[CELESTIN] C'est quoi ce torchon Célestin ?

« On résiste à l’invasion des armées, on ne résiste pas à l’invasion des idées. »
Victor Hugo

Arc 2 Chapitre 5
A) Enquêter sur Vanessa
Mercredi 12 Août 2026

- Je vais tirer les choses au clair sur qui est vraiment Vanessa. Je vais aller la voir, pour une seconde interview.

- D’accord. Fais attention à toi quand même.

- ça ira, elle ne nous veut pas de mal, elle, au moins.

Vous sortez du bureau, et après un rinçage aux toilettes, vous annoncez la chose à vos collègues.

- Et tu voudrais le faire quand, ça ?

- Il faut que je l’appelle pour qu’on se mettent d’accord sur la date.

- D’accord.

- Ben tiens, je vais voir ça avec toi.

Vous sortez votre téléphone, et appelez Vanessa.

- Mme de Médicis ? Oui bonjour, ça serait pour voir avec vous si nous pourrions faire une seconde interview.

- Bonjour. Laissez-moi un instant.

Vous entendez le micro du téléphone être couvert par la main de votre interlocutrice, vous empêchant d’entendre quoi que ce soit.

De l’autre côté de la ligne, Vanessa releva la tête, et considéra, au milieu de la grande salle aux tentures rouges et dorées, un à un les regards qui pesaient sur elle. Elle avait réuni le Syndicat comme à chaque décision importante. L’ordre du jour était à l’avancement de la campagne, et quels moyen seraient utilisés. Le silence résonnant dans l’amplitude de la pièce fut brisé de deux mots.

- Et bien ?

- Je pense qu’il est temps. Qu’il est mûr.

- Tu penses qu’il pourra garder un tel secret pour lui, où du moins, dans les murs de sa rédaction ?

- … Avec toute la sagesse accumulée par chacun ici, bien que les actions de chaque être ne soient pas absolument prévisibles, je pense, en tout honnêteté pouvoir affirmer qu’il gardera ce secret.

- Tu t’engages personnellement là-dessus ?

- Oui.

- Ce choix peut avoir des conséquences dramatiques pour notre communauté.

- ça n’est plus un choix de vivre dans le secret ou non. Aujourd’hui, c’est un sujet de vie ou de mort. Or nous voulons vivre, n’est-ce pas ?

- Oui, évidemment. On les laisse filmer ?

-Non, bien sûr que non.

- Très bien. Alors, pour ce soir, 23h ?

- Nous sortirons les beaux costumes et les belles robes.

- Ainsi qu’un dîner généreux.

- Oui, si vous voulez. Mais c’est pas le plus important.

- On va s’éclater le bide.

- On va avoir l’air de revenants d’outre-époque, j’adore ça.https://image.noelshack.com/fichiers/2022/51/1/1671452920-femme-illustration-silhouette.jpg

- Taisez-vous.

Vous entendez Vanessa ôter sa main du micro.

- Vous êtes disponibles ce soir ? 23H ?

Louise vous fit signe que oui.

- Oui. Nous venons avec l’équipe habituelle …

- Non, vous n’aurez pas besoin de vos techniciens. Enfin, pas s’ils viennent enregistrer. Nous prévoyons de vous offrir le dîner, à combien souhaitez-vous venir ?

Louise vous chuchota à l’oreille.

- On invite Charles, Bob, et Michel.

- Heum, prévoyez pour cinq personnes. Je vous préviendrais si des invités se désistent.

- Merci. À ce soir, donc.

- Hum, à, à ce soir.

Vous raccrochez.

- Tu as quelque chose de bien à te mettre, au moins ?

- J’aiiiii, une chemise mal repassée …

- Préviens les autres pour ce soir, après je t’emmène on va t’acheter quelque chose de joli.

- Mais …

- Aller, hop.

- …

Vous faites le tour des bureaux. Charles est chaud bouillant. Bob et Michel ont bien compris, et vous promettent de venir sans caméra ni micro. Mais vous n’êtes pas sûr qu’il ne le feront pas, les connaissant.

- C’est bon ?

- Oui, tout le monde viens.

- Parfait.

Louise vous emmena donc, en centre commercial, et vous vous retrouviez quelques instants plus tard, à essayer veste, veston, pantalons, et chemises.

- Dis-moi, Louise, la dernière fois, quand tu m’a dit que c’était important pour toi de sourire, parce que ça pouvait changer la vie des gens …

- Oui ?

- ça faisait référence à un évènement en particulier dans ta vie ?

Louise posa les vêtements sur le crochet de la cabine d’essayage, et s’appuya sur la fine paroi de séparation.

- Oui. C’était mon premier petit ami. Tout allait bien. On a même envisagé le mariage. Et un jour, j’ai cramé son plat préféré, par mégarde. Il ne me l’a pas pardonné. Il m’a battu. Puis il m’a laissé comme ça, par terre, et il s’en est allé.

- Mais …

- Je suis allé manger au magdounalds le plus proche. Malgré les plaies et ecchymoses, personne ne semblait vouloir prêter attention. Et pendant que je mangeais assise toute seule à une table, y’a cette autre nana, d’à peu près mon âge, qui s’assoit à ma table, avec son plateau, et qui me sourit. Tout le long du repas.

- Et donc ?

- Elle a rien dit. J’ai juste senti, qu’elle comprenait parfaitement ce qu’il venait de se passer. Ça m’a motivé. Je suis rentré, j’ai pris mes affaires, j’ai changé de région et j’ai plus jamais revu mon ex depuis. Et à chaque fois que je recevais des messages de sa part, j’y répondais pas. Juste, je souriais. Ça fait quatre ans que j’ai plus de nouvelles de lui.

- Je vois.

- C’est pour ça. Quand je vois quelqu’un dans une mauvaise passe, et que je ne peux rien faire, ben je lui souris. Peut-être que c’est juste ce dont la personne à besoin.

- … tu veux un câlin ?

- Aha, non, ça ira.

- Mais si, aller.

Vous attrapez Louise, et la prenez dans vos bras.

- Hihi, ah, non, on me fait un câlin, au secours !

- Haha, tu ne te morfondras pas !

Louise passe ses bras autour de vous, et se détends. Vous restez ainsi quelques minutes, avant de ressortir du magasin, un costume complet dans le sac.

22 Rue Cortot, Montmartre, 22h59

Vous arrivez devant la vieille bâtisse, aux façades parcourues par le lierrre. Là vous attendent Bob, Michel, Louise, et Charles, tous bien habillés. Vous les saluez.

À 23h pile, Hector ouvre le portail, et vous mène à l’intérieur du bâtiment. Il était habillé très chiquement, à la mode d’un noble du XVIIe siècle.

- C’est pas un peu trop, au niveau du costume, pour un simple dîner politique ?

- ça n’est pas un « simple dîner politique ». Suivez-moi.

- Hector vous guida à l’intérieur de la maison, modeste. Il vous fait passer par la cave, et depuis la cave, ouvre une porte à l’aspect presque antique. Derrière cette porte, un long escalier de pierre, aux paliers décorées de gargouilles torturées, aux rampes, gardant l’imprudent d’une chute vertigineuse dans le vide sur une pierre dure, éclairées d’immenses bougies, menait une bonne dizaine de mètres en contrebas, à une immense table, richement décorée, dressée d’un service à faire pâlir les assiettes de l’Élysée, tout baigné dans des tapis, tentures, et autre tissus rouges.

Entre l’escalier et la grande table, se tenaient, Vanessa, accompagnée de trois autres personnes, deux hommes et une femme. Tous étaient habillé comme des nobles, empereur, ou autres personnages richissimes, datant de bien avant votre époque.

Vanessa elle-même, était habillée d’un longue robe, rappelant les bals du début du XIXe siècle, d’un camaïeu de rouges, bordée de dentelles noire. Ses cheveux minutieusement coiffées, décorées de bijoux, dévoilaient ses épaules nues.

Hector ouvrit la marche, et la descente des escaliers vous parut une éternité, tant vos pas résonnaient dans ce qui semblait, par la fraîcheur et l’humidité, être une grotte naturelle. Enfin, vous arrivez au bas des escaliers.

- Et bien, ça c’est une réception.

- Nous n’invitons pas souvent du monde ici. Nous tenons à ce que ce soit fait dignement. Soyez les bienvenues dans notre quartier général. Mes amis, je vous présente Célestin et ses collègues, membres de la rédaction de Globe.

Vous vous présentez, tour à tour, aux étranges personnages en face de vous. Vous leur donnez une poignée de main ferme, remarquant alors la froideur inquiétante de leurs membres.

Bah, après tout, ils vivent dans une grotte.

Puis, Vanessa passa aux présentation de ses amis.

- Tout d’abord, Hector d’Eripsoë. C’est le doyen de notre groupe, et responsable logistique.

- Salut.

- Aaron, Steiner, le chef de notre organisation.

- Bonsoir.

- Typhannie Heiligsreich, Spécialiste des armes.

- Bien le bonsoir.

- Nicolas Vladavuk, notre chercheur.

- Je souhaiter bonsoir.

- Et moi-même, Vanessa de Médicis, mais vous me connaissez déjà. Nous allons passez à table, voulez-vous ?

- Certainement.

Le groupe se dirigea vers l’immense table. Chacun était assis de manière à ce qu’il ai en face de lui, un inconnu, et à côté de lui, un ami. Vanessa s’assit en bout de table, et vous demanda de vous asseoir à l’autre bout. L’entrée arriva. Vous décidez d’entamer directement dans le dur.

- Dites-moi, Vanessa, pourquoi une telle réception, de tels, costumes ? Ça me semble être un déploiement de moyen démesuré, par rapport à nos personnes. On dirait presque que vous avez quelque chose à nous dire.

Un serveur, à la peau plus blanche que sa chemise vin vous verser un verre de rouge. Vous remarquez alors, que vos hôtes ont eux aussi la peau blanche, comme ce serveur.

- Vous avez raison, nous aurions pu faire une réception classique. Mais d’une part, cela nous fait plaisir, et d’autre part, cela prendra tout son sens lors du plat principal.

Les conversations continuèrent, chacun découvrant la personne en face d’elle. Vous trouvez vos hôtes très bon en histoire. En face de vous, malgré la distance de la table, malgré la pâleur, séduisante, de sa peau, vous pouviez voir un feu brûler dans les pupilles de Vanessa. Son reagrd était intense.

Vous vous recentrez sur votre assiette. De simples crevettes aux herbes accompagnée d’une salade fraîche. Mais ça n’était pas que cela. Vous goûtiez des saveurs nouvelles dans ces aliments. Pourtant, tous vous était connus. La sauce devait être faite d’une mayonnaise, d’un peu de basilic et d’estragon. Les crevette n’avaient rien de particulier, si ce n’est leur goût intense, quoique pas dégoûtant. Il en était de même pour la salade. Vous en aviez mangé des salades dans votre vie. Mais celle-ci semblait plus authentique. Elle dégageait elle aussi des saveurs inconnues de votre palais, mais soulevant de votre conscience la plus profonde un étrange sentiment de familiarité. Presque de réconfort.

Vous levez les yeux vers Vanessa. Celle-ci sait parfaitement ce que vous êtes en train d’expérimenter.

L’entrée se termina. Vanessa se leva, tandis que le plat principal était amené, et servi. L’on vous resservi du vin, aux invités ainsi qu’aux hôtes. Vous remarquez cependant qu’une bouteille différente est utilisée pour les hôtes. Vanessa prit la parole.

- Chers invités. Vous savez déjà pourquoi je participe à cette campagne présidentielle, appuyé de mes compagnons ici présents, à cette table. Mais savez-vous véritablement pourquoi ?

- Votre programme porte sur tout l’aspect alimentaire et diététique de la France. Vous nous l’aviez déjà expliqué, d’ailleurs, pourquoi ce sujet vous tenait tant à coeur. Vous voyez les nouvelles générations être détruites par la manière dont nous produisons nos aliments, et ça vous désole. Vous voulez changer ça, raison pour laquelle vous vous êtes présentée.

- Exact. Mais ça, c’est la version qu’il vous a été donnée. Même si, en soit, ce programme se suffit à lui-même, tant la situation est catastrophique, ça n’est qu’une façade. Le programme sera appliqué. Pour ces raisons là. Mais les raisons de ce programme politique ne sont que les conséquences d’une seule et unique autre raison. Notre existence.

- Nous ?

- Non. Notre existence à nous. Hector, Nicolas, Typhannie, Aaron, et moi-même.

- Pourquoi ? Qu’est-ce qui nous sépare ? Quelle est la différence entre nous ? C’est parce qu’on mange pas bio, c’est ça ?

- Entre autres. Mais c’est bien plus profond.

Vanessa se dirigea vers un des serveurs, et lui demanda qu’on lui resserve un verre. Elle se dirigea ensuite vers vous, et se plaça derrière vous. Elle passa ses bras autour de la chaise, et vous présenta le verre.

- Je crois que vous avez remarqué, Célestin, que deux bouteilles différentes étaient utilisées. Une pour nous, vos hôtes, et une pour vous, nos invités. Soyez sans crainte, il ne s’agit pas là d’une tentative d’empoisonnement de notre part. Bien au contraire. Il y a dans ce verre, le contenu de notre bouteille, aux hôtes.

- D’accord.

- Qu’est-ce que vous voyez ?

- Ce n’est pas du vin. Ça ne laisse pas les mêmes traces, ça ne sent pas pareil. Je, je vais y goûter …

- ça n’est pas nécessaire.

- Je risque de m’empoisonner ?

- Non.

- Alors je goûte.

Vous portez le liquide à vos lèvres. C’est sucré. Poisseux. Et plus épais que du vin.

L’horreur vous frappe alors. Vous rendez le verre de vin à Vanessa, qui retourne à sa place. Des gouttes de sueur perlant votre front. Vous peinez à articuler.

- Ce … c-c’est du sang.

- Pardon ?

- Du s-sang. T’as bien entendu.

Vous regardez Vanessa. Elle porte à sa bouche un morceau de dinde. Vous distinguez clairement quatre canines très prononcées et pointues. Vous regardez tour à tour chacun des hôtes, et constatez qu’il sont dotés d’une dentition similaire.

- Hey ben, il s’est amélioré le chef, sur la dinde. Je me souviens que l’an dernier il la faisait pas aussi tendre !

- Attendez. Vous buvez vraiment du sang ? Vous êtes des vampires ?

Nicolas attrapa un poisson, en détacha la queue, et se la mis sous le menton.

- Non, nous être sirène ! Aha, regarde, moi avoir queue de poisson, moi nager sous l’eau, ahaha, bloubloupbloup !

- Vous êtes vraiment des vampires.

- Oui.

- ça soulève beaucoup de question, mais on va aller à l’essentiel.

- Allez-y.

- Est-ce que c’est parce que vous êtes des vampire que votre programme présidentiel se concentre sur la qualité de la nourriture des hommes ?

- Exact. Depuis le dernier siècle, le sang des humains à commencé à être toxique. Aujourd’hui, la situation est devenue si critique que ça peut parfois nous empoisonner, et nous tuer. C’est pourquoi, après quelques échecs infructueux de divers plans, nous avons décidé d’opter pour celui de la présidence. Nous imposeront une manière drastiquement de produire les aliments, ainsi que de les transformer. C’est notre dernière chance. Sinon, nous seront obligés de mettre en place des feremes à humains, et nous ne voulons pas cela.

- Vous buvez vraiment le sang des gens en les mordants ?

- Non, c’est terminé ça maintenant. Aujourd’hui, on est en contact avec les organismes de don du sang, et on leur demande des poches

- Je vous vois manger, comme nous, le repas qui a été préparé. Est-ce que vous en avez vraiment besoin ? Parallèlement, est-ce que vous avez vraiment besoin de vous nourrir de sang ? Pourquoi ? Quelle quantité par jour ?

- Fondamentalement non, nous n’en avons pas besoin. En revanche, nous ressentons toujours la faim. Pour ce qui est du sang, il nous sert, comme vous, à maintenir, et régénérer notre corps. En remplaçant les cellules trop vieilles, et en en créant de nouvelles, lors d’une blessure grave. . Par ailleurs, le sang qui coule dans nos veine n’est pas le nôtre, et il se salit, à mesure que le temps passe. Il faut le renouveler, à hauteur d’un verre de vin par jour.

- Et en quoi la qualité du sang vous affecte ?

- La qualité du sang impacte directement la qualité de notre corps. Ainsi, un sang de mauvaise qualité conduira à des dysfonctionnement, corporels ou cognitifs, ainsi qu’un mauvaise régénération de nos cellules. Dans les pires cas, ça peut conduire à des défaut de reformation, parfois bénéfiques.

- Par exemple, moi, j’ai deux bites, à cause de ça.

- heu …

- Mais dans la plupart des cas, ça mène à des malformations. Pour ce qui est du cognitif, certains vampires peuvent devenir fous, voire devenir complètement sauvage, et agresser des innocents, les tuer, ou autre. Enfin, puisque c’est à partir du sang humain que nous maintenons notre corps, si le sang ingéré est de mauvaise qualité, nous pouvons tout simplement tomber en lambeaux, sur place. Ou en poussière. Nous décomposer.

- C’est terrifiant.

- Mais nous ne craignons pas la mort, de manière conventionnelle, disons.

- Moi ça me fait poser une autre question. Vous craignez le soleil ?

- Oui, nous mourrons, si nous y sommes exposé.

- Pourtant, vous m’avez fixé rendez-vous sur le sacré-coeur en plein milieu de journée, sans brûler. Et vous aviez un teint beaucoup plus normal qu’actuellement.

- Une simple combinaison en silicone.

- Ah.

- Mais, chez de Lavergeture, comment vous et Hector êtes parvenus à rentrer sans vous faire repérer ?

- Et quand Hector nous a sauvé Jean et moi de nos poursuivants, dans le métro ? On ne vous à même pas vu nous suivre.

- Nous pouvons nous transformer en ombres. Sous cette forme, nous ne craignons pas le soleil.

- Nous pouvons aussi devenir une chauve-souris, mais, sous cette forme, nous somme toujours sensible au soleil.

- D’accord.

- Moi j’ai une dernière question. Pourquoi vous êtes-vous tourné vers nous ?

- Vous êtes le dernier journal de France, à être indépendant. Nous voulons votre soutien, et vos compétences de journalisme.

- Vous avez tout le temps que vous voulez. Pourquoi vous ne le feriez pas vous-mêmes ?

- Beaucoup trop de risques. D’une part, le soleil. Puis, les risques de scandale, de révélations, et puis, qui nous prendrait au sérieux ? Sur la place médiatique, nous ne sommes pas une source d’informations fiable. Mais vous, si.

- Et vous voulez qu’on fasse quoi pour vous ?

- Ce que vous faites déjà. Enquêter et faire éclater des scandales sur nos opposants. Le reste, nous nous en occupons.

- Et vous ? Vous n’êtes pas innocents non plus ?

- Notre seul tord, jusqu’ici, c’est d’être des vampires.

- Oui. C’est déjà suffisant pour un scandale.

- Certes. Mais très honnêtement. Parmi les 11 autres qui se présentent, vous pensez vraiment qu’il y en a un seul capable de diriger correctement ce pays ?

- 10. il y en a un qui est mort.

- Oui c’est vrai. Parmi ces 10, en voyez-vous donc un seul capable de faire son travail correctement ?

- … J’avoue que non.

- Pourtant, c’est pas faute de manquer de candidats.

- Mais, et le reste ? Sur l’économie ? La diplomatie ? L’éducation ?

- Nous ferons ce qui est nécessaire aussi sur ces domaines. Mais ça n’est pas la priorité. Ce sont des éléments qui peuvent s’ajouter au programme.

Le plat principal était terminé. Vous aviez bien mangé, et les autres aussi. Le dessert, un généreux gâteau au chocolat de deux étages fut amené au centre de la table.

- Maintenant, je vous ai réuni ici, afin que nous puissions proprement sceller l’accord entre nos deux parties. Le Syndicat, vous apporte protection et financements, et vous, la rédaction du Globe, vous engagez à faire tomber nos opposants politique de cette campagne présidentielle de 2027.

- L’accord se termine après les élections ?

- Oui, peu importe le résultat.

- Y’a pas de coup fourré, du style, si ça foire, on nous prends nos âmes ?

- Non, c’est uniquement symbolique.

- ça va alors.

- Voulez-vous passez, avec nous, cet accord ?

A) Oui.
B) Non.
C) On peut y réfléchir plus longtemps, non ?

Dangerosité : verte

Nombre de morts : 35

A

Comme ça on auras plus qu'a empoisonner les vampires pour devenir président

A: 3
B: 0
C: 0

je t'aide à compter au cas où ça te prend trop de temps

Le 05 novembre 2023 à 07:02:41 :
A: 3
B: 0
C: 0

je t'aide à compter au cas où ça te prend trop de temps

la A gagne !

« Les nations ne meurent pas d’invasion ; elle meurent de pourriture internes. »
Abraham Lincoln

Arc 2 chapitre 6
A) accepter le pacte
Jeudi 13 Août 2026

Vous regardez tour à tour chacun des membres de la rédaction du Globe. Louise. Puis Charles. Puis Bob. Et enfin Michel. Dans les yeux, ou sur les visages, vous lisez l’approbation.

- C’est oui !

La tablé laissa échapper plusieurs soupirs de satisfaction. Vanessa coupa des tranches du gâteau, et les fit passer. Des petites confiseries l’accompagnaient.

- Bien, maintenant que nous avons acté notre alliance, nous allons devoir mettre en place un plan. Notre objectif est la présidence.

- Le nôtre est le scandale.

- Nos adversaires sont tous ceux qui se mettent en travers de notre chemin, à commencer par les candidats, mais aussi par exemple, Larry de Mc’n Feast.

- On a à peu près les mêmes adversaires. Ceux qui nous préoccupent, ou qui se méfient de nous, sont d’une part, Cécilien de Lavergeture, avec qui on a eu des … échauffourées. Et Bacar Trouer, qui nous a simplement menacé de mort.

- … Je vois. Qu’en est-il de Larry ?

- Il est venu une fois, demander un débat avec vous. On a oublié de lui répondre.

- Il n’a pas du apprécier. Mais ça lui fera les pieds. Bon, et bien pour ce débat, je suis partante. Il ne vous reste plus qu’à l’organiser. Pour ce qui est du reste. Quels alliés, en dehors de nous, avez-vous ?

- Je suis en contact avec un espion russe. J’ai ma cousine qui travaille dans la police, mais puisque la police est corrompue, elle peu pas faire grand-chose. J’ai mon meilleur ami, qui est un hacker du dimanche, aussi.

- Un espion russe ?

- Ouais. Je suis devenu sa source.

- Tu comptais nous le dire quand ?

- Bôh, ça me semble pas très important. Au pire, il nous aidera.

- Ouais. Bon. J’ai une amie qui travaille dans à la Banque de France. Et pis un autre ami, chauffagiste.

- Je connais un gardien de zoo, et j’ai un mec qui connais plein d’autre gens avec qui il fait des Jeux de rôles. Je connais aussi un croque mort.

- Perso, je connais un ancien tireur d’élite, des chasseurs, et un conducteur de tanks et d’hélicoptères.

- On sent que t’as fais ton service militaire, toi.

- N’est-ce pas.

- Perso, je connais presque tout le monde à la salle. J’ai des connaissances, au stand de tir. Et je connais un commerçant en import-export.

- Sans oublier les contact du patron, comme la nana qui semble pouvoir soumettre Marignan à sa volonté. Et vous ?

- Nous sommes simplement connectés à un réseau mondial de vampires. Mais, ils ne pourront pas forcément agir de manière directe.

- Oui, évidemment.

- Je tiens aussi à souligner que lorsque nous étions au état-unis, le président nous a fait savoir que son pays avait des potentiellement des vues sur la france.

- Oui, c’est vrai.

- Pose cette bougie.

- J’imagine que la Russie voudra aussi sa part du gâteau, puisqu’elle envoie déjà ses espions.

- … oui, sûrement.

- Bien. Décidons de nos prochaines actions. Tout d’abord ce débat. Et ensuite ?

- De notre côté, on continue nos enquêtes. Nous n’avons pas encore décidé sur qui nous allons enquêter prochainement.

- Et du notre, on continue la campagne et votre protection.

- Ouaip.

- Parfait. J’imagine que vous êtes curieux, et que vous bouillez d’envie de voir à quoi ressemblent le reste de nos locaux ?

- Ah, je suis pas contre un petit tour, j’avouerais.

La tablée se leva, et suivi Vanessa.

- Tout a été creusé dans la pierre. Aucune salle ne présente le risque de laisser pénétrer la lumière du jour.

Elle vous mena d’abord dans un petit salon, harmonieusement mais richement décoré. Puis, les salles d’entraînements. La bibliothèque, massive, regorgeant d’édition anciennes finement ouvragées.
La cuisine, qui, malgré sa modernité, a su conserver un cachet, l’armurerie, exposant des armes de toutes époques, et enfin, le laboratoire.

Les mots de Hubert vous reviennent à l’esprit. Vous vous approchez de Vladuvuk.

- Dites, vous savez ce que c’est, les golems de la république ?

- Oui, parfaitement. C’est un projet sur lequel j’avais travaillé, au début du siècle passé. Mais finalement, le manque d’éthique du projet m’avait dégoûté, et j’ai fuis. Ils ont étés découvert dans les installations secrètes du gouvernement, lors de la révolution russe de 2025.

- Ah mais vous parlez bien français en fait.

- Oui, je me foutais de vous à table, en faisant le russe qui sait pas parler. Juste pour voir. Non, imaginez, ne pas réussir à maîtriser une langue en 100 ans, la honte …

- Oui, j’imagine.

- Mais dites-moi, pourquoi donc me parlez-vous de ça ?

- On en a vu dans le labo de Lavergeture.

- … je vois.

- Concrètement, ils sont capables de quoi ces trucs ?

- … ils ont deux fonction. La première, c’est un contrôle mental sur la population. Ils sont redéployés dans leur vie normale, une fois modifiés. Mais c’est des poucaves pour le gouvernement, et ils exercent sur leur proches et leur entourage un contrôle de l’opinion, en permanente faveur du gouvernement. Aveuglément.

- Et l’autre fonction ?

- … la répression. Ça n’a encore jamais été déployé de la sorte. Mais ils sont en gros, une armée silencieuse, à la botte du gouvernement. Et ils ont une capacité théorique. Tu vois quand tu approche deux gouttes d’eau l’une de l’autre, et qu’elles fusionnent en une plus grosse ?

- … oui.

- Maintenant, imagine-le, mais avec des humains.

- dégueulasse.

- ça donne un monstre ressemblant à un tas de chair sans forme, hostile. Enfin, ça c’était la théorie, en 1917. En pratique, ça s’est encore jamais vu.

- On doit aller arrêter de Lavergeture alors. Son projet risque de tous nous détruire. D’ailleurs, on sait comment les détruire ?

- Vu qu’aucun n’a jamais été créé, je ne sais pas. Mais comme c’est du vivant, je te dirais le feu. Ça marche souvent, le feu.https://image.noelshack.com/fichiers/2022/36/7/1662892570-3d413abc-231a-47bf-ad91-a069759eb493.png

- …

- Puisque vous êtes désormais sous notre protection, et que vous êtes nos alliés, vous êtes ici chez vous.

- Et ben. Ça c’est de l’alliance.

- Il se fait tard, je pense qu’on va pouvoir y aller, tout doucement.

Vanessa vous reconduisit à la table, et vous sortez tous, sous les rayons de la lune.

En ouvrant la porte, Hector remarque une ombre se défiler, alors qu’il tourne la poignée.

- Célestin, vous avez vu ça ?

- Oui.

- Bah, un curieux, j’imagine.

- j’aurais bien voulu voir si on pouvait le poursuivre, mais bon.

Toute la troupe se retrouva ainsi, dans la rue, à faire les adieux.

- J’ai quand même bien envie qu’on aille le poursuivre.

- ça sera vite finit. Il a pas du aller bien loin.

- Heu, ouais. Moi j’ai un rendez-vous, là.

- à cette heure-ci ?

- Et oui, elle pouvait pas se libérer plus tôt.

- C’est qui ? Je peux t’accompagner ?

- Heu, oui, si tu veux, mais tu rentreras pas, c’est personnel.

- D’accord.

Votre téléphone vibra. Un message d’un numéro inconnu.

'''« Bonjour Célestin,

C’est Hubert. Quoi de neuf ? Pourrions-nous convenir d’un rendez-vous, prochainement ?  »'''

- Célestin. Demain, on s’introduit chez de Lavergeture, et on détruit son labo. T’es d’accord ?

- Heuuu …

A) Poursuivre le curieux
B) Accompagner Louise
C) Donner des nouvelles à Hubert, dont celle des vampires.
D) Jouer les experts de la démolition avec Charles.

Dangerosité : orange

Nombre de morts 35

vous faites peur avec vos messages

je comprends rien wtf

c koi ce vieu monde

Le 06 août 2023 à 15:21:49 :

Petite theorie qui me vient vite fait entre deux verres de rosé : les "Vampires" ( êtres de l'ombre que semble être Vanessa et Hector en attendant les révélations futures) veulent remettre la santé alimentaire comme projet de gouvernement,
Pour quelle raison ? Et bien qualité des aliments en baisse -> santé des humains en baisse -> qualité du sang humain en baisse -> "vampires" moins bien nourris -> capacités biologiques des "Vampires" en baisse.
Actuellement les "Vampires" dégénèrent à cause de la mauvaise qualité du sang humain.
Donc ils ne peuvent plus se permettre d'attendre en secret sinon leur espèce va pericliter avec le temps, ils se lancent dans la politique afin de sauver leur avenir.
Et redevenir les "Vampires" qu'ils étaient avant

content d'être tombé juste sur les vampires
D'ailleurs petite question pour toi Exu (tu réponds si tu veux évidemment) :

- je suis tombé juste car c'est ce que tu prévoyais ?
- je suis tombé juste car tu t'es inspiré de mon commentaire ?

sinon pour mon vote, j'ai envie de connaitre qui est le curieux avec Hector. Vote A

Balancer l'existence des vampires à Hubert n'est pas trop pertinent, on ne sait pas ce que son gouvernement en penserai actuellement. Attendons devoir ce que la Russie vaut actuellement.

J'ai l'impression que Louise aurait préféré rester seule pour son rdv.

Et le projet Golem de la République, je pense que dynamiter ce labo ne servira à rien car il doit y avoir d'autre succursales de ce projet ailleurs.
donc en explosant le labo, on révèle juste à Lavergeture nos connaissances de son projet et on lui donne encore plus envie de nous abattre. donc pas très intelligent comme choix.

Le 11 novembre 2023 à 07:29:13 :

Le 06 août 2023 à 15:21:49 :

Petite theorie qui me vient vite fait entre deux verres de rosé : les "Vampires" ( êtres de l'ombre que semble être Vanessa et Hector en attendant les révélations futures) veulent remettre la santé alimentaire comme projet de gouvernement,
Pour quelle raison ? Et bien qualité des aliments en baisse -> santé des humains en baisse -> qualité du sang humain en baisse -> "vampires" moins bien nourris -> capacités biologiques des "Vampires" en baisse.
Actuellement les "Vampires" dégénèrent à cause de la mauvaise qualité du sang humain.
Donc ils ne peuvent plus se permettre d'attendre en secret sinon leur espèce va pericliter avec le temps, ils se lancent dans la politique afin de sauver leur avenir.
Et redevenir les "Vampires" qu'ils étaient avant

content d'être tombé juste sur les vampires
D'ailleurs petite question pour toi Exu (tu réponds si tu veux évidemment) :

- je suis tombé juste car c'est ce que tu prévoyais ?
- je suis tombé juste car tu t'es inspiré de mon commentaire ?

sinon pour mon vote, j'ai envie de connaitre qui est le curieux avec Hector. Vote A

Balancer l'existence des vampires à Hubert n'est pas trop pertinent, on ne sait pas ce que son gouvernement en penserai actuellement. Attendons devoir ce que la Russie vaut actuellement.

J'ai l'impression que Louise aurait préféré rester seule pour son rdv.

Et le projet Golem de la République, je pense que dynamiter ce labo ne servira à rien car il doit y avoir d'autre succursales de ce projet ailleurs.
donc en explosant le labo, on révèle juste à Lavergeture nos connaissances de son projet et on lui donne encore plus envie de nous abattre. donc pas très intelligent comme choix.

non, t'es tombé juste. c'était exactement ce que je planifiait. j'ai laissé un peu trop d'indices, voyant que vous aviez du mal, je me suis dis, on va leur donner un peu plus de grain à moudre.
t'es tombé juste du premier coup.