[Risitas] Un marlou en quête d'existence en Asie du Sud-Est
Bref, après cette nuit endiablée, je me devais de venir apprécier la Cat Ba Bay, ce fut un fiasco, non pas dû aux paysages magnifiques mais à l’horreur de devoir supporter la vie en communauté. Je hais les tours groupe comme je vous l’ai dit précédemment, cette horreur me le confirma. Attente, obligation de discuter, de se conformer, de rejoindre la masse, de suivre des horaires, j’ai eu envie de me C+T. Moi qui ai largué mon taf, ma famille, mes amis, mon rythme pour devenir un fou de l’expat sans aucune obligation, tout me paraissait convenu et aseptisé, je n’en pouvais plus, une journée de 5 heures en a durée 4056 pour moi, ce fut une horreur. Seule note positive dans ce trip, les camps de pêcheurs où séjournent des poissons qui font trois fois mon poids. Notre guide s’amuse à les nourrir et nous nous baladons sur des petites poutres au milieu de tout l’élevage. Point amusant, des amis fidèles à quatre pattes sont présents sur les pontons pour prévenir des voleurs la nuit, en effet la valeur de ces gros poissons peut facilement taper le mois de salaire pour un vietnamien moyen (dans les 200 dolls). 
Un exemple des villages : 
En gros dans les carrés que vous pouvez apercevoir, séjournent des poissons de diverses tailles.
Après cette visite, nous prenons le premier bus pour nous diriger vers une nouvelle localité, la magnifique Ninh Binh. 
(pas le produit mais la forme géométrique à savoir tra**) ; imbé**** ; britann****, fou***, chi**
c’est un plaisir de séjourner dans des hôtels de luxe pour moins de 10 euros
Nom de ce famoso hotel de luxe si c'est pas indiscret ?
Et pourquoi Ha Long c'est vide en hiver ? C'est pas justement le bon moment pour y aller comme les températures sont plus fraîches ?
C’est ainsi que je finirais avec une britannique, pas forcément très belle mais fort agréable au lit, un bon 5/10 un peu grassouillette
Laura est britannique aussi non ? Elle était pas jalouse ? 
Le 30 décembre 2023 à 01:56:22 :
c’est un plaisir de séjourner dans des hôtels de luxe pour moins de 10 euros
Nom de ce famoso hotel de luxe si c'est pas indiscret ?
Et pourquoi Ha Long c'est vide en hiver ? C'est pas justement le bon moment pour y aller comme les températures sont plus fraîches ?
C’est ainsi que je finirais avec une britannique, pas forcément très belle mais fort agréable au lit, un bon 5/10 un peu grassouillette
Laura est britannique aussi non ? Elle était pas jalouse ?
yo mon khey, déso aucun souvenir de l'hotel. Le Vietnam c'est plus sur les saison européenne, donc pas du tout agréable comme pourrait l'être la Thailande, donc personne n'y va en saison d'hiver, tu te gèles les couilles.
Laura est néerlandaise, et aucune jalousie entre elle et moi. Bref, j'essaye de me relancer dans l'écrit, là je viens de repartir aux Philippines et je t'avouerais que j'ai eu quelques histoires pétés ces derniers temps qui m'envoie au fond du trou mais on va essayer de se relancer dans la vie.
Chapitre 3
Nous arrivons à Ninh Bin de nuit, la beauté de cette cité ne m’apparaît pas dans l’obscurité. Je n’en ai, à vrai dire, rien à foutre. L’alcool me manque, la nuit me manque, la folie me manque. Il n’y a rien en ce monde qui ne m’apporte plus que la folie de la vie nocturne. Ce voyage bien qu’agréable et revigorant n’est qu’une exergue vers le manque qui est en moi et qui m’attend. Je n’ai jamais été qu’un enfant de l’auto-destruction. 
Suite à cette première nuit, Laura et moi nous séparons, elle souhaite visiter la ville en vélo, je suis bien trop fainéant pour la suivre et un scooter éclaté au sol de 80 000 kilomètres sera mon compagnon. Le lieu est merveilleux, je contemple temple, colines et rizières, m’embarque dans les endroits les plus dépourvues d’êtres humains jusqu’à ce que ma merde qui me transporte m’abandonne, j’ai beau lui envoyer moults kicks telle un Doumbé contre Baki cela ne fonctionne pas, l’écharde a raison de moi. Internet ne fonctionne pas, en fait je n’en ai tout simplement pas, à 10 euros la carte SIM faut pas déconner, je regrette bien cette erreur. Ne reste que moi et ma merde dans un coin où personne ne passe. Mais n’est ce pas dans l’adversité que les grands hommes naissent ? Après plusieurs tentatives de relance, je fini par trouver le subterfuge, il suffit de mettre les gaz en même temps que je l’allume, peu logique quand on sait qu’un scooter se démarre en tenant un des freins et en lançant le bouton d’allumage, j’apprendrais plus tard que l’on peut mettre le scooter sur une béquille centrale et kicker. Au lendemain, Laura souhaite partir sur Da Nang ce qui n’est pas mon cas. J’ai l’envie de rejoindre mes deux potes Josh et Eric sur Ha Noi puis de partir sur Ho Chi Min. C’est là la fin de notre aventure ensemble. 
Le plaisir aura été agréable, la folie aura été de mise mais le sexe et la dinguerie me manque grandement. J’ai quelque peu l’impression d’être confiné. Ma première nuit sans elle m’amène vers un argentin, fort sympathique avec qui il sera difficile de converser mais avec qui je vais enchaîner les Tigers, dans quelques jours son pays vaincra le mien. Le lendemain, avant de prendre mon train, Juan (l’argentin) discutera avec un italien pendant de longues heures alors que je jouerai avec des gamins au football, loin de moi de me prendre pour Messi mais je leur montrerais pourquoi leur pays ne participera jamais à la coupe du monde ; un pur régal. Je sympathiserais ensuite avec Antonio (l’italien), avec qui je fumerais un petit joint avant de prendre le train, il est lui aussi du voyage, par malheur les places sont assignés et il ne nous sera pas possible de nous apprécier plus longtemps.
Le train est agréable sans plus, loin de l’horreur de l’Inde mais à des années lumières du confort chinois. Trois heures après mon embarquement, me voilà de retour à Ha Noi, il est 19 heures, mon avion part à 4 heures. Je pars vers l’hôtel de mes amis, Josh & Eric pour se foutre une petite race sans violence et jouer au billard tout en se racontant nos péripéties du mois dernier, rien de fou ; la folie attendra donc encore. A 00h je quitte mes camarades pour l’aéroport. Un trajet de cinquante minutes en scooter qui me démolira le fessier autant qu’un ladyboy dans un porno ; peu agréable, je ne les envie pas. 
Ho Chi Minh ne m’offrira pas grand chose, si ce n’est la déplaisante surprise que le lieu que j’ai réservé ne correspond à rien, que l’accueil n’existe pas et que le numéro correspondant ne répond pas, il est 8 heures du mat’, je n’ai pas dormi depuis plus de vingt-quatre heures, je suis mort debout, j’ai envie de chier, me voilà au milieu de la rue de la soif à boire un café en tentant de gratter internet pour capter Agoda (le booking asiatique) afin de voir comment capter le tenancier. Il n’en sera rien, j’obtiendrais un remboursement et partirai pour une petite auberge de jeunesse où je ne rencontrerais personne si ce n’est des vieux japonais plutôt chill au cours de mon séjour. Je passerais les trois prochains jours à visiter la ville avant de me mettre des joints dans la gueule et des canettes au parc le plus proche, parc qui de mon hôtel aura le plaisir de m’offrir le passage d’une des artères les plus importantes d’Ho Chi Min, et m’offrira le spectacle des bancs de poissons (de scooters) les plus impressionnants que je n’ai jamais vue. Bien défoncé et quelque peu bourré, il me faudra user des quelques neurones qu’il me reste pour ne pas me faire éclater par un deux roues. 
Au quatrième jour, bien que voulant visiter le Mekong, le soir nous offre la finale de la coupe du monde, n’ayant point fait d’amitié, je me dis que la regarder seul dans mon lit est une option, finalement je décide d’aller dans la rue de la soif pour me mettre une petite race et peut être trouver des compatriotes. Par chance cela arrivera, je finirais avec un vieux lascar d’une quarantaine d’années et deux gamins de dix-sept ans qui étudie à l’école internationale, plus intéressé par les balloons qu’ils ne cessent de démolir (en gros un ballon rempli à l’azote) pendant toute la soirée, je ne sais à combien se monte leur ardoise mais elle devait être à minima trois digits, ce qui ne devait plus être le cas de leur QI.
Le match ne me passionne pas, il y a un temps de latence sur notre télé qui fait que l’on sait d’avance tout ce qu’il se passe avant que cela n’arrive sur notre écran. Je suis las, la France perd, je n’en ai que faire, il est temps d’avancer. 
Je loue un scooter et direction le Mékong, tout d’abord Can Tho puis ensuite aucune direction, je ne souhaite que rouler bêtement et m’arrêter dans des endroits insolites. Un rapide tour de rivière et quatre jours plus tard, je n’en retiendrais rien si ce n’est les bouffées de THC qui m'enivre sur la route, les quelques gorgées d’alcool partagé avec des vietnamiens qui ne comprennent pas un traître mot de ce que je dis. La beauté du paysage est là mais sans m’illuminer. Je suis lassé, je me décide à partir pour la Thaïlande, retour à Ho Chi Minh, prise d’un appartement jusqu’au 27 décembre sur la banlieue de Bangkok, je vais enfin pouvoir goûter à un plaisir qui m’a jusqu’à ce jour du 22 décembre 2022 été interdit : fumer un joint en toute légalité. 
T'es où en ce moment kheyou ?
Et comment ça tu fais qu'un seul repas par jour ? 
Un de tes objectifs c'était de te construire un corps, et là t'es en mode survie 
Le 26 mars 2024 à 01:49:56 :
Vdd
C’est très simple de vivre sur 1 seul repas .3 repas c’est un putain de mensonge installé dans nos tête
Je sais qu'on peut vivre en étant un phasme mais je croyais avoir compris que l'op voulait changer physiquement 
Le 26 mars 2024 à 01:15:16 :
T'es où en ce moment kheyou ?Et comment ça tu fais qu'un seul repas par jour ?
Un de tes objectifs c'était de te construire un corps, et là t'es en mode survie
Je mange full fruits au réveil (banane/pastèque etc.) puis un repas vers 18 heures avec prot + légumineuse. J'ai aucune sensation de faim donc je pousse pas plus. Et sur le corps mon but c'est surtout gros cardio+sec, je me fiche d'avoir des gros muscles ça n'a pas d'intérêt vue ma morphologie.
Je suis retourné sur Siargao, ça me coûte pas grand chose là bas et il me faut une co' décente en ce moment (bullrun t'as vue) je pense bouger au Japon soon pour deux/trois mois et ensuite on verra.
Chapitre 4
Me voilà de retour à Bangkok, une ville que j’ai déjà découvert à deux reprises et où se trouve un quart de mon expérience sexuelle avant mon départ pour l’Asie du Sud-Est. Pour ce début de séjour il n’y a peu ou pas d’objectif, je souhaite simplement me défoncer la gueule pendant les cinq prochains jours, dont noël puis passer le nouvel an à Khao San Road. J’ai une semaine entière, du 22 au 29 décembre (erratum par rapport au chapitre précédent où je disais 27) pour m'enfumer autant que Snoop Doggy Dog. Et bien ce sera mission accomplie, je débarque dans mon appart aux alentours de 21 heures, à 22 heures je suis au coffee shop, à 22h30 je commence mon dégommage de cerveau accompagné du plaisir de découvrir Sekiro. Je suis éclaté sur le jeu comme en réalité ; un retour à mes seize ans qui me fait le plus grand bien et qui durera trois jours. 
Je passerais noël seul, à m’enfumer tout en me faisant un festin de roi (absolument pas), composé de spaghettis, de tofus et d’une sauce tomate bas de gamme avec une tarte au citron en dessert, malgré la solitude et ce repas de prolo, ce noël est loin d’être le plus mauvais de mon existence. 
Le lendemain de mon arrivée, Eric m'a demandé si cela me dérangeait de venir le 26 dans mon lieu de villégiature, pas de soucis vieux singe. Cet âne, qui devait initialement faire le nouvel an à Koh Phangan pour la Full Moon Party s’est explosé la gueule en moto et est dans un état assez pitoyable, il souhaite donc se reposer. Le surlendemain, c’est Josh qui souhaite passer une soirée dans ma garçonnière, me voilà avec deux abrutis sur les bras, peu importe nous vaquerons à mon occupation favorite depuis mon arrivé à Bangkok, fumer des pets comme des zinzolins durant les deux jours restants. 
Josh nous quitte après cela pour rejoindre son père sur une île Thaï paumé dont j’ai oublié le nom pour fêter le nouvel an, moi et Eric nous retrouvons donc dans un hostel proche de Khao San Road, enfin moi dans un proche du suburb et lui dans un party hostel à une rue de cette place du démon qu’est Khao San Road, ce qui va nous amener à trois jours d’enfer où nous ne cesserons de boire de la weed, rencontrer de la bière et fumer des gens. 
Je n’en ai peu ou prou pas de souvenirs, enfin quelques flashbacks du nouvel an tout de même que nous passons dans un hôtel de luxe, avec feu d’artifices. Sur le retour j’accomplis le miracle de me ramasser la gueule du tuk-tuk dans les trente kilomètres heures dans une énorme artère, je me relève, voit moults voitures passer à côté de mon être, je n’ai que quelques équimoses pour souvenirs de cette cascade improvisée et l’impression que je suis invulnérable ; non pas une impression, je suis invulnérable. 
Le reste de cette première nuit de 2023 est flou ; un brouillard qui ne se lévera que le lendemain quand je m’éveillerais dans un lit qui n’est pas le mien, à poil, avec une femme dont je ne connais ni le nom ni la profession et dont je perdrais le contact dès la première minute de notre séparation aux alentours de la mi journée des premières 24 heures de cette nouvelle année. 
Je retrouverais Eric un peu plus tard, nous partagerons un premier joint de l’année avant de se dire à bientôt car je souhaite quitter Bangkok pour Chiang Mai.
Il me tarde de quitter cet endroit où je laisse mes plus bas instinct prendre le dessus, louer un scooter et découvrir toute la région du nord, voguer près de la bordure du Myanmar tout en passant par Chiang Raï et autre modeste localité. Il est pour moi temps de découvrir un nouveau lieu de vie et les provinces de Chiang Mai, Chiang Raï et Mae Hong Son. Vroum vroum et bye bye Bangkok, ton souvenir est périssable. 
Données du topic
- Auteur
- Ridahdream
- Date de création
- 15 novembre 2022 à 19:16:32
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