[GÉNÉTIQUE] Les NON-GOLEMS tendent quasi-systématiquement vers le LIBÉRALISME
1 - 32 : les indispensables
32 - 47 : génétique
1. Définition : par libéralisme, j’entends le sens premier du mot, la liberté, régie par des "principes", tels que le principe de non-agression, ou des dérivés, tels que le "harm principle", qui peut s'inscrire dans une vision d'état minimaliste (aussi appelé minarchiste, à ne pas confondre avec anarchiste)
2. Le principe de non-agression et concepts similaires, relèvent simplement du "droit naturel", que l'écrasante majorité des espèces animales comprennent naturellement, de sorte que toute initiative d'agression volontaire, en particulier physique, provoque une réaction de défense, voire de vengeance. Chez l’humain, c'est le transfert d'idées, l'assimilation aux concepts sociaux, qui fait naître une organisation sociale et la naissance d'autorités ou de repères, qui peuvent ensuite faire ce que bon leur semble des libertés, généralement sur la base d'arguments intellectuels ou moraux. En somme, les humains apprennent à accepter que leurs libertés soient violées, dès lors qu'il s'agit d'une norme acceptée.
3. On peut clairement distinguer trois types de phénotypes neurologiques : les golems, les non-golems, et les autres (inclassable, syndrome non classifié, déficience intellectuelle sévère, maladie psychiatrique grave...)
4. On pourrait imaginer d'autres termes pour le mot "golem" : normophrènes, neurostable (d'un point de vue évolutif), etc. pour ma part, je continuerai à parler de golems, simplement car j'aime ce mot.
5. Les non-golems sont exceptionnellement rares et généralement syndromiques, sur la base d'extrapolations, le taux pourrait être d'environ une personne sur 10 000, mais possiblement encore bien plus rare, tout simplement car nous manquons de données, et qu'un certain nombre de personnes pourraient se trouver à la frontière du syndrome, complexifiant encore les choses.
6. Au-delà de ce constat, il convient de préciser, que, dans la population générale, des traits non-golémiques peuvent être plus ou moins répandus, à des degrés variables. (Tout cela pourrait vous sembler abstrait pour le moment, mais je détaillerai le phénotype, la pénétrance et la recherche génétique sur la non-golémie dans un PDF, ainsi que tout un tas d'autres choses, je rédige une version simplifiée pour expliquer la non-golémie actuellement, j'en suis à la page 70 - des versions plus approfondies pour chaque grand domaine lié verront le jour, ainsi qu'un autre PDF, concernant cette fois la non-golémie et la vision d'un état libéral)
7. Décrire la non-golémie en quelques mots est un défi, car il s'agit d'un état neurologique pouvant impacter toutes les dimensions de la psyché et de la cognition, mais d'une manière fortement reconnaissable, de sorte que les aspects sont très nombreux. Même si je ne peux tout décrire ici par soucis de commodité, je vais le faire de manière très succincte. Il convient de préciser qu'aucun caractère n'est 100% spécifique à la non-golémie, et qu'en fait, beaucoup de caractères non-golémique se présentent sous la forme d'une exagération extrême de caractères répandus chez les humains normaux.
8. Quelques exemples :
- Prévalence : des intérêts spécifiques intenses peuvent exister chez un certain nombre de personnes, et cela se voit en particulier chez certains scientifiques. Pour autant, la plupart sont des golems.
- Sévérité : chez les golems, il s'agit généralement que d’un seul intérêt, ils ne prennent pas non plus de formes atypiques, ne se présentent pas à un âge précoce (5 - 6 ans) tout en étant concomitant à une absence de jeux normaux / d'enfants, ne se présentent pas sous la forme d'un savoir accumulé...
- Prévalence : de nombreuses personnes aiment plus ou moins les trains
- Sévérité : il est inhabituel que des personnes aiment les trains au point de connaître tous les modèles, de pénétrer dans des zones sécurisées, "d'emprunter" des véhicules (au moins 3 cas médiatisés, tous ayant reçu un diagnostic d’autisme : deux trains ; deux bus - certaines personnes en ayant emprunté de différents types), de tout connaître sur les moteurs, etc. ; (cela peut se combiner avec d'autres éléments, comme les obsessions, les monologues...)
- Prévalence : le pédantisme est répandu dans la population générale.
- Sévérité : le pédantisme se présente rarement sous une forme intense, systématique et même involontaire
- Prévalence : les troubles de la parole sont relativement fréquents
- Sévérité : il s'agit souvent de seulement un ou deux troubles, et ils empêchent rarement une communication intelligible de manière habituelle
- Prévalence : un certain nombre de personnes ont une très bonne mémoire à long terme - beaucoup sont des golems
- Prévalence : environ 1% des enfants marchent sur la pointe des pieds pendant la petite enfance (équinisme), l'écrasante majorité seront des golems. Mais la plupart des non-golems marchent aussi sur la pointe des pieds depuis toujours, et cela persiste souvent (généralement lorsqu'ils sont seuls.) - tandis que cela est aussi vrai pour un certain nombre de golems.
- Prévalence : de nombreuses personnes peuvent avoir des obsessions
- Sévérité : elles sont rarement aussi sévères que chez les non-golems
Etc. on pourrait continuer très longtemps, une incroyable gamme de caractères
9. Un caractère sévère "typique" des non-golems peut exister chez des golems, et en fait, cela est peut-être même fréquent, mais ça s'arrête là pour eux. Chez les non-golems, tout, ou la grande partie, correspond à la description du phénotype. C'est ce qui permet de valider le diagnostic de non-golémie, car, statistiquement, il ne peut tout simplement pas s'agir d'une coïncidence. En fait, plus on creuse, plus on trouve de concordance, la liste de caractères pourrait être infinie. Par ailleurs, les premiers signes sont repérables dès 16 - 30 mois.
10. On émet aussi l'hypothèse que le tableau d'intelligence non-golémique ne peut se présenter que lorsque plusieurs caractères atypiques et intenses sont intriqués, de sorte qu'elle n'est pas susceptible d'émerger par accident chez des golems : curiosité naturelle menant à divers intérêts, obsessions, perfectionnisme, impressionnante bonne mémoire à long terme, logique rigoureuse, insensibilité à l'environnement culturel, etc. - non seulement ils ne peuvent probablement pas émerger par accident, mais de plus, leur présence doit être suffisamment longue pour permettre le développement d'une personnalité, l'acquis de connaissances, etc. Or, les caractères non-golémiques sont présents de naissance et persistent dans le temps.
Suite / partie 2
11. Cela ne signifie pas du tout que les golems ne peuvent pas être intelligents, ils sont simplement différents, et leur intelligence s’organise et se manifeste d’une manière différente. Probablement, la plupart des innovations disruptives qui ont permis notre niveau de vie aujourd'hui, ont été le fait de golems, et pour une bonne partie, ils présentaient des traits non-golémiques ou un syndrome distinct, mais bien loin du syndrome non-golémique.
12. Simplement en regardant la prévalence des co-occurrences (tics, troubles de la parole, intérêts…) ainsi que la personnalité, la syntaxe et la psyché historique des personnes d’intérêt, le syndrome non-golémique ne semble pas à l’origine de la plupart des innovations disruptives, probablement car il est dérisoirement rare à l’échelle de la population humaine en comparaison de l’intelligence golémique ou non spécifiée. (Le sujet de la sélection naturelle sera d'ailleurs abordé dans mon PDF, car l’évolution ne se soucie pas de la meilleure option)
13. Cependant, il existe des exceptions notables à travers l’histoire, et, pour prendre l’histoire récente, par exemple, Elon Musk pourrait avoir le syndrome non-golémique, de multiples indices nous orientent vers cela, en voici quelques-uns :
- Il ne sait pas parler correctement : https://youtu.be/tdUX3ypDVwI?t=1m40s
- Sa syntaxe est typiquement autistique, avec une tendance à la répétition de certains mots qui semblent typique des non-golems, tels que « stupides », « idiots », « écrase »
- Elon Musk a révélé avoir été atteint du syndrome d’Asperger quand il était petit à la presse, ce qu’a d’ailleurs confirmé son père
- Son parcours n’est pas commun
- Ses réactions sont souvent considérées comme « bizarres »
- Son intérêt pour les fusées et les moyens de transport
- « Pour mémoire, j’adore les trains, la plupart des métros et les bus londoniens. » https://x.com/elonmusk/status/943876138056663040 (après avoir insulté un « expert en transports publics », « d’idiot » https://fortune.com/2017/12/16/elon-musk-public-transport/ )
- La présence, bien que discrète, de tics
- Une tendance à insulter, ou montrer des signes « d’arrogance »
- Il décrit, lui-même, sa façon de voir le monde, et qu’il s’est lancé dans la physique, avec le besoin naturel d’une « obsession de vérité »
- Deux évènements rendus publics et orientant vers un contexte génétique, à savoir une fille transgenre (l’autisme est fortement associé à la transidentité), et un enfant ayant eu une mort subite du nourrisson
- Des convictions qui semblent d’une intensité inhabituelle
Et bien d’autres encore, notre but ici n’est pas de faire tendre cette liste vers l’exhaustivité, ce qui allongerait le document.
14. Par ailleurs, la non-golémie partage des liens étroits avec la déficience intellectuelle, à ce titre, la présence d'un tableau mixte chez de nombreuses personnes n'est pas à exclure. Cela est confirmé à la fois par des liens génétique, l’observation des antécédents familiaux, la présence fréquente de nombreux chevauchements chez les sujets considérés comme non-golémiques, et l’on retrouve parfois une présence inattendue de signes non-golémique chez des personnes considérées comme intellectuellement déficientes.
15. Par exemple, une personne de 24 ans en institut pour adultes intellectuellement déficients, avec des comportements répétitifs et d’autres signes d’autisme. Il connaissait des mots techniques tels que "aéronautique" et "ptérodactyle", mais était déconcerté par des mots tels que « hier ». Il avait un intérêt particulier par la musique et les voitures, et pouvait reconnaître n’importe quelle marque de voiture, même si on ne lui montre qu’une petite partie du véhicule. (Lorna Wing, 1981, page 14)
16. Il existe tout un tas d’autres exemples, et, de mon expérience, même l’intérêt pour les trains est courant chez les personnes ayant une déficience intellectuelle sévère, mais il prend des formes différentes (regarder « thomas et ses amis » toute la journée, tout le temps)
17. Les personnes intelligentes dans le sens de la non-golémie sont beaucoup moins vulnérables à l’enculturation par l’environnement social. Cela est présent dès la naissance, et clairement constatable dès la petite enfance, mais semble se renforcer terriblement avec le temps, ce qui creuse un écart toujours plus grand avec les golems, sur énormément de sujets.
18. Même les non-golems présentent forcément leur lot d’idées reçues (par exemple, « les voitures à essence qui prennent feu peuvent facilement exploser »), ou des choses que vous allez penser comme tout le monde, et c’est inévitable, il s’agit d’ailleurs d’une objection courante au mouvement de la libre-pensée, à savoir que ce que nous pensons est forcément influencé par notre environnement, et sans doute que même la langue joue un rôle.
19. La raison pour laquelle l’écart ne fait que se creuser avec les golems, alors qu’il était déjà omniprésent de naissance, tient à la libre-pensée, à la logique, et sans doute à d’autres caractères, tels que les intérêts, la mémoire à long terme et les obsessions.
Suite / partie 3
20. Les non-golems passent énormément de temps à réfléchir et à effectuer des recherches sur tout un tas de sujets, qui incluent également des sujets sociétaux et des réflexions personnelles, comme sur le sens de la liberté, de la démocratie, etc.
21. Les non-golems sont généralement très au fait de toutes les réglementations existantes, tandis qu’ils évoluent souvent hors des cursus académiques, mais plutôt à la manière d’autodidactes de naissance. Ils sont susceptibles de s’intéresser à de très nombreux domaines, et à ce titre, sont très au fait du cadre golémique, incompatible avec celui des non-golems. Aujourd’hui, tout est réglementé.
22. Le non-golem n’aime pas être entravé, encore moins quand ça l’est par des golems, qu’ils trouvent si différents, se permettant de leur apposer des cadenas un peu partout. Que l’on soit clair, pour le non-golem, le sentiment, chaque jour, est de vivre une vie d’extraterrestre, où rien ne correspond à ce qui a été prévu par la société golémique. Ce sentiment et ce constat est aussi peut-être aussi susceptible d’exister chez des golems, mais rappelez-vous, chez les non-golems, tout est exacerbé.
23. Dans son paper original, Asperger citait d’ailleurs deux types d’enfants assez caractéristiques du syndrome non-golémique :
- Un enfant « chimiste » qui passait son temps à dépenser tout son argent dans des expériences « horrifiant sa famille »
- Un enfant obsédé par les poisons, avec des connaissances approfondies et qui possédait divers échantillons.
24. Plus que de ne pas aimer être entravé, il va, et il l’aurait peut-être fait même si ce n’était pas le cas, se mettre à réfléchir à la liberté. Le non-golem dispose d’une capacité de raisonnement ayant une très forte tendance à faire abstraction des considérations culturelles, et une logique infatigable : s’il trouve la moindre incohérence dans ses raisonnements qui lui tiennent à cœur (ce qui est souvent le cas, exacerbé là aussi), il continuera de réfléchir, ou y reviendra plus tard, tout en faisant abstraction des considérations culturelles. Par exemple, c’est ainsi qu’il peut arriver à la conclusion que la démocratie n’est certainement pas un système protecteur des libertés, qu’il s’agit simplement de la tyrannie de la majorité, et que la « démocratie libérale » reste toute relative.
25. Ils sont préoccupés par le fait d’avoir raison sur les sujets qui leur tiennent à cœur, et ces sujets sont nombreux. Ils ne sont pas particulièrement intéressés par le simple fait de remporter un débat ou même d’avoir dans leur tête des idées « qui sonnent bien » et qu’ils s’arrêteront ainsi de creuser, ils sont simplement obsédés par la vérité, l’exactitude et la logique. De ce côté, cela est sûrement aussi le cas chez les golems, mais chez les non-golems, les caractères sont extrêmes.
26. Par ailleurs, les golems ont souvent tendance, peut-être inconsciemment, à répondre des phrases « machinalement » lorsqu’ils entendent certaines choses, non pas car ils sont le fruit de leur raisonnement, mais car ils répètent simplement ce qu’ils ont entendu dans leur environnement.
Par exemple :
Affirmation : il faut créer un revenu universel financé via la création monétaire pour répondre à l’automatisation des tâches.
Réponse : l’argent magique n’existe pas.
Cette réponse n’a absolument aucun sens, vu que la monnaie est une création humaine, et qu’il est évident que l’automatisation des tâches vise à remplacer des emplois existants, pour ne pas simplement créer une inflation.
27. Par des recherches et des réflexions sans relâche, le non-golem ne fait que s’écarter toujours plus des golems, à tel point que la discussion sur certains sujets peut devenir impossible. C’est aussi quelque chose qui peut se voir avec les personnes ayant des domaines d’expertise approfondis (aussi bien chez les golems que non-golems), qui peuvent devenir incapables de communiquer aux golems. Mais ici, en plus d’avoir des domaines d’expertise technique, les non-golems deviennent « experts » de sujets sociétaux, empiétant sur les considérations culturelles associée. Ce ne serait peut-être pas si important s’il s’agissait d’un seul domaine sociétal, mais ça le devient fortement lorsque cela touche à plusieurs domaines de société, voire pire, que cela s’intrique avec d’autres domaines, comme des solutions technologique, requérant elles aussi une certaine expertise ou certaines connaissances.
28. Ces raisonnements extrêmes et ces connaissances accumulées, sur beaucoup de sujets, se traduisent souvent par la création de ce qui est ressenti par l’entourage, comme d’un « monde intérieur » propre à l’autisme, il peut parfois être déconnecté de la réalité, comme cela se voit surtout chez les enfants, mais il peut, au contraire, être très en phase avec la réalité, tandis que les golems nagent dans un monde imaginaire fait de considérations culturelles, d’idées reçues, d’ignorance, etc. - social et normalisé.
29. La vision du non-golem aboutit au constat que la société ne fonctionne pas de manière logique (même dans des domaines critiques ou salvateurs - je donnerai d’ailleurs toutes sortes d’exemples dans le PDF), que les gouvernements sont liberticides (voire même, toujours plus), que les gens n'ont pas réellement de "pensée libre", que les relations sociales jouent un rôle prépondérant pour tout - y compris au détriment de l'adoption et de la conformation aux évolutions technologiques permettant de se débarrasser de certaines tâches, etc.
30. Les intérêts du non-golem, par nature autodidacte, et, couplé à sa personnalité et son indépendance d’esprit, le poussent quasi-inévitablement à l’aspiration de plus de liberté, et, au vu des considérations évoquées, probablement une liberté radicale. Il s’agit donc des raisons pour lesquelles la pénétrance et l'expressivité des idées libérales chez le phénotype non-golémique ne peut qu'être totale ou très élevée.
Suite / partie 4
31. Même si les cas décrits par Hans Asperger sont d’une précision extraordinaire et probablement non-golémiques, il n’a cité que quelques cas qu’il a considéré comme les plus caractéristiques de sa cohorte, et, je pense qu’il a échoué à saisir la distinction du phénotype non-golémique avec les traits non-golémiques répandus dans la population générale, en témoigne son opinion sur la prévalence de l’autisme, « pas du tout rare », et le nombre important d’enfants qu’il aurait considéré comme autistes.
32. La description, mais aussi les constats de Lorna Wing sur sa cohorte autistique, est tout autant spectaculaire et correspond avec précision et spécificité à ce qui est vécu dans le syndrome non-golémique. Cela se complète avec les travaux d’Asperger.
33. Le syndrome non-golémique est très souvent associé à des malformations congénitales, notamment cardiaque, osseuse et rénale, mais tous les organes peuvent être touchés, il n’existe pas de règle générale. Par ailleurs, des anomalies organiques rares peuvent exister, de naissance, ou qui peuvent se déclarer plus tard dans la vie. Les altérations génétiques sont aussi susceptibles d’entraîner un risque plus élevé de certaines maladies plus communes, notamment à un âge plus précoce, ou sous une forme atypique.
34. Le syndrome non-golémique est un toujours, ou presque, d’origine génétique, et l’influence environnementale est généralement mineure. Il est un « syndrome dans un syndrome ». Il peut s’agir d’une mutation d’un gène en particulier, ou d’une copie du nombre de variant (CNV, un petit bout de chromosome en plus, ou en moins)
35. Un séquençage (ADN) complet du génome permet généralement d’identifier le gène causal du syndrome, et, en cas de gène(s) candidat(s) (de signification incertaine), le séquençage du transcriptome (ARN) à partir de fibroblaste peut permettre d’aboutir à un diagnostic définitif.
36. Le génome humain compte environ 20 000 gènes (le nombre exact n’est pas connu) ; Il n’existe pas de gène unique à la non-golémie, des centaines de gènes sont susceptibles d’y avoir été associé chez des personnes différentes. Une mutation sur un seul de ces gènes est susceptible de donner ce phénotype, en plus potentiellement d’un autre syndrome spécifique au gène touché. Le projet SFARI est parmi le plus susceptible de recenser ces gènes, mais la biologie des systèmes est complexe.
37. Les golems, consciemment ou inconsciemment, risquent de réduire le nombre de non-golems. Les thérapies géniques expérimentales in-utero de prévention des malformations pour les personnes à risque (même si c’est un objectif louable, ils devraient à minima être accompagné de vecteurs viraux permettant de discriminer les cellules), les CGH array pour les CNV, voire le séquençage complet du génome prénatal, sont autant de techniques susceptibles de réduire la prévalence déjà dérisoire des non-golems, mais aussi, probablement, d’autres phénotypes, y compris neurologiques et subtils.
38. Cependant, les non-golems existeront toujours, car il ne s’agit pas toujours d’une occurrence héréditaire. Dans de nombreux cas, il s’agit d’une CNV ou d’une mutation de novo (non présente chez les parents), et cela est d’autant plus fréquent avec les réarrangements chromosomiques.
39. Qu’une personne se pète la main en tombant d’une chaise ou d’une table, peu importe l’outil utilisé, l’effet est globalement similaire. Dans la survenue du syndrome non-golémique, il s’agit d’une analogie similaire, de nombreux gènes peuvent altérer la neurogenèse et/ou le fonctionnement neuronal d’une manière telle que le résultat sera similaire, car ils impliquent des voies de signalisation communes.
40. En biologie, des gènes activent d’autres gènes, via des récepteurs, ce sont des « voies de signalisation », qui sont souvent très complexes et interconnectées entre elles. La plupart des gènes liés à la non-golémie sont rapidement reliés à des voies de signalisation impliquées dans le développement embryonnaire, et dont l’implication dans la neurogenèse et le fonctionnement neuronal est prouvé (wnt/b-caténine, MAPK/ERK, etc.)
41. En génétique, les gènes se retrouvent souvent impliquées dans de nombreuses fonctions différentes, ce concept est appelé « pléiotropie ». C’est aussi pourquoi les anomalies d’autres organes sont fréquentes.
42. Les mutations associées à la non-golémie ne sont pas aussi rares que la non-golémie elle-même. Cela est dû au fait que pour qu’un variant puisse s’exprimer pleinement, ou que le phénotype soit modulé d’une certaine manière, d’autres variants dans le génome interagissent avec le gène causal primaire. Cependant, cela ne veut pas non plus dire que ces variants sont sans conséquences, ils peuvent aussi augmenter le risque d’avoir tout un tas de maladies fréquentes, selon les gènes.
43. De nombreuses personnes atteintes d’une déficience intellectuelle, qui ne sont pas si rares, ont en fait exactement les mêmes variants causal primaire, mais, car le gène fonctionne en tandem avec d’autres parties du génome, le phénotype a été modulé d’une façon ou d’une autre.
44. La non-golémie n’est pas un accident de l’évolution, vu que sans accident, il n’y aurait pas d’évolution, et qu’il y a de nombreux aspects positifs, mais aussi négatifs. Les non-golems sont objectivement plus intelligents que les golems, ce qui est d’ailleurs reconnu par eux-mêmes, si l’on omet les rageux qui s’installent passé l’effet de surprise, et qui ne connaissent rien à rien.
45. Cependant, la non-golémie n’est pas un phénotype qui a réussi à s’implanter durablement et de manière « génétiquement stable » (transmise de génération en génération de manière cohérente) d’un humain à l’autre, ni à minimiser certains effets indubitablement négatifs, peu importe les dimensions culturelle, tels que les malformations congénitales.
46. La non-golémie est le résultat de la perturbation de voies de signalisation dont le fonctionnement est hautement conservé, et dont les effets sont difficilement prévisibles, même s’ils dépendent largement de l’ensemble du génome.
47. Ce que des golems peuvent trouver négatif chez les non-golems, est en fait parfois un avantage qui est indissociable des autres avantages. Les obsessions sont ce qui poussent à réfléchir et à avoir des intérêts variés. Il y a fort à parier que les comportements répétitifs augmentent les capacités de mémorisation.
Bien sûr, je n'ai fait là qu'effleurer la surface du sujet de la non-golémie, par soucis de commodité, je devais limiter la taille de mon post, mais il y a tellement de choses que je dois dire, sur le phénotype non-golémique, sur la génétique, et tout un tas d’autres choses.
Le 11 novembre 2024 à 22:28:10 :
Il est temps d'aller au lit, monsieur.
Non
Mais quel charabia.
Un golem = Un individu qui se range au groupe en toute circonstance, parce que ça favorise sa survie.
Un non-golem: Un individu qui dispose d'un jugement et de valeurs indépendantes du groupe. Il peut même se mettre en danger pour faire valoir son indépendance.
Dans le fond il est logique d'un point de vue évolutif que la majorité des gens soient des golems, car autrement il n'y aurait aucune cohésion sociale, aucun mouvement commun.
Les non-golem peuvent être des inventeurs ou des meneurs, ou bien ils meurent en essayant.
Le 11 novembre 2024 à 22:35:11 :
Tu penses quoi du concept de brevets technologiques
La propriété intellectuelle ne devrait pas exister, c'est liberticide, mais pas seulement, ça entrave aussi l'innovation, je vais te screen ce que j'ai mis il n'y a pas longtemps à ce sujet
Il s'agit d'une nième redite des théories HPI/zèbres,etc vs "neurotypiques".
La bonne question c'est pourquoi l'op se fatigue à écrire tout ça.
Si tu as un QI >130 tu n'as qu'à rejoindre le club Mensa pour rejoindre des personnes dignes de tes capacités cognitives.
Le 11 novembre 2024 à 22:41:39 :
J'ai tout lu,l'op est complètement taré.
Il s'agit d'une nième redite des théories HPI/zèbres,etc vs "neurotypiques".
La bonne question c'est pourquoi l'op se fatigue à écrire tout ça.
Si tu as un QI >130 tu n'as qu'à rejoindre le club Mensa pour rejoindre des personnes dignes de tes capacités cognitives.
Pas du tout le golem, c'est ultra-rare, contrairement à tes histoires de HPI et autres
Et le QI c'est des conneries pour golems
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- Auteur
- AntoineForum206
- Date de création
- 11 novembre 2024 à 22:18:35
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