[FIC] "Bienvenue dans la police criminelle monsieur Célestin Chancla"
Le 08 novembre 2024 à 07:59:35 :
Pour le nofake pour hier. Ils étaient venus avec un serrurier qui est venu mettre une nouvelle serrure et fixer une immense planche derrière la porte pour boucher le trou et maintenir les morceaux de la porte entre eux.
Mais tu as fait quoi pendant la perquisition ? Tu regardais juste ?
Le 08 novembre 2024 à 08:37:53 :
Le 08 novembre 2024 à 07:59:35 :
Pour le nofake pour hier. Ils étaient venus avec un serrurier qui est venu mettre une nouvelle serrure et fixer une immense planche derrière la porte pour boucher le trou et maintenir les morceaux de la porte entre eux.Mais tu as fait quoi pendant la perquisition ? Tu regardais juste ?
Oui, j'étais dans la pièce avec eux et je devais seulement les regarder tout retourner. Ça n'a pas été long. Ils m'ont dit qu'ils allaient me rappeler pour que j'aille signer le procès verbal.
CHAPITRE 9 : UNE QUESTION DE FLAIR
Votre poing est dressé, habilement positionné à quelques centimètres de la porte. Vos muscles sont tendus et votre mâchoire serrée par la concentration, tandis que vous portez un regard de chasseur sur le bois qui vous fait face. Prêt à bondir sur votre proie, vous patientez qu’elle vienne à vous, ce qu’elle finit par faire. Trois nouveaux coups lestes sont portés et leur résonance vous donne un frissonnement d’excitation. Vous fondez sur vos victimes, malheureux sons ingénus que, ô suprême malice, vous vous apprêtiez à imiter. Vos cognements reflètent le leste de leurs prédécesseurs, accomplissant là une réponse totale, une imitation superbe. Votre ouïe est à l’affût d’une réaction, mais vous ne trouvez que le silence. Trois nouveaux coups sont enfin portés. Le plaisir vous envahit et vous ne résistez pas à reproduire une seconde fois votre crime. À nouveau, votre main droite sonne les trois coups de la moquerie.
- Mais putain ! À quoi tu joues ? Ouvre-moi !
Vous enfouissez votre rire dans votre main gauche. La jeune femme frappe à nouveau à la porte de manière plus déterminée, détermination que vous vous empressez de lui rendre.
Elle avait, pour accompagner son cri de frustration, frappé le sol avec son pied.
- Tu veux jouer au con ? Tu vas voir.
Vous tendez l’oreille, mais aucun son ne vous parvient, pas même celui de son départ. Alors que vous vous concentrez, une sensation étrange vous alerte le pied. Vous abaissez votre regard et découvrez un liquide s’étalant sur le parquet.
D’un brusque mouvement, vous ouvrez votre porte pour stopper l’affront. À peine avez-vous le temps d’apercevoir la petite bouteille d’eau en train de se vider sur votre palier qu’elle vous est cachée par le poing s’écrasant sur votre face. Le choc vous fait reculer de plusieurs pas avant que vous ne vous écrouliez sur le parquet. Votre premier réflexe est de porter vos mains à votre visage douloureux.
Le vacarme de votre chute et votre cri de douleur que vous étouffiez désormais avait alerté l’immeuble, et l’écho de plusieurs portes s’ouvrant se faisait entendre. Des bruits de pas rapides vous parvenaient de la porte des Samain.
La jeune femme se glissa dans votre appartement avant de refermer votre porte derrière elle. Appuyée contre le bois, son visage affichait une inquiétude.
- Je suis vraiment désolé, je vous ai pris pour quelqu’un d’autre.
Vous ne répondez rien, toujours recroquevillé sur votre parquet, trop occupé à tenter de supporter la douleur qui irradiait votre nez. Deux mains se posèrent sur les vôtres.
Vous finissez par vous laisser faire et découvrez derrière la douceur de ses deux mains le visage de votre agresseur. Elle retrousse son nez à la vue du vôtre.
- Je vais chercher des mouchoirs, ne bougez pas.
Alors que la jeune femme quitte votre champ de vision, votre regard se porte sur vos mains ensanglantées.
Une force vous redresse et vous contraint à vous mettre en position assise. Un bras vous tendant du papier toilette apparait devant vous.
- Tenez, je vous laisse faire, je risque de vous faire mal.
- C’est trop tard pour s’inquiéter de ça.
- ... et mais… t’es le type de l’autre fois !
- Oui...
- Alors c’est vraiment chez toi maintenant...
- C’est ce que j’avais essayé de te dire.
- Je suis réellement désolée… Laisse-moi regarder.
Elle attrape votre main qu’elle écarte de votre visage.
- Ça commence de s’arrêter. Va t’assoir dans un fauteuil si tu peux, je vais te chercher quelque chose de froid à mettre dessus.
Vous vous exécutez et vous relevez pour rejoindre votre salon. Tandis que vous vous enfoncez dans le cuir d’un des fauteuils, la jeune femme réapparait devant vous, une poche de glace à la main. Vous la fixez tandis qu’elle approche délicatement la poche de votre nez endolori.
- Aïe !
- Excuse-moi. Ça va comme ça ?
- ... Oui.
Vous échangez ses mains avec les vôtres et tenez vous-même la poche. Le froid se diffuse dans votre chair et vient en partie soulager la douleur.
- Comment tu t’appelles ?
- Célestin… Célestin Chancla, et toi ?
- Kaya.
- C’est un prénom ça ?
Les traits de son visage accusent l’offense avant de s’adoucir à nouveau.
- Je suis vraiment désolée... mais pourquoi tu retoquais à ta porte aussi ?
- Et toi, pourquoi tu voulais venir ici ?
- J’avais un rendez-vous professionnel prévu avec l’ancien locataire. Il ne m’a pas prévenu qu’il était parti.
- Que fais-tu dans la vie ?
- Je suis masseuse.
Kaya se redresse.
- Comme ça ne saigne plus, je vais te laisser. Ton nez est droit. Tu risques d’avoir des marques pendant quelque temps, mais je ne t’ai pas défiguré à vie, c’est déjà ça. Encore désolée.
- Hum...
Elle se dirige vers la porte et pose sa main sur la poignée avant de tourner à nouveau son visage vers vous.
- Eh bien, salut !
- Attends ! Aïe... Tu ne m’as pas dit ton nom de famille.
- C’est juste Kaya, et rien de plus. Je te laisse, je dois y aller. Au revoir.
- ... Au revoir.
Vous tournez la tête pour regarder face à vous, tandis que vous entendez la porte se refermer. Votre nez vous tire affreusement.
- La nuit va être très longue...
___________
Le lendemain matin, après une nuit où la douleur vous avait empêché de trouver le sommeil, vous retrouvez votre bureau dans la grande salle et vous laissez tomber sur votre chaise. Barrios fait alors son entrée.
- Ah, te voilà Céles... Oh, mais qu’est-ce qui t’est arrivé ?
- Un problème de voisinage. C’est si moche que ça ?
- Tu as le nez un peu gonflé, mais surtout, tu es tout bleu violacé sous les yeux.
- Bof, ça va passer. Je me persuade depuis hier, entre deux inspirations difficiles, que ç'aurait pu être pire.
- Tu iras voir le médecin légiste dans la journée quand même, pour qu'il y jette un œil. Il reste un médecin.
- D’accord.
- Et sinon... j’ai trouvé le sens du papier que tu avais vu ! Terre-Foulox, c’est le nom d’une immense maison en bord de ville disponible à la location. Je vais aller rendre visite au propriétaire pour savoir s’il y a quelque chose de prévu ce jour-là.
À la sortie du couloir paraît alors Gréville
Un sourire illumine le visage de Barrios qui se retourne vers lui.
- Lucien, j’ai une bonne nouvelle !
- Je t’écoute.
- Nous avons reçu les vidéos des caméras de surveillance du quartier autour de la maison des Turpinier. Avec Célestin, vous allez les visionner et essayer de comprendre ce qu’il s’est passé à cette soirée.
- Mais... ce n’est pas le boulot d’un officier ça, c’est pour...
- Nous ne sommes que trois pour l’instant, alors nous devons faire avec. Tu prends Célestin avec toi et vous faites du visionnage. Je vous laisse, je dois y aller.
Gréville écarte les bras en signe de légère protestation.
- C’est à cause d’hier, c’est ça ?
- Au boulot ! Et force Chancla à aller voir le légiste.
- Pourquoi cel... Oh bordel, tu t’es pris une vitre ?
- Je préfère ne pas en parler.
Le lieutenant repose ses mains sur ses hanches et expire longuement.
- Allez viens, j’espère que tu es cinéphile.
__________
Gréville et vous vous retrouvez l’un à côté de l’autre dans une petite pièce face à deux ordinateurs. Voilà maintenant trois heures que vous faites défiler les bandes d’enregistrement.
- Je pensais que le métier d’enquêteur était plus actif.
- Et encore, là, on sait ce que l’on cherche. On attend seulement que quelqu’un sorte de cette foutue maison. Dis-toi que j’ai déjà visionné trois jours d’enregistrement d’une rue pour éventuellement trouver un comportement suspect.
- Là ! La porte s’ouvre.
- Ils sortent tous, tous les jeunes...
- Et ils montent dans deux voitures. Léa est bien avec eux.
- Elle n’est donc pas partie, comme ils l’ont tous dit, de chez les Turpinier. La soirée a continué ailleurs.
Le lieutenant est songeur.
- Il va falloir que je demande un mandat pour avoir accès aux enregistrements des autres rues pour essayer de suivre les voitures.
Alors que vous écoutez Gréville, un mouvement à l’écran attire votre œil ainsi que celui du lieutenant.
- C’est le père ça, non ?
- Je crois bien.
À l’écran, vous voyez M. Turpinier quitter sa maison peu après le départ des jeunes pour monter dans sa voiture et partir.
- Je vais aller de ce pas taper ma demande de mandat pour les caméras. On le tient.
- D’accord. Si tu me permets, je vais aller demander au légiste qu’il regarde vite fait mon nez.
- Vas-y. Euh... Chancla ?
- Oui ?
- J’ai pas mal de paperasse à faire entre le mandat, les rapports des entretiens d’hier... alors, tiens !
Gréville sort les clefs d’une des voitures du service de sa poche et vous les lance.
- Tu as bien le permis ?
- ... Oui.
- Parfait. Si tu as une intuition ou une idée, suis-la. Si tu as besoin, prend la voiture. Ne fais seulement pas un truc trop con ou trop gros, sinon elle me tuera. Tu explores uniquement tes idées, c’est compris ?
- Je crois.
- Bien, je te laisse. Et pas de connerie.
Il avait lancé cette dernière phrase en quittant la pièce. Vous vous retrouviez véritablement pour la première fois en autonomie sur l’enquête.
Qu’allez-vous faire ?
1) C’est encore trop tôt pour être autonome. Vous irez plutôt discuter avec l’autre brigade.
2) Vous tenterez d’interroger M. Turpinier sur sa sortie nocturne.
3) Vous continuerez d’étudier les profils des professeurs.
4) Vous irez vous promener en ville, déambulant en voiture au hasard.
5) Vous contacterez le journaliste Albert Mortin pour savoir s’il sait quelque chose.
SOMMAIRE DE LA FIC
Chapitre 1 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000585
Chapitre 2 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000681
Chapitre 3 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000785
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272000809
Chapitre 4 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272064289
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272064417
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272064505
Chapitre 5 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272129577
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272129625
Chapitre 6 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272198881
Chapitre 7 :
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272442065
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272442161
Chapitre 8 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272591081
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272591153
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272591249
Chapitre 9 : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272713385
https://www.jeuxvideo.com/forums/message/1272713417
Vote 3
J'étais un peu dubitatif par rapport au personnage de Kaya mais maintenant elle m'intrigue
Une autre chose m'intrigue : nous sommes déjà au chapitre 9 et toujours pas de trace d'Emma Stone dans cette histoire. Et moi qui croyait lire une fic de PubliusOvidius
J'adore comment on s'est retrouvé a intéragir avec la voisine même sans lui avoir ouvert, bien que ça se soit fait dans la douleur
Le 08 novembre 2024 à 23:51:04 :
Vote 3J'étais un peu dubitatif par rapport au personnage de Kaya mais maintenant elle m'intrigue
Une autre chose m'intrigue : nous sommes déjà au chapitre 9 et toujours pas de trace d'Emma Stone dans cette histoire. Et moi qui croyait lire une fic de PubliusOvidius
Ce sera la 3eme, la victime potentielle qu'ils peuvent encore sauver. Une demoiselle en détresse
Nous devons nous faire masser , on sera au 7eme ciel et on verra des étoiles au bout du compte
la 2 c'est sans doute le pire a faire
la 3 j'ai du mal a voir en quoi approfondir le profil des prof fera avancer les choses
la 4 c'est le "bah sort" d'une fameuse fic
la 5 le perso peut etre interessant mais on nous defend de fricoter avec ce genre là ... mais suivant son résau ça peut etre utile ... ou pas
ya que la 1 de safe et ça peut toujours nous aider a en apprendre sur le métier .
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Données du topic
- Auteur
- PubliusOvidius
- Date de création
- 30 octobre 2024 à 20:15:02
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
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