Dépression, solitude, anxiété, misère. Que faites-vous les kheys ?

J’ai tellement honte de vous écrire. Honte car ma situation comparée à certains est vraiment incomparable. Contrairement à vous jai eu et j’ai des amis. J’ai toujours eu des copines. J’ai mon bac +6. Je fais un métier ou je gagne ma vie. Je suis en train de construire ma maison. A priori. De l’extérieur. Tout roule…
Seulement aujourd’hui je suis au plus bas. La cause ? Une relation amoureuse récente qui m’a flingué. J’ai tout donné et j’ai été bafoué. J’ai accepté des choses que jamais de ma vie je ne devais accepter. J’ai tout perdu. Ma confiance en moi, mon envie d’avancer ainsi que mes projets (ma maison, ma micro entreprise, …)
J’ai ouvert mon coeur à une personne qui ne m’a pas respecté. Qui m’a trompé. Et moi comme un con amoureux j’ai voulu accepter et redonner une chance. Quelle fut pas mon erreur… la colère. Le dégoût. La rage montaient au fur et à mesure que la relation continuer. Trop longtemps j’ai fermé ma bouche et pas mît fin jusqu’à que je touche le fond et que je me voyais partir. J’ai honte de tout ça car c’est « juste » à cause d’une fille. Y a des personnes tellement plus malheureuse. Et moi je m’apitoie sur ça. J’en ai les larmes aux yeux car je sais que c’est pas bien. Même si on se connaît pas je sais que les kheys me feront toujours rire. Aujourd’hui j’ai 31 ans et je rigole avec des gamins de 18-25 ans et ça me fait du bien…
J’essaie d’accepter ce que j’ai vécu pour tourner la page. Mais le souci c’est que j’ai plus confiance et j’ai tous les doutes qui sont remontés. J’ai 31 ans je suis seul. Mes cheveux commencent à tombés je vais finir chauve. Vais je retrouver quelqu’un ? Je m’accepte pas de mon état futur car je me trouve moche sans cheveux.
J’ai peur de ne pas avoir de famille avec qu’un que j’apprécie et qu’au final je vais me rabattre avec une personne qui me veut mais que moi je voudrais pas juste pour avoir un enfant car oui je veux un enfant. C’est horrible de ce dire ça. Tout comme c’est horrible de tomber dans la dépression alors que normalement je suis pas à plaindre ….

Vous êtes courageux mes amis de vivre tout ça car c’est encore plus horrible que moi. Je sais pas comment vous faites mais moi j’y arrive pas. J’ai fait le constat que dans ma vie je ne suis pas heureux

Le 31 octobre 2021 à 22:53:10 :
Bourre aussi, totalement perdu professionnellement et personnellement

Tu n'es pas seul clé

Perso j'en suis arrivé à un stade où j'ai accepté mon sort et où je suis blasé de tout. C'est-à-dire que j'ai accepté le fait que je ne serai jamais heureux, jamais content de moi, je n'aurai jamais une grande estime de moi et je mourrai probablement seul et sans le sou.

Maintenant ce qu'il me reste à faire c'est me battre pour survivre et pour affronter la vie

Le 31 octobre 2021 à 23:00:07 :
Perso j'en suis arrivé à un stade où j'ai accepté mon sort et où je suis blasé de tout. C'est-à-dire que j'ai accepté le fait que je ne serai jamais heureux, jamais content de moi, je n'aurai jamais une grande estime de moi et je mourrai probablement seul et sans le sou.

Maintenant ce qu'il me reste à faire c'est me battre pour survivre et pour affronter la vie

Pourquoi continuer à se battre quand on se sait déjà condamné ?

Le 31 octobre 2021 à 23:01:03 :

Le 31 octobre 2021 à 23:00:07 :
Perso j'en suis arrivé à un stade où j'ai accepté mon sort et où je suis blasé de tout. C'est-à-dire que j'ai accepté le fait que je ne serai jamais heureux, jamais content de moi, je n'aurai jamais une grande estime de moi et je mourrai probablement seul et sans le sou.

Maintenant ce qu'il me reste à faire c'est me battre pour survivre et pour affronter la vie

Pourquoi continuer à se battre quand on se sait déjà condamné ?

Aucune idée khey, c'est l'instinct de survie. J'ai essayé de me tuer à de multiples reprises mais maintenant que je suis passé par la case HP on m'a legumifié pour que je n'aie plus d'envies suicidaires

J'ai 24 ans depuis le mois d'août.

Ma mère est décédée vendredi dernier.

J'ai toujours grandi dans le cocon familial en étant protégé et couvé. Maintenant, je me retrouve plongé dans un monde de requins.

Je pourrais crécher dans la même baraque où j'ai grandi mais je n'arrive plus à y rester sans penser à ma mère, à mon ex, au fait que je vais sans doute procastiner et continuer à être une loque.

Je suis tellement angoissé et instable que j'ai envie de pleurer quand la redpill s'impose à moi. Je dois aller bosser, car je ne veux pas être un parasite pour ma famille, mais bosser est la dernière chose dont j'ai envie. Non pas que j'ai la flemme, mais j'ai juste l'impression de ne pas être à ma place.

Cette même instabilité qui m'a empêché de m'épanouir, d'avoir ne serait-ce que le BAC.

Il a fallu que mon ex me détruise pour que j'aille un déclic en 2016 et que je passe mon permis. Depuis, j'ai essayé de retourner dans une espèce de lycée mais je suis parti au bout de deux semaines. Je vous laisse devenir pourquoi.

J'ai même abandonné le service civique au bout d'un jour.

Je sais que ma famille et mes amis sont là, mais la réalité me paraît tellement abjecte, froide et aseptisée que je n'estime pas avoir la force de continuer.

Enfin, ça c'est mon état actuel. Dans une heure, je me dirais que tout va bien aller.

Le 31, c'est normalement le jour que j'attends le plus. J'adore Halloween et j'avais hâte de le fêter.

Ma mère, qui avait toujours trouvé ça débile avait accepté de le faire. Elle avait même commencé à acheter des décorations et semblait heureuse de s'investir dans un nouveau truc.

Ce genre de pensées tristes, j'essaie de le chasser le plus possible. J'essaie de me battre. Mais parfois, je n'ai juste plus de jus. Si ce n'est mes larmes.

Le 31 octobre 2021 à 23:20:00 :
J'ai 24 ans depuis le mois d'août.

Ma mère est décédée vendredi dernier.

J'ai toujours grandi dans le cocon familial en étant protégé et couvé. Maintenant, je me retrouve plongé dans un monde de requins.

Je pourrais crécher dans la même baraque où j'ai grandi mais je n'arrive plus à y rester sans penser à ma mère, à mon ex, au fait que je vais sans doute procastiner et continuer à être une loque.

Je suis tellement angoissé et instable que j'ai envie de pleurer quand la redpill s'impose à moi. Je dois aller bosser, car je ne veux pas être un parasite pour ma famille, mais bosser est la dernière chose dont j'ai envie. Non pas que j'ai la flemme, mais j'ai juste l'impression de ne pas être à ma place.

Cette même instabilité qui m'a empêché de m'épanouir, d'avoir ne serait-ce que le BAC.

Il a fallu que mon ex me détruise pour que j'aille un déclic en 2016 et que je passe mon permis. Depuis, j'ai essayé de retourner dans une espèce de lycée mais je suis parti au bout de deux semaines. Je vous laisse devenir pourquoi.

J'ai même abandonné le service civique au bout d'un jour.

Je sais que ma famille et mes amis sont là, mais la réalité me paraît tellement abjecte, froide et aseptisée que je n'estime pas avoir la force de continuer.

Enfin, ça c'est mon état actuel. Dans une heure, je me dirais que tout va bien aller.

C'est chaud khey. C'est le plus dur dans la vie d'un homme. Dis toi qu'elle voudrait te voir t'élancer dans la vie et être heureux.

Mais vraiment, la seule chose qui me sauve de pensées suicidaires que j'ai souvent ou de moments de désespoir absolu, c'est l'action. Lyautey disait : la joie de l'âme c'est l'action. Agir, agir, agir jusqu'à être épuisé et sombrer dans le sommeil.

On est pas fait pour trop réfléchir sans objet. Descartes disait déjà à Christine de Suède : "pas plus d'une heure de métaphysique par an". Le reste du temps il faut se distraire par des problèmes concrets.

Le 31 octobre 2021 à 23:30:40 :
Mais vraiment, la seule chose qui me sauve de pensées suicidaires que j'ai souvent ou de moments de désespoir absolu, c'est l'action. Lyautey disait : la joie de l'âme c'est l'action. Agir, agir, agir jusqu'à être épuisé et sombrer dans le sommeil.

On est pas fait pour trop réfléchir sans objet. Descartes disait déjà à Christine de Suède : "pas plus d'une heure de métaphysique par an". Le reste du temps il faut se distraire par des problèmes concrets.

C'est très vrai, c'est pour ça que j'aime apprendre des langues étrangères. C'est un puits sans fond, on n'a jamais un niveau parfait

J'ai l'impression de lire une lente mort d'une nation.

Ma situation est pas très différente des vôtres, juste la sauce qui change. Quasi seul. Sorties avec un pote 1 fois par an. Désastre amoureux il y a 4 ans.

A côté je gagne très bien ma vie et je fais plein d'activités. C'est peut être la seule chose qui change par rapport à vous. Mais je n'ai pas de déprime au moins. Car je suis toujours occupé à faire quelque chose. Pas le temps de se questionner sur mon sort.

J'ai 28 ans, j'ai souvent été très seul aussi. J'ai eu une seule aventure amoureuse, avec une étrangère, la douleur post relation a été plus longue que la relation elle même.

Aujourd'hui encore, heureusement que j'ai des relations amicales virtuelles (via interpals notamment), sinon je sombrerais je pense

N'en avez vous pas plein le cul d'être comme ça ?

Si j'en ai ras le bos

De vivre constamment dans une misère affective à peine dissimulée, une misère émotionnelle en général ?

Si, je le vis très mal, je parle seul, j'essaye de me réconforter mais ça marche pas.
Je me rassure en me disant qu'après tout, des tas de gens vivent seuls et heureux. J'ai des passions, de quoi me satisfaire seul.
Mais quand je regarde les choses en face je vois bien que ça va pas, et que finir seul c'est pas sain pour un être humain.

Pas de famille, d'amis, de copine, comment faites vous pour garder la face, l'envie de vivre ?

Perso je garde pas la face, quand je sors de chez moi je fais bonne figure et ça reste pas plus de 15 minutes.
J'arrive plus à jouer la comédie. Et j'ai 0 envie de vivre. Je survit pour mes proches c'est tout.

Pour l'histoire, j'étais fiancé, avec ma copine on voulait avoir des enfants, on parlait de faire construire une maison et d'ensuite se lancer.
On parlait de se marier, je me voyais évoluer dans mon taff, avec ma famille ça allait alors que depuis des années c'est le chaos.

Et d'un coup les évènements se sont enchainés : mn frère diagnostiqué d'une maladie grave il y a maintenant un an et demi qui l'enfonce jour après jour, on m'annonce que je suis stérile (alors que j'ai tellement toujours voulu être père), ma copine me parle d'adoption, elle dit qu'elle veut rester avec moi malgré tout mais moi j'ai l'impression de gacher sa vie. Alors je la rejette, devient infect avec elle jusqu'à ce qu'elle craque et me quitte, c'est lâche.

Maintenant je suis seul, en arrêt maladie pour dépression depuis 7 semaines maintenant grâce à mon psychiatre, sous un traitement médicamenteux pour m'empêcher de trop m'angoisser mais qui m'endors totalement, traitement qui ne m'empêche pas d'enchainer les crises d'angoisse à chaque fois que je pense à mon frère sur son lit d'hopital.
Traitement qui ne m'empêche pas d'avoir le coeur qui se serre dès que je vois un enfant dehors (encore plus quand il est avec son papa), traitement qui ne m'empêche pas de pleurer tout les soirs comme une grosse merde parce que mon ex me manque.

Ne jamais sous estimer la vie, parfois quand elle vous donne de la joie c'est juste pour mieux vous la reprendre. Toujours s'attendre au pire, elle peut faire de vous une loque en quelques mois.

Le 31 octobre 2021 à 23:36:41 :
J'ai 28 ans, j'ai souvent été très seul aussi. J'ai eu une seule aventure amoureuse, avec une étrangère, la douleur post relation a été plus longue que la relation elle même.

Aujourd'hui encore, heureusement que j'ai des relations amicales virtuelles (via interpals notamment), sinon je sombrerais je pense

Aya pareil khey 28 ans et je pensais enfin avoir trouvé une copine avec qui me poser, la réalité m'a vite rattrapé et je suis encore en phase de deuil j'ai aucun espoir pour la suite, je me sent vieux et hors de question que je me mette en couple par défaut