"Oh non, Big Brother, pas encore !"
C'est la marque des grands écrivains, réjouissons nous!
Le 15 janvier 2024 à 13:03:54 :
Le 15 janvier 2024 à 12:50:47 :
Le 15 janvier 2024 à 12:38:35 :
L'auteur nous a menti en promettant une suite alors qu'il ne comptait pas écrire
C'est la marque des grands écrivains, réjouissons nous!L'op est un menteur
J'avais dit sans doute, ça laisse quand même un peu de doute
Le 15 janvier 2024 à 19:23:24 :
sweet
Encore lui
La 1: Suivre Mercy afin de voir votre mère. Vous voulez au moins savoir si la police l'a ennuyée.
En prenant appui sur le rebord de la fenêtre, vous vous hissez hors de l'appartement de Mercy avec beaucoup moins de classe qu'elle. Vous ne savez pas comment prendre tout ça, mais une chose est sûre. Si la police est capable de faire du mal à votre mère, vous ne pouvez pas rester sans rien faire.
- Je viens avec vous. E-et ce n'est pas négociable. Je vais vous guider. Je peux pas me défiler maintenant.
- Je t'ai proposé de venir, ce n'est pas pour te le refuser juste après. De toute façon on ne va pas intervenir directement, même si j'en aurais bien envie. Ce serait trop dangereux. Le mieux qu'on puisse faire c'est observer.
- Et de toute façon, en toute honnêteté, tu ne servirais pas à grand-chose en pleine action. Tu te mettrais en danger et je ne pourrai pas te sauver à chaque fois.
Vous vous mettez alors en route, et le chemin vous permet de réfléchir un peu plus au futur proche. Vous vous êtes rebellé, votre puce oculaire ne répond plus et a laissé place à une douleur qui ne faiblit pas, vous avez probablement mis votre mère en danger... Et maintenant vous courez sur les toits de Vastray-Ville avec une inconnue taxée de terrorisme et de rébellion elle aussi. Et cette Mercy, elle a l'air de dire que votre situation est définitive. Aucun retour en arrière possible...
- Dites, vous... enfin, je pourrais rester avec vous le temps de savoir quoi faire, où aller ? Je suis pas sûr d'avoir envie de dormir sur les toits
- Ouais, c'est prévu. Je vais pas te lâcher comme ça. Tu te ferais bouffer tout cru en quelques heures. Je vais au moins te filer les bases de la survie sur les toits. Après, tu feras ce que tu veux. J'aurai fait tout ce que je peux.
- Ah, bien. Je vois que vous avez déjà tout prévu.
- On vit un peu au jour le jour, sur les toits. Je peux pas juste te lâcher dans la ville sans aide. Tu sais, je crois que tu réalises pas encore ce qui t'attend.
- Je vais te former et faire de toi un coursier, Célestin. C'est le seul moyen que je connais pour survivre, donc t'as pas vraiment le choix. On est des hors-la-loi dans le sens le plus strict. On peut pas se pointer au marché le plus proche ni se trouver un petit job tranquille.
- D'où le détournement du camion ? Qu'est ce qu'il contenait ?
- Des vivres, les cagettes des vivres, et si on a eu de la chance, quelques machins qu'on aura pu piquer par-ci par-là sur le camion lui-même.
Donc ces gens vivent vraiment de rien. Vous qui ne faisiez même pas à manger tout seul, vous aller devoir apprendre la vie à la dure... Une quinzaine de minutes plus tard, vous arrivez dans les environs de votre immeuble.
- Bien, la police devrait déjà avoir fouillé ton appartement. Je vais aller jeter un oeil, reste ici. Je vais récupérer deux-trois affaires et repartir en vitesse. C'est dangereux de retourner si tôt chez toi, on prend des risques.
- J'ai pas grand-chose à moi, prends juste mes habits.
- Tu m'as tutoyée, là ? On fait des progrès.
Mais Mercy était déjà partie. Vous l'observez descendre les bâtiments en s'aidant des gouttières, de chaque aspérité, fenêtre et autres blocs d'aération. Puis, elle entra dans votre appartement par la fenêtre, qu'elle cassa puisque la porte de l'immeuble était fermée. Immédiatement, une alarme retentit. Vous la voyez ressortir à peine une minute plus tard, son sac ayant doublé de volume. Elle vous rejoignit rapidement. Vous n'avez jamais vu ça, c'était d'une fluidité étonnante.
- C'était quelque chose. Vous êtes super rapide.
- C'est mon travail, on est obligés d'être rapides et efficaces. Et puis, tous les apparts de ce quartier se ressemblent, je savais où chercher. Viens, on dégage vers chez ta mère.
Deux bonnes heures de semi-course plus tard.
- Je connais pas les toits, moi.
- Mais t'étais prêt à t'enfuir dans les ruelles sombres des bas quartiers ? Courageux ou complètement stupide ?
Mercy vous donna une bourrade dans l'épaule. L'ambiance entre vous s'est quelque peu détendue.
- C'est cet immeuble, là. La porte est ouverte.
- Pas de signe de la police. On a trop tardé sans doute.
Vous sentez une goutte de sueur froide dévaler votre colonne vertébrale. En même temps, l'expression du visage de Mercy avait totalement changé. Devant chez vous, elle était détendue. Elle a fait tout ça en rigolant, comme s'il s'agissait d'une broutille. A présent, elle avait un regard sombre, déterminé. Le léger sourire qu'elle arborait plus tôt avait disparu. Les choses devenaient sérieuses.
- Celui-là, au 4e étage. La fenêtre est ouverte.
- Bon, puisque la police est sans doute déjà passée, on va attendre un peu pour voir si ta mère va bien.
Vous vous asseyez à l'abri des quelques caméras qui parcourent les rues. Revoir l'oeil rouge de PIB vous plonge dans le malaise. Quelque chose au fond de vous vous pousse à retourner dans votre entrepôt à trier des caisses de vêtements. Mercy vous sortit de vos pensées.
- Là ! Regarde, c'est pas elle ?
- Si ! Elle va bien ! Qu'est ce qu'on fait, on peut aller la voir ?
- Non, c'est trop dangereux. Si la police est bel et bien passée, le fait qu'elle n'ait eu aucun problème indique qu'elle est surveillée. Heureusement, elle ne sait rien, ça l'a protégée et ça nous protège aussi. On trouvera un moyen de la contacter plus tard, quand ça se sera tassé.
- ... Bon, j'imagine qu'on a pas le choix. Et maintenant ? On retourne chez vous ?
- Oui. Tu vas te reposer, ça fait assez pour aujourd'hui. Tu y verras plus clair demain, on commencera à t'entraîner à ce moment-là.
Vous êtes rassuré de voir que la police n'a pas essayé de tirer des informations à votre mère. Ca amenuise un peu la tristesse de ne plus pouvoir la voir pendant un moment. Et puis Mercy vous a bien dit que vous pourriez la contacter à un moment.
- (Au moins, elle sait que je suis en vie grâce à la police.)
- On y va, faut pas rester trop longtemps au même endroit.
A mi-chemin, alors que vous parliez à voix basse tout en vous dirigeant vers sa cachette, une voix vous interpella.
Mercy se tourna vers vous et posa ses deux mains sur vos épaules.
- A partir de maintenant, si tu dois me parler, tu m'appelleras Raingirl. On cache nos identités en général. Reste en arrière et écoute, je reviens.
- Oui, oui, j'arrive. C'est pour quoi ?
- C'est l'anniversaire de ma soeur bientôt, et ça fait quelques temps qu'on s'est pas vus. Il faudrait lui apporter ça, s'il vous plaît. Je peux plus rien lui faire passer avant un bon moment, c'est embêtant. Revenez me voir quand vous l'aurez livré, je vous récompenserai.
- Ca marche. Ca sera fait dans de brefs délais.
- Voilà l'adresse. Elle vit à Ossian Fields.
Mercy revint vers vous avec un sac plastique contenant un objet que vous n'avez pas vu. Vous ne comprenez rien à ce qui se passe devant vos yeux.
- C'est parfait comme premier exercice. Tu viendras avec moi. On doit livrer ça assez vite.
- Attendez, comment ça ? Qui est cette personne, vous la connaissez ?
- Non, on ne se connaît pas. C'est ce que j'essayais de t'expliquer, plus tôt. Les coursiers ne sont pas des terroristes. Enfin, pas de notre point de vue, bien sûr. En fait, c'est le contraire. Les gens sont isolés, empêchés par des règles strictes et ridicules de se voir et d'agir librement. Nous, on établit un contact entre ces gens. Et en échange, on nous rend service ou on nous récompense.
- Mais alors, les attaques ? Le détournement de biens ? Les vols, les sabotages ?
- Ce n'est qu'en partie vrai. Tu croyais vraiment qu'on allait poser des bombes devant les locaux de la police ?
- C'est que... c'est ce qu'on dit de vous.
- C'est des conneries. Jamais on ferait ça sans raison. On nous diabolise parce qu'on fait pas partie du système, c'est tout.
Vous voyez la colère s'imprimer sur le visage de Mercy. Contrairement à votre discussion de tout à l'heure, il s'agit d'une colère sourde, déterminée, et non teintée de tristesse et de compassion.
- Évidemment que tu savais pas. Et c'est même pas de ta faute. Mais ton cas est de plus en plus bizarre. Faudra qu'on se renseigne.
- (Bizarre, mon cas ? J'ai jamais rien fait d'étrange, j'ai toujours obéi à PIB et SBH. Pourquoi une réponse amène une nouvelle question ?)
- Bon, on y va, il se fait tard.
Après être revenus chez Mercy, elle vous fit une place dans un coin de son appartement. Vous dormez d'un sommeil sans rêves et vous réveillez avec une faim tonitruante. D'ailleurs, ça s'entend.
- Des fruits et du pain ? J'ai rarement mangé des fruits.
- C'est l'avantage de vivre de services et de larcins: on trouve parfois des trucs sympas. J'ai contacté un ami, hier. Ce matin, on t'entraîne.
- J'ai l'esprit embrumé. J'arrive pas à réfléchir. Mais j'ai plus mal à la tête.
- Hm, ouais. Ca fait ça quand on dégage du système. J'ai eu l'occasion de le constater une ou deux fois. Ca va disparaître.
Une fois sortis de sa cachette, vous vous trouvez nez à nez avec un homme à l'air amusé, adossé à un mur dans la petite cour formée par les bâtiments autour de vous.
- Alors c'est lui l'énergumène ? Tu l'as trouvé où ?
- Ah oui, tiens, il en a l'aspect.
Vous vous examinez d'un air idiot. Avec tout ce qui vous est arrivé, vous sentez le chat de gouttière et vous en avez l'apparence.
- Il y a des douches chez les coursiers ?
-... Seulement après l'entraînement, si tu te débrouilles bien.
- Comment ça, si je me débrouille bien ?
- T'inquièteeees, ça va bien s'passer. J'suis sympa, je te laisse décider.
- Moris. Flippe pas, mec, on va bien s'marrer.
Par quoi allez-vous commencer ?
1: Le combat au corps à corps. Si vous êtes amené à vous battre avec la police comme hier, ça pourrait être utile.
2: La reconnaissance sur les toits. Mieux connaître son environnement permettrait de mieux l'utiliser.
3: La course. Aller d'un point A à un point B dans le temps imparti.
Citoyen, voici votre sommaire quotidien.
Partie 1 : Boketto
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SBH, Vastray-Ville et moi-même vous souhaitons une journée productive
Le 15 janvier 2024 à 22:31:17 :
Elles sont vachement longue tes sweet clés
Chaud
Ca dépend de si j'ai beaucoup de choses à y mettre.
Et puis j'apprends à maîtriser le format, je tâtonne encore beaucoup.
D'ailleurs, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, vraiment. Ca rendra la chose plus agréable à écrire pour moi et à lire pour vous
Données du topic
- Auteur
- THW-1
- Date de création
- 13 janvier 2024 à 18:38:33
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
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