[FIC] "Bienvenue dans la police criminelle monsieur Célestin Chancla"
C’est mon premier véritable jour complet. Restons raisonnables et rentrons tôt à l’appartement. Je réviserai mes notes pour faire bon élève.
Absorbé par vos pensées, vous en êtes brusquement tiré par le son de la portière du conducteur s’ouvrant, rapidement accompagné d’une douce odeur chaude de nourriture.
CHAPITRE 8 : PREMIERES RECHERCHES
Vous prenez tous les trois place dans le bureau du capitaine Barrios. Cette dernière retire les dossiers de son espace de travail afin que vous y déposiez le sac chaud. Gréville prend place à vos côtés sur les chaises pour les visiteurs sans quitter des yeux les paquets d’aluminium que vous disposez face à vous. Le capitaine s’empare alors de celui du milieu.
- Mayonnaise, c’est pour moi ! Les deux autres sont à la sauce algérienne. Si ça ne vous plaît pas, dites-le-moi pour la prochaine fois : je vous enverrai payer.
- L’entretien des troupes revient au supérieur hiérarchique normalement.
Le lieutenant avait rétorqué cela après s’être affalé sur sa chaise, la bouche à moitié pleine.
- Fait donc le rapport de ta matinée à ton supérieur hiérarchique pour l’instant.
- Rien de bien concluant du côté des habitants. Personne n’a rien vu, mais tout le monde a un avis sur tout. « Vous devriez surveiller ce voisin-là, car il sort ses poubelles tard. Ce voisin-ci a déjà été arrêté pour défaut de paiement de PV... » J’ai demandé des rapports écrits de chaque policier sur toutes les entrevues potentiellement intéressantes ou sortant de l’ordinaire. Ça devrait arriver à mon bureau demain.
- Et la scène de crime ?
- J’ai pris la liberté de faire revenir un chien. Le brigadier canin m’a confirmé qu’il y avait un immense tronçon où le chien avait des difficultés à suivre l’odeur avant de la retrouver.
- On a porté le corps ?
- Sur une telle distance, ça veut dire que notre tueur est forcément un homme ou une femme avec une excellente condition physique.
- Ou qu’ils étaient deux ?
- ... C’est possible, mais très rare dans ce type de meurtre.
- Célestin a raison, c’est une éventualité sérieuse pour expliquer l’absence d’odeur.
- Et vous, de votre côté ?
Barrios, tout en mâchant, vous lance un regard accompagné d’un léger mouvement de tête indiquant qu’elle attend que vous fassiez vous-même le compte rendu de votre matinée.
- Nous sommes tombés sur un mur. Élèves comme professeurs s’en sont tenus au minimum. Personne n’a vraiment voulu parler, sauf un professeur récemment arrivé qui a confirmé une atmosphère très excluante de la part de certains élèves. La victime faisait partie de ce groupe.
- Léa était à une soirée le vendredi soir, mais serait partie sans que personne l'ait vu. Après le légiste, nous irons à cette maison dans laquelle la soirée s’est déroulée. Célestin, tu prendras un ordi et commenceras des recherches sur le trajet sur les personnes que nous avons interrogées ce matin, pour voir si quelque chose ressort.
- Très bien. Quand va-t-on voir le légiste ?
- Tu appréhendes ?
- Ne t’attache pas trop à tes frites, tu pourrais bien les rendre plus tôt que prévu.
_________________
Après avoir fini votre repas, vous vous dirigez ensemble vers l’aile du bâtiment occupée par la police scientifique. Au sous-sol se trouve la salle médico-légale. C’est une grande salle éclairée par des néons blancs agressifs pour les yeux néophytes. Le mur du fond est un ensemble de portes que votre expérience en cinéma policier vous permet d’identifier comme les frigidaires. Au centre de la pièce se trouvent cinq tables d’opération. Deux sont occupés par des corps recouverts d’un drap blanc et un homme en tenue d’opération vous attend près de l’un des deux.
- Bonjour docteur Raymond. Je suis le capitaine Barrios, voici le lieutenant Gréville...
- Bonjour.
- ... et le major Chancla.
- Bonjour.
- Que de nouvelles têtes auxquelles je vais devoir m’habituer. Vous venez pour la jeune femme, n’est-ce pas ?
- Tout à fait.
- Approchez.
Le médecin légiste se tourne alors vers la table à sa gauche et relève le tissu blanc qui occultait jusqu’alors Léa Vacquerie. Vous ne vous sentez pas bien, gêné, ne sachant comment vous comporter face à ce que vous voyez. Elle est là, allongée devant vous, immobile. Son apparence l’éloignait dès le premier coup d’œil de la vie et pourtant, vous ressentiez cette gêne de la voir ainsi à plusieurs, de venir l’observer, comme si elle eut pu à tout moment s’en offenser.
- La victime est morte vers quatre heures du matin, le samedi, d’une entaille dans l’abdomen, comme vous pouvez le voir. La lame a perforé le poumon et a même atteint le cœur de quelques centimètres. Il s’agissait, aux vues de la plaie, d’un grand couteau de cuisine comme on peut en retrouver chez tout le monde. L’angle indique une certaine connaissance anatomique et que la personne qui tenait le couteau était droitière. Ces poignets, eux, ont été amputés post-mortem avec une scie chirurgicale. La netteté de la coupe indique une maitrise de l’instrument.
- Notre homme est donc du milieu médical ?
- C’est très probable, ou alors il s’est formé de son côté.
- Que faisiez-vous samedi vers quatre heures du matin, docteur ?
- Je dormais. Ma femme et mes caméras de sécurité pourront témoigner que je ne suis pas sortie cette nuit-là.
- Continuez, docteur.
Tandis que vos collègues ne semblent pas affectés par la situation, vous ne pouvez garder longtemps les yeux sur les poignets sans mains de la victime, leurs visions vous donnant des haut-le-cœurs.
- Vous remarquerez des brûlures et des plaies non-loin de l’amputation.
- Dues à la scie ?
- Non. La victime a eu les mains liées lorsqu’elle était vivante. Nous retrouvons les mêmes marques à ses chevilles.
- Il a dû la déplacer alors qu’elle était encore en vie.
- Et comme elle était attachée, il l’a porté dans la forêt.
- Donc, elle a dû être tuée là-bas.
Le médecin vous regarde tous trois, affichant un sourire malicieux.
- Je ressens une bonne alchimie dans votre équipe.
- Continuez.
- Ses mains et ses pieds sont propres, les ongles ne sont pas cassés. Elle n’a de toute évidence pas marché pieds nus dans une forêt, mais surtout, elle n’a aucune trace de lutte.
- Comment est-ce possible ?
- En l’attachant sous la contrainte.
- Ou lorsqu'elle était déjà en train de mourir.
- Avez-vous trouvé autre chose ?
- Un peu d’alcool dans le sang, selon les retours de la scientifique, mais assez peu. Elle était pleinement consciente à ce moment-là. Sinon, rien, car son corps a été nettoyé.
- Nettoyé ?
- Absolument. Le tueur a complètement nettoyé le corps avant de l’attacher à cet arbre.
- Pour enlever toutes les éventuelles traces ?
- Je pense plutôt que cela faisait avant-tout partie de sa mise en scène prévue.
- ... Je vous remercie pour votre compte rendu.
Alors que le capitaine commençait de se diriger vers la porte de sortie, le médecin s’éclaircit la gorge, comme pour indiquer qu’il voulait ajouter quelque chose.
- Oui ?
- Il se trouve que je suis aussi diplômé en psychologie. En plus de disséquer les corps, je peux disséquer les esprits. Malheureusement, la plupart des agents préfèrent que je m’en tienne au médico-légal, considérant que j’empiète sur leur...
- Je veux votre analyse.
- … Eh bien, je ne sais ce qui a animé notre tueur, mais il avait pour but évident d’exposer sa victime, qu’elle soit vue. Il a même pour cela été jusqu’à la préparer à cela. Le tueur voulait montrer quelque chose. Cela peut être quelque chose en lien avec cette jeune femme ou ce qu’elle représente à ses yeux, ou bien tout simplement pour montrer ce dont il est capable. Il y a eu une recherche dans la mise en scène, une préparation en amont qui fut très importante. Il l’a travaillé.
- Travaillé sur d’autres victimes ?
- C’est là la question. Je ne pense pas qu’il y ait eu d’autres victimes avant. Il y a de légères imprécisions dans l’exécution, propres à une première fois, mais... il y a de grandes chances qu’elle ne sera pas la dernière. Il voudra recommencer. Peut-être même que c’était cette pauvre malheureuse, le coup d’essai.
À ces dernières paroles, un silence de plomb s’abattit sur la salle. Durant tout ce temps, vous n’aviez pu ôter votre regard de cette chevelure brune étalée sur la table. La gravité pesait sur vos traits et vous accusiez le coup.
- ... Je vous remercie pour votre avis. Je tiens à ce que vous me partagiez votre analyse psychologique à chaque fois. C’est un atout précieux.
- Je le ferai.
- Lucien et Célestin, on va à la voiture. Nous avons rendez-vous.
_______________
Barrios se gare le long du trottoir. Assis à l'arrière de la voiture, vous passez en revu les informations que vous pouvez trouver sur les camarades de Léa sur l'ordinateur portable lorsque vous relevez la tête et regardez par la vitre.
- Nous ne sommes pas loin de la maison des parents de la victime, cinq cent mètres tout au plus. C’est dans une des rues parallèles.
- Chouette quartier en tout cas.
- Il va te falloir plusieurs augmentations si tu veux acheter ici. Je te conseillerai même de changer de métier si c’est un projet sérieux.
- Je crois que je vais y réfléchir, j’aime bien celle-là.
- C’est effectivement une belle demeure, mais regarde, il n’y a presque pas de jardin. Un jour, ton enfant marchera et il appréciera un vrai jardin.
- Comment sais-tu pour mon fils ?
- Tu avais des traces de bave sur l’épaule de ton manteau le premier jour et tu sentais la crème pour bébé.
- Les joies de travailler avec des enquêteurs : on ne peut rien cacher.
- Combien ?
- Huit mois, c’est notre premier.
- Mes félicitations. Bien, revenons aux choses sérieuses. Pour cette fois-ci, Célestin, tu restes à la voiture et tu continues de vérifier les profils de tout le monde. On devrait en avoir pour une petite demi-heure.
- Tu as déjà relevé quelque chose, le génie ?
- Pourquoi tu l’appelles comme ça ?
- C’est toi qui m’as dit avoir cru que c’était un génie de l’école de police le premier jour.
- Ce n’est pas une raison pour être désobligeant.
- Je suis dans les élèves là, et à part des prix de concours ou de la vie associative, il n'y a pas grand-chose. Que des enfants bourgeois modèles.
- Mmpf, il faudra certainement faire un second contrôle par nous-mêmes.
Barrios lança un regard de jugement à son lieutenant avant d’ouvrir sa portière. Gréville ne releva pas sa réaction et sortit à son tour. Après quelques instants à discuter avec les propriétaires déjà présents dans le jardin, ils entrèrent dans la maison. Vous regardez la porte se refermer derrière eux depuis votre siège, pensif.
Si seulement je pouvais trouver quelque chose...
Alors que les pages et les articles défilent sous vos yeux depuis une quinzaine de minutes, le bruit d’une porte claquée vous fait relever le nez. Vous voyez Lucien furibond remonter l’allée de la maison des Turpinier et s’asseoir dans la voiture côté passager en claquant sa portière. Il fixe devant lui sans dire un mot. Après quelques instants, vous prenez le risque de briser le silence.
- Il y a eu un problème ?
- Barrios m’a renvoyé à la voiture. Elle trouvait que je les bousculais trop.
Le silence s’installe à nouveau. Vous ne trouvez pas comment réagir.
- Tu parles d’une alchimie de groupe. Nous sommes dans la voiture, attendant qu’elle les interroge... Ils nous mentent...
Le laissant à ses grommellements, vous reprenez votre travail. Porté par une intuition, vous faites une nouvelle recherche.
- Dis, Gréville, le père vous a dit quel métier il faisait ?
- Euh... il est dans la bourse, quelque chose comme ça.
- J’ai actuellement un article sous les yeux à son propos, annonçant qu’il quittait son poste après des années dans le même établissement pour une reconversion. Tu ne devineras jamais quel était son métier d’origine... chirurgien.
Le lieutenant tourne la tête vers vous et plonge ses yeux dans les vôtres. Vous voyez sa pensée s’articuler autour de cette nouvelle information et une lueur naît dans son regard. Il ouvre alors brusquement sa portière et ressort de la voiture.
Vous vous empressez de quitter à votre tour la voiture pour le rattraper. Gréville ouvre la porte d’entrée sans frapper et se dirige vers le salon. Vous vous rangez dans le sillon de sa marche. Son entrée fracassante interrompt le couple Turpinier et le capitaine Barrios.
- Rebonjour ! Je vous présente le major Chancla qui nous accompagne. Petite question : pourquoi ne nous avoir pas précisé votre premier métier ?
- Vous ne me l’avez pas particulièrement demandé.
- C’est tout de même étonnant que vous ne l’ayez pas mentionné lorsque nous vous avons demandé la raison de l’orientation de votre fille vers le médical. C’était comme si vous essayiez d’éviter de nous donner cette information.
- Qu’insinuez-vous ?
- Que le dernier endroit où une jeune femme a été vue pour la dernière fois avant de se faire chirurgicalement amputer des mains est la maison d’un ancien chirurgien qui ne tient pas à ce que la police le sache.
- Vous n’avez pas honte ? Sortez de ma maison ! Sortez tous !
- Monsieur…
- Sortez tous, nous n’avons plus rien à vous dire après cela. Vous aurez des nouvelles de notre avocat.
Face à la colère du mari, le capitaine contraint son lieutenant à quitter la maison en le prenant par le bras. Lui ne démord pas et conserve son regard de feu sur le monsieur Turpinier. Vous vous dépêchez de suivre vos collègues et entendez la porte se refermer violemment derrière vous.
- C’est trop dur pour toi de réfléchir avant d’agir.
- Il se foutait de nous ! Rien ne collait dans son récit de la soirée.
- Et alors, l’apostropher ainsi nous avance à quoi ?
- ...
Le capitaine se tourne vers vous tout en gardant un ton sec.
- C’est toi qui as trouvé l’info ?
- Oui...
- ... Il faudra qu’on creuse de ce côté. Mais maintenant, il va être difficile de l’interroger.
- ...
- Bon, quitte à être là, on se rend au domicile de la victime, la mère doit y être. On va demander à ce que vous fouillez la chambre. Moi, pendant ce temps, je lui poserai quelques questions. Et le premier qui déconne, je le mets à pied pour une semaine.
- ...
Comme il vous l’avait semblé plus tôt, le domicile des Vacquerie ne se trouvait bien qu’à quelques rues de celui des Turpinier. Après vous être présenté à la mère en deuil, Barrios s’installe avec elle dans le salon comme Barthod l’avait fait avant elle. Vous repensez à cette après-midi, où l’espoir était encore permis. Tout était si différent aujourd’hui. Ce n’était plus une mère cherchant son enfant qui vous faisait face, mais une mère affrontant l’absence de sens de cette réalité dans laquelle sa fille unique n’était plus. Au sein de ce foyer endeuillé raisonnait la violence du monde extérieur qui avait atteint au cœur cette famille. C’était la réalité de ce monde comme l’avait appelé Barthod, c’était elle qui avait pénétré cette demeure pour en éteindre les feux du bonheur. Même les murs semblaient frappés de la tragédie, et c’était dans cette maison affligée que vous vous dirigiez avec Gréville vers la chambre de Léa. À deux, vous faites une fouille bien plus poussée que lors de votre dernière venue. Après une quinzaine de minutes, Barrios parait à l’encadrement de la porte.
- Alors, vous en êtes où ?
- Je pense qu’on peut y aller. On a pris quelques photos.
Vous quittez Mme Vacquerie. Ses yeux rougis qui vous regardent retourner à votre voiture trahissent que sa discussion avec le capitaine fut éprouvante pour elle. C’est sous le regard écrasé du deuil que vous reprenez la direction de vos bureaux.
______________
L’horloge indique 18 h 32. Vous réunissez vos affaires et vous apprêtez à imiter le départ de Gréville lorsque vous remarquez une lumière encore allumée.
- Tu ne rentres pas ?
- Pas tout de suite, j’aimerais faire encore quelques recherches. Rentre bien, bonne soirée.
- D’accord, bonne soirée.
Vous parcourez dans l’obscurité de l’hiver la distance vous séparant de votre domicile à pied. Le plaisir nouveau de rentrer dans son chez-soi vous grise un peu, et à peine arrivé, vous vous jetez dans votre canapé.
Fin de journée, major Chancla. Enfin presque : je m'étais dit que je relirais un coup mes notes en rentrant.
Vous tirez de votre sac le grand cahier de cuir que vous ouvrez afin de revivre votre première demi-journée. Une certaine fierté vous envahit en lisant la précision de vos notes. Rien ne vous avait échappé, même pas ce petit bout de papier sur sa table de chevet.
Le regard perdu dans vos pensées, vous revisualisez votre fouille de la chambre cette après-midi. Désormais sûr de vous, vous prenez votre téléphone et trouvez le capitaine dans vos contacts.
- Allo ?
- Capitaine Barrios ?
- Oui, Célestin, c’est moi. Mais tu peux m’appeler Barrios, comme tout le monde.
- Je ne te dérange pas, tu es toujours au bureau ?
- Oui, pourquoi ?
- Va voir les photos que nous avons prises avec Gréville et dis-moi s’il y a un petit papier sur la table de chevet.
- Une seconde...
- ...
- ... Non, il n’y a que sa lampe et un bracelet.
- Mme Vacquerie a bien dit que rien n’avait été touché depuis notre dernière visite ?
- Oui.
- J’avais noté dans mon cahier durant ma première visite la présence d’un morceau de papier avec écrit dessus : 21/12, 20 h, Terre-Foulox.
- Tu es sûr que ce papier y était ?
- J’en suis certain.
- ... c’est le week-end de la semaine prochaine.
- Tu penses que quelqu’un est venu prendre ce papier pour que nous ne le trouvions pas ?
- Ou bien la mère nous a menti lorsqu’elle a dit n’avoir rien touché.
- Pourquoi elle aurait fait ça ?
- ... Je ne sais pas. Ça pose beaucoup de questions. Nous tirerons cela au clair demain matin. Repose-toi d’ici là... et, Célestin ?
- Oui ?
- Tu as fait du bon boulot aujourd’hui.
- ... Merci capitaine.
- À demain.
- À demain.
Elle raccroche.
Elle a dit que j’avais fait du bon boulot.
Votre joie intérieure est interrompue par un coup de sonnette. Surpris, vous vous dirigez vers votre porte et accolez votre œil au judas.
C’est l’autre folle de l’autre fois !
Las que personne ne lui réponde, elle se met à toquer.
Qu’allez-vous faire ?
1) Ouvrir et l’inviter à rentrer pour tirer au clair une bonne fois pour toutes cette histoire.
2) Ouvrir pour la chasser ostensiblement.
3) Retoquer à votre propre porte à chaque fois qu’elle toque
4) Ne pas ouvrir et attendre sans un bruit qu’elle parte.
SOMMAIRE DE LA FIC
Chapitre 1 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000585
Chapitre 2 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000681
Chapitre 3 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000785
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000809
Chapitre 4 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272064289
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272064417
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272064505
Chapitre 5 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272129577
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272129625
Chapitre 6 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272198881
Chapitre 7 :
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272442065
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272442161
Chapitre 8 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272591081
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272591153
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272591249
La 3 est beaucoup trop tentante
Voilà comment j'imagine les choses :
- La 1, nous la faisons rentrer dans l'histoire et nous apprenons à la connaître
- La 2, le ostensiblement doit faire allusion à que les voisines nous entendrons et la mère sera contente que nous fassions le ménage
- La 3, j'ai aucune idée d'où elle nous mènera
- La 4, elle reviendra ou disparaîtra de l'histoire pour un moment
J'hésite entre 1, 2 et 3. J'attends de voir ce que vont dire les autres
Le 07 novembre 2024 à 11:31:19 :
Le 06 novembre 2024 à 23:35:09 :
Je vote 2, c'est hors de question qu'on la laisse rentrer à tout les coups elle va nous faire chier alors qu'on a rien demandéExactement
Faut jamais ouvrir la porte à un inconnu, c'est trop dangereux. La solidarité entre voisins, il n'y a que ça de vrai
Tu m'as convaincu
Je vote 1
Le 07 novembre 2024 à 11:38:42 :
Le 07 novembre 2024 à 11:31:19 :
Le 06 novembre 2024 à 23:35:09 :
Je vote 2, c'est hors de question qu'on la laisse rentrer à tout les coups elle va nous faire chier alors qu'on a rien demandéExactement
Faut jamais ouvrir la porte à un inconnu, c'est trop dangereux. La solidarité entre voisins, il n'y a que ça de vraiTu m'as convaincu
Je vote 1
Décompte de 12h24 :
3 votes pour la 1
2 votes pour la 2
1 vote pour la 3
Clôture des votes à 18h
Données du topic
- Auteur
- PubliusOvidius
- Date de création
- 30 octobre 2024 à 20:15:02
- Nb. messages archivés
- 585
- Nb. messages JVC
- 581