[Officiel] Les Infirmiers/ères du 18-25
Le 02 décembre 2021 à 05:48:10 :
Ah j'ai oublié de préciser que je suis en 3eme année en plusTerrible
Demande à te faire payer comme AS ou alors parles en à tes référents de l’IFSI
Je vous donnerai des détails mais la différence de conditions de travail avec l'hôpital...une dimension parallèle.
Le 02 décembre 2021 à 14:13:16 :
Bon ben ça y est, j'ai commencé mon intégration en USP (soins pall) et c'est tellement de la bombe.
Je vous donnerai des détails mais la différence de conditions de travail avec l'hôpital...une dimension parallèle.
Si j'avais pas un projet de vie qui va m'emmener très loin de la France et si je n'étais pas dans l'optique d'amasser un maximum avant le départ, je ferais un joli détour par ici. Qui sait si un jour je reviens...
Profite et éclate toi, en espérant que ce nouveau poste te permette de t'épanouir !
Le 02 décembre 2021 à 14:13:16 :
Bon ben ça y est, j'ai commencé mon intégration en USP (soins pall) et c'est tellement de la bombe.
Je vous donnerai des détails mais la différence de conditions de travail avec l'hôpital...une dimension parallèle.
Tu as quoi comme soins technique kheys?
Combien de patient/ ide?
Médecin toujours dispo?
Relation avec la famille ?
t'es pas obligé de rep à toutes mes questions mais les soins pal ca m'a toujours intrigué
Le 02 décembre 2021 à 14:13:16 :
Bon ben ça y est, j'ai commencé mon intégration en USP (soins pall) et c'est tellement de la bombe.
Je vous donnerai des détails mais la différence de conditions de travail avec l'hôpital...une dimension parallèle.
Raconte en détails stp, j’ai très envie de faire du SP à l’avenir, envoie du rêve.
Je te souhaite de t’épanouir pleinement là dedans, c’est vraiment le plus beau service qui existe (avec la néonat à ex æquo)
Le 03 décembre 2021 à 22:20:23 :
Ahi cet aprem j’ai eu deux mecs en globe, un type avec un petit zigouigoui à peine plus gros que mon ongle de petit doigt que même l’interne d’uro a pas su sonder et un mec qui avait au repos un braquemart de la taille d’un bras d’enfant (nofake je tenais le bordel à pleine main et ça dépassait largement, j’en chiais pour poser la sonde.) je suis meme pas sûr que la sonde pour femme soit contre indiquée dans son cas
T'en a vu des teub dis donc
Merci pour vos réponses, je vais tâcher de faire un post synthétique sur l'USP
Pour rappel, c'est ici un établissement privé sans but lucratif géré par une association et associé au service public; nous accueillons donc les personnes sans conditions de ressources, il y a par exemple en ce moment même sur mon unité, une personne dépendant de l'AME.
Tout ce qui intéresse les médecins et la DSI c'est le profil: il n'y a pas que des personnes en fin de vie (même si c'est évidemment la majorité), nous accueillons aussi des personnes qui arrêtent leur traitement curatif et ont besoin d'une période de transition avant de partir chez eux ou en institutio (où ils décèderont, oui, mais pas dans l'immédiat).
Le confort, trouver un équilibre qui convienne à la personne et s'adapter si ça se dégrade, c'est le mot d'ordre.
Une fois qu'une personne est admise la pertinence de sin séjour est évaluée...mais pas uniquement par le toubib ou un cadre, par l'équipe, IDE et AS compris.
Deux choses en particulier me frappent, qui à mon sens s'entretiennent et jouent sur tout le reste:
1-Les effectifs: nous sommes vraiment nombreux.
Je n'ai pas encore tout en tête mais, en journée, il y a déjà (pour 14 personnes accueillies dans mon unité):
2 toubibs, 2 IDE, 1 IDEC, 3 AS, 1 ASH, 1 bénévole de l'asso, 1 psychologue
En comparaison, dans mon unité de SSR gériatrique (pour 15 patients):
1 toubib devant en plus fairedes consultations, 1 IDE, 2 AS le matin/1 l'aprem, 1 ASH, 0 bénévole, cadre devant gérer 6 unités, divers paramédicaux mais sur plusieurs unités voire plusieurs services.
Il faut ajouter en + toutes les personnes qui sont là sur plusieurs unités mais néanmoins de facto disponibles en journée, qui passent dans tout l'établissement chaque jour, notamment:
Kinés, médecin-chef, directrice des soins, pharmacienne,...et encore je ne compte pas les hôteliers, administratifs, techs...
Ça a des conséquences énormes sur la qualité des soins et leur rythme.
Pour commencer, tout est fait pour que les IDE et AS aient le moins d'administratif à faire et ne soient pas dérangés par des choses qui ne sont pas de leur ressort: pas de DECT, c'est L'IDEC qui gère la plupart des appels extérieurs; il y a pas mal de documents papier mais les prescriptions en particulier sont extrêmement claires et les médecins très disponibles, un simple formulaire laissé dans la pharmacie de réserve suffit pour compléter un stock.
La répartition pour les soins en binôme est decidée par l'IDEC après les transmissions, devant l'équipe...et l'IDEC prend en soin des patients, même si il en prend moins qu'un IDE classique ou un AS (car tâches administratives/gestion en plus du reste).
Il y a vraiment du boulot, on peut passer un temps fou en chambre, avec des familles, à préparer x seringues électriques, en transmissions orales mais...ben on a le temps , et si on est soudain en retard il y a toujours un collègue à portée, toujours.
On répond aux sonnettes en moins de 5mn (vraiment).
La plupart des soins se font en binôme, les IDE aident aux soins d'hygiène, les AS aident à la distribution des traitements, aux surveillances, si quelqu'un sonne ou toque le médecin va voir...on se complète vraiment facilement.
Il y a à la fois une répartition claire des tâches (certaines choses sont faites par telles personnes à tel moment) afin que ce ne soit pas le freestyle mais en même temps une grande souplesse dans la pratique.
La plupart des toubibs, infs, AS sont là depuis plusieurs années, avec souvent une expérience en milieu hospi, mais il y a aussi des gens dont c'est le premier poste.
2-La bienveillance: ça paraît presque bisounours mais c'est une réalité et c'est fondamental, surtout pour quelqu'un d'anxieux et manquant de confiance en soi (comme moi).
Il y a une véritable culture de la bienveillance dans cet établissement.
Bienveillance envers les patients, les familles mais aussi entre collègues...tous les collègues.
Là où je l'ai vu le plus vite c'est lors des transmissions: on y trouve le médecin, l'IDEC, les IDE, les AS, la psy, un bénévole, un ASH et celui ou celle qui anime donne la parole à tous, on prend le temps d'aborder les problèmes techniques, relationnels, les bons moments, les trucs qui secouent, les choses incomprises...
Cette bienveillance commence par le respect et la politesse, dans les couloirs on se salue, dans les salles de pause des gens qui ne sont pas du tout de mon service ni même soignants me demandent qui je suis, d'où je viens, comment ça se passe, etc.
On mange en tenue civile et sans séparation, hier je me suis retrouvé au pif avec un toubib, des infs, un ASH, ce midi des IDEC et la DSI, et tout le monde semble trouver normal de se mélanger.
La DSI connaît tout le monde par son prénom, médecin comme ASH...ce que je trouve assez ouf vu le nombre de gens, quand même.
Je suis nouveau, j'ai donc des choses à apprendre et, forcément, des remarques sur le fait qu'ici il est conseillé de faire comme ceci, d'éviter de faite telle chose, on me questionne sur ma manière de faire, on me reprend mais je n'ai jamais le sentiment d'être pris de haut.
Médecin, inf, AS...je peux poser toutes les questions, on me répond simplement et en m'expliquant le pourquoi.
Je suis nouveau mais je peux parler, en transmission bien sûr mais aussi en formation interne, comme lorsque la DSI m'a demandé mon avis lors d'une réunion sur la bientraitance des personnes dépendantes, citant mon expérience en gériatrie.
Il y a vraiment une excellente ambiance.
Maintenant abordons des choses plus spécifiques:
Les locaux: sans être luxueux, ils sont propres et globalement agréables.
-Un seul bâtiment, avec des baies vitrées, lumineux.
-Un jardin, petit (mais suffisant vue la taille de l'établissement) et accessible même en lit, avec un petit chalet pour les agents voulant prendre l'air de leur côté mais en restait en tenue
-Un étage entier réservé aux agents et bénévoles avec des salles de réunion, de formation, un self, un coin café, une salle de pause, une salle de sieste (oui )
-Chambres individuelles, toujours, avec un lit pour un accompagnant.
-Une chambre en plus par étage, pour une personne qui souhaiterait veiller un proche mais qui ne supporterait pas de dormir avec.
-Un fumoir par étage pour les patients et familles.
-Un espace reservéaux patients et leur famille, à chaque étage, avec un micro one et des paravents.
-Une salle de bain pour chariot-douche, avec possibilité de mettre de la musique et des lumières apaisantes.
-Les animaux sont admis.
La pause: c'est une vraie pause de 1h où il fait quitter la zone de travail et (sauf si on reste au jardin) se mettre en civil, ça veut dire pas de triche avec pauses à rallonges (sinon le collègue resté dans l'unité ne peut pas se pauser) mais surtout ça veut dire qu'on ne peut pas être derangé pendant ce temps.
Et comme je l'ai dit plus haut ça veut dire que les gens ont tendance à se mélanger.
Ça peut paraître con mais dans mon hosto j'étais tous le temps dérangé, au point que j'avais quasiment arrêté de manger pendant le ser, je mangeaus vite et mal.
Les horaires: 7h-19h ou 8h-20h, 1 WE sur 2, une semaine complète de repos toutes les 8 semaines.
J'étais déjà en 12h dans mon ancien service, mais avec 1 WE sur 3, mon epouse ne travaille pas le wee.
D'un autre côté elle est soignants aussi m'a clairement dit qu'elle preferait me savoir bien dans mes pompes au travail et qu'elle s'inquiétait vraiment de me voir aussi mal depuis 2 ans.
Je verrai ur le long terme, en tout cas je remarque qu'en 3 jours je n'ai entendu personne se plaindre d'être baladé du jour au lendemain d'un endroit à un autre comme c'était le cas dans mon CH, les IDEC et RH semblent réussir à tenir leurs previsions de planning.
Toutes les USP que j'ai denarché semblaient proposer des postes infs en 10h ou 12h, c'est clairement un avantage pour moi, alors que certains y voient une contrainte.
Le matériel:
L'établissement est assez peu informatisé, beaucoup de choses sont emcore sur papier.
Ce n'est peut-être pas très écolo mais le fait de n'utiliser qu'un logiciel au lieu de minimum 5 dans mon ancien CH me facilite la vie.
De plus la paperasse est peu volumineuse, beaucoup de choses sont gérées par les IDEC et vu que c'est petit et qu'on est nombreux il est presque toujours possible de passer voir Bidule rapidos pour régler tel problème.
En 3 jours je n'ai vu aucun manque important de matériel, encore une fois les administratifs, les techniciens, les hôteliers sont également nombreux et efficaces, tout est réapprovisionné rapidement.
Encore une fois, les IDEC font le tour avec les personnes concernées (dont ils font partie puisqu'ils sont dans les soins) et les techniciens et informaticiens sont très réactifs.
C'est vraiment reposant ça aussi
Les soins:
Là évidemment on touche quelque chose qui dépend des goûts de chacun.
Pour ma part j' y trouve exactement ce que j'aime: ce mélange de soin "technique", relationnel, d'hygiène, de confort et de réflexion en équipe + des patients parfois extrêmements dépendants ou au contraire surprenamment autonomes ou encore fluctuants avec de multiples antécédents à prendre en compte même si certains sont en sourdine.
Voilà ce qu'on rencontre le plus:
-soins d'hygiène
-aides aux repas
-soins de confort (installation, aromatherapie, thermothépie,etc)
-pansements simples et complexes
-soins relationnels notamment réassurance et negotiations
-toilette mortuaires
-Injections SC/IM
-VVP
-PSE
-PCA
-SNG
-SAD
Pas de panique (n'est-ce pas, Femmeforumeuse ), il y a du monde pour former, pour aider et il n'y a pas force tout cas dans une même journée ou une même personne.
C'est donc à mes yeux un service hyper intéressant, auquel la gériatrie m'a globalement bien preparé (notamment pour la manière de penser les soins de manière globale et pluridisciplinaire, les traitements, la gestion de la dépendance aussi) même si sur l'aspect technique je dois travailler certains gestes (PCA, PAC, SNG notamment) ou l'organisation (je sais préparer un PSE, mais je n'ai pas l'habitude d'en gérer autant)
De toute façon la plupart de mes collègues étant des ex IDE d'onco ou de services aigus et l'apprentissage/approfondissement ne pose aucun problème pour le moment, ils prennent le temps de me faire pratiquer chaque étape et de me donner des astuces pour aller plus vite.
L'établissement cherche en particulier des IDE ayant fait de la gériatrie ou de l'onco, ceci dit Eusko, si ce que je te dis te fait envie fonce, les équipes sont assez nombreuses pour encadrer les nouveaux, les former, il faut simplement être prêt à faire tout type de soin dans la même journée: aussi bien un changement de PCA qu'une toilette ou encore simplement discuter avec une personne pour la rassurer.
Les surveillances au sens large sont nombreuses et ne se limitent pas aux paramètres vitaux (qui sont mesurés ou pas, tout dépend de leur pertinence dans le contexte): il faut être observateur, être attentif à l'état psychique, aux changements de comportement, à l'etat cutané, buccal, à tout signe d'inconfort en fait.
Voilà, ce pavé résume mes observations sur l'USP, j'aurai sûrement des choses à dire ensuite, quand j'aurai plus de bouteille.
Ce n'est évidemment pas pour tout le monde mais on vraiment très tresloin du "mouroir" auquel certains font référence, il y a vraiment des idées reçues à casser.
Je me sens vraiment très rassuré, jamais seul...et en termes de soins je m'éclate.
Le 04 décembre 2021 à 00:07:51 :
Merci pour vos réponses, je vais tâcher de faire un post synthétique sur l'USPPour rappel, c'est ici un établissement privé sans but lucratif géré par une association et associé au service public; nous accueillons donc les personnes sans conditions de ressources, il y a par exemple en ce moment même sur mon unité, une personne dépendant de l'AME.
Tout ce qui intéresse les médecins et la DSI c'est le profil: il n'y a pas que des personnes en fin de vie (même si c'est évidemment la majorité), nous accueillons aussi des personnes qui arrêtent leur traitement curatif et ont besoin d'une période de transition avant de partir chez eux ou en institutio (où ils décèderont, oui, mais pas dans l'immédiat).
Le confort, trouver un équilibre qui convienne à la personne et s'adapter si ça se dégrade, c'est le mot d'ordre.
Une fois qu'une personne est admise la pertinence de sin séjour est évaluée...mais pas uniquement par le toubib ou un cadre, par l'équipe, IDE et AS compris.Deux choses en particulier me frappent, qui à mon sens s'entretiennent et jouent sur tout le reste:
1-Les effectifs: nous sommes vraiment nombreux.
Je n'ai pas encore tout en tête mais, en journée, il y a déjà (pour 14 personnes accueillies dans mon unité):
2 toubibs, 2 IDE, 1 IDEC, 3 AS, 1 ASH, 1 bénévole de l'asso, 1 psychologueEn comparaison, dans mon unité de SSR gériatrique (pour 15 patients):
1 toubib devant en plus fairedes consultations, 1 IDE, 2 AS le matin/1 l'aprem, 1 ASH, 0 bénévole, cadre devant gérer 6 unités, divers paramédicaux mais sur plusieurs unités voire plusieurs services.Il faut ajouter en + toutes les personnes qui sont là sur plusieurs unités mais néanmoins de facto disponibles en journée, qui passent dans tout l'établissement chaque jour, notamment:
Kinés, médecin-chef, directrice des soins, pharmacienne,...et encore je ne compte pas les hôteliers, administratifs, techs...Ça a des conséquences énormes sur la qualité des soins et leur rythme.
Pour commencer, tout est fait pour que les IDE et AS aient le moins d'administratif à faire et ne soient pas dérangés par des choses qui ne sont pas de leur ressort: pas de DECT, c'est L'IDEC qui gère la plupart des appels extérieurs; il y a pas mal de documents papier mais les prescriptions en particulier sont extrêmement claires et les médecins très disponibles, un simple formulaire laissé dans la pharmacie de réserve suffit pour compléter un stock.
La répartition pour les soins en binôme est decidée par l'IDEC après les transmissions, devant l'équipe...et l'IDEC prend en soin des patients, même si il en prend moins qu'un IDE classique ou un AS (car tâches administratives/gestion en plus du reste).Il y a vraiment du boulot, on peut passer un temps fou en chambre, avec des familles, à préparer x seringues électriques, en transmissions orales mais...ben on a le temps , et si on est soudain en retard il y a toujours un collègue à portée, toujours.
On répond aux sonnettes en moins de 5mn (vraiment).La plupart des soins se font en binôme, les IDE aident aux soins d'hygiène, les AS aident à la distribution des traitements, aux surveillances, si quelqu'un sonne ou toque le médecin va voir...on se complète vraiment facilement.
Il y a à la fois une répartition claire des tâches (certaines choses sont faites par telles personnes à tel moment) afin que ce ne soit pas le freestyle mais en même temps une grande souplesse dans la pratique.La plupart des toubibs, infs, AS sont là depuis plusieurs années, avec souvent une expérience en milieu hospi, mais il y a aussi des gens dont c'est le premier poste.
2-La bienveillance: ça paraît presque bisounours mais c'est une réalité et c'est fondamental, surtout pour quelqu'un d'anxieux et manquant de confiance en soi (comme moi).
Il y a une véritable culture de la bienveillance dans cet établissement.
Bienveillance envers les patients, les familles mais aussi entre collègues...tous les collègues.Là où je l'ai vu le plus vite c'est lors des transmissions: on y trouve le médecin, l'IDEC, les IDE, les AS, la psy, un bénévole, un ASH et celui ou celle qui anime donne la parole à tous, on prend le temps d'aborder les problèmes techniques, relationnels, les bons moments, les trucs qui secouent, les choses incomprises...
Cette bienveillance commence par le respect et la politesse, dans les couloirs on se salue, dans les salles de pause des gens qui ne sont pas du tout de mon service ni même soignants me demandent qui je suis, d'où je viens, comment ça se passe, etc.
On mange en tenue civile et sans séparation, hier je me suis retrouvé au pif avec un toubib, des infs, un ASH, ce midi des IDEC et la DSI, et tout le monde semble trouver normal de se mélanger.La DSI connaît tout le monde par son prénom, médecin comme ASH...ce que je trouve assez ouf vu le nombre de gens, quand même.
Je suis nouveau, j'ai donc des choses à apprendre et, forcément, des remarques sur le fait qu'ici il est conseillé de faire comme ceci, d'éviter de faite telle chose, on me questionne sur ma manière de faire, on me reprend mais je n'ai jamais le sentiment d'être pris de haut.
Médecin, inf, AS...je peux poser toutes les questions, on me répond simplement et en m'expliquant le pourquoi.Je suis nouveau mais je peux parler, en transmission bien sûr mais aussi en formation interne, comme lorsque la DSI m'a demandé mon avis lors d'une réunion sur la bientraitance des personnes dépendantes, citant mon expérience en gériatrie.
Il y a vraiment une excellente ambiance.
Maintenant abordons des choses plus spécifiques:
Les locaux: sans être luxueux, ils sont propres et globalement agréables.
-Un seul bâtiment, avec des baies vitrées, lumineux.
-Un jardin, petit (mais suffisant vue la taille de l'établissement) et accessible même en lit, avec un petit chalet pour les agents voulant prendre l'air de leur côté mais en restait en tenue
-Un étage entier réservé aux agents et bénévoles avec des salles de réunion, de formation, un self, un coin café, une salle de pause, une salle de sieste (oui )
-Chambres individuelles, toujours, avec un lit pour un accompagnant.
-Une chambre en plus par étage, pour une personne qui souhaiterait veiller un proche mais qui ne supporterait pas de dormir avec.
-Un fumoir par étage pour les patients et familles.
-Un espace reservéaux patients et leur famille, à chaque étage, avec un micro one et des paravents.
-Une salle de bain pour chariot-douche, avec possibilité de mettre de la musique et des lumières apaisantes.
-Les animaux sont admis.La pause: c'est une vraie pause de 1h où il fait quitter la zone de travail et (sauf si on reste au jardin) se mettre en civil, ça veut dire pas de triche avec pauses à rallonges (sinon le collègue resté dans l'unité ne peut pas se pauser) mais surtout ça veut dire qu'on ne peut pas être derangé pendant ce temps.
Et comme je l'ai dit plus haut ça veut dire que les gens ont tendance à se mélanger.
Ça peut paraître con mais dans mon hosto j'étais tous le temps dérangé, au point que j'avais quasiment arrêté de manger pendant le ser, je mangeaus vite et mal.Les horaires: 7h-19h ou 8h-20h, 1 WE sur 2, une semaine complète de repos toutes les 8 semaines.
J'étais déjà en 12h dans mon ancien service, mais avec 1 WE sur 3, mon epouse ne travaille pas le wee.
D'un autre côté elle est soignants aussi m'a clairement dit qu'elle preferait me savoir bien dans mes pompes au travail et qu'elle s'inquiétait vraiment de me voir aussi mal depuis 2 ans.
Je verrai ur le long terme, en tout cas je remarque qu'en 3 jours je n'ai entendu personne se plaindre d'être baladé du jour au lendemain d'un endroit à un autre comme c'était le cas dans mon CH, les IDEC et RH semblent réussir à tenir leurs previsions de planning.
Toutes les USP que j'ai denarché semblaient proposer des postes infs en 10h ou 12h, c'est clairement un avantage pour moi, alors que certains y voient une contrainte.Le matériel:
L'établissement est assez peu informatisé, beaucoup de choses sont emcore sur papier.Ce n'est peut-être pas très écolo mais le fait de n'utiliser qu'un logiciel au lieu de minimum 5 dans mon ancien CH me facilite la vie.
De plus la paperasse est peu volumineuse, beaucoup de choses sont gérées par les IDEC et vu que c'est petit et qu'on est nombreux il est presque toujours possible de passer voir Bidule rapidos pour régler tel problème.En 3 jours je n'ai vu aucun manque important de matériel, encore une fois les administratifs, les techniciens, les hôteliers sont également nombreux et efficaces, tout est réapprovisionné rapidement.
Encore une fois, les IDEC font le tour avec les personnes concernées (dont ils font partie puisqu'ils sont dans les soins) et les techniciens et informaticiens sont très réactifs.
C'est vraiment reposant ça aussi
Les soins:
Là évidemment on touche quelque chose qui dépend des goûts de chacun.
Pour ma part j' y trouve exactement ce que j'aime: ce mélange de soin "technique", relationnel, d'hygiène, de confort et de réflexion en équipe + des patients parfois extrêmements dépendants ou au contraire surprenamment autonomes ou encore fluctuants avec de multiples antécédents à prendre en compte même si certains sont en sourdine.Voilà ce qu'on rencontre le plus:
-soins d'hygiène
-aides aux repas
-soins de confort (installation, aromatherapie, thermothépie,etc)
-pansements simples et complexes
-soins relationnels notamment réassurance et negotiations
-toilette mortuaires
-Injections SC/IM
-VVP
-PSE
-PCA
-SNG
-SADPas de panique (n'est-ce pas, Femmeforumeuse ), il y a du monde pour former, pour aider et il n'y a pas force tout cas dans une même journée ou une même personne.
C'est donc à mes yeux un service hyper intéressant, auquel la gériatrie m'a globalement bien preparé (notamment pour la manière de penser les soins de manière globale et pluridisciplinaire, les traitements, la gestion de la dépendance aussi) même si sur l'aspect technique je dois travailler certains gestes (PCA, PAC, SNG notamment) ou l'organisation (je sais préparer un PSE, mais je n'ai pas l'habitude d'en gérer autant)
De toute façon la plupart de mes collègues étant des ex IDE d'onco ou de services aigus et l'apprentissage/approfondissement ne pose aucun problème pour le moment, ils prennent le temps de me faire pratiquer chaque étape et de me donner des astuces pour aller plus vite.
L'établissement cherche en particulier des IDE ayant fait de la gériatrie ou de l'onco, ceci dit Eusko, si ce que je te dis te fait envie fonce, les équipes sont assez nombreuses pour encadrer les nouveaux, les former, il faut simplement être prêt à faire tout type de soin dans la même journée: aussi bien un changement de PCA qu'une toilette ou encore simplement discuter avec une personne pour la rassurer.
Les surveillances au sens large sont nombreuses et ne se limitent pas aux paramètres vitaux (qui sont mesurés ou pas, tout dépend de leur pertinence dans le contexte): il faut être observateur, être attentif à l'état psychique, aux changements de comportement, à l'etat cutané, buccal, à tout signe d'inconfort en fait.
Voilà, ce pavé résume mes observations sur l'USP, j'aurai sûrement des choses à dire ensuite, quand j'aurai plus de bouteille.
Ce n'est évidemment pas pour tout le monde mais on vraiment très tresloin du "mouroir" auquel certains font référence, il y a vraiment des idées reçues à casser.
Je me sens vraiment très rassuré, jamais seul...et en termes de soins je m'éclate.
Plutôt clair comme explication , c'est sympas de partager entre nous la façon dont on travail etc , je suis juste surpris que l'IDEC est en charge des patients et l'administrative en même temps.Q uestion technique , comme tu a beaucoup de PSE , tu prépare tes seringues en avance ?
Euskogudaria Ça l'est. Et tous les collègues dont j'ai pu avoir les témoignages, qu'ils aient été en USP publique ou privée avaient le même genre de ressenti.
OtterOlms les IDEC sont nombreux également, 1 IDEC pour une unité seule...du coup ça fait partie de l'organisation et les difficultés semblent remonter très rapidement à la DSI.
Les SE sont preparées autant que possible à l'avance et les toubibs cherchent à les faire tomber sur les mêmes créneaux. Néanmoins les prescriptions peuvent changer plusieurs fois par jour, c'est pour ça aussi qu'on est nombreux.
Le 04 décembre 2021 à 00:07:51 :
Merci pour vos réponses, je vais tâcher de faire un post synthétique sur l'USPPour rappel, c'est ici un établissement privé sans but lucratif géré par une association et associé au service public; nous accueillons donc les personnes sans conditions de ressources, il y a par exemple en ce moment même sur mon unité, une personne dépendant de l'AME.
Tout ce qui intéresse les médecins et la DSI c'est le profil: il n'y a pas que des personnes en fin de vie (même si c'est évidemment la majorité), nous accueillons aussi des personnes qui arrêtent leur traitement curatif et ont besoin d'une période de transition avant de partir chez eux ou en institutio (où ils décèderont, oui, mais pas dans l'immédiat).
Le confort, trouver un équilibre qui convienne à la personne et s'adapter si ça se dégrade, c'est le mot d'ordre.
Une fois qu'une personne est admise la pertinence de sin séjour est évaluée...mais pas uniquement par le toubib ou un cadre, par l'équipe, IDE et AS compris.Deux choses en particulier me frappent, qui à mon sens s'entretiennent et jouent sur tout le reste:
1-Les effectifs: nous sommes vraiment nombreux.
Je n'ai pas encore tout en tête mais, en journée, il y a déjà (pour 14 personnes accueillies dans mon unité):
2 toubibs, 2 IDE, 1 IDEC, 3 AS, 1 ASH, 1 bénévole de l'asso, 1 psychologueEn comparaison, dans mon unité de SSR gériatrique (pour 15 patients):
1 toubib devant en plus fairedes consultations, 1 IDE, 2 AS le matin/1 l'aprem, 1 ASH, 0 bénévole, cadre devant gérer 6 unités, divers paramédicaux mais sur plusieurs unités voire plusieurs services.Il faut ajouter en + toutes les personnes qui sont là sur plusieurs unités mais néanmoins de facto disponibles en journée, qui passent dans tout l'établissement chaque jour, notamment:
Kinés, médecin-chef, directrice des soins, pharmacienne,...et encore je ne compte pas les hôteliers, administratifs, techs...Ça a des conséquences énormes sur la qualité des soins et leur rythme.
Pour commencer, tout est fait pour que les IDE et AS aient le moins d'administratif à faire et ne soient pas dérangés par des choses qui ne sont pas de leur ressort: pas de DECT, c'est L'IDEC qui gère la plupart des appels extérieurs; il y a pas mal de documents papier mais les prescriptions en particulier sont extrêmement claires et les médecins très disponibles, un simple formulaire laissé dans la pharmacie de réserve suffit pour compléter un stock.
La répartition pour les soins en binôme est decidée par l'IDEC après les transmissions, devant l'équipe...et l'IDEC prend en soin des patients, même si il en prend moins qu'un IDE classique ou un AS (car tâches administratives/gestion en plus du reste).Il y a vraiment du boulot, on peut passer un temps fou en chambre, avec des familles, à préparer x seringues électriques, en transmissions orales mais...ben on a le temps , et si on est soudain en retard il y a toujours un collègue à portée, toujours.
On répond aux sonnettes en moins de 5mn (vraiment).La plupart des soins se font en binôme, les IDE aident aux soins d'hygiène, les AS aident à la distribution des traitements, aux surveillances, si quelqu'un sonne ou toque le médecin va voir...on se complète vraiment facilement.
Il y a à la fois une répartition claire des tâches (certaines choses sont faites par telles personnes à tel moment) afin que ce ne soit pas le freestyle mais en même temps une grande souplesse dans la pratique.La plupart des toubibs, infs, AS sont là depuis plusieurs années, avec souvent une expérience en milieu hospi, mais il y a aussi des gens dont c'est le premier poste.
2-La bienveillance: ça paraît presque bisounours mais c'est une réalité et c'est fondamental, surtout pour quelqu'un d'anxieux et manquant de confiance en soi (comme moi).
Il y a une véritable culture de la bienveillance dans cet établissement.
Bienveillance envers les patients, les familles mais aussi entre collègues...tous les collègues.Là où je l'ai vu le plus vite c'est lors des transmissions: on y trouve le médecin, l'IDEC, les IDE, les AS, la psy, un bénévole, un ASH et celui ou celle qui anime donne la parole à tous, on prend le temps d'aborder les problèmes techniques, relationnels, les bons moments, les trucs qui secouent, les choses incomprises...
Cette bienveillance commence par le respect et la politesse, dans les couloirs on se salue, dans les salles de pause des gens qui ne sont pas du tout de mon service ni même soignants me demandent qui je suis, d'où je viens, comment ça se passe, etc.
On mange en tenue civile et sans séparation, hier je me suis retrouvé au pif avec un toubib, des infs, un ASH, ce midi des IDEC et la DSI, et tout le monde semble trouver normal de se mélanger.La DSI connaît tout le monde par son prénom, médecin comme ASH...ce que je trouve assez ouf vu le nombre de gens, quand même.
Je suis nouveau, j'ai donc des choses à apprendre et, forcément, des remarques sur le fait qu'ici il est conseillé de faire comme ceci, d'éviter de faite telle chose, on me questionne sur ma manière de faire, on me reprend mais je n'ai jamais le sentiment d'être pris de haut.
Médecin, inf, AS...je peux poser toutes les questions, on me répond simplement et en m'expliquant le pourquoi.Je suis nouveau mais je peux parler, en transmission bien sûr mais aussi en formation interne, comme lorsque la DSI m'a demandé mon avis lors d'une réunion sur la bientraitance des personnes dépendantes, citant mon expérience en gériatrie.
Il y a vraiment une excellente ambiance.
Maintenant abordons des choses plus spécifiques:
Les locaux: sans être luxueux, ils sont propres et globalement agréables.
-Un seul bâtiment, avec des baies vitrées, lumineux.
-Un jardin, petit (mais suffisant vue la taille de l'établissement) et accessible même en lit, avec un petit chalet pour les agents voulant prendre l'air de leur côté mais en restait en tenue
-Un étage entier réservé aux agents et bénévoles avec des salles de réunion, de formation, un self, un coin café, une salle de pause, une salle de sieste (oui )
-Chambres individuelles, toujours, avec un lit pour un accompagnant.
-Une chambre en plus par étage, pour une personne qui souhaiterait veiller un proche mais qui ne supporterait pas de dormir avec.
-Un fumoir par étage pour les patients et familles.
-Un espace reservéaux patients et leur famille, à chaque étage, avec un micro one et des paravents.
-Une salle de bain pour chariot-douche, avec possibilité de mettre de la musique et des lumières apaisantes.
-Les animaux sont admis.La pause: c'est une vraie pause de 1h où il fait quitter la zone de travail et (sauf si on reste au jardin) se mettre en civil, ça veut dire pas de triche avec pauses à rallonges (sinon le collègue resté dans l'unité ne peut pas se pauser) mais surtout ça veut dire qu'on ne peut pas être derangé pendant ce temps.
Et comme je l'ai dit plus haut ça veut dire que les gens ont tendance à se mélanger.
Ça peut paraître con mais dans mon hosto j'étais tous le temps dérangé, au point que j'avais quasiment arrêté de manger pendant le ser, je mangeaus vite et mal.Les horaires: 7h-19h ou 8h-20h, 1 WE sur 2, une semaine complète de repos toutes les 8 semaines.
J'étais déjà en 12h dans mon ancien service, mais avec 1 WE sur 3, mon epouse ne travaille pas le wee.
D'un autre côté elle est soignants aussi m'a clairement dit qu'elle preferait me savoir bien dans mes pompes au travail et qu'elle s'inquiétait vraiment de me voir aussi mal depuis 2 ans.
Je verrai ur le long terme, en tout cas je remarque qu'en 3 jours je n'ai entendu personne se plaindre d'être baladé du jour au lendemain d'un endroit à un autre comme c'était le cas dans mon CH, les IDEC et RH semblent réussir à tenir leurs previsions de planning.
Toutes les USP que j'ai denarché semblaient proposer des postes infs en 10h ou 12h, c'est clairement un avantage pour moi, alors que certains y voient une contrainte.Le matériel:
L'établissement est assez peu informatisé, beaucoup de choses sont emcore sur papier.Ce n'est peut-être pas très écolo mais le fait de n'utiliser qu'un logiciel au lieu de minimum 5 dans mon ancien CH me facilite la vie.
De plus la paperasse est peu volumineuse, beaucoup de choses sont gérées par les IDEC et vu que c'est petit et qu'on est nombreux il est presque toujours possible de passer voir Bidule rapidos pour régler tel problème.En 3 jours je n'ai vu aucun manque important de matériel, encore une fois les administratifs, les techniciens, les hôteliers sont également nombreux et efficaces, tout est réapprovisionné rapidement.
Encore une fois, les IDEC font le tour avec les personnes concernées (dont ils font partie puisqu'ils sont dans les soins) et les techniciens et informaticiens sont très réactifs.
C'est vraiment reposant ça aussi
Les soins:
Là évidemment on touche quelque chose qui dépend des goûts de chacun.
Pour ma part j' y trouve exactement ce que j'aime: ce mélange de soin "technique", relationnel, d'hygiène, de confort et de réflexion en équipe + des patients parfois extrêmements dépendants ou au contraire surprenamment autonomes ou encore fluctuants avec de multiples antécédents à prendre en compte même si certains sont en sourdine.Voilà ce qu'on rencontre le plus:
-soins d'hygiène
-aides aux repas
-soins de confort (installation, aromatherapie, thermothépie,etc)
-pansements simples et complexes
-soins relationnels notamment réassurance et negotiations
-toilette mortuaires
-Injections SC/IM
-VVP
-PSE
-PCA
-SNG
-SADPas de panique (n'est-ce pas, Femmeforumeuse ), il y a du monde pour former, pour aider et il n'y a pas force tout cas dans une même journée ou une même personne.
C'est donc à mes yeux un service hyper intéressant, auquel la gériatrie m'a globalement bien preparé (notamment pour la manière de penser les soins de manière globale et pluridisciplinaire, les traitements, la gestion de la dépendance aussi) même si sur l'aspect technique je dois travailler certains gestes (PCA, PAC, SNG notamment) ou l'organisation (je sais préparer un PSE, mais je n'ai pas l'habitude d'en gérer autant)
De toute façon la plupart de mes collègues étant des ex IDE d'onco ou de services aigus et l'apprentissage/approfondissement ne pose aucun problème pour le moment, ils prennent le temps de me faire pratiquer chaque étape et de me donner des astuces pour aller plus vite.
L'établissement cherche en particulier des IDE ayant fait de la gériatrie ou de l'onco, ceci dit Eusko, si ce que je te dis te fait envie fonce, les équipes sont assez nombreuses pour encadrer les nouveaux, les former, il faut simplement être prêt à faire tout type de soin dans la même journée: aussi bien un changement de PCA qu'une toilette ou encore simplement discuter avec une personne pour la rassurer.
Les surveillances au sens large sont nombreuses et ne se limitent pas aux paramètres vitaux (qui sont mesurés ou pas, tout dépend de leur pertinence dans le contexte): il faut être observateur, être attentif à l'état psychique, aux changements de comportement, à l'etat cutané, buccal, à tout signe d'inconfort en fait.
Voilà, ce pavé résume mes observations sur l'USP, j'aurai sûrement des choses à dire ensuite, quand j'aurai plus de bouteille.
Ce n'est évidemment pas pour tout le monde mais on vraiment très tresloin du "mouroir" auquel certains font référence, il y a vraiment des idées reçues à casser.
Je me sens vraiment très rassuré, jamais seul...et en termes de soins je m'éclate.
Merci beaucoup mon khey pour toutes ces précisions
Je suis heureuse de te savoir épanoui
Quasiment tout l'AM j'avais rien à faire, au point où j'ai mis du vernis aux résidentes et le cadre m'a dit en rigolant " c'est pas le moment de jouer à la poupée "
Bref, j'ai également dit au cadre que je ne me voyais pas faire ce métier toute ma vie, il était choqué et m'a dit "déjà ??! En 3 mois de DE ?! " bref.
Vers 20h alors que j'allais me casser, un résident qui doit normalement être en psy (il est fou, c'est le mot exacte). S'est battu avec un autre, ce résident a seulement 60 piges, mesure 1m90 et pèse 110 kg.
Bref le mec a tenté d'assassiner un résident, foutu une gifle à une AS, jeté du produit sur la gueule du résident.
Les AS m'appellent en urgence. Sauf que je suis dans 2 service, donc ca prend du temps. Je descends, je cherche un ttt a lui injecter, la pharmacie est presque vide j'appelle une collègue IDE.
Les AS grognent et me disent de me bouger le cul alors que j'y suis pour rien. J'ai finalement appelé le méd et il n'a même pas daigner à changé de ttt. On lui a mis du loxapac 50 mg alors que ce type est plus que dangereux et peut tuer quelqu'un un jour .
Tant pis si je meurs
Le 04 décembre 2021 à 11:41:07 :
Pour ma part hier a été une journée HORRIBLE.
Quasiment tout l'AM j'avais rien à faire, au point où j'ai mis du vernis aux résidentes et le cadre m'a dit en rigolant " c'est pas le moment de jouer à la poupée "
Bref, j'ai également dit au cadre que je ne me voyais pas faire ce métier toute ma vie, il était choqué et m'a dit "déjà ??! En 3 mois de DE ?! " bref.
Vers 20h alors que j'allais me casser, un résident qui doit normalement être en psy (il est fou, c'est le mot exacte). S'est battu avec un autre, ce résident a seulement 60 piges, mesure 1m90 et pèse 110 kg.
Bref le mec a tenté d'assassiner un résident, foutu une gifle à une AS, jeté du produit sur la gueule du résident.
Les AS m'appellent en urgence. Sauf que je suis dans 2 service, donc ca prend du temps. Je descends, je cherche un ttt a lui injecter, la pharmacie est presque vide j'appelle une collègue IDE.
Les AS grognent et me disent de me bouger le cul alors que j'y suis pour rien. J'ai finalement appelé le méd et il n'a même pas daigner à changé de ttt. On lui a mis du loxapac 50 mg alors que ce type est plus que dangereux et peut tuer quelqu'un un jour .
Tant pis si je meurs
Tu as écrit tes directives anticipées je crois que c’est une obligation légale en EHPAD
Le 04 décembre 2021 à 11:41:07 :
Pour ma part hier a été une journée HORRIBLE.
Quasiment tout l'AM j'avais rien à faire, au point où j'ai mis du vernis aux résidentes et le cadre m'a dit en rigolant " c'est pas le moment de jouer à la poupée "
Bref, j'ai également dit au cadre que je ne me voyais pas faire ce métier toute ma vie, il était choqué et m'a dit "déjà ??! En 3 mois de DE ?! " bref.
Vers 20h alors que j'allais me casser, un résident qui doit normalement être en psy (il est fou, c'est le mot exacte). S'est battu avec un autre, ce résident a seulement 60 piges, mesure 1m90 et pèse 110 kg.
Bref le mec a tenté d'assassiner un résident, foutu une gifle à une AS, jeté du produit sur la gueule du résident.
Les AS m'appellent en urgence. Sauf que je suis dans 2 service, donc ca prend du temps. Je descends, je cherche un ttt a lui injecter, la pharmacie est presque vide j'appelle une collègue IDE.
Les AS grognent et me disent de me bouger le cul alors que j'y suis pour rien. J'ai finalement appelé le méd et il n'a même pas daigner à changé de ttt. On lui a mis du loxapac 50 mg alors que ce type est plus que dangereux et peut tuer quelqu'un un jour .
Tant pis si je meurs
Cet EHPAD est merdique, vraiment, même en tenant compte du niveau moyen des EHPAD.
Trouve-toi un SSR gériatrique, tu verras un peu de tout, ce sera moins la galère niveau personnel, il y aura un médecin de garde...
Là où je suis un peu dans le flou c'est niveau salaire (passage convention APHP à la convention FEHAP), il se peut que je perde un peu...ou pas, car ils vont avoir le Segur 2, une revalorisation interne et je fais 1 WE sur 2...à voir.
De toute façon je préfère clairement être payé un peu moins et prendre mon pied.
Le 04 décembre 2021 à 16:29:26 :
Pour la première fois en bientôt 7 ans de carriere je bosse dans de très bonnes conditions oui.
Là où je suis un peu dans le flou c'est niveau salaire (passage convention APHP à la convention FEHAP), il se peut que je perde un peu...ou pas, car ils vont avoir le Segur 2, une revalorisation interne et je fais 1 WE sur 2...à voir.
De toute façon je préfère clairement être payé un peu moins et prendre mon pied.
1 WE sur 2 c'est assez contraignant mais , les 12 heures c'est un bonne argument pour moi
Il faut voir aussi ce que donne cette histoire de semaine de recup toutes les 8 semaines.
Mais je te rejoins sur le fait d'être moins bien payé mais d'être dans de meilleures conditions.
Données du topic
- Auteur
- --crazymarty--
- Date de création
- 14 juin 2013 à 16:07:57
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