondu à tout ce qu’il pouvait se demander. On a fini la soirée sur son canapé. On n’a pas couché ensemble ce soir-là. On s’est embrassé, on avait envie, mais il n’était pas prêt.
Le dimanche il m’a envoyé des messages pour me dire qu’il se sentait mal, qu’il y pensait tout le temps. Il était sérieusement hypocondriaque, et m’a confié que quelqu’un de sa famille était décédé des complications du sida. Comme je l’appréciais vraiment, j’ai insisté pour qu’on se revoie, et je l’ai rassuré et informé comme j’ai pu. On quand même fait l’amour dans la semaine qui a suivi. C’était bien. Très bien.
Ce qui aurait pu être une jolie histoire est mort-né à cause de mon virus
Dans les jours qui ont suivi, malheureusement, son angoisse et son appréhension ont empiré, et j’ai eu beau lui dire de toutes les manières possibles qu’il ne risquait rien avec moi, lui envoyer des liens, lui conseiller d’appeler Sida info service, bref faire tout ce que je pouvais faire pour qu’on soit ensemble, il n’a pas su gérer.
On s’est tout de même revu quelques fois, parce que j’aimais passer du temps avec lui, puis au bout de quelques semaines de tergiversations, on a décidé que ça ne servait à rien, qu’il n’y arriverait pas et que je ne pouvais rien y faire.
Ce qui aurait finalement pu être une jolie histoire avec un mec vraiment bien, qui me plaisait beaucoup et avec qui le courant passait est mort-né à cause de mon virus. C’est un peu (beaucoup) dur à digérer.
Peu de temps après, je suis allée boire un verre avec un mec de Twitter. J’y allais sans arrière-pensées. Juste comme ça, parce qu’a priori on allait bien s’entendre. Il avait lu mon article de janvier, on avait déjà discuté un peu de mon virus en ligne, entre autres choses.
On s’est effectivement bien entendu, et on a continué à se voir, c’est allé très rapidement : à peine une semaine après notre premier rendez-vous, je passais le week-end complet chez lui, et on passait une nuit sur deux ensemble la semaine d’après. On n’a pas traîné non plus pour commencer à coucher ensemble, et ça se passait bien. C’est le premier avec qui je commençais à construire une sorte de vraie relation de couple depuis mon ex.
Et puis il y a eu ce moment pénible, juste avant de dormir : on est tranquillement au lit quand il me confie que ça le terrifie et que quand il me fait l’amour, il pense au VIH, que la capote le saoûle. Et moi je ne peux toujours rien y faire.
Je lui réexplique le traitement, la charge virale indétectable, que je ne suis pas contaminante, encore, toujours, comme je l’ai fait avec tous les autres avant et comme je devrai le faire avec tous les autres après. Un autre jour on aborde le thème du cunnilingus. Mon ex aussi avait eu du mal avec ça. Et je comprends parfaitement pourquoi.
– T’as besoin de quoi ? D’explications ? De temps ? De rien et t’y arriveras jamais ?
– De temps oui.
C’est assez perturbant d’avoir l’impression de repousser son partenaire, de se sentir toxique, d’imaginer que mon corps lui fait peur au point qu’il appréhende d’y passer sa langue.
Je me retrouve dans la même situation qu’avec mon ex, à me prendre la tête parce qu’il se plaint de la capote, qu’il n’a pas envie, que moi je ne me sens pas désirée, ça me vexe, je suis têtue, je mets de la mauvaise foi, je me sens impuissante, je ne sais pas quoi faire et à minuit et demie on se retrouve à s’engueuler parce que je le “fais flipper” et parce que “ce serait plus simple si t’avais pas le VIH” et parce que “t’es nul, il faut que je t’explique en quelle langue que tu risques rien putain de merde ?”
Bonne ambiance. (Oui, je suis une emmerdeuse, ça joue aussi.) Je suis toujours avec lui au moment où j’écris ces mots.
Je ne supporte pas d’entendre que je suis un danger
Ce que je retiens de tout ça, c’est que les gars s’en foutent un peu quand il s’agit juste de sexe, on fait ce qu’on a envie de faire en prenant peu de risques et puis voilà. Et c’est aussi beaucoup plus simple pour moi de le dire à des mecs avec qui je sais qu’il ne se passera rien de romantique.
C’est quand on sent qu’il y a plus qu’un rapport physique entre nous que ça se complique. Eric n’a pas voulu s’engager avec moi par peur du virus mais aussi parce qu’il craignait l’aspect émotionnel de tout ça, il avait peur de devenir parano, de s’inquiéter pour moi, de me voir prendre les médicaments.
Avec le garçon que je fréquente en ce moment, c’était simple au début, je faisais un peu la maligne “je le vis bien t’inquiète”. Mais quand il m’a dit qu’une amie lui avait rétorqué qu’il était un peu fou de coucher avec moi et qu’il se mettait en danger, j’ai fondu en sanglots parce que je ne supporte pas d’entendre que je suis un danger. De la bouche d’un tiers, et encore moins de la bouche de la personne que j’aime et que je désire.
Le rejet d’inconnus me peine parce que ça montre bien qu’il y a encore des gens mal informés et soumis aux stéréotypes vivaces, mais je passe outre car ils ne représentent rien pour moi. Quand dans une relation amoureuse et sur la durée mon virus vient foutre la merde indépendamment de ma volonté, quand je ne m’y attends pas et que mon partenaire a des réactions irrationnelles, c’est une autre histoire.
Et je ne sais pas si j’aurai les mots un jour pour faire comprendre à des garçons traumatisés par la génération sida, et les années de campagnes qui n’ont pas toujours su s’adapter aux avancées médicales et aux réalités de l’infection au VIH, que je ne suis pas un danger pour eux."

http://www.konbini.com/fr/tendances-2/relation-sexe-vih-temoignage/

La question que tout le monde se pose
Pourquoi un gay a couché avec elle :(
C est une accro au cul ou quoi? Ou c est fais exprès?

Quand tu lis les commentaires sur ce topic c'est là que tu vois que les gens se sentent en securité derrière l'ordi. Jamais personne ne dirait ça IRL. :hap:

Sinon le VIH (on ne parle plus de SIDA en France qui n'existe plus sauf si la personne ne se fait pas soigner - on n'atteind plus ce stade) est devenu une maladie chronique. Elle est même beaucoup moins contraignante que certaines IST au quotidien. Ça ne tue plus et les jeunes se protègent moins, c'est l'inconvénient.

J'ai lu ses 2 derniers messages (c.f. les gros pavés de zackarymarlet).
Franchement j'ai ressenti quasiment aucune empathie dans son message. La fille est d'un égocentrisme assez incroyable. Pas étonnant venant d'une Parisienne.
Bref, ça ne justifie aucunement ce qui lui est arrivé. Par contre ça joue à la fois dans sa manière de subir la maladie, mais aussi dans ses relations avec les gens, c'est évident.
Quand ton plus bel argument c'est ton p'tit cul (car ne nous le cachons pas, les "filles qui ont du caractère", ça n'existe pas, on tolère juste les chieuses parce qu'elles ont un beau cul), forcément une fois que t'as le VIH, comment dire ...

Et puis après de toutes façons, même si j'avais ressenti de l'empathie pour elle, j'aurais relativisé.
Pourquoi toujours être sensibilisé à ces discours de gens qui avaient tout et qui ont perdu beaucoup (mais pas tout) ? A côté de ça il y a des gens qui ont RIEN et qui n'ont JAMAIS RIEN EU. Eux, sont beaucoup plus à plaindre. (Je pensais aux p'tits éthiopiens mais en fait ça vaut aussi pour les pucix du forum, à bien y réfléchir :rire: )

Le 16 décembre 2016 à 01:37:55 KaelIe a écrit :
Quand tu lis les commentaires sur ce topic c'est là que tu vois que les gens se sentent en securité derrière l'ordi. Jamais personne ne dirait ça IRL. :hap:

Sinon le VIH (on ne parle plus de SIDA en France qui n'existe plus sauf si la personne ne se fait pas soigner - on n'atteind plus ce stade) est devenu une maladie chronique. Elle est même beaucoup moins contraignante que certaines IST au quotidien. Ça ne tue plus et les jeunes se protègent moins, c'est l'inconvénient.

Ca t'en sait rien de ce qu'on dirait IRL. Après ça dépend à qui. Faut être incroyablement intelligent pour pratiquer de l'humour noir, parce qu'il faut savoir choisir le public approprié :)
Pareil pour ce qui est de critiques qui peuvent être sincère sur les raisons qui l'amènent où elle est. Si tu sais que les gens n'ont pas la capacité de tirer profit des critiques, ça ne sert à rien de les formuler.

Faire du mal aux gens j'aime pas, mais quand la sincérité peut amener du positif, je ferme jamais ma gueule perso'.

Enfin bref, en l'occurrence je suis derrière mon écran.

Decadente

Le 16 décembre 2016 à 01:41:54 WhyCantIGet a écrit :

Le 16 décembre 2016 à 01:37:55 KaelIe a écrit :
Quand tu lis les commentaires sur ce topic c'est là que tu vois que les gens se sentent en securité derrière l'ordi. Jamais personne ne dirait ça IRL. :hap:

Sinon le VIH (on ne parle plus de SIDA en France qui n'existe plus sauf si la personne ne se fait pas soigner - on n'atteind plus ce stade) est devenu une maladie chronique. Elle est même beaucoup moins contraignante que certaines IST au quotidien. Ça ne tue plus et les jeunes se protègent moins, c'est l'inconvénient.

Ca t'en sait rien de ce qu'on dirait IRL. Après ça dépend à qui. Faut être incroyablement intelligent pour pratiquer de l'humour noir, parce qu'il faut savoir choisir le public approprié :)
Pareil pour ce qui est de critiques qui peuvent être sincère sur les raisons qui l'amènent où elle est. Si tu sais que les gens n'ont pas la capacité de tirer profit des critiques, ça ne sert à rien de les formuler.

Faire du mal aux gens j'aime pas, mais quand la sincérité peut amener du positif, je ferme jamais ma gueule perso'.

Enfin bref, en l'occurrence je suis derrière mon écran.

Je ne juge pas votre intelligence ou votre stupidité, 90-95% n'oserait rien dire IRL alors si tu préfères.

Le 16 décembre 2016 à 01:37:55 KaelIe a écrit :
Quand tu lis les commentaires sur ce topic c'est là que tu vois que les gens se sentent en securité derrière l'ordi. Jamais personne ne dirait ça IRL. :hap:

Sinon le VIH (on ne parle plus de SIDA en France qui n'existe plus sauf si la personne ne se fait pas soigner - on n'atteind plus ce stade) est devenu une maladie chronique. Elle est même beaucoup moins contraignante que certaines IST au quotidien. Ça ne tue plus et les jeunes se protègent moins, c'est l'inconvénient.

Ouais au final c'est une maladie chronique comme tu dis. Paradoxalement, maintenant le plus chiant ça doit être les répercussions sur ta vie sociale et affective, ça affecte plus ce domaine que celui de la santé.

Et il y a aussi le coût pour la société, 1000€ par mois c'est pas rien. D'ailleurs d'un point de vue éthique c'est assez drôle de se dire qu'un mec qui prend la voiture avec un peu d'alcool, a un accident un peu grave devra tout payer de sa poche et qu'il aura aucune circonstance atténuante alors qu'au final la faute de départ c'est aussi une erreur d'appréciation et un tout petit manque de volonté qui a de grandes conséquences. Bon ok coucher avec quelqu'un sans protection c'est pas illégal mais d'un point de vue judiciaire je me demande si ces personnes sont reconnues responsables à un moment (en excluant que le partenaire ait menti bien sûr).

Le 16 décembre 2016 à 01:45:53 KaelIe a écrit :

Le 16 décembre 2016 à 01:41:54 WhyCantIGet a écrit :

Le 16 décembre 2016 à 01:37:55 KaelIe a écrit :
Quand tu lis les commentaires sur ce topic c'est là que tu vois que les gens se sentent en securité derrière l'ordi. Jamais personne ne dirait ça IRL. :hap:

Sinon le VIH (on ne parle plus de SIDA en France qui n'existe plus sauf si la personne ne se fait pas soigner - on n'atteind plus ce stade) est devenu une maladie chronique. Elle est même beaucoup moins contraignante que certaines IST au quotidien. Ça ne tue plus et les jeunes se protègent moins, c'est l'inconvénient.

Ca t'en sait rien de ce qu'on dirait IRL. Après ça dépend à qui. Faut être incroyablement intelligent pour pratiquer de l'humour noir, parce qu'il faut savoir choisir le public approprié :)
Pareil pour ce qui est de critiques qui peuvent être sincère sur les raisons qui l'amènent où elle est. Si tu sais que les gens n'ont pas la capacité de tirer profit des critiques, ça ne sert à rien de les formuler.

Faire du mal aux gens j'aime pas, mais quand la sincérité peut amener du positif, je ferme jamais ma gueule perso'.

Enfin bref, en l'occurrence je suis derrière mon écran.

Je ne juge pas votre intelligence ou votre stupidité, 90-95% n'oserait rien dire IRL alors si tu préfères.

Oui, ce que je voulais dire c'est que si IRL je dirais probablement rien, c'est juste parce que je ne veux pas faire du mal, ça ne m'apporte rien.
Ca n'empêche qu'il y a des choses à dire sur le sujet (sans forcément juger, ça n'apporte rien de toutes façons), et qu'il y a éventuellement des bonnes blagues aussi.
Et on les partage sur le forum justement parce que c'est l'endroit le plus approprié (ou le moins inapproprié, question de point de vue), pour ça.

Tant mieux, dans 20 ans, ça fera une chienne de moins dans le monde. https://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480263766-6.png
Ouais bah quand je baise j'ai tjrs une capote
C'est juste Dieu qui purifie le monde [[sticker:p/1lmh]]
vous pensez qu'elle a refilé le sida à combien de personne avant de savoir qu'elle était seropositive ?
On peut me link son fb que j'y touche pas à ce nid de mst
C'est de la faute de qui alors, si ce n'est pas de la sienne ?

Données du topic

Auteur
Aroundazief
Date de création
7 janvier 2015 à 09:57:17
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